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Il s’agit du tout premier roman que je découvre de l’auteur, et sûrement pas le dernier, tant je l’ai trouvé habile pour apporter un souffle romanesque à un récit appuyé sur une période historique sombre.
Ici, les heures sombres de l’Occupation seront abordées, et j’ai été très souvent bouleversée par les événements. Aline m’a beaucoup touchée, même s’il est vrai qu’elle peut paraître quelque peu dupe à plusieurs reprises.
L’auteur a fourni un grand travail de documentation afin d’étayer au mieux son récit, et je suis admirative par son talent à romancer le tout, afin que ce ne soit jamais pénible à la lecture.
La plume de l’auteur est tout en finesse. Le schéma narratif est très intelligent, alternant ainsi les passages sur le parcours d’Aline, afin que le lecteur la connaisse mieux, et les passages de documents apportant interrogatoires et enquêtes. Le tout est habilement amené, et c’est très intéressant à suivre.
Un roman sur une période historique sombre. L’auteur a fourni un grand travail de recherches. Mon premier roman de l’auteur et c’est une véritable réussite.
Une sale française
Auteur dont j'apprécie énormément la plume depuis plusieurs années grâce à son personnage récurrent Sadorski, j'ai eu le bonheur de pouvoir le connaitre lors d'une rencontre sur Laval avec notre regretté Patrice Mercado.
Je me suis plongée dans ce dernier roman pour faire connaissance avec Aline Beaucaire. Je me suis attachée très vite à cette femme, à ses rencontres, à ses amours. Son parcours de vie atypique en fera une énigme pour la Police, certains diront même en annotation "soit elle est une menteuse aguerrie soit une nunuche de première"... à chacun de se faire sa propre idée.
Moi j'ai choisi de voir en elle une femme éprise de voyage, d'un changement de vie complet avec celui qu'elle aime, elle a envie d'immensité, de soleil, de chaleur, d'une vie simple mais ailleurs. Et surtout oublier ce contexte historique particulier.
Parce que oui nous allons remonter sa vie, qu'elle nous raconte par le biais de sa confession auprès de la Police. Elle va fréquenter des opportunistes, des français à la solde d'allemands peu scrupuleux. Elle préférera se voiler la face, pour vivre la vie qu'elle souhaitait.
Romain Slocombe nous livre ici un grand moment, contant sans fard ce qui représente la vie quotidienne de certains, les coups bas, les trahisons, les manques, les tueries. Tirés de faits réels mais romancés, j'ai adoré et dévoré.
Enjoy
Une sale française
J'ai été agréablement surprise par la construction du livre et par son originalité. L'auteur va retracer l'existence de deux femmes pendant la guerre, qui ont le même prénom, Aline, et le même nom mais d'une orthographe différente, Bockert et Beaucaire. L'une est née en Suisse, l'autre en Alsace. Pour la première, on a des comptes-rendus policiers qui ne font aucun doute sur sa collaboration avec l'ennemi. Pour la seconde, c'est elle-même qui prend la parole au travers d'un mémorandum qu'elle écrit pour la police. Aline travaille dans un hôtel à Stuttgart où elle rencontre un homme très élégant et beau du nom de Louis Cat. À aucun moment elle ne pense qu'il pourrait ne pas être honnête. De son côté, elle est mariée à un Français qui est prisonnier en Allemagne, elle a un fils qu'elle a confié à sa mère en France. Elle va suivre aveuglément Louis, oubliant fils et mari, il lui faut miroiter une vie tranquille à Alger. Il faut tout d'abord passer par la zone occupée et passer en zone libre pour se rendre à Marseille. Louis va présenter sa famille à Aline, qui habite dans le Jura. Elle aurait pu se douter à ce moment là des idées de son amoureux en entendant les paroles du père. Mais, vraiment, l'amour rend aveugle.
Elle ne se rend pas compte qu'il travaille pour les services secrets allemands. Elle va tomber de haut quand elle le devinera. Moi en tant que lectrice, j'ai bien vu qu'il était louche, mais je comprends que ce soit différent pour elle. À cette époque, on avait déjà des doutes sur les camps de concentration, pas.de journaux télé, pas d'internet, beaucoup ne savaient pas ce qu'il se passait et l'ont découvert à la fin de la guerre. Donc j'ai trouvé des circonstances atténuantes à Aline. Je n'avais pas l'impression qu'elle était cette Aline Bockert dont parle les rapports de police mais on peut toujours être surpris.
