Rochel Kirst

C'est avec appréhension que j'ai commencé cette nouvelle mouture d'Aphantasia, lorsque je lis les nouvelles versions de livres que j'ai adoré je suis souvent déçu !

Mais toute règle a son exception et Aphantasia en est une, j'ai pris autant de plaisir à (re)découvrir les personnages, et mieux encore les modifications apportées donnent une dimension nouvelle au récit.

C'est un livre avec des vampires, des vrais, des êtres sanguinaires et "sans morale" que l'on prend plaisir à détester et que l'on finit même par apprécier !!!

Aldéric est un être froid de prime abord et Isaak un être sauvage épris de liberté mais ce n'est que la surface de l'iceberg car ces personnages ainsi que tous les autres sont d'une stupéfiante complexité.

C'est un nouveau monde que nous conte l'autrice, un monde dur, cruel ou la survie est l'hypocentre de tout, autant pour Aldéric que pour Isaac ! Mais c'est un monde qui n'est pas exempt de douceur et de tendresse, pour peu que l'on sache où regarder !!!

La plume de l'autrice est juste magistrale, je n'ai pas d'autre mot, elle nous embarque dans son récit avec talent et nous fait nous questionner sur notre capacité à survivre dans un tel monde.

Un livre magnifique avec des enjeux que nous comprenons petit à petit et peuplé de personnages charismatiques.

Je suis heureuse de ne pas avoir longtemps à attendre pour avoir le deuxième tome !!!

J’ai adoré retrouver cette ambiance sombre et cloisonnée du Manoir Melfort. Comme le premier tome, le rythme est assez lent au début, mais ce n’est pas pour autant qui ne se passe rien. L’auteure a réussi à me rendre chèvre pendant la première moitié du livre avec ses personnages qui se tournent autour et ne se font toujours pas de cadeau.

La deuxième partie ce sont les montagnes russes d’émotions, on est récompensé par l’attente mais ce n’est pas pour autant de tout repos, bien au contraire.

J’ai adoré le développement des protagonistes qui ne cesseront pas d’évoluer. Isaak m’a tellement ému par sa peur et son abandon qui fait des étincelles. Aldéric m’a montré des aspects de sa personnalité que j’ai vraiment apprécié. Leur relation complexe m’a fait passer par être in love du rapprochement par la crainte, vu des rebondissements qui nous attendent, me faisant presque oublier qu’il y a bien une menace qui plane toujours au second plan et qui m’a fait avoir plusieurs ratés au cœur.

J’attendais ce final avec beaucoup d’impatience et je n’ai pas été déçue. Une plume toujours aussi efficace qui m’a parlé avec ces personnages émouvants à différents stades de l’histoire. La relation et leur psychologie sont la force de cette duologie. C’est dur entre eux, très souvent même, mais j’ai apprécié aussi ses moments de calme et d’amour qu’ils peuvent faire preuve. Un mélange de lumière, de sombre, d’érotisme et de bizarrerie. J’aurai tellement à dire mais je ne voudrais pas spoiler. C’est un livre atypique, originale sur bien des aspects et qui a su m’accrocher du début jusqu’à la fin. Coup de cœur.

J’ai adoré l’atmosphère intrigante de cette Dark Urban Fantasy. Les scènes sont parfois gores, impitoyables et oppressantes mais rien n’est gratuit pour autant. Tout y fait sens et subtilement ficelé dans cet univers où règne et domine les vampires contre les humains qui sont soumis à l’esclavage. La force de l’histoire réside surtout dans la psychologie des personnages, des dialogues riches et incisifs.

La plume de l’auteure est envoûtante et recherchée. J’en suis tombée totalement amoureuse dès les premières pages. Je ne savais jamais où elle allait m’emmener avec ses personnages et l’intrigue mise en place. J’ai apprécié cela.

J’ai adoré les protagonistes, entre Isaak, le tzigane et homme des bois, qui se retrouve sous l’emprise d’un non-mort (Vampire) Aldéric pour une raison précise. Leur relation est singulière et leur rapprochement est lente, presque impossible, quelque peu frustrante mais pas dénué de sensualité. J’ai aimé les nombreux échanges verbaux et physiques qui installent progressivement leur attirance/haine.

