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Sébastien Morgan

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Note moyenne : 6.64/10
Nombre d'évaluations : 11

0 Citations 9 Commentaires sur ses livres

Dernier livre
de Sébastien Morgan

Sortie France/Français : 2023-04-18

Les derniers commentaires sur ses livres

Les Chroniques merveilleuses, Tome 1 : La Flèche du Scythe

Un univers de high fantasy très complexe dans lequel j'ai eu du mal à embarquer, je devais manquer de culture sur les Goths et compagnie et je dois avouer que je planais un peu au début ! Or il y a beaucoup d'action et de combat qui s’enchaînent bien grâce à des ellipses du coup j'ai réussi à rester accrochée et ça valait le coup !

Les personnages sont nombreux et pas toujours faciles à identifier dans les premiers temps car ils évoluent à part, mais finissent éventuellement par se retrouver/rencontrer, du moins pour ceux qui restent car d'autres meurent généralement plutôt vite. Ça donne un côté divertissant qui m'a fait penser à the Witcher ou Game of thrones version empire romain.

L'écriture est maîtrisée avec une langue française très riche, ce qui aide à traiter les sujets forts tels que la croyance, la loyauté, l'ambition et la vengeance, qui sont pour moi les axes principaux du livre.

L'Histoire, la fiction et le fantastique sont tissés avec brio, et on se retrouve avec des faits historiques, ainsi que la mythologie de l'époque (comme le minotaure pour n'en dévoiler qu'un), et de la magie (une des protagonistes principaux est une sorcière avide de vengeance et va invoquer quelques petites complications pour un scénario plus croustillant !)

Ce fut une très bonne découverte certes complexe mais entraînante et surtout très originale. Un grand merci à Sébastien Morgan de m'avoir fait découvrir son univers que je recommande à tous les fans de fantasy ou juste aux curieux qui veulent diversifier leurs lectures ! Mention spéciale à ceux qui sont friands de cliffhanger final, quand vous pensez vous faire une petite idée du tome 2, puis vous lisez la dernière page et oups pensez-y encore !

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Les Chroniques merveilleuses, Tome 1 : La Flèche du Scythe

Voilà un livre qui tien à la fois du roman historique, du fantastique, de la fantasy et de l’uchronie . On pourrait craindre un mélange indigeste tant cette mixture est difficile. Robert Silverberg, ou Michel Pagel avaient relevé ce défi avec brio.

Mais Sébastien Morgan pour son premier roman s’y attèle sans peur et il y réussit fort bien nous emportant dans une aventure échevelée.

Le pitch ? Yares, auxiliaire scythe de l’armée romaine impériale est chargé d’éliminer les chefs d’une tribu goth, un peu trop remuants au gout de l’Empereur. IL ne se doute certainement pas des catastrophes en chaîne que va déclencher sa réussite…

Comme on le voit l’intrigue est au départ assez simple mais l’auteur va y imbriquer de nombreux fils avec les manœuvres des patriciens de la Rome Impériale, les voyages dans un surprenant Empire Romain et bien d’autres choses encore ;

C’est par petites touches que Sébastien Morgan nous fait comprendre que cet Empire Romain n’est pas tout à fait le même que le nôtre.

Au départ à part( ?) une sorciére tout paraît normal mais peu à peu on va comprendre que l’on est bien ailleurs et que le livre va nous emmener bien au-delà d’une confrontation romains-barbares dans Le Bas Empire du 3me siècle…

Ce serait spoiler que de vous découvrir ce que trouverez mais disons par exemple que le magnifique griffon qui orne la couverture n’est qu’un avant gout du bestiaire que l’on trouvera tout au long du roman, premier épisode d’un cycle que nous promet Sébastien Morgan.

Le tour de force que réussit (pour ce premier livre) est que l’écrivain respecte la chronologie historique en y intégrant ses éléments déviants.

De ce point de vue c’est une réussite. La description des mœurs et des usages dans la Rome Impériale est étonnante de vie et de couleurs. On s’y croit tout à fait et l’on se surprend (Merci Wikipedia) à vérifier ce qui s’est passé en réalité. Voilà de quoi faires ses « humanités » -comme on disait il ya quelques temps de manière très agréable.

Si on ajoute que les autres décors que ce soit la vie dans un camp militaire, l’ambiance d’une forêt germanique sont elles aussi fort bien rendues, on aura compris que du coté de l’évasion on est assez bien servie.

Quand à la cascade de mépris de la société romaine entre riches et pauvres ou dans l’armée entre légionnaires et auxiliaires, l’auteur peut nous faire réfléchir sur la pérennité de certains préjugés.

La psychologie des personnages est très bien rendue. Yares, le héros est bief plus complexe que l’idée que l’on pourrait se faire du héros tout en muscles de fantasy type « je fonce, je me bats et je réfléchis après ». Il aime sa famille, pense à ses amis, ne manque pas d’humour et est pétri de scrupules

On trouvera d’autres personnages. Les Empereurs sont très réussis . Les historiens apprécieront le clin d’œil au mystère qui entoure le véritable Philippe l’Arabe.

Les méchants sont une des perles du livre que ce soit la mystérieuse sorcière ou ses sbires qui nous offrent une scène d’accouchement particulièrement gore des plus évocatrices. Le pire (ou le mieux est encore un effrayant patricien, dont on se demande ce qui le rend humain.

Tout cela pour vous dire que ce livre est un véritable turn-over que l’on ne peut lâcher qu’au dernier mot et dont on attendra impatiemment la suite.

