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Je me contenterai ainsi de dire que Les Enfants de Minuits restera à jamais un titre gravé dans ma mémoire, dont la simple évocation me rappellera la magie et le mystérieux voyage que fut pour moi cette lecture.
Les Enfants de minuit
Les Enfants de minuit
La réflexion de l'auteur sur l'Islam m'a beaucoup fait réfléchir et m'a donné envie d'approfondir le sujet.
Mais ce que j'ai adoré par dessus tout, c'est son humour et son sens critique vis-à-vis de cette religion. =)
Les Versets sataniques
La Maison Golden
Les Enfants de minuit
Les Versets sataniques
Mais si on s'accroche c'est l'extase qui est présente au fil de la lecture!
Shalimar le clown
J'ai rapidement renoncé à trouver un fil conducteur dans ce pavé. Bien sur, il y a deux personnages centraux: Gibreel et Saladin traversent différentes aventures teintées de fantastique et de merveilleux. Cela est fort proche de la littérature orale où chaque conteur ajoute sa petite pierre à l'édifice. Cela offre également une ressemblance étrange avec le Ramayana. Autour de ces deux protagonistes centraux, dont l'un est prétendu infernal et l'autre céleste, tournent un nombre considérable d'autres personnages secondaires dont on oublie rapidement le nom. Le rêve apparaît souvent comme le procédé d'introduction à de longues digressions. Globalement cela semble constituer le procédé stylistique favori de l'auteur pour décrire différents mythes et légendes de son pays natal, pour fantasmer sans contrainte sur la période de la révélation du coran, pour faire allusion à des événements politiques réels tel le changement de régime en Iran. À mes yeux, ce n'est pas le meilleur Rushdie. Je lui préfère clairement "Le dernier soupir du Maure" ou "Haroun et la mer des histoires". J'étais accoutumé à sa faconde, sa complexité scénarique mais ici il flirte avec la limite de ma tolérance. Le livre reste intéressant pour une personne en quête de merveilleux ou de fantastique venu d'ailleurs. Mais si Rushdie n'avait eu l'ayatollah Khomeini comme sponsor je ne crois pas que j'aurais lu les 750 pages de ce pavé.
J'ai terminé ce livre à cause de cet ayatollah. Il a suscité pas mal d'inspirations artistiques: on peut être revêche et triste en diable mais donner à penser. Extrait de la chanson "JOUE PAS AVEC MES NERFS" de François Béranger parue en 1979, reprise ci-dessous à la santé du Khomeini: «Le vieux monde s’essouffle /Il court après sa queue/Il pédale dans l’yaourt /Se noie dans la choucroute /Le Shah se fait chasser /Il part en pleurnichant /Avec des milliards /Ramassés dans le sang
On aurait dû le pendre /A un croc de boucher /Le Shah se fait virer /Par un vieux puritain
Sorti du moyen-âge /Lançant des anathèmes /Planqué près de Paris /Et le bon peuple l’aime»
La chanson de Béranger est passée au travers de l'inquisition iranienne par contre ce livre fut l'objet d'une la fatwa de cette éminence chiite et constitua même une des actions d'éclat de l'obscurantisme de la république islamique d'Iran. A l'instar de ceux qui ne sont pas Charlie, la majorité de ceux qui brulèrent le livre ne l'avaient même pas lu. Ce qui a provoqué mon intérêt pour ce livre c'est donc la fatwa édictée par cet obscur ayatollah iranien. Je veux faire acte d'intérêt pour l'Iran et j'essaie même de faire d'une pierre deux coups en essayant de comprendre ce qu'il y a de blasphémateur aux yeux d'un ayatollah iranien, ce vieux puritain sorti du moyen-âge selon François Béranger, dans le livre de Salman Rushdie intitulés "Les versets sataniques" et édité en 1988.
Je croyais naïvement que insulter un dieu, c'était la définition du blasphème. Au fil du livre, vu les situations provocatrices décrites, j'ai commencé à penser qu'il fallait étendre le sens de ce verbe. Blasphémer serait peut-être aussi
• Parler de son athéisme: de se réveiller athée un jour et de le proclamer
• Parler de sa consommation de nourriture haram: de se bâfrer de cochonnaille à s'en distendre la panse et de s'en vanter
• Mettre en scène un Mohamed un peu benêt dans une Mecque onirique en réinventant la mythologie islamique relative à la période de la révélation du prophète
• Parler de dieu comme d'un vulgaire instrument de persuasion inventé par l'homme pour soumettre les autres
• Revenir sur une interprétation tendancieuse des versets [19-23, 53] de la sourate "L'Étoile"
Selon toutes ces définitions, dans ce livre, il y a clairement matière à blasphème. Et si les blasphémateurs méritent la mort quand on suit une quelconque charia médiévale, alors, l'auteur la mérite. De toute manière, dans toutes les définitions possibles du blasphème que j'ai évoquées ci-dessus, Salman Rushdie ne faisait qu'œuvre de précurseur de Charlie Hebdo.
Je ne peux suivre Wikipedia quand elle prétend que la fatwa ne punissait pas une moquerie de l'islam mais la critique acerbe et à peine voilée du personnage Khomeini soi-même. On ne serait jamais mieux servi que par soi-même, le Khomeini en question réglerait-il un compte personnel avec un obscur scribouillard! Selon cette anthologie en ligne, il s'agirait donc de l'usage de la religion à des fins personnelles, sous forme de vendetta. Il y a en effet un passage peu avant le milieu du livre où un ayatollah dévore son peuple; le puits de science qu'est cette sommité religieuse devait se rendre compte que ce n'était qu'une allégorie; n'est-il pas de la tradition littéraire de Omar Khayyam?
Les Versets sataniques
possède en fait une réelle morale empreint d'un fonds de psychologie.
Est très agréable à lire
Haroun et la mer des Histoires
Luka et le feu de la vie
A mon humble avis, ce livre est un chef d'oeuvre. On suit avec délectation cette "saga" familiale racontée par un homme dont l'histoire est étrangement liée à celle de l'Inde.
Pour peu que le sujet de l'indépendance de l'Inde vous soit totalement étranger, vous risque de vous perdre dans toutes ces références quelques fois obscures même pour les initier. Mais l'histoire de Saleem Aziz reste une histoire entraînante, merveilleuse, quelques fois troublante, touchant à certains tabous de la civilisation indienne mais aussi de la notre.
Un véritable petit bijou qui se déguste ou se dévore, à votre choix.
Les Enfants de minuit
Le Dernier Soupir du Maure
La Honte
Je suis sûrement passé à côté d'un bon livre mais celui ci restera une énigme pour moi et je ne pense relire quelque chose de cet auteur tant ce livre a été une souffrance pour moi de le terminer.
Bref, il y a des fois comme celà où l'on ne comprend pas le livre mais c'est avec ce livre pour moi.
Les Versets sataniques
L'Enchanteresse de Florence