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C'est un roman plein de mystère et d'originalité qui nous tient en haleine jusqu'à la dernière page. Sarah Waters nous fait plonger avec brio dans l'Angleterre Victorienne au détour des rues sombres de et au son du clocher de Briar.
J'ai découvert avec "Du bout des doigts" Sarah Waters et j'ai hâte de lire d'autres romans de cette merveilleuse auteure !
Du bout des doigts
Caresser le velours
Sarah Waters joue avec élégance avec les codes de la littérature mais, elle sait également s'en affranchir. On ne trouve nul par dans la 4eme de couverture les traces d'un récit fantastique où Hundreds est présenté comme le personnage principal du roman.*
D'autre part, le fantastique est installé progressivement dans le récit et donne au lecteur le choix de croire en les Ayres c'est à dire à la présence d'un fantôme ou de croire, comme le docteur Faraday, que les Ayres sont vaguement dérangé.
L'on ne peut que se sentir fasciné par cette grande maison qui semble chaque jour se détérioré un peu plus : le lecteur est constamment amené à constater l’étendue des dégâts, et à comparer avec ce que la maison fut au sommet de la fortune de ses propriétaires. Plus qu’un lieu, Hundreds apparait comme un membre de la famille Ayres. Il est tellement bien décrit que le lecteur s’y figure en même temps que les personnages. C'est probablement pour ça que j'ai tant apprécié ce livre.
L'Indésirable
On peut comprendre de ce résumé que, si j’ai beaucoup aimé le début du roman, la partie centrale m’a lassée. J’ai trouvé que l’autrice était trop loin dans l’érotisme explicite, qui devient pervers, ce qui m’a dérangée et n’est pas ce que je recherche dans mes lectures, même dans celle-ci. Heureusement, la troisième partie est plus agréable et moins spectaculaire, elle m’a touchée.
Finalement, la fin m’a fait réaliser que c’était tout de même un bon roman sur l’appréhension des différences. On a entendu et lu suffisamment d’histoires pour comprendre comment fonctionne ce mécanisme, de s’accepter soi-même lorsqu’on est tellement différent de la norme sociale. Rejetée, Nancy se met encore plus en marge de la société, se salit jusqu’au point de non-retour… et finalement parvient à accepter et à vivre pleinement sa « différence », grâce à ses expériences et des personnes bienveillantes.
Peut-être que c’était nécessaire de forcer le trait pour que le contraste soit plus saisissant, mais malheureusement la partie centrale m’a un peu gâché mon plaisir de lecture… De cette autrice, j’ai largement préféré Du bout des doigts, qui avait en plus un petit côté thriller/manipulation pas déplaisant !
Quoiqu’il en soit, c’était un roman historique sympathique qui a aussi le mérite de montrer des pans méconnus de la vie urbaine de cette époque.
Caresser le velours
Un autre problème de taille , c'est la fin , car dans ce livre très maîtrisé, j'imaginais que l'auteur aurait su trouver un sens logique à tout ce surnaturel. Or, on reste un peu sur sa faim. Même si j'ai plus ou moins compris, je pense, l'identité de l'indésirable......pas mal, mais décevant par rapport aux autres romans de l'auteure...
L'Indésirable
J'ai adoré suivre les aventures de Nancy, même si je n'ai pas toujours approuvé ses choix, j'étais captivé par son histoire, ses rencontres, et sa détermination à réussir, à trouver sa place.
Nancy est un personnage très intéressent, forte, intelligente, très débrouillarde, mais aussi assez égoïste
J'ai également adoré découvrir Londres à cette époque, notamment dans le domaine du théâtre, du music-hall, et du travail de rue, c'était fascinant.
Et enfin l'écriture est génial, très immersive et détaillé, et c'est ce que je préfère dans un roman ^^
Bref, un excellent roman LGBT dans le Londres du 19ème siècle ! :)
Caresser le velours
L'ambiance rétro et les décors désuets mais forts attractifs ne m'ont pas empêchée de m'ennuyer pendant la majorité de l'intrigue. Quand tout s'accélère enfin, l'histoire révèle tout son potentiel. Je m'attendais à une fin volontairement floue et laissée à l'interprétation du lecteur.
J'ai aimé l'histoire et les personnages, mais le roman souffre pour moi d'un manque de rythme et d'une montée en puissance tardive. Je suis curieuse de découvrir le film qui a été réalisé sur cette histoire !
L'Indésirable
La fin ouvre en vérité sur trois explications possibles :
L'Indésirable
J’ai emprunté Derrière la porte de Sarah Waters à la bibliothèque sur les conseils d’une collègue. Quand je me suis retrouvée avec ce pavé entre les mains, mon enthousiasme est un peu retombé. J’avais un peu peur de passer des semaines sur ce roman de 700 pages.
Je ne connaissais pas du tout cette auteure galloise. Le style de Sarah Waters est irréprochable et agréable à lire. Mais malheureusement, j’ai trouvé ce roman très long, trop long.
L’histoire d’amour entre Frances et sa nouvelle locataire Lilian n’est pas simple. Lilian est mariée, novice ; Frances a renoncé à son premier grand amour pour s’occuper de sa mère. Les rebondissements m’ont permis de tenir jusqu’au bout de l’histoire, j’avais envie de savoir où Sarah Waters voulait nous emmener. Et j’ai été assez surprise.
Je n’ai pas pu m’empêcher de penser à Gatsby le Magnifique de Francis Scott Fitzgerald en lisant Derrière la porte. En fait, Lilian m’a fait penser à Daisy.
Derrière la porte n’est pas un coup de coeur, je n’ai pas adoré Frances et Lilian, mais j’ai apprécié le style et j’ai apprécié aussi de lire une romance lesbienne, ce qui était une première. Sarah Waters a écrit plusieurs romans du genre, si le sujet vous séduit.
Derrière la porte
Les profils des deux jeunes femmes, principales protagonistes de cette histoire sont dépeints avec une incroyable précision. Une précision que l'on retrouve également dans les divers environnements dans lesquels escrocs et victimes évoluent. C'est bluffant !
Un large passage m'a permis de faire l'analogie avec le livre de Maggie O'Farrel - "L'étrange disparition d'Esme Lennox" concernant cette époque où les femmes devenues "encombrantes" pouvaient être facilement enfermées dans des asiles d'aliénés et laissées aux bons soins de médecins apprentis sorciers.
Ce roman envoûtant évoque surtout une relation particulière entre Sue et Maud qui oscille entre la méfiance, la perfidie, l'amitié, l'amour et la volupté... Je vous conseille cette lecture pour son originalité, sa sensibilité et son intrigue surprenante.
Du bout des doigts
Caresser le velours
L'Indésirable
La traduction française est de bonne qualité - elle ne comporte qu'un défaut, par soucis de bien faire la traductrice utilise beaucoup d'argot tiré des "Mystères de Paris", dans les 50 premières pages, ce qui rend le texte parfois difficile à comprendre. Heureusement, passé ces débuts pénibles elle se calme et revient à la simplicité des mots et l'on peut se plonger dans ce magnifique voyage.
Je le recommande à tous ceux qui aiment lire et écrire des histoires construites, des retournements de situation et des personnages inoubliables, et pour tous ceux qui aiment savourer les textes et qui ont l'amour des mots.
Du bout des doigts
Caresser le velours
Du bout des doigts