En effet le sort de beaucoup de personnages restent en suspens et l’on à notamment hâte de savoir si l’histoire va suivre le même itinéraire que dans nôtre monde.

En résumé un roman passionnant à se procurer très vite.

On peut remercier l’auteur pour nous avoir permis de découvrir son univers en SP.

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Les Chroniques merveilleuses, Tome 1 : La Flèche du Scythe

Que dire sinon que j'ai eu un coup de cœur pour ce premier tome ? Vous allez vouloir en savoir plus, ça c'est certain, ma parole ne vaut pas un sou, alors explications ! Déjà un grand merci à l'auteur pour m'avoir proposé de le découvrir. Je ne connaissais pas l'auteur ni le livre et c'est une sacrée découverte. J'ai débuté il n'y a pas si longtemps que cela dans la fantasy romaine et j'adore, tout simplement ! Il faut dire aussi que l'écriture et l'imagination de l'auteur y est pour beaucoup, sans oublier toutes les descriptions de ce temps que je n'ai pas connu (et j'imagine bien que l'auteur non plus, mdr) avec tout ce qui entoure l'Empire Romain, qui était considéré comme la puissance la plus... puissante ! J'ai plongé au cœur des détails de ces vies, en pleine traque pour tuer un homme considéré comme un barbare, ou un jeune fou amoureux de la mauvaise personne. La puissance n'est pas qu'un mot et il valait mieux à cette époque rester dans son rang. La manière dont l'auteur apporte les éléments est terriblement facile à suivre et l'aventure proposée est à la fois enrichissante et entraînante. Pour un lecteur comme moi qui aime la fantasy au départ et qu'on y rajoute cette époque romaine c'est du tout cuit !

 

Alors, parlons déjà de l'intrigue. Yares est le chef des éclaireurs Scythe et avec ses compagnons, ils sont en pleine traque silencieuse dans un marais. Des chefs de tous clans opposés à l'Empire se sont regroupés dans l'attente de quelque chose. Et ce quelque chose arrive sous la forme du fils d'une sorcière. Une femme terrible qui est passée du côté obscur en s'alliant à des créatures afin d'accomplir ses sombres desseins. Cette femme va voir mourir son fils, par la flèche de Yares, ou celle d'un autre. Peu importe, sa colère est devenue fureur et rien ne pourra l'arrêter. Sa magie puissante va détruire toute cette compagnie, sauf Yares et son second Lipoxaïs. Mais le fait d'être épargnés ne signifie pas qu'ils auront la vie sauve, cela signifie tout simplement que cette sorcière compte tuer leur famille avant de les emporter dans la tombe. Si tout était si simple, le livre serait terminé en deux ou trois chapitres, mais il n'en est rien. Bien entendu des morts vont tomber, d'autres vont se relever et Yares va voir le temps filer entre ses doigts. 15 années qui ont vu grandir son fils Mercurius, 15 années que Yares n'a pu vraiment se reposer auprès des siens, car sa fonction en lui permet pas de revenir aussi souvent qu'il le voudrait. La vengeance de l'un et de l'autre va les amener loin, une vengeance qui est terrible dans le sens où la sorcière et Yares ne cesse de jouer au chat et à la souris.

 

Ce jeu est gigantesque et lorsque nous comprenons que les personnages sont des pions, tout est possible, tout peut arriver. La vie, la mort, les Dieux s'amusent avec leurs guerriers, qu'ils soient hommes ou non. Les créatures fantastiques et mythologiques qui font leur apparition nous entraînent dans des vols planés et la magie est présente. Rien n'est vraiment blanc ou noir, les personnages ne sont ni bons ni mauvais : ils tentent surtout de se faire une place au soleil et de rester en vie, pas vrai monsieur l'auteur... Les répercussions des choix de vie de Mercurius vont aller au-delà de sa propre vie et mettre à mal de nombreux personnages qui sont liés de près ou de loin. Un fils peut être à la fois une honte, une malédiction ou une bénédiction. Dans ce récit, DES fils vont montrer ce dont ils sont capables pour le regard d'un père qui ne se fait plus aimant, ou d'une famille qui n'est plus aussi soudés qu'avant. Certains sacrifices humains sont nobles, tandis que d'autres ne sont que des mises en scène afin d'assouvir une soif de vengeance. Je vais rire dans le tome 2 lorsque l'un des personnages verra que ce qu'il voulait n'a pas été fait jusqu'au bout. Je vais pleurer également si ce que je suppose n'arrive pas. Personne n'est vraiment de ce monde et peut-être que j'ai mal compris, mais j'espère de tout cœur revoir un personnage que j'ai adoré dans cette première aventure.

Le destin des Hommes ne tient qu'à un fil, il ne suffit pas d'être un bras armé prêt à défendre un homme qui a de l'or entre les mains, il faut aussi une tenue irréprochable de la famille. Ce qui aurait dû être une mission de routine pour Yares et ses compagnons va devenir une multitude de problèmes qui vont venir les uns après les autres, enfin pour ceux qui restent. L'auteur n’hésite pas à supprimer des personnages dans les combats, ce qui reste dans la logique de l'Histoire, avec le grand H. Rome ne s'est pas fait en un jour, il a fallu de nombreux sacrifices, des tueries, des combats endiablés pour réussir à paver la ville de bonnes intentions, tout comme l'enfer en est semé. C'est un enfer personnel que Yares a vécu et vis encore aujourd'hui. La perte de ses hommes, sa famille éloignée sans savoir ce qui se passe chez eux, sa propre traque et les adieux déchirants avec certains d'entre eux. Son voyage en ces terres n'est pas le plus saint, il ne s'arrête pas et lui permet de découvrir autre chose que des complots, de la trahison. Il va devenir un autre, apprendre de ses erreurs et obtenir un statut qu'il n'aurait jamais cru. Pourtant, cette sorcière est toujours là, dans son ombre, dans sa tête et elle est dangereuse aussi bien pour lui que pour l'Empire. Le danger est partout en cette époque où tout le monde veut un bout de gâteau. À trop vouloir le découper, il ne reste que des miettes et cette "guerre" risque de voir tout le monde devenir esclave, si tout va bien.

