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Livres - Bibliographie

Salim Bachi


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Tous les livres de Salim Bachi

Mahomet fut un homme passionné avant d'être le prophète de l'islam. C'est à présent un personnage de roman. Un roman qui se déploie aux alentours de l'an 600 après J.-C., entre La Mecque et Médine, des sables du désert d'Arabie aux abords de Jérusalem. Nous voyons Mahomet naître, vivre et mourir à travers les confessions de sa première femme, Khadija, de son meilleur ami, le calife Abou Bakr, du fougueux Khalid, le général qui conquit l'Iraq au cours de batailles épiques, et enfin de la jeune Aicha, devenue son épouse à l'âge de neuf ans. Homme singulier, contesté par les siens au début de sa prédication, Mahomet est un orphelin enrichi par son mariage avec Khadija, bien plus âgée que lui. Marchand et caravanier prospère visité par Dieu à quarante ans, prophète et homme d'État visionnaire à cinquante, amant et conquérant impitoyable, Mahomet ne cesse de fasciner et d'embraser les âmes plus de quatorze siècles après sa mort à Médine sur les genoux d'Aïcha, son dernier amour.

" Ils marchaient dans la nuit noire. Elle versait des larmes. Il détestait ça. Il avait envie de la tuer. Il tuerait l'Amérique à travers elle. Et demain matin, il garderait les yeux ouverts quand il lancerait le Boeing 767 de la compagnie American Airlines sur les deux tours les plus orgueilleuses de l'humanité. Les yeux grands ouverts. " Le 11 septembre 2001, un terroriste, aidé de ses complices, prend le contrôle d'un avion et le précipite sur le World Trade Center. Salim Bachi retrace la vie et les pensées de cet homme quelques heures avant la tragédie.

Autoportrait avec Grenade pourrait tout aussi bien s'intituler Autofiction avec Grenade. Car c'est bel et bien d'une autofiction qu'il s'agit avec ce récit, enlevé, tendre et ironique, où l'auteur maintient toujours une égale tension entre son passé, celui de sa famille et du monde arabe, et son avenir qu'il sent précaire. Entre les deux un présent chaotique, jalonné de rencontres cocasses avec son éditeur ou, mieux, avec des personnages issus de ses ouvrages précédents, morceaux de bravoure qui donnent lieu à de mémorables dialogues. Et puis il y a Grenade, ses souvenirs historiques et littéraires. Historiques, quand l'auteur ausculte le passé de la civilisation arabe, quand cette dernière étincelait de tous ses feux sur la rive européenne de la Méditerranée. Littéraires, quand sont convoqués les mânes de Garcia Lorca ou de Manuel de Falla. Au milieu de tout cela un homme qui cherche, qui doute, qui s'interroge, donnant pour notre plus grand plaisir un texte drolatique où la pudeur de l'auteur masque à peine un formidable appétit de vivre.

«Dans Cyrtha de longue et triste renommée, ma ville j’en conviens, grouille une humanité dont le passé écrase la mémoire...»

En pleine guerre civile, Hocine, un jeune étudiant en lettres à l’université, erre dans les rues de Cyrtha, une ville imaginaire qui ressemble à Alger ou Constantine. En un jour et une nuit, il quitte sa famille, trompe son ennui avec ses amis, rencontre des femmes, discute de politique, de guerre, de religion et d’amour. Le chien d’Ulysse est une odyssée moderne, le portrait d'une Algérie déchirée et d’une génération perdue.

[Description de l'éditeur Folio 2013]

Louis Bergagna ? Un colon de la dernière averse, comme se plaît à le décrire la narratrice de ce roman. Débarqué en 1900 en Algérie, à Cyrtha, Louis Bergagna entreprend alors la conquête d'un pays colonisé depuis soixante-dix ans. Quête absurde. Quête éperdue de richesse et de gloire qui le conduira en Guyane puis en Amazonie brésilienne, avant de le ramener à Cyrtha où il bâtira sa maison, La Kahéna. Dans cette énigmatique demeure se croiseront, pendant plus d'un demi-siècle, plusieurs générations, dévoilant peu à peu l'histoire de l'Algérie, de sa colonisation à son indépendance, jusqu'aux émeutes sanglantes d'octobre 1988.

