Sandrone Dazieri

On reconnait un bon roman quand on s'impatiente tout en regrettant d'arriver à la fin...et c'est le cas une nouvelle fois avec Sandrone Dazieri ( auteur de l'inoubliable trilogie Tu tueras le Père...) Comment oublier Dante et maintenant Gerry..

Premier tome d'une trilogie et autant dire que ça démarre fort.

Pour commencer, j'ai adoré les deux personnages principaux Colomba et Dante. Ils ont tous les deux des traumatismes qui essayent de surmonter.

Quand ils commencent à enquêter ensemble, Colomba n'est pas convaincue par les dires de Dante, mais elle écoute tout de même ce qu'il a à dire. J'ai apprécié ce trait de personnalité.

Les passages où Dante n'est pas bien, c'était prenant. Le narrateur y est aussi pour beaucoup.

Concernant l'enquête, je me suis laissé emporter et j'ai été surprise par le final, je n'ai rien vu venir. J'adore ça !

Bref, j'ai adoré l'histoire, les personnages, l'enquête, le narrateur bref tout le roman.

Dernière lecture - livre 86 de 2024

#chroniquelitteraire / #chronique

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**Chronique de *Tu tueras l'ange* – Sandrone Dazieri**

Dans *Tu tueras l'ange*, Sandrone Dazieri nous entraîne une fois de plus dans un thriller complexe et palpitant, où chaque chapitre renforce une tension palpable et un suspense qui ne faiblit jamais. Depuis *Tu tueras le père*, premier volet de la trilogie, Dazieri sème avec brio les indices d'une intrigue qui se révèle ici d'une profondeur et d'une intensité décuplées, explorant des zones sombres où se mêlent habilement psychologie et action.

Ce second tome continue de nous captiver par son duo atypique : Colomba Caselli et Dante Torre. Ces deux personnages, unis par leurs fêlures et leurs obsessions, forment un tandem inoubliable. Colomba, ancienne policière traumatisée par une mission qui a mal tourné, et Dante, génie torturé par un passé de captivité, sont non seulement fascinants mais aussi émouvants dans leur humanité. Leur relation complexe, marquée par la souffrance, l'admiration et une confiance inébranlable, renforce leur profondeur et confère au récit une dimension émotionnelle forte.

L'intrigue de *Tu tueras l'ange* s'ouvre sur un attentat au train Milan-Rome, mais ce qui pourrait sembler être un acte de terrorisme ordinaire cache en réalité une machination bien plus retorse. Sandrone Dazieri excelle dans l'art de mêler les rebondissements et les fausses pistes, sans jamais perdre le fil d'une histoire riche en tension. Son écriture précise et élégante insuffle à chaque scène une atmosphère immersive, et les descriptions détaillées plongent le lecteur dans l'angoisse et le mystère.

La fin de ce tome laisse entrevoir un dénouement que l'on devine explosif dans *Tu tueras le roi*, dernier volet de cette trilogie qui promet de conclure magistralement ce parcours chaotique et captivant. *Tu tueras l'ange* est indéniablement un thriller d'exception, où Sandrone Dazieri nous prouve que même au cœur des ténèbres, la lumière et la résilience de ses personnages peuvent encore surprendre.

**Chronique Littéraire : *Tu tueras le Roi* de Sandrone Dazieri**

Me voilà arrivée au terme de cette trilogie aussi captivante qu’addictive. Depuis *Tu tueras le Père* jusqu’à cet ultime volet, Sandrone Dazieri a su me happer dans une toile d’intrigues magistralement orchestrées, où chaque détail compte et où les personnages se dévoilent toujours un peu plus, tout en conservant une part de mystère.

Avec *Tu tueras le Roi*, je pensais enfin pouvoir assembler toutes les pièces du puzzle et mettre de l’ordre dans cet enchaînement complexe. Mais que nenni ! Dazieri, avec un brio remarquable, m’a encore davantage perdue dans les décombres de sa trame tortueuse et fascinante. À chaque page, j’ai été confrontée à de nouveaux rebondissements, à des révélations inattendues et à une tension qui n’a cessé de croître.

Quel maestro ! Réussir à me tenir en haleine sur trois tomes, à me faire douter, espérer, et même craindre pour l’avenir de Colomba et Dante, est un exploit littéraire rare. Ces deux personnages, profondément humains et imparfaits, m’ont accompagnée tout au long de cette trilogie, et c’est avec une certaine nostalgie que j’ai refermé ce dernier tome.

Colomba et Dante resteront gravés dans ma mémoire, tout comme l’atmosphère unique de cette saga, où l’obscurité côtoie constamment l’espoir. La plume de Sandrone Dazieri est un régal : précise, immersive et follement efficace. Et si cette trilogie touche à sa fin, je n’en ai pas fini avec cet auteur au talent incontestable.

Un conseil ? Plongez sans hésiter dans cette trilogie, mais préparez-vous à être désorienté, bouleversé et complètement happé. Un grand bravo à l’auteur pour ce chef-d’œuvre du thriller italien contemporain !

Avec *La Danse du Gorille*, Sandrone Dazieri nous propose un thriller noir et intrigant, où l’Italie sert de toile de fond à une enquête au cœur des méandres psychologiques d’un personnage hors du commun : le Gorille. Ce protagoniste atypique, marqué par des troubles mentaux particuliers, apporte une profondeur intéressante à l’histoire et invite à une réflexion sur la fragilité humaine dans un monde impitoyable.