 

Une époque qui revient en force avec ce mélange de magie et un peu plus que cela. Les us et coutumes sont étonnement conformes et il est clair que la cruauté n'est pas oubliée. La vie dans les camps, entre des "nations" différentes, le fait que certains soient toujours mal vu même après tant d'années à travailler, tuer, espionner pour l'Empire ne change pas le regard des hauts dirigeants est trop véridique. Ce mépris est partout, aussi bien entre les scythes que les centurions romains, mais également entre les habitants de la même ville, mais pas les mêmes quartiers. Les préjugés ont la vie dure et Mercurius en fait les frais. Si nous n'avions pas eu déjà des miettes de pain mises en évidence, nous l'aurions pensé fou, mais peut-être l'est-il ? Après tout, certains endroits n'aident pas à garder les idées bien en place. L'auteur nous amène certains personnages et laisse planer un mystère autour d'eux. Existent-ils vraiment ? Qui sont -ils réellement ? Certains restent encore dans le flou à la fin de ce premier tome et d'autres nous montrent leurs compétences et cela fait froid dans le dos. En parlant des personnages, celui de Yares est simple au départ : un exécutant. Mais plus nous avançons dans le récit, plus nous comprenons qu'il a un rôle à jouer. Il est important et il vaut mieux se méfier : il n'est pas qu'un tueur ou un éclaireur. C'est un homme qui a une psychologie complexe, jeune au début du livre, il a pris 15 longues années dans les dents et son savoir ainsi que ces compétences sont mises en avant. tout comme le fait qu'il est très malin et intéressant à suivre. 

Et puis les méchants, la sorcière bien entendu, mais d'autres tirent leur épingle du jeu. Chacun d'entre eux jouent leur rôle à la perfection, quitte à trahir, à tuer sans remords. Ce ne sont pas des méchants qui deviennent plus souples, ils restent ce qu'ils sont, ils vont jusqu'au bout et ne regrettent rien. C'est ce que j'aime par dessus tout, de bons vilains qui restent ce qu'ils sont et donnent plus de poids à une intrigue déjà bien en place. Un peu de gore (très peu de lignes, mais qui fait son effet) des caractéristiques particulières que l'on ne peut nier et des liens impossibles à détruire, seule la mort le pourrait. L'amitié est un concept différent chez les scythes en comparaison des autres. Les premiers l'usent et s'en servent pour se soutenir, s'entraider, s'approcher des autres avec générosité (même s'ils sont considérés comme des barbares). Les derniers usent de ces amitiés pour obtenir ce qu'ils veulent, quitte à piétiner un "ami" afin d'asseoir une position plus forte. L'action ne manque pas tout comme les moments de réflexions. Quelque chose se trame dans l'ombre, quelque chose de bien plus puissants que les humains, mais je n'en dirais pas plus. La plume de l'auteur est riche de faits historiques et mythologique. Qui aurait pu croire ce qu'il y avait sur ces iles ? Qui aurait pu imaginer toute cette richesse et ce travail dans un tel récit ? Et cette fin... NON, je ne peux pas y croire, il y a forcément un autre retournement de situation qui viendra dans la suite. Impossible d'y croire, c'est tout simplement impensable. Je pourrais continuer durant un long moment à vous donner encore plus de ressenti, mais non : il faut la lire pour vivre cette histoire !

 

En conclusion, un tome passionnant, entrainant qui donne envie d'en avoir plus. Par chance c'est une série, donc il y a forcément une suite, pas vrai ? Un récit riche dans les descriptions, en faits historiques, en créatures mythologiques. Les actions sont nombreuses, les revirements de situations aussi. Le mélange fantasy, historique, Rome, Mythologie est détonant et admirablement bien amené ! Des personnages qui vont mettre à mal vos neurones. Les enjeux politiques ne sont pas que des mots, les trahisons vont de paires. Des chroniques merveilleuses ? Hum, je ne sais pas dans quel sens cela pourrait être pris, mais ce n'est pas un conte de fées, croyez-moi. Vous pensiez que ce tome était simple dans l'intrigue ? Que nenni, soyez prêts à vivre une aventure qui risque de vous chambouler !

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/les-chroniques-merveilleuses-tome-1-la-fleche-du-scythe-sebastien-morg-a213631089

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Les Chroniques merveilleuses, Tome 1 : La Flèche du Scythe

Lorsque l’auteur m’a proposé son roman, je n'ai pas hésité, car j’avais très envie de découvrir un fantasy historique, donc la demande de Sébastien Morgan tombait à pique.