L’auteure a su mener avec brio le suspense qui plane autour de l’un des personnages et à le faire évoluer d’une façon qui m’a plu au fil de l’histoire. Entre le tempérament parfois un peu trop impulsif d’Isaak et le calme dangereux d’Aldéric, J’étais en attente perpétuelle de quand cela allait exploser entre eux (en bien ou en mal), jusqu’à craindre pour la suite à chaque fois que ça monté en pression.

En bref, j’ai eu un gros coup de cœur pour ce 1er tome. La plume est géniale. Une réussite en termes d’univers imaginaire qui lie à merveille les vampires et autres créatures. C’est sombre, décrit avec beaucoup de poésie, d’émotion et de sensualité.

Je ne me suis pas ennuyée un seul instant. Et J’ai besoin urgemment de savoir quand va sortir le T2 car l’attente va être dure d’ici-là. Il reste encore plein de questions restaient en suspens. J’ai plus que hâte de lire la suite.

J'ai attendu ce livre longtemps, depuis la première édition d'Aphantasia en AE, et je peux vous dire que chaque minute d'attente en valait la peine.

Dans ce dernier tome nous restons suspendu au fil des évènements, retenons notre souffle au gré des retournements de situation, sommes effrayés en même temps que les personnages, quelquefois nos cœurs malmenés se brisent pour se remettre à battre dans un rythme anarchique.

L'auteur se joue de nos émotions avec une maîtrise rarement égalée  et je ne peux que recommander cette duologie, de grande qualité, autant par la maîtrise de notre langue de l'auteur que pour l'intrigue magistrale.

Rochel Kirst signe le retour du vampire originel en romance (enfin dans le côté obscure de la romance). Pas de paillettes ici, juste le miroitement du sang frais.

Dans un monde dominé par les vampires, les hommes sont réduits à l’esclavage, utilisés comme familiers ou simple nourriture. Isaak est l’un des derniers hommes nés libres mais il a été capturé et se retrouve entre les griffes d’un vampire puissant, Aldéric.

L’ambiance est sombre et pesante tout le long du roman, faite des introspections des personnages. Les non-dits et les inconnues se répandent dans le récit et provoquent une sensation d’attente.

J’ai beaucoup aimé la manière qu’a choisi l’auteure de faire évoluer ses personnages : en dépit de leurs à priori, et surtout dans le plus grand des dénis !

La narration lyrique est très spécifique, poussée à son extrême. Sans être amatrice de ce type de narration, j’y ai vu tout l’intérêt vis à vis de l’œuvre. La narration est au service de l’histoire, elle permet notamment de caractériser les personnages.

Je salue la qualité d’écriture, d’autant plus après avoir lu une romance contemporaine de l’auteure, RK nous montre une nouvelle facette de son talent.

Ce premier tome me donne l’impression que la suite nous réserve de nombreuses révélations.

Je tiens, pour commencer, à remercier les Editions Haro pour ce SP et surtout pour leur patience ! (Ce n’est pas que je n’avais pas envie de le lire, c’est juste que je ne voulais pas le finir !! Parce que bonjour la déprime au moment de refermer ce magnifique ouvrage !!)

En plus, je ne sais pas s’il est possible de faire un retour de lecture de ce roman. Un retour qui soit à la hauteur de cette histoire unique et de l’infinité de sensations que j’ai éprouvées au cours de ma lecture, alors que mes yeux dévalaient ces pages d’une rare intensité, enrobées de douleurs infimes et de bonheurs fulgurants, de frissons irrépressibles et de peurs paralysantes, sans oublier cet amour impensable mais cependant tellement évident. Un amour qui prend ses racines dans le sang, mais qui coule tel un torrent furieux entre deux coups de crocs et autres manipulations mentales, entre rébellion et capitulation. 

En ouvrant ce roman, il faut se tenir prêt à être emporté dans un tourbillon sans fin, mâtiné de rouge écarlate et de noir profond, aux piquants relents de mort. Le fil du scénario n’a d’ailleurs cessé de me perdre entre les méandres de terribles cauchemars et une folie inquiétante, qui m’ont longtemps fait craindre le pire pour la suite des aventures de notre Prince de la Forêt et son Roi Vampire. Alors je ne vous cache pas que j’ai beaucoup souffert. J’ai gémis de peur, de dégoût mais aussi d’amour. J’ai enduré avec Isaak et, n’en déplaise à certaines (qui se reconnaîtront), j’ai également beaucoup souffert pour et avec Aldéric. Un vampire aussi glaçant que brûlant, un être infiniment complexe. Mais finalement, en accord parfait avec sa condition de prédateur suprême, Aldéric se révèle moins obscur qu’Isaak, dont l’âme torturée et tortueuse démontre un cerveau qui ne prend jamais de repos, dans un corps où le sang pulse puissamment au rythme de la forêt qui l’a vu naître. 