Cependant, malgré cette richesse psychologique, le roman peine à atteindre l’intensité et l’addiction de la trilogie *Tu tueras...*. Si l’écriture de Sandrone Dazieri reste irréprochable, empreinte d’une précision et d’un soin qui captivent, et que la trame est finement agencée, l’ensemble manque d’étincelle pour réellement embarquer.

Dans cette intrigue solidement ancrée dans la culture italienne, je ne peux m’empêcher d’en attendre davantage : une tension plus marquée, des rebondissements plus saisissants, ou peut-être un rythme plus haletant. Le charme opère par moments, mais le souffle du thriller que l’on dévore d’un trait s’essouffle par endroits.

Un livre à découvrir pour les amateurs de Sandrone Dazieri et pour ceux qui apprécient des protagonistes singuliers, mais qui, pour moi, ne rivalise pas avec la puissance narrative de *Tu tueras le Père* et ses suites.

Plongeons dans l'Italie des années 90 ! Vous cherchez une lecture dépaysante? "Le Fils du Magicien" de Sandrone Dazieri pourrait bien être votre prochain coup de cœur ! 179 pages suffisent pour nous emmener en Toscane, là où les roulottes des forains côtoient les secrets les plus sombres. Imaginez un peu : Antonio, 15 ans, paumé comme on peut l'être à cet âge, se retrouve d'un coup orphelin. Son père, un magicien de foire, est retrouvé carbonisé dans sa caravane. Mais attention, ce n'est pas un simple accident... Un bouquet de roses rouges à l'envers plane au-dessus du corps. Flippant, non ? Notre ado, pas du genre à baisser les bras, se lance dans une enquête qui va le faire grandir plus vite qu'il ne l'aurait voulu. Entre les manèges et les stands de tir, il va croiser des personnages pas très nets qui m'ont franchement donné la chair de poule ! Dazieri a un truc bien à lui : il mélange habilement fiction et réalité. L'affaire du Monstre de Florence, ça vous dit quelque chose ? Bah voilà, c'est le fond historique sur lequel il brode son histoire. Perso, j'aurais aimé qu'il creuse encore plus ce filon. Le style d’écriture, fluide et immersif, maintient efficacement l’attention du lecteur. En adoptant le point de vue d’Antonio, l’auteur donne à l’histoire une dimension initiatique, où l’adolescent se retrouve face à une réalité crue qui ébranle toutes ses certitudes. L'histoire, même si elle manque parfois un peu de chair, vous tient quand même en haleine. L'auteur nous fait un petit cadeau à la fin. Il nous parle des vrais événements qui l'ont inspiré. Ça donne une tout autre dimension au bouquin. Si vous cherchez une lecture sympa pour un week-end pluvieux, je dirais foncez ! Et qui sait, peut-être que comme moi, vous aurez envie d'en savoir plus sur cette fameuse affaire du Monstre de Florence après ça ! https://latelierdelitote.canalblog.com/2025/01/le-fils-du-magicien.html

Dès que jai vu le titre et la couverture dans le catalogue La bete noire, je me suis dit : "Ce livre est pour moi". Crimes, Italie, Florence --> tout pour me convaincre.

Je le dis tout de suite : il m'a manqué un petit quelque chose. Peut-être que le récit construit à partir du point de vue d'un garçon de 15 ans m'a surprise. Où alors le format un peu court qui n'a pas permis de me plonger dans la Toscane (il y a peu de description).

Toutefois, la lecture est agréable (la plume est fluide et la traduction bien faite). Je n'ai pas lâché le livre car je voulais toujours savoir la suite, ce qui est toujours un bon point dans une lecture.

Dans ce récit, on suit un adolescent Anto qui suite à la mort de son père, un Magicien, se met à enquêter sur celle-ci afin de surmonter la douleur de la perte.

Ses recherches le mèneront à silloner la région toscane de Florence (assez peu décrite finalement) tout en subissant les émois de l'adolescence auprès de la belle Ornella durant l'été 1993.

Le récit nous porte dans le monde forain plutôt bien décrit (l'auteur s'est d'ailleurs appuyé sur un mémoire de maîtrise pour cela) et notre jeune Anto se retrouve à croiser des personnages peu fréquentables voire inquiétants (et qui d'ailleurs m'ont bien inquiétée pour Anto).

L'intrigue repose sur le récit bien réel des actes commis par le Monstre de Florence, assassin ayant fait trembler la Toscane de 1968 à 1985. Pour autant, l'auteur s'est affranchi des faits pour construire son roman. J'avoue que j'aurai aimé qu'il aille un peu plus loin dans cette dernière.

J'ai trouvé attachant ce jeune garcon, un peu paumé, qui n'aime pas tellement l'école mais redoute de travailler et dont les évènements de cet été le feront murir.

C'est touffu ! La personnalité des protagonistes principaux et secondaires est fouillée, l'intrigue, riche en rebondissements, est intéressante et on ne s'ennuie pas une seconde. Je n'hésiterai donc pas à poursuivre les aventures de ce couple détonant avec le tome 2...

Je ne connaissais pas l'auteur et j'en ai lu des critiques positives sur internet, alors j'ai acheté, puis lu ce livre qui m'a ennuyé, mais ennuyé, d'une force !

Ça ne vole vraiment pas haut, c'est invraisemblable, absolument pas crédible et totalement inintéressant !

Bref, c'est du très bas de gamme et je pense que l'auteur devrait se cantonner à son vrai métier, à savoir éditeur !

J'ai beaucoup aimé le début et après, ça part trop loin, c'est trop embrouillé, il y a trop de personnages. je n'ai pas adhéré