Sarah Crossan
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Note moyenne : 8.06/10Nombre d'évaluations : 594
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Les derniers commentaires sur ses livres

J’ai très peu entendu parler de ce roman, à vrai dire je ne suis pas certaines de l’avoir déjà vu passer sur les réseaux. En tout cas, en le voyant à la bibliothèque, j’ai vraiment eu envie de le découvrir. Et quel roman wow! Je me suis pris une véritable claque pour le coup. C’était une lecture émouvante et incroyable. J’ai même eu du mal à trouver les mots justes pour parler de cette lecture. Une chose est sûre en tout cas : lisez le vraiment, ce roman est tout simplement une véritable merveille qui vous fera pleurer à coup sûr. Préparez les mouchoirs si vous vous lancez dans cette lecture.
Je découvre cette auteure en même temps. Je ne connaissais pas du tout ses romans mais j’ai vraiment pris beaucoup de plaisir à la découvrir. J’ai adoré sa plume, sa façon d’écrire m’a complètement envoûté. En plus d’avoir écrit un roman hyper addictif, qui vous fera tourner les pages à une vitesse folle, elle a une façon d’écrire si belle, si poétique. J’ai vraiment eu un coup de coeur pour elle. C’est un roman qui se lit vraiment très vite. Pour ma part, en une soirée je l’avais dévoré. Je ne sais pas si elle a écrit d’autres romans qui sont parus en France mais si c’est le cas, je compte bien les découvrir eux aussi. J’ai très envie de retrouver sa plume qui m’a tant émerveillé.
Dans ce roman, Joe Moon a dix-sept ans. Il vient de quitter New York pour aller vivre un temps au Texas. Son frère aîné, Ed, est en prison là-bas. Jugé coupable du meurtre d’un policier, il attend son exécution dans le couloir de la mort. Or, la date approche. Alors Joe veut être là, aider son frère à affronter ces dernières semaines. Car sinon, Ed sera tout seul. Mais voilà qu’un nouvel avocat reprend la défense du condamné… et il a l’air d’y croire. Joe osera-t-il espérer encore ?
C’est assez difficile de parler de ce roman parce que, pour moi, c’est le genre de roman qu’il faut lire pour réellement comprendre l’impact qu’il a. Cette histoire m’a bouleversé, vraiment j’ai versé un nombre de larmes pas possible. Cette histoire c’est le genre d’histoire qui vous prend aux tripes, qui vous procure un million d’émotions. L’histoire de ces deux frères m’a complètement retourné et j’ai trouvé ça si injuste. Plus la fin se rapprochait, plus je sentais mon coeur se serrer. Je n’avais vraiment pas envie de découvrir comment le roman allait se terminer. Je ne peux pas spoiler bien évidemment mais ce n’était pas une lecture facile à lire en tout cas. D’ailleurs, c’est même assez difficile d’en faire une chronique parce qu’au final si on en dit trop, il y aura forcément une part de spoiler dedans.. J’ai vraiment beaucoup aimé le thème abordé dans ce roman : la peine de morts et les dommages collatéraux. Cette histoire poignante d’une famille qui voit sa vie bouleversé du jour au lendemain.
Du côté des personnages, je me suis beaucoup attaché à eux pour le coup. On a d’abord Joe, qui va vivre au Texas pendant un temps. Comme son frère est condamnée à la peine de mort et qu’il attend le jour fatidique, Joe passe du temps plus près de lui. C’était très touchant de le voir comme ça en tout cas. Il va tout faire pour aider son frère, du mieux qui le peu. On a pas mal de moments où on a accès aux moments de leurs passés, pendant leur enfance. La relation qu’ils avaient tous les deux était tellement belle, un petit frère en admiration devant son grand frère; le grand frère qui fait attention à son cadet, qui prend soin de lui et qui l’aide. Voir cette relation avoir été brisé à cause du fait qu’Ed se soit fait arrêter c’était vraiment un crève coeur. Malgré ça Joe n’hésite pas à déménager au Texas alors qu’il n’a presque rien en poche. C’était touchant de les voir se retrouver je trouve. Cet amour fraternel m’aura vraiment touché en plein coeur et je ne pourrais jamais oublier cette histoire.
