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Tous les livres de Roger Bastide

Les Eléments de sociologie religieuse, publiés en 1935 chez Armand Colin, marquent un tournant dans la pensée de Roger Bastide : avec cet ouvrage, il abandonne la philosophie - sa formation initiale - pour se tourner vers la sociologie. Après avoir constaté l'intérêt suscité par les phénomènes religieux auprès des sociologues du monde entier, il comprend en effet la nécessité de poser les bases d'une sociologie religieuse, afin de délimiter le champ de ces recherces et d'éviter ainsi les hypothèses aventureuses ou arbitraires. Dans ce livre, Roger Bastide étudie les principaux éléments sociaux de la vie religieuse - représentations collectives, tabous, rites et églises -, puis examine les différents systèmes religieux dans le monde et leur rapport avec l'ensemble de la vie sociale. C'est grâce à cette grille d'analyse du fait religieux qu'il abordera, quelques années plus tard, les religions afro-brésiliennes et les phénomènes d'acculturation.

L'intérêt porté à l'étude des cultures afro-américaines est relativement récent. Il a fallu attendre la suppression de l'esclavage ; car jusque-là on ne voyait dans les Noirs des Amériques qu'une force de travail, non les porteurs de cultures originales. Lorsque les Noirs sont devenus citoyens, la question s'est posée de savoir s'ils pouvaient être ou non intégrés dans la nation : étaient-ils assimilables ? ou au contraire, avaient-ils une culture " étrangère ", des moeurs différentes, des modes de penser qui empêchaient, ou tout au moins freinaient, leur incorporation dans la société occidentale ? Telles sont quelques-unes des questions que Roger Bastide aborde dans cet ouvrage, considéré à juste titre comme un des grands classiques des études afro- américanistes. C'est le seul livre en langue française à présenter une vue synthétique des différentes Amériques noires, du nord au sud du continent en passant par les Caraïbes. C'est à Roger Bastide, à travers ses nombreuses publications et ses enseignements, que l'on doit l'introduction et le développement des recherches afro-américanistes dans l'anthropologie et la sociologie françaises. Par ses travaux, il a révélé la remarquable plasticité des cultures noires des Amériques. En effet, l'esclavage, s'il a rompu en partie le lien avec les cultures africaines, n'a pas détruit pour autant la créativité culturelle des Noirs. Ces derniers ont su, et savent toujours, tirer parti de leur marginalité et de leurs contacts avec les cultures européennes et indigènes du Nouveau Monde pour élaborer des systèmes culturels syncrétiques profondément originaux, fondement de leur identité collective. Par-delà la diversité des cultures afro-américaines dont rend compte cet ouvrage, il existe bien un certain nombre de convergences essentielles entre les différentes Amériques Noires que Roger Bastide fait apparaître en restituant le cadre historique et sociologique de la formation de ces cultures.

L'homme a soumis à son pouvoir les forces de la nature, mais il n'est pas encore arrivé à contrôler les forces sociales, à maîtriser le changement et à le planifier selon les lois de sa raison. L'anthropologie appliquée, qui se veut scientifique, s'est donné justement pour tâche cet élargissement du pouvoir de l'homme, de la nature physique à la nature sociale. De là son importance actuelle. Roger Bastide étudie, dans ce livre, les postulats de cette anthropologie appliquée, ses limites et ses méthodes d'action.

Depuis la première édition de ce livre en 1977, la sociologie de l'art a connu des développements importants et souvent divergents. La place de Roger Bastide y est originale et essentielle. Comme ses contemporains Francastel et Goldmann, mais par des voies différentes de l'anthropologie et de la psychanalyse, l'auteur redonne à la création son enracinement existentiel ; mais son étude déborde des vieux concepts de l'esthétique et du positivisme : il découvre l'immense champ de l'imaginaire social et du dynamisme social des formes.

