Ruben Pellejero

C'était un cadeau auquel je ne m'attendais pas. Mais cette BD ne m'a pas déçue le moins du monde. C'est une histoire forte, dure et touchante. Les dessins sont superbes. J'ai vraiment été heureuse de la lire. Je la conseille vivement !

C'est un réel plaisir de retrouver Corto. En refermant l'album, on peut être frustré que ce soit déjà terminé. Déçu que ça ne corresponde pas à notre attente. A l'idée qu'on se faisait après une si longue attente, mais au moins on peut se dire que ce n'est que partie remise. Qu'il y aura une suite. Il faut laisser leur chance aux repreneurs. Il faut que les nouveaux auteurs s'approprient l'univers et le personnage.

N'ayant jamais lu de Corto Maltese avant cet album je ne me permettrai pas de faire de comparaison avec l'original.

J'ai aimé l'histoire même si je l'ai trouvé un peu confuse par moment. Le personnage de Corto m'a paru plutôt passif mais reste charismatique et les personnages secondaires défilent sans doute un peu vite au gré de l'aventure.

Je pense que le principale mérite de cet album est finalement de m'avoir donné envie de lire la série original.

Ce deuxième volume du duo repreneur de Corto est nettement en progression. Les dessins sont très bons. Sans chercher à imiter le trait de Hugo Pratt, ils sont cependant réussis. Il ne souffle pas encore le même souffle de l'aventure que dans les premières histoires de Corto, mais le dépaysement est là. Certains personnages sont bien posés, marquants. Encourageant.

Encore une découverte pour moi. Bon, je commence par le tome 13 donc c'est pas évident de tout saisir. Je pense que pour certaines petites choses il faut avoir lu toutes les BD depuis le début mais, j'ai fait avec.

L'histoire est sympa. Elle se mêle à des faits historiques, ce qui donne une idée du contexte dans lequel évoluent les personnages.

Vouloir écrire les origines de légendes de la BD est un exercice que je n'apprécie pas particulièrement. Premièrement parce que c'est un exercice perilleux et difficile. Et puis il ne peut faire l'unanimité. En finalement, je pense que si un héros doit avoir une origine, si une histoire doit avoir une génèse, c'est au créateur d'en donner les clés. Pas à ses reprenneurs.

A coté de cela, ce troisième volume de cette équipe est bien écrit, bien dessiné, dans la veine des histoire de Hugo Pratt. Respectant son univers. Mais il aurait pu se suffire à lui même. Etre une histoire indépendante sans pour cela être positionner avant "La ballade".

Je ne suis pas sûr d’avoir bien compris tous les tenants et aboutissants…

Enfin, globalement si, j’ai tout compris, sauf peut-être le lien entre l’homme qui vient et l’homme qui est venu… Je vois mal comment un type en croisant un autre accepte de faire la moitié de la Terre pour porter une lettre, parce que visiblement, ils ne se connaissent pas…

La relation de cet homme qui arrive et cette fille est aussi super brusque. D’un coup, paf ? Bon, soit…

Dommage parce que la narration est bonne, envoûtante.

Le dessin est simple (trop à mon goût au début mais je me suis laissé emporter).

L’idée de base avec cette rencontre brève sur la route des dames entre les femmes et le camion et belle, comme le poème de cigarettes…

Bref, c’est une histoire assez poignante mais avec un final un peu en queue de poisson, même s’il est très joli et satisfaisant.

Un jeune couple qui a tout pour être heureux. Ils s'aiment et ont deux enfants. Mais en 1946, Vitor est arrêté et envoyé dans un goulag en Sibérie. À la mort de Staline, les prisonniers sont libérés. Kalia ne voyant pas son mari revenir, se renseigne. On finira par lui parler de la valse. Une histoire bouleversante servie par des dessins aux visages expressifs, souvent en gros plan.

La vengeance est la suite de L'ancêtre.

J'ai trouvé ce tome assez bizarre. Pour tenter d'éviter à Ellen une mort violente, le père Sewanne qui a été initié aux traditions, aux croyances et aux rites des Mazimkwas a convaincu Din, leur Nganga (guérisseur/sorcier), d'initier Ellen au Nimsi ("monde où tout ce qui se passe et tout ce qui s'est passé existe en même temps"). Ellen doit faire face à un monstre qui représente sa culpabilité, elle retrouve son fils révolté, puis Jane et Greg, avant de se métamorphoser en Andala, la fille du chef des Mazimkwas, qui a été agressée sexuellement par Sir William, l'ancêtre d'Ellen. Ce qui fait dire à Din qu'elle est "Wepu, la mère de notre tribu !... Votre ancêtre vénérée."

J'ai trouvé la fin plutôt abrupte : Ellen est sauvée, elle est vénérée par les Mazimkwas, mais elle a perdu l'esprit...

J'ai bien aimé lire ce tome, même s'il était au comble du bizarre :)