C’est une histoire qui peut choquer, un roman qui se veut marquant mais c’est surtout un roman criant de vérité. Ce genre de roman c’est devenu si rare d’en trouver. Pourtant ce genre de romans sont importants, ils traitent de sujet que l’on ne voit que très peu, de sujets forts dont il est important de parler. L’histoire des frères Moon m’aura profondément marqué, leur histoire m’a brisé le coeur, m’a transmis tant d’émotions, vraiment j’ai beaucoup pleuré en terminant ma lecture. Je ne regrette pas de l’avoir embarqué avec moi.. Je n’ai qu’une chose à dire pour conclure cette histoire : lisez le!
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Une claque. C'est l'histoire d'une fuite pour mieux se retrouver. Ce sont les histoires de Marla, Allison, Toffee, Kelly-Anne. Ce sont aussi nos histoires, parfois, tant on peut s'y retrouver.
L'autrice traite de sujets sensibles avec, justement, une grande sensibilité.
Son style inimitable, couplé à la merveilleuse traduction de Clémentine Beauvais, donne un rythme incroyable à l'ouvrage.
Je ne peux que le recommander à 1 000 %.
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Une très belle histoire qui se lit d'autant plus facilement que le roman est en vers. Comme toujours, Clémentine Beauvais fait un excellent travail de traduction, ce qui nous permet d'apprécier ce texte si poétique à sa juste valeur. Il réussit ainsi à aborder la question de la prison, de la peine de mort, mais aussi et surtout du deuil que l'on doit faire alors que quelqu'un est encore vivant... Bref, un voyage triste mais très beau.
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Un roman très poétique et émouvant, bourré d'émotions et d'originalité. Je l'ai dévoré d'une traite !
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J'avais beaucoup d'attente par rapport à ce livre parce qu'il avait vraiment été vendu comme un livre qui plairait aux adeptes de Clémentine Beauvais. Mais j'ai été un peu déçue, je ne sais pas si mes attentes étaient trop élevées ou si tout simplement ce livre n'était pas fait pour moi. J'ai aimé suivre l'histoire mais au final j'ai un arrière goût de déception car j'ai trouvé qu'il n'était pas assez abouti selon moi.
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Un roman qui se lit en seulement quelques heures, et encore ! La narration est particulière, symbolique et, même si tout est simple, ça n'empêche pas au récit d'être percutant.
Grace et Tippi sont deux sœurs siamoises. Deux corps différents au-dessus de la ceinture mais un seul en-dessous. Ce qui leur vaut sans cesse les mêmes questions, les mêmes regards, les mêmes réflexions. À cause de leur particularité, leur vie devait être assez brève mais les voilà qui sont sur le point de rentrer au lycée et d'affronter à nouveaux les regards choqués...
Ce livre est étonnant sur bien des points. D'avoir le style d'écriture qui a l'apparence de poèmes. Les chapitres (si on peut les appeler comme ça) sont très, très courts, une ou deux pages voire trois et tout est écris sous forme de vers, du moins c'est l'impression que ça donne. Un peu découragée au départ parce que je n'accroche pas toujours aux poèmes, je commence tout de même ma lecture et je me rends compte que ça n'en est pas finalement ! Par contre, ça a bien une symbolique, que l'on comprend à la fin... C'est finement trouvé et j'ai franchement adoré ! Ça se lit donc très, très vite. En quelques heures et encore, si l'on fait quelque chose à côté.
Là où j'ai été également surprise, c'est par la simplicité du texte. Grace est la narratrice et elle raconte des choses toutes simples de sa vie d'ado, de son entrée au lycée, de son béguin, de sa sœur, ses craintes et joies, etc. Mais d'une part, ces choses toutes simples le sont déjà nettement moins pour des sœurs siamoises et, d'autre part, c'est simplicité quand rend les choses si percutantes. Ici, pas besoin de longs paragraphes ou de mots très recherchés pour comprendre leur mal-être, ressentir leurs peurs, leur amour l'une envers l'autre également même si des fois elles préfèreraient n'être qu'une... Pas besoin de longs discours pour compatir à ce qu'elles ressentent vis à vis du regard des gens. Et elles acceptent, enfin surtout en apparences, leur situation. Elles savent ce qu'elles sont et avancent du mieux qu'elles le peuvent. Et c'est toute cette simplicité, donc, qui atteint le lecteur, qui rend les émotions palpables. De plus, la fin est imprévisible et bouleversante...