Le candomblé est, au son du tambour, au rythme du coeur, une transe, un rite de possession permettant une découverte de nos forces inconscientes. Ce rite brésilien était au XVIe siècle celui des esclaves venus du Bénin (Afrique de l'Ouest), sur les exploitations sucrières du Brésil. Il recréait, dans leurs mémoires, leurs croyances millénaires, les rites indiens nouveaux s'affirmant en une large synthèse avec le christianisme. Le candomblé est aussi une thérapie qui libère. Ce livre rappelle avec force que la pensée des peuples premiers n'émane pas de rites informes, mais d'une philosophie, dont notre ignorance nous empêche de saisir la profondeur. Un grand classique qui touche toutes les sciences sociales (sociologie, anthropologie, histoire, géographie, sciences religieuses, psychologie et philosophie). Les milieux médicaux sont éminemment concernés. Une méthode pour comprendre la montée des nouvelles forces et sectes religieuses en cours dans la France plurielle. Une technique de libération de l'imaginaire en relation avec la danse et la musique. Cette réédition, qui compte des annexes inédites, est un événement dans la Collection Terre Humaine.

Dans ce texte de Bastide, le thème principal de sa réflexion est la diversité et les convergences des civilisations afro-américaines. La thèse que défend l'auteur est que toutes les cultures, par le fait universel des contacts culturels, sont à des degrés divers des cultures « mixtes ». On peut alors se demander en quoi l'étude du phénomène de « l'acculturation » permet-il de comprendre la dynamique des cultures.

Une trentaine d'exposés sur la notion de personne dans les sociétés traditionnelles africaines à travers des phénomènes divers, tels que cultes funéraires, culte des ancêtres, sacrifice, cosmologie, etc.

Colloque international sur la notion de personne en Afrique noire

Texte intégral en libre accès disponible depuis le 05 septembre 2006.

1Roger Bastide est l'auteur d'un ensemble impressionnant d'articles (plusieurs centaines). Beaucoup, publiés au Brésil, en portugais, sont inédits en France. Ce volume réunit douze articles parus entre 1944 et 1953, et réunis pour la première fois par R. Bastide sous forme de livre en 1973, quelques mois avant son décès. L'excellente traduction française est de Luiz Ferraz. Il faut aussi souligner le remarquable travail éditorial de Claude Ravelet (animateur de la revue Bastidiana) ainsi que la préface particulièrement stimulante de Roberto Motta.

2Les articles retracent la trajectoire intellectuelle de R. Bastide sur une dizaine d'années. La troisième partie traite principalement du candomblé, puisque ces années correspondent au moment où l'auteur mène ses enquêtes dans le milieu religieux afro-brésilien. Ces textes préfigurent donc les deux grandes monographies de la fin des années 1950 : Le Candomblé de Bahia (1958) et Les religions africaines au Brésil (1960). La première et la deuxième partie sont moins centrées sur des questions religieuses que littéraires et culturelles. Dans deux études sur la poésie afro-brésilienne, et plus précisément sur Cruz e Sousa, R. Bastide est proche de la sociologie de la littérature dont Lucien Goldmann posait les fondements à la même époque. Dans la deuxième partie de l'ouvrage, R. Bastide prend pour objet les stéréotypes des noirs dans la littérature brésilienne et la réaction qu'ils engendrent dans la presse noire de Sao Paulo ; il ébauche ainsi une « théorie du discours » comme « chose sociale », une sociologie de la culture encore balbutiante au début des années 1950. On n'en finit jamais de découvrir la richesse et les intuitions fertiles de Bastide : ce volume en témoigne une fois de plus.

En 1970, Roger Bastide, alors professeur en Sorbonne à la retraite, entreprend de publier quelques-uns de ses 1 300 articles écrits depuis les années 20. Le prochain et le lointain est le premier de cette série, suivi de Le rêve, la transe et la folie (1972), Anatomie d'André Gide (1972), Estudos afro-brasileiros (1973) et Le sacré sauvage (éd. posthume, 1974). Le prochain et le lointain regroupe des articles, conférences, cours, parus entre 1950 et 1965, en français, portugais et anglais, auxquels il ajoute deux chapitres originaux (" L'acculturation formelle ", 2e partie, chap.