Un roman fantasy historique dans l’empire roman sur fond de combat et de magie très bien ficelé et très bien écrit. L'intrigue est complexe avec beaucoup de personnages donc il faut rester concentrer tout le long du récit mais cela en vaut largement la peine car cette histoire est passionnante à suivre et pleine de rebondissements. Il n’y a pas de blanc dans ce roman tous s’enchaine à une vitesse haletante. Nous suivons un légionnaire Scythe Yares dans sa quête vers la vengeance, une sorcière Alara qui à la même quête que Yares. Gaius Tarquini est détestable à souhait, j’ai adoré le détester. Ce genre de personnage m’intrigue par sa méchanceté et sa fourberie. Cet homme d’une ambition sans faille et d’une dureté inimaginable même envers les siens.

Tout le long du récit nous suivons les différents personnages qui évoluent en parallèle jusqu'à se rejoindre à certains moments de l'intrigue. J’aime beaucoup ce genre d'approche, cela donne une dynamique à l’histoire.

Différents thèmes sont abordés dans ce roman: la loyauté, la haine, la vengeance, l’ambition, les complots politiques …

Énormément de créature de genre fantasy dans ce livre: sorcière, chamans, guerriers-loups, elfes, griffons, Minotaures, … quoi demander de plus pour une fan de livres fantasy.

La couverture est pleine de détails et nous montre un archer Scythe que nous suivons tout au long de l’histoire. Dans le fond de la couverture ce magnifique griffon est représenté. L’expression de détermination sur le visage du personnage est très bien illustrée. Magnifique travail d’illustration. J’aime énormément le format du livre.

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Les Chroniques merveilleuses, Tome 2 : Les Champions de Rome

J’avais déjà énormément aimé le tome 1 de cette saga de fantasy historique mais le tome 2 est haletant, surprenant, plein de suspense et de rebondissements, agrémenté d’une écriture addictive. Je ne pouvais qu’ aimer. Les pages tournaient à une vitesse et je n’arrivais pas à lâcher ce roman. Je voulais savoir la suite. Des chapitres courts qui donnent un rythme à cette histoire. Le format de ce roman est très agréable.

La sorcellerie, la violence, le pouvoir, les combats de gladiateurs, des esclaves, des mercenaires… et de l'intrigue tout au long de cette histoire magnifiquement bien ficelée au temps de la Rome antique et c'est déboire, voici les ingrédients de ce roman fantastique historique et des personnages pour tous les goûts. J’ai adoré voyager avec les personnages que ce soit dans l'arène avec Mercurius ou avec l’empereur Philippe ou découvrir un peu mieux la mère de Mercurius, la vie d’une esclave à la merci d’un homme cassé et méchants, d’un homme détestable qui est Gaius Tarquini. J’aime les méchants dans les romans.

Le personnage de Lailoken est très très intriguant et je suis curieuse de connaitre un peu mieux le parcours de cet homme énigmatique et plein de surprise.

La fin du tome 2 j’ai adoré, il n’y a pas plus sadique pour un lecteur de terminer un roman avec plusieurs tome de cette manière.

La couverture est pleine de détails, avec ce gladiateur, le Minotaure, et l'arène. Magnifique travail sur la couverture.

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Les Chroniques merveilleuses, Tome 3 : Le Sang du dragon

L’auteur a la capacité d’intégrer la part de fantasy dans cette Rome antique. La plume est fluide et intrigante. Les rebondissements sont présents du début à la fin. Cela reste pour moi une histoire ou il faut rester concentrer car il y a beaucoup de personnages et beaucoup de rebondissements, pour résumé c’est une lecture complexe. Je pense qu’il vaut mieux lire les tomes à la suite de l’autre afin de bien suivre et intégrer tous les détails de l’histoire car je vous assure cette saga de fantasy historique donc j’ai lu les 3 premier tomes en vaut la peine par le talent d’écriture et par la créativité. Cette saga va crescendo donc que va donner le tome 4 ?

Nous retrouvons nos protagonistes du tome 1 et 2 et c’est une joie de les retrouver même ceux que je jetterai bien dans l’arène, comme le père et le fils Taquini. Je suis contente d’avoir pu découvrir le personnage de Lailoken plus en détails car il m’intriguait énormément par sa sagesse et ces capacités et je n’ai pas été déçus. Un personnage bien construit car on découvre petit à petit son histoire. J’ai trouvé le personnage de Sekhnat très intéressant par sa complexité et pas l’originalité de cette créature. Mercurius et ces 2 amis sont toujours égale à eux-mêmes, loyaux et courageux. L’auteur termine ce roman d’une telle manière qu’on ne peut que vouloir connaitre la suite. Quel sadisme.

Les mêmes thèmes reviennent tels que : la loyauté, la haine, la vengeance, les complots politiques, …

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Les Chroniques merveilleuses, Tome 2 : Les Champions de Rome

J'avais adoré le premier, un coup de cœur et ce second ne déroge pas d'un iota. C'est de nouveau un coup de cœur pour cette suite qui sait tenir son lecteur en haleine. Je remercie l'auteur ainsi que Jupiter pour l'envoi ! Je vais probablement parler par énigme, car je ne compte pas spoiler le premier tome et encore moins celui-là. Si vous ne comprenez pas tout, c'est normal, il vous faudra lire pour comprendre ce que je veux dire, pas mon ressenti qui lui sera très compréhensif ! Déjà les couvertures, le travail de fou qu'il y a dessus, les jeux de couleurs, les personnages, les ombres et tout ce qui se cache dans les profondeurs de cette première mise en bouche. Puis vint la police d'écriture, en bref, J'ADORE tout simplement, je suis admirative. Ce second tome nous entraine dans la famille de Yares, ce personnage que j'avais adoré suivre dans le premier épisode. Après tous les événements produits et la fin de ce tome, dans ce second volet nous comprenons que les ennuis ne se sont pas arrêtés, loin de là. Parfois des choix sont faits et pour le bien de la famille, des combats, des sacrifices sont mis en avant. Nous suivons donc le fils Mercurius de Yares, mais pas uniquement lui, sauf qu'il devient un personnage central qu'on le veuille ou non. Ce jeune homme amoureux d'une jeune femme qu'il n'aurait même pas dû regarder, se retrouve pieds et poings liés avec son meilleur ami Shanaka dans une arène qui réclame son dû : du sang, de la violence, afin d'oublier peut-être leur vie misérable, qui sait ? Le bonheur d'un enfant n'est pas forcément lié à l'amour. Dans ces romans, nous comprenons que la politique est dangereuse, et que chaque choix va porter ses fruits, qu'ils soient pourris ou non.

