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Bref je conseille vivement ce livre.
Max
Max
Max
Rimbaud a toujours été mon poète préféré mais je ne le connaissais pas plus que ça. Heureusement que je devais lire ce livre pour le 5 janvier 2021 en cours de français ! Il était dans ma bibliothèque depuis longtemps, poussiéreux, m’appellent sans vraiment que je le sache. Aujourd’hui, je sais. Je sais que Rimbaud est désormais en moi, je sais que son visage d’ange me hantera toute ma vie. Je sais qu’il est un génie.
J’ai découvert Arthur comme je découvre un ami. Et je le quitte maintenant comme je quitte un frère que j’ai aimé toute ma vie. Si j’ai bien des larmes sur mes joues, c’est parce que je n’ai pas lâché sa vie des mains durant une journée, parce que je l’ai aimé, tout comme ses mots.
Arthur Rimbaud, le voleur de feu
Max
Tout d'abord, j'avoue ne pas avoir été tentée de le lire (dire que j'ai failli passer a côté d'un coup de cœur tant recherché, sacrilège !!). Toutefois, les avis étaient favorables alors pourquoi pas ?
Et bien j'ai encore du mal a trouver les mots pour le décrire, ce livre qui nous emmène sur des montagnes russes, jouant avec nos émotions comme un yo-yo. Aucune description ne sera assez juste pour décrire cette bombe émotionnelle de roman. On s'insurge, on nie, on compatit, on pleure, on rit (oui oui, il y a des moments vraiment drôle, même si on prend peur pour Lucas ;) ) ... Souvent plusieurs en même temps.
Ce roman est dérangeant pour la simple raison que le point de vue est celui d'un enfant allemand promu a être SS (si vous voyez ce que je veux dire...) Cet innocent agira selon ses modèles d'éducation, nous sommes donc partagé entre la rage et l'indulgence envers Max. Un cocktail explosif bouleversant nos sens, au point de ne plus savoir qui soutenir. Il n'y a pas de gentils ni de méchant dans ce livre, seulement des gens en gris. La triste réalité de la guerre.
Max... Par moment, je l'appelai "tête a claques". J'avais envie de secouer, en le demandant s'il était doté de conscience et de cœur, avant de le rappeler que ce n'était pas fourni dans le manuel de livraison...
Cette bombe de sentiments contradictoires est partagée en plusieurs parties bien distinctes, où l'on suit l'évolution de notre petit allemand : je vous assure que ce roman est vraiment une épreuve pour nos nerfs, la déshumanisation dans toute sa splendeur, que ce soit du côté "Hitler" que "Staline" (ba oui, en tant de guerre, tout le monde perd son humanité, comme le démontre si bien sarah cohen-scali)
Je pense que je vais m'arrêter a la avant de trop en dévoiler, mais comme vous pouvez le constatez, ce magnifique roman traite un thème dur et complexe. Si vous le lisez, j'espère qu'il vous atteindra comme il m'a atteint :) bonne lecture !
Max
Dès le début, on est transporté par l'histoire, par ce petit bout de chou si mignon aux idées si horribles. C'est tellement contradictoires! Max-Konrad, c'est un peu l'archétype du beau bébé que rêve chaque maman et là, l'endoctrinement nazi tel qu'il est mis en lumière, c'est troublant. Extrêmement troublant parce qu'on se demande comment les gens qui l'ont vécu ont pu y croire. Comment ont-ils pu vivre avec ça pendant des années sans que leur conscience ne s'effrite? j'en suis retournée. Vraiment. Totalement
Max
La façon dont Konrad ( ou Max ) s'exprime quand il est encore enfant est, je trouve, un peu caricaturée. Mais cela montre en même temps à quel point les enfants étaient embrigadés dès leur plus jeune âge.
Je l'ai tellement détesté, cet enfant, parfois ! Il est tout simplement horrible, complètement dévoué au régime. Mais parfois je l'adore, sans savoir forcément pourquoi...
Par contre, j'ai trouvé que le temps est bizarre, dans ce roman. J'étais incapable de dire l'âge de Max, j'ai trouvé que le temps, l'avancée du livre de façon temporelle n'était pas clair. Parfois quelques seconde en une page, parfois 5 mois, et ce n'était pas assez clair pour moi...
Et puis, Lukas !!! Oh la la, j'adore ce personnage, c'est sans aucun doute mon préféré. Il apporte une bouffée d'air dans ce bouquin ou tout est fidélité, devoir, obéissance, Führer...
Pour finir, le contexte, les évènements. Le fil conducteur du livre est très intéressant. Personnellement, je ne savais pas que le programme Lebensborn avait existé, et malgré tout çe que l'on peut savoir sur le régime nazi, ça fait quand même un petit choque, quand on lit, qu'on découvre tout ça.
Bref, un livre super, génial, intéressant, très bien documenté ( sur les événements, avec toutes les langues étrangères...), que je conseil absolument.
Max
Max fait parti de ces livres que j'ai du mal à commenter, mon ressenti allant bien au-delà des mots.