Je me suis très vite attachée à la seconde Aline, j'ai ressenti beaucoup d'empathie pour elle, j'avais envie de lui dire de ne pas aller vers cette direction, mais c'est un personnage de papier. C'est tout de même tiré de faits réels, ce qui rend les personnages plus attachants. J'ai appris énormément de choses avec ce livre. Une qui m'a particulièrement marquée est le fait que le Jura était en zone interdite, encore plus grave que la zone occupée, puisque seuls les Allemands pouvaient se trouver dans cette zone. Les parents de Louis habitent à Arbois, ville que je connais très bien. J'ai aimé retrouver certains endroits. Je ne savais pas non plus qu'on ne pouvait pas sortir de cette zone si facilement. Aline et Louis ont dû avoir affaire à un passeur pour pouvoir se rendre dans la ville voisine, Pupillin. Ce fut une vraie surprise pour moi, qui m'a poussée à chercher d'autres infos sur le net. Et j'aime beaucoup quand mes lectures m'enrichissent et me poussent à en savoir plus. Rien que pour ça, ce roman est une réussite pour moi.
La lecture se fait avec une certaine addiction, car dès le début et tout le long du livre, je me suis demandé si les deux Aline ne faisaient qu'une seule personne ou pas, et surtout, comment elles allaient en sortir. Le suspense est entier, les informations arrivent petit à petit, semant le doute dans mon esprit, jusqu'aux dernières révélations qui permettent de tout comprendre. Le rythme de lecture est intense, et c'est grâce, notamment à l'alternance de chapitres entre le récit du mémorandum et les rapports de police. Ceux-ci sont un peu plus compliqués à lire car c'est à chaque fois un rapport réel, donc il y a l'énumération des personnes présentes, des faits et des décisions. J'ai trouvé cette construction originale et intelligente.
J'ai beaucoup apprécié le style de Romain Slocombe, qui raconte très bien. Il met les bons mots où il faut, pas de fioritures, il décrit très bien les personnes et les lieux sans alourdir le texte. L'utilisation de la première personne du singulier lorsqu'il s'agit d'Aline Beaucaire et du mémorandum, permet de s'attacher encore plus à elle. C'en est troublant d'ailleurs, car je me suis retrouvée dans sa tête, et pas toujours en accord avec ses décisions. Était-elle si naïve qu'elle le prétend, je doute quand même. Mais je ne vais rien dire de plus, tout l'intérêt du livre est de savoir si les deux Aline sont une même et seule personne, je ne veux pas vous gâcher la surprise de la réponse. J'ai été pour ma part, bluffée par certaines révélations.
Je suis aussi bluffée par la précision des faits, des noms des personnages. Les sujets sont vastes. L'auteur parle de l'occupation, des Juifs, des Allemands, bien sûr, mais aussi des trafics qui ont eu lieu pendant cette période, je ne m'attendais pas à voir la mafia Corse quand on est à Marseille. J'ai appris beaucoup de choses différentes de ce que je connaissais. L'auteur a dû faire un travail considérable en amont de l'écriture de son roman, et je suis toujours épatée par cela. Il mélange à la fois la rigueur des faits historiques avec un récit de vie littéraire. Il partage à la fin ses sources nombreuses. L'épilogue est très intéressant, avec une chronologie des faits et de la vie d'Aline. Je vous laisserai découvrir si elle était une "sale Française" ou une "sale Boche".
Je suis conquise par le style de Romain Slocombe, c'est très bien écrit, ça se lit facilement, je vais continuer de lire cet auteur. Et j'ai de quoi faire vu tous les romans qu'il a écrits. Il a un commissaire qui revient dans plusieurs livres, je pense que je vais les lire. Cela se passe aussi pendant l'occupation, et vu le réalisme de ce roman ci, je pense que je vais encore apprendre plein de choses très intéressantes.
Pour tout cela, je ne peux que vous conseiller de lire ce livre, vous apprendrez beaucoup tout en lisant une histoire de vie hors du commun.
Une sale française
Albert Algoud, ancien prof, pour évoquer une coïncidence inattendue.
Jul (je ne sais pas qui c'est précisément), pour la meilleure des lettres que j'aurais lues dans cet ouvrage. Elle n'est pas construite puisque c'est une énumération, mais elle est tellement attachante et nous montre quelqu'un qui s'attache.
Plantu, pour ses planches vivifiantes.
Sylvie Testud : l'exposé sur le chewing-gum et ce prof inventif qui distribue, comme d'autres les remarques, des exposés à faire en 48 heures (c'était signifiant avant Internet).
Bernard Werber : lettre trop courte et trop auto-centrée.
J'en avais fini de mes choix, et me suis dit qu'il fallait faire un second round. D'où :
Charles Berling : gros bof.
Nicolas Beuglet : enfant, il lisait des livres dont vous êtes le héros !
Nicolas Mathieu : lettre pas vraiment passionnante.
Peut-être ferai-je bientôt un 3ème round, pour les auteurs qui suscitent le moins ma curiosité...