L'autre aspect que j'ai adoré, c'est les infos que donne l'auteure sur cette fascinante histoire de gémellité. Elle cite des personnes connues dans le même cas et on apprend d'autres détails. C'est très intéressant et le thème est tellement bien abordé !
Grace et Tippi ont beau partager le même corps, elles sont assez différentes l'une de l'autre. Je me suis souvent demandé comment je réagirais à leur place, suivant les situations, et j'ai été étonnée de certains passages. Par exemple, elles sont capables de laisser de l'intimité à l'autre que ce soit en rendez-vous ou quand l'une parle à quelqu'un en particulier. Ça parait banal comme ça mais tout a l'air tellement dur pour elles, quand on lit ce texte... De plus, elles ne se plaignent jamais ! Il n'y a aucune lourdeur dans ce récit, même quand des choses graves arrivent. Elles sont conscientes de l'amour qu'elles portent l'une pour l'autre et, finalement, c'est toujours plus fort que tout.
Grace est plus réservée que Tippi, plus discrète. C'est d'ailleurs cette dernière qui dit plus souvent ce que les deux pensent tout bas. Mais elles se complètement parfaitement.
C'est compliqué de faire une chronique juste sur ce roman, de trouver les bons mots car il est très particulier. Tout, de la narration au thème, est unique. À découvrir, sans forcément se fier à la couverture ou au texte parce que c'est une très belle histoire !
http://uneenviedelivres.blogspot.com/2017/05/inseparables.html
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Une dystopie qui diffère un peu de ce que j'ai pu lire jusqu'à maintenant, si mes souvenirs sont bons. Le thème de l'écologie est abordé, nous projetant dans un futur où l'oxygène est en péril. J'ai adoré découvrir cet univers et j'ai déjà hâte de lire la suite !
Depuis la disparition des arbres sur Terre, l'oxygène est devenue un luxe. Il est difficile d'y respirer si l'on n'a pas le matériel adéquat qui permettrait de tenir quelques jours ou si l'on ne vit pas dans un Dôme, conçu justement pour survivre. À l'intérieur, une société permet à ses habitants de respirer et de les maintenir en vie mais, suivant leur classe sociale, la quantité n'est pas la même. Les Premiums sont les plus riches et bénéficient d'une plus grosse quantité d'oxygène que les Auxiliaires, et ont donc plus de droits.
Alina fait partie de la Résistance, un groupe de rebelles qui a trouvé le moyen de survivre en dehors du Dôme. Ayant échoué lors de sa dernière mission, elle doit s'échapper du Dôme avant que l'on ne la retrouve. Elle croisera alors, pour la deuxième fois, le chemin de Quinn, un jeune Premium qui est tombé sous le charme de la jeune fille lors de leur première rencontre. Accompagné de sa meilleure amie Bea, une Auxiliaire, il va aider Alina suite à sa demande. Les deux jeunes habitants du Dôme n'auraient jamais pensé faire toutes ces découvertes sur leur gouvernement...
Le principe de cette dystopie n'a évidemment rien de révolutionnaire, il s'agit toujours d'un complot des hauts placés, d'un monde apocalyptique contrôlé par des personnes malintentionnées, des classes et une rébellion contre tout ça. Mais j'ai adoré le thème à la base. Je ne me rappelle pas avoir lu sur ce genre de catastrophe et j'ai beaucoup aimé comme l'auteure la met en avant. Les révélations que l'on découvre à l'extérieur du Dôme sont révoltantes compte tenu des événements qui ont lieu à l'intérieur.
L'auteure a su rendre son univers totalement plausible et donc captivant, grâce notamment aux explications et détails donnés aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du Dôme. Pour un premier tome, l'univers est très bien étoffé, ça se lit tout seul et, à chaque fin de chapitres, on a toujours envie d'en savoir davantage.
On suit l'histoire à travers trois points de vue différents : celui de Quinn, de Bea et d'Alina. Très pratiques lorsqu'ils sont séparés et aussi pour mieux les connaître chacun en profondeur mais également pour bien comprendre la différence entre chaque classe car Premiums, Auxiliaires et Rebelles n'ont aucunement droit aux mêmes traitements, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur du Dôme, encore une fois.
