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Et bien je dois dire que ce livre nous fait ressentir pas mal d’émotions alors qu’il fait moins de 100 pages, bravo à l’auteure pour ça.
Nous suivons donc Mia qui attend avec impatience l’arrivée de la puberté et de ses seins, ces passages m’ont fait sourire. Puis lorsqu’ils arrivent enfin, Mia voit le regard des hommes changer et en particulier celui du compagnon de sa mère, Lloyd. La salle de bain qu’elle aimait tant devient son cauchemar puisque Lloyd entre dans celle-ci lorsqu’elle prend sa douche.
C’est un roman qui m’a saisi, on ne peut pas rester insensible à la détresse de Mia qui comprend très vite que quelque chose ne va pas. Je me suis demandé jusqu’où il allait aller.
Mia fait ce qu’elle peut pour échapper à cet homme, elle met en place des stratagèmes pour ne plus se doucher chez elle ou ne plus dormir seule. Mais surtout, Mia ne sait pas à qui en parler, elle a peur de ne pas être cru.
Ce livre très court est très rythmé grâce à ses chapitres assez courts et aussi grâce à la multitude de sentiments qui nous traverse au cours de ces quelques pages, de l’amusement à l’angoisse et la peur.
Ce message parle d’un sujet assez rare dans les livres, en tout cas dans mes lectures, la pédophilie. L’auteur va assez loin dans ce que Mia vit mais pas trop pour que ce livre soit lu par les plus jeunes. Ce livre a pour messages de dire à tous qu’il faut en parler si ça nous arrive, il faut juste trouver la personne de confiance qui pourra nous aider qu’on soit fille ou garçon.
En bref, un roman qui m’a fait passer par pal d’émotions en si peu de pages et qui permet d’aborder simplement le thème de la pédophilie.
La porte de la salle de bain
extraordinaire, si réaliste, si poingnant, j'adooore
On n'a rien vu venir
Nous nous retrouvons face à 2 petites louloutes qui doivent fuir le méchant qui a tué leur papa et qui, maintenant veut s'en prendre à elles.
Elles multiplieront les péripéties et on reste scotché face à tant d’ingéniosité devant le danger et tant d'amour fraternel partagé.
Traquées !
Le Petit Chaperon qui n'était pas rouge
Mia est au début de la puberté, et cela se traduit par le fait que ses seins poussent. Elle est d'abord joyeuse, puis, après quelques chapitres, elle se rend compte que le regard des hommes a changé sur elle, notamment celui du copain de sa mère, Lloyd. Ce dernier se met à entrer dans la salle de bain quand elle prend sa douche, et cela se reproduit, si bien qu'elle n'en conclut plus au hasard. Elle tente plusieurs choses, par exemple fermer la porte à clef - ce qu'il lui vaut d'être dénoncée par Lloyd et grondée par sa mère - ou même d'aller se laver chez sa grand-mère, qui s'étonne mais pas trop de cette nouvelle lubie. Malheureusement, malgré tous ses efforts, il est toujours là à l'observer jusque la nuit dans son lit quand sa mère est de service à l'hôpital. Mia est effrayée, mais elle n'ose pas en parler, de peur de ne pas être crue ou démentie par Lloyd qui joue l'amoureux parfait, allongé toute la journée sur le canapé et s'occupant de Paulo et Mia.
Un jour se passe le pire...
"La porte de la salle de bain" est extrêmement précis et clair sur la pédophilie. Elle la présente par le biais des yeux de Mia comme une action révoltante; humiliante et effrayante pour la victime. C'est un roman assez court et pourtant très poignant face à ce vice horrible.
La porte de la salle de bain
On n'a rien vu venir
Quelques numéros d'urgence sont indiqués à la fin de l'ouvrage à toutes fin utile.
Théa te hait
Je dois avouer que dans l'ensemble, j'ai été déçue par ma lecture. Les autrices ont tenté de créer des textes forts avec un thème commun, et pour certaines, la magie a opéré, tandis que pour d'autres, le fond de l'histoire était bâclé et manquait d'intérêt. C'est le problème de ce genre de roman, certaines autrices ont un style bien particulier qui impacte fortement le lecteur, tandis que pour d'autres, c'est vite lu et aussi vite oublié.