Il est d’autant plus difficile de parler de cet incroyable (et parfois insoutenable) récit, qu’il s’agit de ne rien dévoiler de l’intrigue et du scénario. Pour vous, futurs lecteurs, il suffit juste de savoir que Rochel Necrochel a réussi à me surprendre et à aller encore plus loin dans la noirceur tout en ménageant des moments lumineux hors du temps, de sublimes secondes transcendant cet amour inouï. Le tout, en restant égale à elle-même, à savoir une plume incisive, sensuelle et d’une rare élégance, une poésie sombre et parfois morbide mais toujours éclatante de passion brute, de sentiments violents... et de parfums champêtres. Rochel offre un écrin parfait pour deux être uniques, qu’il me sera impossible d’oublier (et je n’essaierai même pas !) dans un récit savamment maîtrisé jusqu’au point final. Un récit qu’il me tarde de relire, et relire encore...

Rochel, avec son charme singulier et son talent hors norme, nous offre à déguster un met sauvage et cru, onirique et primitif, parfois à la limite du supportable mais toujours avec cette saveur unique, incroyablement puissante et addictive. Comme un goût d’éternité...

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[SERVICE PRESSE]

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Aphantasia #2 (Le roi des ombres) de Rochel Kirst

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Je remercie mon partenaire les editions Milo, ainsi que l’auteure, pour ce nouveau service presse dans le cadre de notre partenariat.

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Mon résumé :

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Alderic est partagé. Son attachement pour Isaak ne fait que grandir et ses recherches pour retrouver Thomas, son fils, ne donne rien. Isaak lui, est écartelé entre le plaisir qu’il prend avec Melford et la mission dont il a été chargé.

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Mon ressenti final :

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Aldéric a parfaitement compris que Isaak n’est pas là par le fruit du hasard et est partagé entre l’envie de savoir qui l’envoie et pourquoi, et l’attirance magnétique qu’il éprouve pour le jeune homme.

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La fin du tome 1 laissait présager que le brave Isaak allait passer de bien mauvais moments au manoir Melford et j’avais franchement peur de ce que pouvait lui faire subir Iazov.

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Grossière erreur !

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Le slowburn du premier opus a laissé place à des moments de débauche extrême qui ont réduit mon stock de sous-vêtements à l’état d’égouttoir à salade ! Bon dieu de bon dieu ! Isaak se ment à lui-même et se répète sans arrêt que Melfort doit mourir et stopper cette emprise malsaine qu’il a sur lui, mais dès qu’Alderic se fait entreprenant, le tzigane oublie toute retenue et laisse le vampire profiter de son corps à outrance.

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J’ai cru que la scène de sexe qui se déroule dans l’église allait avoir raison de ma santé mentale !

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Au-delà du sexe, Isaak lutte contre son attirance pour Aldéric en se martelant qu’il est là pour remplir une mission qui lui permettra de retrouver sa famille. Mais Aldéric ayant compris son stratagème, le tient à l’œil… et fera même pire.

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L’écriture de l’auteure est très guindée et pompeuse, consciemment troublée par moment, si bien qu’une sorte de brouillard s’instaure et développe une atmosphère pesante. Quelques créatures fantastiques sont au service de Melford et participent à cette ambiance morbide.

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Nous retrouvons également le jeune Francis, qui subira les assauts d’un Isaak possédé, mais je n’en dirais pas plus. J’ai aimé sa naïveté, sa candeur et l’attachement puérile qu’il voue à Isaak, même après cela. Il aura su capter le lien qui unit le tzigane à son grand-père, et cela m’a fait sourire.

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Comme avec le premier opus, le côté Dark de cette romance m’a échappé mais je me suis complètement laissé transporter dans un monde peuplé de créatures sournoises, de complots et de violence que l’auteure décrit avec beaucoup de précision et de poésie. Les mots semblent danser sous les yeux du lecteur, pendu aux lèvres des protagonistes et de leurs actions déraisonnées.

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Cette duologie m’aura marquée par la qualité d’écriture incroyable, par son atmosphère étouffante, par ses personnages attachants malgré leurs carences et leurs différences. Le dénouement m’a confortée dans l’identité de celui qui a commandité la mort d’Alderic mais je dois dire que je ne m’attendais pas vraiment à ce qui en a découlé.