Je pourrais presque m'arrêter ainsi, mais ceux qui me connaissent savent que c'est impossible, surtout quand le livre est un coup de cœur comme celui-là ! Je ne m'attendais pas à avoir autant d'intrigues politiques essentiellement, de sournoisement, de magie aussi. C'est un récit qui mêle tellement ce que je viens d'écrire et plus encore. Les choix de vies des uns entrainent inexorablement des conséquences, grave ou non de ceux qui sot entre les pattes de certains hommes ou femmes de la haute société. Lorsque Yares a fait ce qu'il a fait, a tant combattu, il ne savait pas le destin tracé. Peut-être même qu'il ne sait pas encore et nous non plus d'ailleurs de son devenir, qui sait ? Mercurius a fait des choix également, ceux du cœur. En suivant son cœur et non sa tête, il se retrouve dans une posture qui va le mener à la mort. Les arènes ne sont pas faites pour rester en vie, sauf si l'on est un champion. Pour le devenir il faut savoir se battre, taper dans l’œil de l'Empereur et même cela n'est pas forcément gage de sécurité. L'Empereur, parlons-en un peu maintenant. Il n'est pas fou, il sait beaucoup d'intrigues e laisse faire certains actes qui le répugnent, mais il cache ses sentiments. Un homme averti dans le sens où il garde ses amis proches, mais ses ennemis encore plus proche. Un vieux dicton qui lui sauve la mise à plusieurs reprises. Philippe de son petit nom ne compte pas laisser les vengeances internes se soulever, il veut obtenir un but précis, qu'il faudra découvrir et rechercher tout au long du récit. La vie, la mort d'un homme, qu'il soit esclave ou légionnaire n'est rien. Parfois il faut chercher le pourquoi tel ou tel homme vit encore, telle ou telle femme meurt sous les coups d'un dépravé : dans quel but ? Qui va gagner et quoi surtout ?

En continuant sur les personnages, nous avons la famille Tarquini avec à la tête le père qui pense intriguer mieux que les autres. J'ai hâte de le voir chuter d'une manière considérable. Personne ne peut faire autant de mal sans en subir les conséquences un jour ou l'autre. Quant à son fils, c'est encore une autre histoire, ce Faustus cache admirablement bien son jeu. J'y ai cru un instant, jusqu'à ce que les événements s'enchaînent et nous montrent que la cruauté ? Ce n'était rien auparavant. Quant à la fille, ce n'est qu'une femme dans un monde d'homme et au vu des pensées de son père, il vaut mieux qu'elle fasse profil bas. Je pense que nous allons avoir encore bien des surprises surtout lorsque notre cher papa Gaius offre un cadeau à Mercurius. Le récit ne s'attarde pas particulièrement sur l'un ou l'autre des personnages, nous les suivons et découvrons d'autres, des anciens du tome 1 qui vivent des aventures à la fois extraordinaires et effrayantes aussi. Tel Decarius par exemple ou Alana. Le passage du Styx m'a fait rêver en un sens car je croise les doigts qu'un héros soit capable de faire ce qui a été indiqué à un moment donné. Saphina, la me de Mercurius a un rôle important dans ce récit, tout comme les femmes que nous rencontrons au fil des pages. J'ai adoré Ylissa, Ina, Mévia, Cyona en plus de Shaphina bien entendu. Des femmes de pouvoir en quelque sorte, des femmes qui savent ce qu'elles veulent, qui n'hésitent pas à se mettre en avant, même sous les coups pour obtenir ce qu'elles désirent. La mort en soi n'est pas une fin, mais un renouveau et pour certaines d'entre elles, j'espère que le passage ne se fera pas dans la douleur comme nous avons pu le découvrir autrement.

La magie est là, partout, aussi bien avec la présence de sorcières, de chamans, de démons, de personnages qui développent des capacités, mais aussi des créatures mythologiques qui sont encore présents, prêts à défendre chèrement leur peau. Car il faut bien le dire, dans ce récit, les combats sont nombreux. C'est un combat à mort que nous avons, un combat pour une survie et un espoir de peut-être redevenir libre un jour. Ou mieux traité. Suspense garantie à chaque coup porté, rebondissement à chaque fin de tour d'arène. Les jeux ? Ils ne sont plus les mêmes, l'organisateur compte sur ce qu'il a appris pour se moquer d'un puissant et accessoirement lui faire perdre ses moyens. Vengeance ? Elle est aussi présente que la magie, une vengeance qui ne se fait pas forcément, qui rumine, devient froide comme la mort, chaude comme les braises d'un dragon en sommeil. La vengeance est un moteur puissant, permettant ainsi des coups plus forts, de l'anarchie aussi. Et puis nous avons également l'envie de pouvoir et cette envie est si forte qu'elle fait faire des choix à des personnages qu'ils n'auraient jamais fait en temps normal. Mais comment faire pour rester en vie et s'asseoir sur un trône sans pouvoir ? Sans argent ? Sans magie ? Sans... bref vous l'avez compris, des protagonistes sont prêts à vendre père et mère et s'ils n'en ont plus, leur âme suffit bien à défaut d'un corps qui risque de se décomposer un jour ou l'autre. La sorcellerie, les pierres, le danger est plus proche que nous ne le croyons. Et cela ne date pas d'hier. Le dernier chapitre, l'épilogue nous laisse avec un personnage énigmatique que j'adore littéralement : Lailoken. Il a vu, vécu des choses et continuera à en voir. Qui est-il vraiment dans cette histoire ? Comment fait-il et surtout si ce que nous lisons entre ses lignes, quel âge a-t-il ? Parce que l'Histoire avec ce grand H semble avoir été mis en place par l'un de ses choix, alors...

