Ron Rash
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Note moyenne : 7.15/10Nombre d'évaluations : 68
0 Citations 39 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Mais qu’est-ce qui m’arrive ? Mais que m’arrive-t-il ? Une malédiction lancée sur moi par le TMC (Le Terrible Complot Mondial) ?
Nom de Zeus, comment cela se fesse-t-il que je n’arrivasse pas à entrer dans le dernier Ron Rash ? Que je m’y ennuie ? Que je n’y retrouve pas les émotions brutes et terribles de certains de ses romans ?
Un peu comme si après avoir eu des orgasmes de tous les diables avec un mec, ce dernier avait une panne sexuelle, une impuissance, bref, qu’il n’arrivait plus à me faire grimper aux rideaux.
J’avais déjà ressenti ça avec son dernier roman parus : Par le vent pleuré (que j’avais moyennement aimé), alors que j’avais eu un coup de coeur monumental pour Une terre d’ombre, comme pour Le monde à l’endroit et que Serena et Un pied au paradis m’avaient enchanté.
Il avait manqué peu de chose au roman Le chant de la Tamassee pour faire naître pareilles émotions, mais j’avais été enchantée de ma lecture.
Oui, Ron Rash avait l’art et la manière de faire naître des sensations magnifiques et ici, je suis restée de marbre, soupirant, même, n’emmêlant les pinceaux, ou plutôt le fils de ma ligne puisqu’il est aussi question de pêche ici.
Cette fois-ci, le quotidien d’une petite ville des Appalaches ne m’a pas emporté.
Pourtant, la plume de Ron Rash est toujours poétique, ses personnages sont toujours bien typés, bien décrits, bien campés, que son histoire est toujours aussi profonde, mais pas moyen d’y entrer, de m’attacher à ces gens, à leurs histoires.
Tous les ingrédients étaient réunis, mais il manquait la flamme pour m’allumer et me consumer toute entière.
Afficher en entierJ'ai beaucoup aimé ce livre !
C'est un roman choral qui parle de fin de carrière, de nature sauvage mais aussi de misère, d'enjeux financiers et des ravages de la drogue dans une région frappée par le chômage.
L'histoire est un peu longue à se mettre en place mais j'ai accroché. Il y a beaucoup de mystère. Les personnages sont bien construits et intéressants, on apprend peu à peu leur histoire, ils ont de la profondeur.
Et cette écriture ... !
Chronique complète sur mon blog :
http://tralilou-lit.over-blog.com/2019/05/un-silence-brutal.html
Afficher en entierSeptième roman d'une déjà belle et reconnue bibliographie, "Par le vent pleuré" m'a tout d'abord attiré par l'image intrigante de sa première de couverture.
Entre longue nouvelle et court roman, l'histoire alterne entre deux époques : celle de l'été 1969 et celle 46 ans plus tard, où l'on découvre ce que les frères sont devenus après l'accident tragique. C'est en faisant des allers-retours entre ces deux périodes que l'auteur fait progresser son intrigue.
Malgré un début prometteur avec de belles descriptions, l'ambiance d'une Amérique qui fait rêver et le personnage de Ligeia, tout en mystère, ce roman ne m'a pas paru suffisamment abouti. Certaines scènes semblent pressées, les dialogues bousculent rapidement l'action alors qu'un peu plus de contemplatif aurait servi cette histoire, noyée entre amour de jeunesse et crime non élucidé.
Le suspense, assez présent au début, s'envole à la moitié de l'histoire, emportant avec lui le charisme de Ligeia qui contribuait beaucoup au charme de cette histoire. Ce personnage devient très antipathique et pas aussi complexe que l'on aurait pu l'imaginer. D'ailleurs, la psychologie des personnages, peu nombreux dans l'histoire, aurait pu être davantage travaillée.
Et finalement, en cristallisant certes la magie d'une époque, celle de 1969, Ron Rash coche de nombreux clichés qui rendent son intrigue convenue. Comme le faux triangle amoureux, la sexualité mais aussi le conflit entre deux frères, dont le destin tout tracé ne surprend pas. Et c'est peut-être cet ingrédient magique et obligatoire dans un polar qui manque à celui-ci : la surprise. La nature, qui je pensais allait être omniprésente, a vite été reléguée au second plan. Il en va de même pour la poésie attendue, éminemment présente dans la bibliographie de Ron Rash, ici souvent absente.
Au final, sans être déplaisant, Par le vent pleuré laisse un goût de non achevé. Extrêmement court pour un policier ou un polar, il souffre d'un manque de consistance et de profondeur, à la fois dans son histoire et dans son dénouement. Une prochaine fois, peut-être ?
Afficher en entierJ’aime beaucoup les romans où on a le point de vue de différents personnages; d’autant plus dans une intrigue policière. Mais dans ce cas cela va au delà de l’enquête criminelle, c’est l’ambiance des fermes dans les années 50 aux États Unis, le mal d’enfants, la vie dans les petites villes etc.