Bea et Quinn sont intimement liés par leur forte amitié. Ils ont un peu de mal à ouvrir les yeux au début, étant confinés depuis leur naissance dans un lieu où sont rabâchées sans cesse les mêmes choses mais Alina va leur être d'une grande aide à sa manière...
Alina est un personnage que j'ai adoré suivre parce que c'est une battante et qu'elle ne lâche jamais, malgré les épreuves qu'elle traverse. Elle évolue sans cesse. Comme tous les personnages d'ailleurs, qui évoluent chacun grâce aux autres.
Maude est une vagabonde, une paumée. Comme tant d'autres, elle a été expulsée du Dôme pour avoir découvert trop de choses qui mettraient le Dôme en péril si elles étaient divulguées... J'ai beaucoup aimé ce personnage que l'on suit pendant une bonne partie du roman. Elle n'est pas ce qu'elle parait aux premiers abords, je l'ai trouvée très touchante dans pas mal de situations.
Un premier tome avec déjà beaucoup de révélations et de rebondissements qui promet une très bonne suite ! Les personnages ont tous un petit quelque chose d'attachant, même certains secondaires, et l'univers est déjà très bien approfondi. Il me tarde de découvrir la suite !
http://uneenviedelivres.blogspot.com/2016/01/la-loi-du-dome.html
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Un très beau livre sur les siamois, très émouvant
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Mon avis général
En tant que grande amatrice de dystopies, j’ai été attirée par La Loi du Dôme dès que j’ai découvert son intrigue : un monde où l’oxygène est contrôlé sous un Dôme artificiel. L’idée est fascinante et très prometteuse, et j’ai adoré l’exploration des thèmes liés à la dépendance et à la survie. Cependant, malgré une intrigue captivante, certains aspects m’ont laissé sur ma faim, notamment le manque de crédibilité scientifique et une écriture que j’ai trouvée parfois trop superficielle.
Ce que j’ai aimé
L’univers imaginé par Sarah Crossan est intrigant, et le concept du Dôme, où tout est sous contrôle, offre une réflexion intéressante sur les dérives du pouvoir et de la technologie.
Spoiler(cliquez pour révéler)L’idée que la société qui contrôle l’oxygène maintienne volontairement les habitants dans une dépendance à un taux d’oxygène plus élevé est excellente, même si elle manque de réalisme (j’y reviendrai).
J’ai également aimé le contraste entre la vie dans le Dôme et l’extérieur : on ressent bien l’oppression et la peur face à ce monde hostile. L’intrigue avance rapidement, avec des rebondissements qui maintiennent l’intérêt jusqu’à la fin. Malgré ses défauts, ce livre reste un page-turner que j’ai dévoré et qui m’a donné envie de lire la suite (j’ai d’ailleurs déjà acheté le tome 2).
Ce qui m’a déçue
1. Le manque de crédibilité scientifique
L’aspect scientifique est ce qui m’a le plus dérangée. Par exemple, à l’extérieur, le taux d’oxygène n’est que de 6 %. Or, dans un tel environnement, les humains ne pourraient pas survivre sans équipement, et encore moins entendre les sons comme s’ils étaient dans un air « normal ». Pourtant, dans le livre, les protagonistes semblent parfaitement s’entendre et interagir à l’extérieur, ce qui m’a semblé incohérent.
L’idée d'un « entraînement » pour s’adapter à un environnement pauvre en oxygène est également peu plausible. En réalité, le corps humain ne pourrait jamais s’adapter à un taux aussi faible, même avec un entraînement intensif.
2. Une écriture trop simple
J’ai trouvé l’écriture de Sarah Crossan assez superficielle. Les descriptions manquent de détails, et les émotions des personnages ne sont pas suffisamment développées pour qu’on s’attache vraiment à eux. Cela donne une impression de distance et limite l’impact émotionnel de certaines scènes qui auraient pu être beaucoup plus marquantes.
3. Des personnages peu approfondis
La psychologie des personnages est très peu travaillée. On comprend leurs actions, mais leurs pensées et leurs sentiments sont survolés, ce qui rend difficile l’identification ou l’attachement à leurs luttes. C’est dommage, car cela aurait donné plus de poids à l’intrigue.