Alors quand un retournement de situation s'impose, c'est presque normal, même si la surprise m'a prise régulièrement. S'attendre qu'un personnage retourne sa veste, qu'un espion intervienne, qu'un allié tue un de ses camarades pour une broutille sans même avoir bu, qu'un démon se moque éperdument du corps de son hôte ou de son esprit, que des sectes pullulent les Terres de l'Empire et semblent prendre possession de plus en plus de monde, qu'une mère fasse tout pour sauver son fils, ou qu'un père pousse au suicide le sien. Le récit ne s'embarrasse pas de fioritures et je me demande même si l'auteur aime ses personnages au vu de tout ce qu'ils subissent. La violence des actes et des mots, les combats de gladiateurs, d'esclaves, de mercenaires, de légions, la sorcellerie qui fait envie et peur en même temps, des créatures d'en-dessous qui ne nous font absolument pas rêver, mdr. L'intrigue du début, de ce premier tome entraîne des moments de confusions dans les esprits de ceux qui sont dans le deuxième tome. Les événements du premier continuent leur chemin et annonçaient des désordres. Nous les constatons et comprenons que les enjeux sont bien plus grand qu'un simple scythe, qu'un simple légionnaire ou même d'un prêtre. L'Empire est un enjeux qui donne des frissons et pas uniquement de plaisir. La politique est menaçante les mots non-dits sont parfois trop mis en avant et le risque de perdre d'autres personnages est grand. Ce jeu de pouvoir à qui se mariera avec la bonne personne, qui va tuer le bon, qui va mettre dans ses petits papiers celui qui serait capable de trahir ou désirer une place qui n'est pas la sienne. Les différents personnages que nous suivons depuis le début suivent des chemins qui se mêlent par moment.

Il n'y a pas de véritables méchants dans le sens où ils le sont tous un peu. Pour une prise de pouvoir, pour une place chère, pour rester en vie. Qui serait capable du pire ? Les chapitres courts sont entrainants et nous permettent de faire une pause entre deux révélations ou deux suppositions. J'adore ce type de fantasy avec la Rome Antique qui est travaillée jusqu'à plus soif. J'ai eu l'impression de me retrouver sous les arènes et d'assister à la mort de certains compagnons, ou de me retrouver aux côtés de cette Diane pour donner plus de... spectacles. Quant aux gentils, ils ont en leur cœur des envies de meurtres qui ne sont pas forcément du bon gout de tout le monde, mais comme je l'ai indiqué il n'y a pas si longtemps que cela : tout le monde veut sa part du gâteau tout en restant en vie, alors... Ce fut un voyage qui n'est pas de tout repos pour ceux et celles qui cherchent toujours leur famille, ceux qui veulent la sauver, ceux qui veulent en créer une, ceux qui ne voient pas le danger venir, celles qui ne peuvent plus penser comme elles le voudraient. L'esclavagisme est un point crucial dans le récit et si certains sont pour, d'autres protagonistes le montrent admirablement bien qu'ils sont contre. Être libre serait plus gratifiant pour tout le monde, mais un empire ne peut se résoudre à perdre de la main d’œuvre qui ne coute rien, pas vrai ? Tout comme la place de la femme dans cette saga qui est à double tranchant : celles qui combattent et les autres en quelque sorte. C'est plus recherché bien entendu ans le texte que je vous laisse découvrir. Et puis le personnage de Lailoken, j'ai hâte d'en savoir encore plus !

En conclusion, je ne peux que vous conseiller cette saga si vous aimez la fantasy, la Rome antique, les gladiateurs, les intrigues, la sorcellerie. J'ai adoré le tout, le format du livre, l'écriture, la couverture, les intrigues, les personnages. Je m'amuse à supposer de nombreuses choses pour la suite et j'ai hâte de découvrir ce que l'auteur va bien pouvoir nous offrir, car il faut être honnête, la fin de ce tome 2 est aussi frustrante que celle du précédent.