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Deux mots ressortent de ma lecture : tension et frustration, les deux sont à leur paroxysme. Je crois que j'ai autant grogné qu'Isaak.

Aldéric est un personnage captivant et très cohérent, aussi cruel que fascinant. Ce qu'il veut il le prend, et personne ne conteste ses décisions. J'ai admiré sa patience et son sang froid face au comportement d'Isaak, mais il y a une bonne raison à cela.

Isaak est un homme des bois et il ne supporte pas sa nouvelle condition, lui qui a soif de liberté. Il n'est pas prêt à se laisser dominer et à obéir aux ordres, doté d'un esprit rebelle et insolent, il va être très difficile de l'approcher et l'apprivoiser, mais Aldéric va beaucoup aimé ce trait de caractère et s'en amuser. Mais que cache Isaak ?

La relation entre Aldéric et Isaak est ambiguë, très complexe et assez conflictuelle, donc nous avons droit à des échanges délectables.

Il ne faut pas oublier Yegor, ce serpent aussi sadique que vicieux qu'on adore détester et qui se pose énormément de questions.

Et au milieu de cette horreur, il y a Francis. Sa fraîcheur et sa naïveté d'enfant apporte de la lumière et un peu d’oxygène dans cette sorte de huis clos étouffant et suffocant. J'ai adoré ce lien qui va se développer entre lui et Isaak.

J'ai beaucoup aimé ma lecture, que ce soit l'univers sombre et gore crée par l'auteure, la plume, l'intrigue ou les personnage. J'ai vraiment vécu et ressenti cette histoire, les bruits, les odeurs, les couleurs, les émotions et les sensations, l'impression d'être spectatrice des scènes. Par contre certains passages assez long m'ont fait décrocher par moment.

Et il n'y a que moi qui soit très intriguée par Lazare ?

C'est vraiment une histoire unique, surprenante et captivante, servie par une plume sublime, qui nous fait passer par une multitude d'émotions et de sensations.

L'auteure joue habilement avec nos nerfs et nous fait craindre le pire.

J'ai adoré l'évolution des personnages qui sont d'une complexité et d'une intelligence rare. Entre Isaak et Aldéric c'est intense, puissant, sombre et sensuel à souhait.

Une magnifique duologie qui vaut le détour, dans un univers riche et angoissant.

Voilà un moment que je souhaitais me plonger dans cette duologie dont j’ai vu passer bon nombre de retours élogieux. Mais j’attendais que l’histoire soit complète pour me lancer. C’est fait.

Je ne suis pas friande du #dark, encore moins en romance mais que voulez-vous ? De temps en temps, sortir de ses sentiers habituels, ça fait plaisir.

Dans Aphantasia, nous faisons la connaissance d’un prisonnier, Isaak, récupéré par un vampire très puissant, Aldéric. Entre eux, c’est très vite un jeu de chat et de souris, renforcé par la vie libre qu’Isaak a pu mener avant de se faire emprisonner.

Et tout autour d’eux, plusieurs personnages gravitent. Si j’ai détesté Yegor un moment, j’ai beaucoup aimé Francis dès son apparition.

Mais revenons à nos deux vedettes : Aldéric et Isaak. Le premier est une créature de la nuit respectée et crainte alors que le second n’est qu’un humain rebelle. Leur relation est étonnante, bien loin d’ailleurs d’une domination acquise à laquelle on pourrait s’attendre. N’entendez pas là qu’Aldéric est un tendre. Si j’ai mentionné le côté sombre dès le début de cet avis, ce n’est pas pour rien. Les amateurs de tortures y trouveront leur bonheur. Néanmoins, rien ne m’a semblé gratuit. C’est ce qui fait une différence fondamentale dans mon approche de cette duologie. Cela et la plume élégante de Rochel Kirst.

L’apparente lenteur du texte n’est là que pour renforcer la tension permanente dans laquelle évolue Isaak, nous laissant languissants, toujours, de la suite et du prochain rebondissement, à la hauteur de l’attente provoquée.

Ne vous y trompez pas : ce n’est pas une histoire mignonne. C’est violent, tordu, amoral pour nous amener à une fin incroyable. Certains passages m’ont émue : ventre qui se serre et larmes au bord des yeux en majeure partie.

Si le résumé vous tente, foncez !