Il y a une vraie atmosphère et des personnages bien travaillés.
Afficher en entierIl y a chez Ron Rash une poésie naturelle qui par sa lumière accentue la noirceur de certains de ses personnages. Comme le dit l'un d'eux, jamais un prénom n'a été aussi mal choisi que celui de Serena, tant cette femme est un rouleau compresseur qui ne se détourne jamais de son but. L'histoire est passionnante, et j'avoue une tendresse particulière pour les bûcherons philosophes qui commentent l'aventure.
Je suis décidément amoureuse de l'écriture raffinée et élégante de Ron Rash, et de la touche d'humour léger qu'il parvient à glisser dans les moments les plus sombres.
Afficher en entierAutant apprécié qu'une Terre d'ombre. J'ai lu ce livre d'une traite. Je me suis retrouvée happé par cette histoire, ces personnages. Loin du noir et blanc, ou de personnages stéréotypés, chacun possède un certain nombre de facettes qui les rendent vivants et passionnants.
Afficher en entierEugene, et son grand-frère Bill, rencontrent un jour une fille qui dénote sur le bord de leur rivière, au piémont des Appalaches. Elle les interpelle, les provoque, les séduit. Eugene tombe rapidement amoureux d'elle, et se met à lui fournir des drogues. Et puis un jour, elle lui annonce qu'elle doit partir, et elle disparait de sa vie.
Quarante ans plus tard, un corps est retrouvé enroulé dans une bache, sur le bord de la rivière.
Eugene est persuadé qu'il s'agit de Ligeia, et il se précipite chez son frère, Bill, mari parfait, brillant chirurgien, et médecin au grand coeur. Mais la vie d'Eugene n'est plus aussi simple que quand il avait 16 ans.
Qu'est-il arrivé sur ce bord de cette rivière ?
Un suspense bien mené, une histoire un peu classique mais on se retrouve vraiment transporté dans cette amérique profonde de la fin des années 60, et on souffre avec Eugene de sa vie actuelle.
Afficher en entierMon premier Ron Rash, et si je me fis aux divers avis, ça n'est pas son meilleur.
Effectivement, certains aspects de ce roman m'ont un peu déçu : je n'ai pas trouvé l'histoire particulièrement aboutie et cette dernière est d'ailleurs souvent floue et pas assez explicitée.
Néanmoins, c'est vraiment extrêmement bien écrit et les personnages, l'environnement… Tout cela prend vie sous nos yeux en très peu de temps. Un constat qui me donne donc envie de mieux découvrir l'auteur, avec un autre titre !
Afficher en entierEncore un bon cru de Ron Rash pour ce millésime 2017. Comme les précédents, la nature y est présente et les personnages profonds. Par contre le côté polar ce n'est pas trop ça, car dès le début, à la façon dont sont présentés les personnes, on devine le meurtrier de la jeune fille qu'ils ont fréquentés 40 ans plus tôt dont on vient seulement de retrouver le corps. L'histoire de ces deux frères à la pêche, dirigés par un homme despotique, m'a rappelé des images du film Et au milieu coule une rivière. Toujours cette belle écriture !
Afficher en entierUn bon roman, peut-être pas son meilleur mais on y retrouve cette belle plume et ses paysages qui font rêver...et bien-sûr, l'Humain au milieu de tout cela !
Afficher en entierOn parle de Ron Rash ici :
2017-07-12T14:04:57+02:00
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Dédicaces de Ron Rash
et autres évènements
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Editeurs
Gallimard : 4 livres
Seuil : 4 livres
Éditions du Masque : 3 livres
Points : 3 livres
LGF - Le Livre de Poche : 2 livres
Editions Thélème : 1 livre
Ecco : 1 livre
Biographie
Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Chester, Caroline du Sud , le 25/09/1953
Biographie :
Ron Rash est un écrivain, poète et nouvelliste, auteur de romans policiers.
Il étudie à l'Université Gardner–Webb et à l'Université de Clemson, où il obtient respectivement un baccalauréat et une maîtrise en littérature anglaise. Il devient ensuite enseignant, métier qu'il exerce toujours.
Il est actuellement professeur émérite au département d’Études culturelles appalachiennes de la Western California University.
Sa carrière d'écrivain s'amorce en 1994 avec la publication d'un premier recueil de nouvelles, puis d'un recueil de poésie en 1998.
Il a écrit de recueils de poèmes, de recueils de nouvelles, et de romans, dont un pour enfants, tous lauréats de plusieurs prix littéraires.
Il publie "Un pied au paradis" (One Foot in Eden), son premier roman policier, en 2002.
"Le monde à l'endroit" (The World Made Straight) a été publié en 2006 et "Une terre d'ombre" (The Cove) en 2012.
Son roman "Serena", sorti en 2008, a été transposé au cinéma par Sasanne Bier en 2014, avec dans les rôles titres Bradley Cooper et Jennifer Lawrence.
Ron Rash vit actuellement à Asheville en Caroline du Nord.
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