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Les Chroniques merveilleuses, Tome 3 : Le Sang du dragon

Je sens que la saga de ces 4 tomes sera un coup de cœur, mais n'allons pas trop vite en besogne. 3ème volet et 3ème coup de cœur, la pression monte, pas vrai ? Merci à Sebastien et Jupi pour les envois ! Depuis le début de ce récit, j'avais hâte d'en savoir plus sur un personnage, Lailoken et je dois avouer que je suis ravie ! Bien entendu, il n'y a pas que lui dans cette épopée qui n'a rien de magique et de licornes, même si ces dernières pourraient bien faire leur apparition pour embrocher certains personnages... hum pardon. Ici la magie est sombre, noire comme une tasse de café sans nuage de lait, une nuit sans étoile, une ombre sans lumière.Vous avez dû comprendre rien qu'avec la première image, bref, les personnages que nous suivons depuis le début du premier tome (ou presque car l'auteur ne doit vraiment pas aimer ses protagonistes, il les zigouille trop facilement, mdr) vont avoir des épreuves de plus en plus difficile. Oubliez les arènes, les traques à la sorcière et les puissances démoniaques, place au MAL absolu qui veut remettre la planète entière dans le bon ordre, le leur bien entendu. Je n'en dirais pas plus à ce sujet, sachez juste que la vie de nos personnages est toujours proche du gouffre, que les combats sont incessants et que les malheurs du lecteur qui s'attache au petit bonhomme ou bonne-femme risque de voir en fumée s'évanouir certains avenirs.

Rome, cette Rome antique où se mêle la fantasy avec tellement de facilité qu'il est impossible de se dire que cela n'est pas vrai. Comment vous faire prendre conscience que la plume est si facile à suivre, que voir un homme avec une pierre ancré dans son torse et qu'il n'existe plus qu'au travers d'un démon est devenu la réalité ? Et ce n'est qu'une infime partie de tout ce que l'auteur nous offre. D'accord, je ne vous ai pas fait cadeau du plus sympathique des images que nous avons, mais disons que cette apparition et la façon dont ce personnage était apparu m'avait donné l'espoir de revoir peut-être un personnage oublié. Enfin ps oublié, mais je me comprends. Tant pis, cela ne sera pas pour de suite. Bien, Nous avons donc plusieurs histoires dans le même tome et suivre les personnages est à la fois exaltant et rageant. Parce que oui, vous suivez par exemple Lailoken (celui dont je voulais vraiment comprendre qui il était) et hop, on va ailleurs, pour suivre les héros, les champions de Rome, ou bien les Daces, ou l'empereur, ou celui qui veut devenir calife à la place du calife ! Exaltant, parce que tout bouge. Nous découvrons les passés, les erreurs commises, les faits, les actes mauvais, les soi-disant bien pensants qui ne le sont pas et puis les trahisons, les perversions de la guerre, les esprits malsains et même les personnages qui devraient mourir mais qui tiennent encore la route, si je peux le dire ainsi. Et qu'est-ce que je ne donnerais pas pour voir l'un d'entre eux si pieds sous terre ! Il ne peut pas aller ainsi comme il le désire, réussir ses tours de passe-passe et s'en sortir impunément, pas vrai ? Comment imaginer un personnage aussi retord, aussi froid telle une vipère, aussi sournois et rusé qu'un renard sans que le danger ne lui tombe dessus ? Arrivant à s'entourer de ceux ou celles qui sont des esclaves... Je pense que je ferais la danse de la joie lorsqu'il tombera, en attendant... Je subis ses pensées tortueuses !

L'intrigue ? Non, il n'y en a pas qu'une, il s'agit d'un ensemble d'intrigues où se mêlent des émotions, des sentiments difficiles à garder pour soi. Les rancœurs, la vengeance, le besoin d'être un homme ou une femme libre, de se battre contre l'injustice, d'avoir une chance de connaitre un avenir meilleur que sa propre famille. Des peuples sont mis en avant, sur leur façon de vivre, leur envie, leurs besoins et puis ses mêmes peuples qui sont éradiqués d'une carte, pour montrer l'exemple, pour s'amuser. Ses hommes, femmes, enfants, vieillards qui sont torturés, brulés, violés, assassinés pour le plus grand plaisir pervers de certains personnages. Nulle n'est à l'abri d'une vengeance, d'un retour de flamme, d'une passion pus grande que sa propre vie. Les années ont passé pour Lailoken et son esprit torturé revoit qui il était, sous forme de songes. Nous sommes les premiers à voir ce qu'il récupère. De bons souvenirs comme de mauvais, mais qu'importe, tous font partie de cet être si différents des autres, si unique en son genre et le pourquoi ? Nous l'avons dès les premières pages. Puis vint les moments où il se retrouve, lentement, mais surement, durant que d'autres sont ans l'obligation de se battre contre des créatures, lui doit se combattre lui-même afin de sortir indemne de ses rêves qui sont bien plus puissants que ce qu'il croyait. Des combats physiques qui ne s'arrêtent pas. Des combats liés au mental qui ne laissent personne indifférent. Chacun d'entre eux doit apprendre à se comporter comme il le faut, pour sa propre survie. Ce tome est un peu plus complexe que les autres, car nous suivons plusieurs fils conducteurs, plusieurs vies afin qu'elles se rejoignent un jour ou l'autre.