Max, c'est l'histoire d'un enfant, du premier-né d'un programme créé par Max Sollmann dans le but de faire naître de "purs représentants de la race aryenne". Max c'est la seconde guerre mondiale vu par les yeux d'un enfant qui a été élevé comme un soldat, qui a appris dès les premiers mois à être loyal envers le Führer et l'Allemagne, à haïr les "peuples inférieurs".
L'histoire est raconté par Konrad, de sa naissance en 1936 jusqu'à la reddition de l'Allemagne en 1945. La narration à la première personne est bien choisie. Konrad est un enfant intelligent, dont les pensées sont très développées et dépasse parfois ce que sa bouche d'enfant peut exprimer, mais conditionné depuis sa plus tendre enfance. Il y a d'ailleurs un étrange contraste entre toutes les connaissances qu'il a et la candeur d'enfant qu'il peut avoir sur certains sujets. Cependant, il va voir ses convictions remises en cause après sa rencontre avec Lukas, un Polonais de quelques années son aîné.
Konrad et Lukas sont très différents l'un de l'autre, et vont pourtant tisser peu à peu une relation fraternelle, qui a un fort impact sur les deux garçons. J'ai adoré Lukas, son caractère, son histoire et l'influence qu'il a sur Konrad.
Je n'ai pas pleuré mais je n'en étais pas loin en refermant cet ouvrage. On peut l'aimer ou pas, mais je ne pense pas que l'on puisse rester indifférent à ce récit.
Max
C'est une histoire qui m'a vraiment passionné du début a la fin. Les personnages on été pour moi plus qu'attachant.
Cette œuvre est une vraie perle...
Max
le lecteur plonge dans un livre très dur car il traite de ce sujet difficile et sur lequel il y a peu de documentation. Nous sommes en présence d'un garçon dont "la mère est la patrie et le père le Führer" et nous nous mettons dans ses pas et regardons le monde par ses yeux. C'est terrible et bouleversant car même si cet enfant est fictif, il raconte l'histoire de milliers d'autres conçus par idéologie et endoctrinés dès le plus jeune âge. J'ai adoré
Max
L'écriture est très sympa à suivre, surtout pour un roman écrit à la première personne. Je l'ai limite trouvé plus fluide à lire que Hunger Games, qui est un très bon exemple de livre à la première personne.
Mais ce qui fait que j'ai beaucoup plus apprécié le livre, c'est que je l'ai lu avec mon regard d'adulte. Avant, je tenais pour acquis que les nazis étaient les méchants, ma réflexion ne s'attardait donc pas sur les horreurs décrites. Alors que là, j'ai pu "apprécier" toute l'étendue de leurs actions et de leurs hypocrisie (Le fait qu'Hitler ne soit pas le modèle Aryen ne m'avait évidemment pas échappé, mais je n'avais remarqué le parallèle entre les nazis et leur aryanisation des enfants étrangers avec les juifs qu'ils accusent de voler les enfants, entre autres.)
Le côté eugéniste m'avait aussi échappé, et ça m'en a parut d'autant plus horrible que je l'avais pas compris autrefois. Il y a aussi une partie de moi qui ne peut s'empêcher de comparer des évènements actuels à ceux décrits dans le livre, ce dont je n'était pas au courant il y a quelques années...
Le côté "lavage de cerveau" que subit Max/Konrad m'avait un peu échappé autrefois, alors que je m'en suis très bien rendu compte aujourd'hui.
En somme, un livre que j'avais beaucoup apprécié ado, mais que j'apprécie d'autant plus adulte.
Max
Tout simplement magnifique !
Ce livre parle du programme Lebensborn, programme établi quelques années avant le début de la Seconde Guerre mondiale visant à faire naître de futurs leaders. Les femmes étaient sélectionnées avec minutie, plusieurs fois, afin d'avoir les bébés les plus blonds possibles, avec les yeux bleus, et sans anomalie. Elles s'accouplaient ensuite avec des officiers SS aryens puis donnaient naissance à un enfant. Il était immédiatement transféré en laboratoire afin de voir s'il répondait à tous les critères. Si oui, il restait ; si non, il était envoyé autre part, où on se servait de lui pour faire des expériences.
Une fois que le lait de la mère faiblissait, on séparait le bébé d'elle et il prenait le biberon. Quelques mois plus tard, ils étaient pour la plupart adoptés par des couples allemands aryens dont le mari devait être un SS haut-gradé.
Les enfants qui n'étaient pas adoptés étaient envoyés dans des Napola, aux quatre coins de l'Allemagne.
N'ayant pas assez d'enfants au début de la guerre, les Allemands commencèrent à enlever des petits polonais à leur famille, aidés des Braune Sister.
Ce livre raconte l'histoire de Max, né dans un Lebensborn, qui se fait enlever par une mère devenue folle, puis aide à enlever des enfants, est envoyé dans une Napola et se prend d'amitié pour un juif polonais et le considère dorénavant comme son frère.
Livre époustouflant mais dont la vérité nous glace le sang, je le recommande fortement.
Max
Max
Max