" Les Algériens décidèrent de s'entre-tuer. La guerre investit Cyrtha l'immémoriale. Sur le champ de bataille, la raison des uns égorgeait la raison des autres. On se trucidait pour l'amour de Dieu, de la Liberté, du Bien, du Beau, du Vrai. On assassinait des enfants pour le bonheur universel. Contents et heureux, on quittait ensuite cette terre pour se reposer dans les vertes prairies d'Allah... " Ce recueil de douze nouvelles clôt le cycle de Cyrtha, ville imaginaire où se situaient les deux premiers romans de Salim Bachi. L'auteur propose ici la saisissante vision d'une Algérie contemporaine souvent absurde et violente, hantée par d'inépuisables ressentiments et par un désenchantement qui a rongé jusqu'à sa jeunesse. L'écriture, tour à tour lyrique et grinçante, entraîne ces récits dans une succession de tableaux presque somnambuliques.

Sindbad le Marin, par la grâce du roman, renaît sous les traits d'un jeune homme aventureux et espiègle, dans l'Algérie d'aujourd'hui soumise aux caprices de Chafouin Ier.

De la rive sud de la Méditerranée jusqu'à Damas, en passant par Rome, Paris, Alep ou Bagdad, cet amant des femmes et de la beauté se lance dans une quête éperdue du bonheur.

Fable sur notre temps, conte cruel parfois, le roman relate la vie d'un homme à la recherche de l'amour absolu – un homme dont les rêves et les espérances finiront, avec le temps, par se teinter de nostalgie.

En 1949, Albert Camus embarque pour le Brésil. La tuberculose, les violentes fièvres qui l’assaillent, l’ennui des longues journées en mer rendent ce voyage difficile, sombre. Chaque jour, dans sa cabine exiguë, il travail au manuscrit des « Justes » quand une mystérieuse femme, Moira, fait son apparition. Avec elle, Camus se souvient alors de sa jeunesse à Alger. L’époque ensoleillée des premières amours et des combats politiques et littéraires a des allures de paradis perdu. Pourtant, Camus oppose à la nostalgie qui le ronge un féroce appétit de vivre. Salim Bachi nous livre, dans ce roman, le portrait d’un Camus inquiet, exalté, sensuel, brillant et fraternel.

En juin 1940, en pleine débâcle, Aristides de Sousa Mendes, consul du Portugal à Bordeaux, sauva la vie de milliers de personnes en désobéissant à son gouvernement. Entre trente mille et cinquante mille réfugiés de toutes nationalités et religions bénéficièrent d’un visa signé de sa main qui leur permit de fuir la menace nazie. Plus de dix mille juifs échappèrent à une mort certaine dans les camps.

Relevé de ses fonctions, exilé dans son propre pays, oublié de tous, Aristides de Sousa Mendes paya jusqu’à la fin de sa vie le prix fort pour ses actes de courage.

Salim Bachi retrace, dans ce roman en forme de confession, le destin exceptionnel d’un homme mystérieux et tourmenté, croyant épris de liberté et père de quatorze enfants que l’amour d’une femme et de l’humanité vont transfigurer.

"A l'intérieur, les lumières s'étaient toutes éteintes. Seules quelques réverbérations permettaient d'apercevoir les marches qui descendaient dans le gouffre infernal. Ils allumaient des briquets pour atteindre le fin fond de la station, à l'endroit exact où s'était arrêtée la rame."