Plus la saga avance et plus il est impossible pour moi bien entendu de ne pas avoir envie de se mettre aux cotés de certains pour les aider. Les révélations sont nombreuses et si certaines étaient déjà connues par nous, les personnages, leurs réactions sont d'autant plus intenses, parce que EUX ont été trahi, déçu, embarqué dans un monde qui n'aurait jamais dû leur être connu : celui des poisons, des mesquineries, des tueries sauvages. Prenons l'exemple de Mercurius qui n'aspirait qu'à épouser une jeune fille dont il était amoureux... L'amour, un sentiment qui l'a perdu lui-même, qui l'a mis sur une marche dont il n'aurait jamais imaginé. Il n'a pas connu que des déboires, mais de nombreuses trahisons, tristesse et pertes douloureuses. Et ce n'est pas terminé, car l'auteur est un sadique à souhait. CE jeune homme a une volonté de fer, comme son père et sa vie qui a été mise sens dessus dessous semble tout droit ici de l'Enfer. Ce même Enfer qui se déchaine sur certaines villes dans ce récit. Des créatures sortent de l'ombre, nous en avions déjà quelques unes auparavant, mais là, elles sont plus présentes et nous comprenons d'où elles viennent véritablement. Les dons s'activent, la méchanceté n'est pas l'apanage des véritables méchants ! Ce sentiment de vouloir détruire pour reconstruire est étrange et pourtant elle est présente un peu partout. La politique et tout ce qui l'entoure, les complots, trahisons, loyauté, vengeance, les Hommes sont faibles, de pauvres petites créatures qui pensent qu'ils seraient meilleurs qu'un autre... Une pomme pourrie ne tombe pas loin de l'arbre qui l'a porté... Si ce fruit est infâme, il faut faire plus qu'imaginer qu'elle est la seule, la branche qui l'a soutenu n'a fait que la remplir de méchanceté et c'est ce que nous voyons avec une famille. Autant vous le répéter, les Tarquini que nous avons depuis le début de cette série est immonde... À contrario la famille de Mercurius !

Nous pourrions penser qu'il s'agit d'un tome de transitions en débutant sur l'histoire de Lailoken et de sa mère. Il n'en est rien. Toutes les questions précédentes ont des réponses, les morceaux de ce puzzle géant apparaissent et forment un tout. L'Empire Romain a bien des manigances à détourner. Il a beau être puissant, il ne s'agit ni plus ni moins d'Hommes de pouvoirs qui se croient invincibles. Face à une lame, face à une idéologie, face à une pensée unique, l'Homme n'est plus rien qu'un être vivant qui est capable de se faire détruire par n'importe quel moyen. La parole ou le coup, tout est bon pour apporter la mort, une mort certaine qui fait partie des multiples intrigues. Des remords ? Je ne suis pas certaine que l'un d'entre eux en ressentent réellement une once en soi. Les machinations sont si nombreuses, que chacun d'entre eux est capable de s'y perdre. La guerre est entrée dans les villes et les cœurs de la population. Qui va vraiment être l'Empereur de ceux qui sont meurtris ? Alors que ce dernier et ses "conseillers" se vautrent dans la luxure des jeux ? Tout cela pour que les générations futures puissent en parler... L'histoire ou l'Histoire de Rome et de ses guerres, de ses avancées, de ses complots, de l'Histoire dans un récit qui nous entrainent au-delà des limites de l'imagination. Les Dieux et Rois de ces temps ont-ils tous existé ? Sont-ils descendus ? À moins qu'il ne s'agissent que de légendes qui, il faut bien le rappeler, chaque légende est basé sur des faits historiques. Des faits que l'auteur use afin d'étayer ses propos. Que dire de l'apparition d'Alexandre le Grand, de son pouvoir, de son lion, de sa façon d'être ? Rien si ce n'est qu'il est bien présent, qu'il a déjà laissé une trace et que celle-ci était loin d'être naturelle. Un brin de magie céleste peut-être ?

Ah les histoires des enfants sauvés par une louve... Ce qui en a découlé et tout e qui a pu bercer mon enfance... J'adore tout simplement la façon dont l'auteur l'entremêle dans son aventure hors du commun. Je passe à côté de bon nombre de personnages qui valent le détour comme Shanaka et Cyona ou encore Sekhnat, les forces ne sont pas équilibrées, le surnaturel prend le pas sur de nombreux combats, mais l'amour, celui de la famille, de l'amitié, de l'amant est une véritable bouffée d'air et surtout un bon moyen de combattre. Les personnalités sont complexes, à part quelques uns, surtout un, ils ne sont ni tout blanc ou tout noir. la peur de mourir, celle de ne pas être vu comme un héro, la peur de perdre sa famille ou ses amis tout simplement... Tout cela font des êtres humains avec leur force et leur faiblesse. Il est vrai que l'Humanité est considéré comme un déchet ou une quantité négligeable, alors lorsque l'un d'entre eux produit un exploit, nous avons là la chance de peut-être imaginer qu'une lueur d'espoir est en train de naitre dans le cœur de ceux qui restent, qui sait ? La fin de ce tome n'a rien à envier à son début. C'est sombre et sournois si ce n'est que l'espoir semble garder une fine étincelle.

En conclusion, un troisième tome qui monte en puissance. Le passé ressort, nous montrant toutes les capacités de certains d'entre eux. Les personnages vivent des aventures extraordinaires, aussi bien sombres et sanglantes qu'intéressantes. Rome est visualisée sous deux formes, belle et attirante par les jeux, dangereuse et insouciante par la guerre qui gronde. Le peuple est en danger, les champions de Rome ne sont pas que des pantins et les créatures surnaturelles n'ont pas fini de nous étonner ! J'ai adoré suivre les personnages dans leur chemin de croix et le passé enfin révélé de Lailoken nous promets une suite à la hauteur ! J'ai hâte de retrouver les survivants et de voir qui va y passer, autant être honnête, parce que tous ne verrons pas le jour prochain ! Je croise les doigts que l'un d'entre eux puisse enfin voir sa vie se terminer au plus vite. Dans cette série, il ne fait pas bon être un méchant pas si méchant que cela, parce qu'au final, seuls les véritables "démons" ont une chance de s'en sortir. Enfin une chance, c'est vite dis !

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Dédicaces de Sébastien Morgan
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