1 ; " Mythe et utopie ", 3e partie, chap. 1) et quelques textes de liaison. Ce livre s'articule autour du concept d'acculturation, auquel il consacrera un livre original l'année suivante : Anthropologie appliquée (1971). Il analyse ce qui se passe lorsque des hommes en rencontrent d'autres de culture différente, lorsque leur " prochain " est aussi un " lointain ". La " rencontre des hommes " d'abord, obérée par le préjugé racial ; la " rencontre des civilisations " ensuite, avec les différentes formes subséquentes d'acculturation ; la rencontre des religions enfin, avec l'émergence des messianismes, du sacré " chaud " qui éclate dans un " orage mystique ".

Un beau livre antiraciste, mais sans angélisme, qui remet à l'honneur un concept quelque peu malmené depuis une dizaine d'années, celui d'acculturation que Bastide assimilait à celui d'" interpénétration des civilisations ". Un livre étonnamment actuel, enfin, à l'heure où nous vivons aussi une rencontre de civilisations avec la présence " proche " maintenant installée de " lointains " Africains noirs, Maghrébins et Asiatiques.

Contribution à une sociologie des interpénétrations de civilisation. «Voici une vingtaine d'années disparaissait Roger Bastide. Il avait acquis plus de renommée au Brésil (de 1938 à 1951) qu'en son propre pays. La séparation, l'accès retardé aux positions académiques parisiennes, le décalage par rapport aux confrontations idéologiques des années cinquante lui furent un handicap. Il y avait ces circonstances, et tout autant la distance qu'il sut maintenir entre ce qui lui importait et les concessions à accepter pour entretenir la notoriété.«L'évocation de Bastide aide à mesurer ce qui peut faire défaut aujourd'hui, alors que les sciences sociales s'attachent toujours davantage à des pratiques de «métier», à une activité qui multiplie les professionnels». Il reçut la formation et la consécration philosophiques avant de devenir sociologue et anthropologue. Il disposa pour cette raison du savoir nécessaire à la bonne et stricte exploitation des données de l'expérience. Il fut préservé de l'enfermement dans un seul espace disciplinaire, et mieux à même d'éviter les pièges de la théorisation aventureuse comme ceux de l'empirisme auto satisfait».

La psychiatrie moderne et la psychanalyse ont associé le rêve, la folie et la transe mystique à des phénomènes d'hystérie. Il faut refuser une telle réduction, mais néanmoins admettre qu'avec le rêve, la transe et la folie, nous pénétrons dans un monde " autre ". Les sociétés primitives ont saisi cette " altérité " et cette étrangeté, en établissant un système d'intercommunications entre les mondes et une série de relations entre le rêveur le fou et la femme en transe, chacun d'eux étant un intermédiaire privilégié entre le monde d'ici-bas et le monde surnaturel. Nos sociétés modernes ont rompu ces communications : nos rêves ne sont plus des messages envoyés par les dieux mais des représentations de notre histoire personnelle. Le surnaturel est ainsi partout rejeté au nom des exigences d'une raison cartésienne et scientifique. Cependant, rêve, folie et transe continuent à nous surprendre : est-ce parce que nous lisons en eux la fragilité de notre raison, l'inconsistance des tabous et barrières de nos sociétés ?

Roger Bastide (1898-1974) a été professeur de sociologie à São Paulo puis à la Sorbonne. Ses recherches ont porté sur les religions afro-brésiliennes qu'il a observées à travers le Brésil, principalement à São Paulo et à Bahia.

Le sacré sauvage est son dernier ouvrage, mis au point avec l'aide d'Henri Desroche, et qui reprend des articles publiés entre 1931 et 1973. Il y part à la recherche des " récurrences " du sacré, dans le rêve, les mythes, la prière, le millénarisme et le candomblé de Bahia. Selon lui, l'homme est une " machine à fabriquer les dieux " qui, lorsque le sacré devient trop " froid " dans l'institution des Eglises, recrée du sacré " chaud ", appelé " sacré sauvage " dans le dernier chapitre qui donne son titre au livre et en constitue le point d'orgue. Un ouvrage profond, ultime qui, après Rudolf Otto, Roger Caillois et Mircea Eliade, propose une réflexion fondamentale sur le sens du sacré. --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.