Dans la première histoire, nous sommes plongés dans l'univers d'une princesse qui ne désire plus l'être. Elle rêve de jouer un autre rôle. La morale de l'histoire reste sympathique, malgré un texte en rimes qui était assez horripilant à lire.
La deuxième histoire était assez déroutante. Nous sommes plongés dans une sorte de laboratoire de princesses. Un groupe de jeunes décide de mettre fin à ce zoo de princesses, et le thème du consentement était bien abordé, malgré une intrigue tirée par les cheveux.
La troisième est l'une de mes préférées, avec une princesse rejetée pour sa différence physique et qui va finalement en faire une force. Une histoire réellement passionnante qui parle des ravages de la superficialité et de la norme.
La quatrième histoire, contée par Clémentine Beauvais, dont je suis une grande fan, est ce que j'espérais trouver avec elle. Un style particulier, percutant et de qualité. La meilleure de toutes sans aucune difficulté. L'histoire de cette princesse qui naît guenon est un récit sur l'adolescence, le changement et la différence.
Pour la cinquième histoire, nous sommes plongés dans un désert, avec une jeune fille qui perd sa mère et se retrouve avec une belle-mère horrible. C'est la base de toutes les histoires de princesses persécutées, mais dans celle-ci, elle va s'enfuir et se battre. Une belle réussite dans l'ensemble.
Pour la dernière, nous sommes plongés dans la vie d'une princesse dont le père souhaite la marier de force. Dans celle-ci, qui est assez drôle, mon problème a été de retrouver tous les codes du féminisme en trop peu de pages, ce qui a rendu la lecture confuse et finalement décevante.
Une lecture en demi-teinte pour ma part, même si je trouve le sujet de départ fort intéressant, le recueil souffre de différents styles, avec des qualités bien différentes entre eux. Je ne recommande donc pas cette lecture.
La Revanche des princesses
C'est mon premier livre de cette autrice et j'ai aimé son écriture simple et efficace. Elle prend le temps de nous donner un point de vue différent à chaque chapitre. Ca augmente le suspens car lorsqu'une révélation approche, paf, un autre protagoniste prend la parole. Et il est intéressant d'entendre la version de chacun, leurs doutes, leurs peurs, leurs problèmes. Enfants apeurés, parents désemparés, policiers déterminés ou encore kidnappeurs sans scrupule, rien n'est laissé au hasard.
Puis, sous couvert d'un thriller jeunesse, l'autrice aborde un sujet très important à mes yeux : le harcèlement scolaire. Elle le traite justement en pointant du doigt les fautifs. Elle parle de la culpabilité des adultes qui voient parfois la détresse des enfants mais qui préfèrent ne pas s'en mêler.
Et pourtant, elle nous montre aussi que tout n'est pas si simple. Le harcelé est rarement le seul mal dans sa peau... Ca n'excuse pas tout mais on comprend à quel point certains facteurs extérieurs peuvent perturber les enfants. Je pense que cette histoire parlera aux jeunes.
Petit coup de cœur pour Linus, sa faculté de résilience et sa capacité à pardonner. Car malgré toute la haine que l'on peut ressentir, c'est ces petites choses qui nous permettent de nous regarder dans une glace et il l'a bien compris.
Enfin, la fin était haletante et m'a collé le frisson, presque plus que l'intégralité du roman. Je ne m'y attendais tellement pas. Comme quoi on peut être surpris par un jeunesse ! Surtout que désormais, les minutes sont comptées...
Terreur sur le lac
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2023/09/22/40049973.html
Théa te hait
La Revanche des princesses
La porte de la salle de bain
Traquées !
Peur dans la neige
Je penses que je suis un chouïa trop "vieille" pour cette lecture vraiment destinée aux plus jeunes.
Cela dit je le conseille aux enfants pour qui cela sera une lecture parfaite.
La Revanche des princesses