Conclusion
Malgré ses incohérences et ses faiblesses, La Loi du Dôme reste une dystopie intéressante avec un concept original qui m’a tenue en haleine. J’aurais aimé une écriture plus travaillée et des personnages plus profonds, mais l’univers reste captivant et donne envie de poursuivre l’aventure. Ce n’est pas un coup de cœur, mais une lecture agréable qui mérite qu’on s’intéresse à la suite.
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Après un premier tome qui posait les bases d’un univers dystopique intrigant mais parfois maladroit, ce deuxième opus se démarque par un rythme bien plus soutenu et une intrigue beaucoup plus captivante, ce qui m'a permis d'être moins gênée par les défauts de crédibilité scientifique. Les événements s'enchaînent avec une intensité qui tient en haleine, et les rebondissements sont nombreux, rendant la lecture particulièrement immersive.
L’écriture de Sarah Crossan reste globalement simple et accessible, avec une certaine superficialité qui peut parfois limiter l’impact émotionnel. Toutefois, j’ai trouvé son style légèrement amélioré par rapport au premier tome, notamment dans la manière de décrire l’action et les enjeux moraux des personnages.
Concernant Le manque de crédibilité scientifique : Comme dans le premier tome, certains aspects scientifiques, notamment liés à l’oxygène et à l’adaptation humaine, sont difficilement crédibles.
Ce tome s’ouvre sur des enjeux plus complexes en introduisant un troisième groupe : les rebelles. Leur base, Sequoia, révèle une facette sombre et effrayante de cet univers dystopique, notamment à travers leurs pratiques visant à modifier génétiquement les humains pour les adapter à un environnement à 6 % d’oxygène. Ces découvertes enrichissent l’histoire en ajoutant une nouvelle couche de réflexion sur les limites de la survie et les sacrifices moraux qu’elle implique.
Cependant, j’aurais aimé que l’univers des rebelles soit davantage exploré. On passe rapidement sur leurs motivations et leur organisation, ce qui laisse un goût d’inachevé pour un aspect pourtant très intéressant de l’histoire.
L’un des points faibles du premier tome était le manque de profondeur des personnages. Ici, il y a une amélioration notable : leurs choix sont mieux justifiés, et certains arcs narratifs apportent une vraie émotion. Cependant, cette amélioration reste timide, et j’aurais aimé que les relations entre les personnages soient davantage approfondies pour renforcer leur humanité.
Concernant l’aspect scientifique, il reste un point faible. Les problématiques liées à l’oxygène, notamment la survie à l’extérieur ou l’idée d’entraînement pour s’adapter à un air pauvre en oxygène, manquent toujours de crédibilité. Même si j’ai réussi à passer outre pour mieux apprécier l’intrigue, cela reste un élément qui peut sortir le lecteur de l’histoire.
Spoiler(cliquez pour révéler)La conclusion du livre est résolument positive : après une alliance inattendue entre la résistance et le ministère pour contrer les rebelles, l’humanité commence à reconstruire un avenir, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Dôme.
Cette fin offre une note d’espoir bienvenue, même si elle reste relativement prévisible.
Conclusion
La Loi du Dôme - Tome 2 est une nette amélioration par rapport au premier opus. Avec une action plus soutenue, des enjeux plus complexes et une intrigue mieux construite, il offre une lecture agréable et captivante. Malgré quelques défauts persistants, notamment sur la crédibilité scientifique et la superficialité de certains aspects, ce tome parvient à tenir ses promesses et à conclure l’histoire sur une note d’espoir.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
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Editeurs
Bloomsbury : 6 livres
Rageot : 4 livres
Bayard Jeunesse : 3 livres
Rageot Editeur : 2 livres
Bayard : 1 livre
Greenwillow Books : 1 livre
Baronet : 1 livre
Mazarine : 1 livre
Biographie
Nationalité : Irlande
Née à : Dublin , le 04/01/1981
Biographie :
Elle est diplômée de philosophie et littérature à l'Université de Warwick en 1999. Elle est également titulaire d'un master en création littéraire de la même université en 2003.
Sarah a enseigné l'anglais pendant plusieurs années avant de se consacrer exclusivement à l'écriture.
En 2010, Sarah Crossan a été récipiendaire d'une bourse de la fondation Edward Albee et a passé l'été à Montauk, à New York où elle a travaillé sur son roman "The Weight of Water".
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