" Ce n'est qu'un faisceau d'images, écrit Roger Bastide. Il ne s'agit pas d'un livre de science pure, encore moins d'une espèce de chant lyrique. Mon séjour à Bahia et Recife a été trop court pour que je me permette d'étudier vraiment les religions afro-brésiliennes. D'un autre côté, comme sociologue, je n'ai pu m'empêcher d'aller au-delà du simple reportage littéraire en apportant ma contribution sur l'interprétation du baroque et la description des cultes africains. " Du 19 janvier au 28 février 1944, Roger Bastide - qui enseignait depuis 1938 à l'université de São Paulo - entreprit un voyage dans le Nordeste : aux confins de l'enquête de terrain et du commentaire poétique, il décrit, raconte, interprète. Des églises baroques au candomblé, entre rituel chrétien et rites africains, il dit la fête, la transe, le métissage, et nous rend témoins et complices de ce voyage où l'on apprend, comme le souligne Jean Duvignaud dans sa préface, que " l'homme, dans sa diversité, son heureuse diversité, est une polyphonie d'expériences possibles ".

L'extase n'est pas le tout de la vie mystique ; celle-ci est progressive. La première étape, c'est l'indifférence à tout désir ; le youg n'a plus qu'un rêve : le nirvâna. Il sait le vrai bien, et il ne veut que lui. La seconde étape, c'est l'indifférence à tout concept ou jugement ; la vie intellectuelle a disparu, mais il reste la vie affective : il subiste en l'âme une incomparable joie. Ceci est trop encore, car cette joie est personnelle. Un troisième échelon nous en délivrera ; il ne persiste plus dès lors qu'un vague sentiment cénesthésique, une conscience sourde de l'être, d'ordre physiologique. Enfin, cette conscience même s'en va : tout a disparu, jusqu'au sentiment de l'indifférence. C'est l'impassibilité absolue. Ou déjà la mort sur la terre.

Le candomblé est, au son du tambour, au rythme du coeur, une transe, un rite de possession permettant une découverte de nos forces inconscientes. Ce rite brésilien était au XVIe siècle celui des esclaves venus du Bénin (Afrique de l'Ouest), sur les exploitations sucrières du Brésil. Il recréait, dans leurs mémoires, leurs croyances millénaires, les rites indiens nouveaux s'affirmant en une large synthèse avec le christianisme. Le candomblé est aussi une thérapie qui libère. Ce livre rappelle avec force que la pensée des peuples premiers n'émane pas de rites informes, mais d'une philosophie, dont notre ignorance nous empêche de saisir la profondeur. Un grand classique qui touche toutes les sciences sociales (sociologie, anthropologie, histoire, géographie, sciences religieuses, psychologie et philosophie). Les milieux médicaux sont éminemment concernés. Une méthode pour comprendre la montée des nouvelles forces et sectes religieuses en cours dans la France plurielle. Une technique de libération de l'imaginaire en relation avec la danse et la musique. Cette réédition, qui compte des annexes inédites, est un événement dans la Collection Terre Humaine.

La sociologie psychiatrique est née en France, mais elle s'est développée surtout aux Etats-Unis, où elle occupe de très nombreux chercheurs. Il a paru utile de donner au public français un aperçu de cette science, de son objet, de son histoire, de ses méthodes, des travaux qui lui sont consacrés et de faire un examen critique de ses premiers résultats.

Il ressort de la Sociologie des maladies mentales que le problème de la sociogenèse des psychoses reste sans doute encore ouvert, mais que l'on ne peut cependant comprendre la maladie mentale ou le malade mental sans tenir compte de la société dans laquelle l'une et l'autre s'intègrent. Si la " folie " peut avoir des causes purement organiques, il n'en est pas moins vrai qu'elle est un fait social, dans le sens que Durkheim donnait à ce mot ; et que, par conséquent, elle relève d'un traitement sociologique autant que d'un traitement psychiatrique.

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