Lettre à ce prof qui a changé ma vie
J'étais le collabo Sadorski
Entre nouvelles, poèmes et quelques autres formes, ce recueil est très hétérogène au niveau de la qualité. Sur une bonne soixantaine de textes, seuls neuf textes m'ont vraiment touchés et tiré leurs épingles du jeu.
Les textes qui m'ont le plus marqué dans ce recueil sont la nouvelle Libertalia ou les mémoires du Salétin d'Henri Loevenbruck qui m'a donné envie de reprendre sa saga Le Loup des Cordeliers et la magnifique ode à la nature de Jim Fergus.
Les autres textes qui m'ont touché sont les appels à la liberté de Françoise Bourdin et Françoise Bourdon, l'escapade dans la cabane de Julien Dufresne-Lamy ou encore l'évasion d'Isabelle Filliozat. De son côté, la sentence de Karine Giebel était poignante !
Et enfin, Anne Icart a su toucher mon coeur avec Philo, son frère qui pour moi était un peu de mon oncle, de ma tante et de toutes ces personnes que je connais et pour qui cette époque n'a pas été simple du tout à vivre.
Une lecture solidaire qui m'a permis de découvrir des plumes vers lesquelles je ne me serai peut être jamais tournée, mais qui m'a aussi confortée dans le fait que certaines plumes ne sont pas pour moi...
Des mots par la fenêtre
Lettre à ce prof qui a changé ma vie
La psychogénéalogie, une science que j'étudie m'a fait plonger dans ce livre en juin 2023 ! Ce roman décrit la fuite de plusieurs familles de Paris vers le centre de la France du 10 au 17 juin 1940.
La famille Perret, de grands bourgeois, leurs deux enfants et leur domestique fuit Paris dès le 10 juin afin de rejoindre Montargis.
Le frère de Madame Perret, avocat fasciste, reste sur Paris puis prend la route avec sa femme Marie.
Tandis que nous suivons les dernières batailles à travers les yeux d'un soldat dans l'Aisne (Louis), parti sur les routes à la recherche de sa fiancée Hortense.
Entre débandade, fuite du Gouvernement (qui a laissé sa population désœuvrée et massacrée par les raids aériens allemands et italiens), les bouchons interminables et les trains bondés où s'accrochent sur les marchepieds les derniers voyageurs, les péniches (remplie de réfugiés) flottant sur la Seine devenue une poubelle où flottent des débris, des objets de toutes sortes, des bêtes crevées, vous serez immédiatement immergés dans ces quelques jours qui ont fait la débâcle.
Puis, vous serez sur les routes où les attaques aériennes se succèdent, les voitures en panne laissées sur le bas-côté ou au milieu de la route, les cadavres délaissés, les gens hagards, perdus tandis que les dépôts d'essence et de munition explosent et provoque une brume de malheur sur le pays…
Vous découvrirez (ou non) la nature humaine où vols, escroqueries se multiplient… La bourgeoise qui pleure sur la mort de son chien mais qui laisse, comme une bête, sa bonne morte sur le chemin…
Le récit est poignant, très réaliste et immersif.
Dommage que les précisions sur les véhicules et les armes soient trop détaillées, certains passages trop répétitifs (même si c'est pour bien décrire cet exode) et des scènes (2) de relations sexuelles bien inappropriées.
Je suis restée le bec dans l'eau car on ne connait pas l'avenir des personnes survivantes…
Une page de notre histoire française bien peu reluisante… J'ai été totalement choquée par la fuite du gouvernement qui délaisse totalement la population : aucune organisation, ni consignes et protection…
Je me suis rappelée qu'en 1792, alors que les troupes autrichiennes étaient proches de Paris, le gouvernement est resté, lui, à Paris et s'est battu ! Autres temps, autres mœurs !
Le livre démontre encore une fois que cette défaite (l'étrange défaite de Marc Bloch) était voulue…
Un roman bien rédigé et véridique comme le précise l'auteur dans sa préface "les évènements militaires et politiques que ce roman relate sont réels, parfois dans le plus petit détail" (une bibliographie très complète est insérée à la fin) qui vous montrera l'horreur de ce moment !
La Débâcle
Je ne sais pas si j'ai aimé ou non, mais en tout cas, ce fut une sacrée expérience, qui m'a vraiment prise aux tripes.
L'Affaire Léon Sadorski
L'Affaire Léon Sadorski
L'inspecteur Sadorski libère Paris
L'histoire est comme toujours très documentée et nous immerge sous l'Occupation : production cinématographique et musicale française des années 40, les grands événements de la guerre (troisième bataille de Kharhov...), la résistance.
La Gestapo Sadorski
L'Étoile jaune de l'inspecteur Sadorski
haïssable ,mais on s'accroche jusqu'au dénuement ,c'est toujours aussi bien documenté sur cette période noire ,excellent ,a lire si on aime l'histoire de ces années épouvantables
Sadorski et l'ange du péché
Sadorski et l'ange du péché