1995. Une bombe explose à Saint-Michel. Bilan : huit morts et plus d'une centaine de blessés. A la Une de tous les journaux, un visage apparaît : celui de Khaled Kelkal, 24 ans, terroriste. Le jeune homme est désigné ennemi public numéro 1. Comment ce bon élève souriant et discret est-il devenu un assassin ? Revenu d'entre les morts, Khaled Kelkal prend la parole et accuse la société, la banlieue qui l'a vu grandir, la France et l'Algérie. Il s'accuse aussi de ce destin tragique et de la fatalité qui l'a conduit à commettre l'irréparable.

«Comme tous les gamins d’Algérie, je vivais dans la crainte de ne pas être assez bon pour échapper au châtiment du Grand Méchant Allah. À l’école non plus, je n’échappais pas à la question. En classe, nous apprenions l’arabe en récitant le Coran. Pour lire le Coran, il fallait connaître l’arabe et pour connaître l’arabe, le Coran… un cercle arabo-islamo-vicieux. Je n’y entendais bientôt plus rien, ni à l’arabe ni au Coran… alors je recevais des coups de règle sur les doigts parce que je m’étais trompé pendant ma récitation de la sourate qui nous promettait l’enfer, elles nous le promettaient toutes. Je ne sais combien de fois reviennent les mots Djahanem et châtiment dans le Coran, mais c’est impressionnant. Tout le Livre tourne autour de ces deux mots : enfer et damnation.»

Ainsi débute le récit d'une libération, celle de l’auteur. Celui-ci finira par rejeter la religion de ses ancêtres, l’islam, se détachera de la nation où il est né et refusera tous les endoctrinements pour trouver refuge dans les livres et la littérature.

(Source : Gallimard)

Tristan, 18 ans, déteste tout le monde : les artistes, les intellectuels, ses parents et les filles. Il vient d'être renvoyé de sa classe de khâgne. Au fil du récit, le lecteur comprend qu'il a perdu sa soeur bien-aimée lors d'un attentat à Paris.

« En l’an 8 après J.-C., Ovide est relégué par Auguste à Tomis, l’actuelle Constantza en Roumanie, au bord de la mer noire. Sur cette petite île, il résidera dans une villa qui constituera son unique royaume. Quelles sont les raisons de cet exil ? Les historiens ne s’accordent guère. Certains avancent qu’Ovide aurait eu une liaison avec Julie, la fille d’Auguste ou aurait pratiqué la divination, interdite en ce temps-là. Il quitte Rome en emportant ses biens ; sa femme, en revanche, ne le suit pas. Le poète veut-il lui éviter le déshonneur et l’opprobre ? Il s’adresse à sa femme et à ses amis dans Les Tristes et Les Pontiques, ses lettres poétiques, destinées à la postérité, où il se plaint de sa relégation.

J’ai l’impression en les lisant aujourd’hui, traduites par Marie Darrieussecq, qu’Ovide s’adresse à moi comme à un frère et, souvent, j’ai le désir de le consoler. Je souffre avec lui du même éloignement, de la même douleur maintenant que je suis seul en France. J’ai ressenti aussi cette même peine en Algérie comme si la patrie ne faisait rien à l’affaire. On peut ainsi être exilé deux fois, chez soi et chez les autres.

De guerre lasse, Ovide abandonnera son combat et ses lettres à ses amis et à sa femme se feront plus rares. Il se sait perdu et ses jours comptés… La tristesse et la solitude abrègeront sa vie. Même mort, Ovide ne reviendra jamais à Rome : Auguste refusera qu’il y soit enseveli.

J’ai tout perdu : mon pays, ma famille, et cela à de nombreuses reprises. L’exil est ce ressassement de la perte. Il n’y pas de retour possible pour celui qui a abandonné son lieu de naissance de gré ou de force. L’exil est aussi ce sentiment envoûtant qui nait de la destruction du passé et de l’attente d’une renaissance. »

Une évocation poétique, bouleversante sur ce sentiment d’exil. Ovide est le héros, le frère, le miroir de l’auteur dans ce récit où l’on croise aussi d’autres écrivains dans leur exil : Joyce, Léonardo Sciascia, Pessoa, Thomas Mann, Zweig…

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