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Deux histoires différentes, l'une en Haute-Corrèze et l'autre en région parisienne.
Août 1987, quatre jeunes adolescents de 15 ans se connaissent depuis la maternelle et se retrouve en ce bel été au bord d'un étang isolé qu'ils appelleront "Calicoba Beach", ils y feront une rencontre étrange. Cette partie du roman m'a rappelé "Trois" de Valérie Perrin. Nous sommes en Haute-Corrèze. Une petite bourgade où tout le monde se connait et certains trop bien, tout n'est pas que rose!
Août 1987 en région parisienne, deux hommes, un vol à main armée qui tourne mal, un convoyeur tué. Une fuite s'en suit. La course poursuite part en vrille et plus ils descendent dans le sud de la France, plus l'acharnement à tuer en chemin prend de l'ampleur. Quelle a été la vie de ces deux hommes avant?!
La pression est à son comble entre ces deux histoires, qui on le sait, vont à un moment précis se rejoindre. Mais comment, pourquoi et quand?! L'auteur a su donner une tension exacerbée à la lecture, je n'ai pu lâcher ce récit qu'en arrivant au mot fin. Une fin qui m'a plombée!
Hormis ces deux histoires, l'auteur nous décrit des paysages, des sentiments forts comme il sait si bien le faire. Sébastien est un amoureux des mots, de la nature; il excelle à nous décrire des émotions de violence comme celles d'amitié et d'amour. Ce n'est pas le premier livre de l'auteur que j'ai sous les yeux et à chaque fois on ressent une humanité dans ses mots qui nous fait chavirer. J'ai eu la belle occasion de le rencontrer deux fois (Salon du livre de Tulle et Le Bugue) et c'est un plaisir à renouveler.
Ce récit est difficile à ranger dans un thème, roman noir, drame familial, roman policier, innocence de l'adolescence, violence de la vie, c'est tout cela à la fois entre autre. Un roman qui nous touche au plus profond de notre âme. Les chapitres passent de l'insouciance de ces jeunes dans un environnement tellement beau et hop on se retrouve en suivant avec ces deux hommes complètement paumés qui font basculer des vies. Au milieu de ces deux histoires l'auteur nous ramène, dans quelques scènes, à une époque où certains anciens films captaient notre attention et sont restés mémorisés en nous. Sa façon très personnel de nous raconter ces histoires est juste merveilleuse, ses mots nous font partir loin… Merci!
Où reposent nos ombres
Heureusement, la postface nous annonce un roman noir à venir. Je vais compter les jours...
Akowapa
A quelques kilomètres de là, le corps d'un homme tué de trois balles est retrouvé dans un hameau du plateau des Millevaches ; les deux affaires semblent liées.
L'enquête est bien ficelée, une scène de crime après l'autre les indices recueillis débouchent à chaque fois sur un nouvel élément qui permet de resserrer l'étau autour du meurtrier. Le lecteur suit pas à pas le travail des gendarmes qui est bien détaillé.
Par touches successives l'auteur nous décrit les paysages de cette région du Limousin. Il nous décrit aussi les difficultés des personnes démunies à vivre à la campagne par rapport à la ville où ils bénéficient de structures adaptées. On a également droit aux difficultés rencontrées par les gendarmes pour exercer leur métier, d'une part par manque de moyens, d'autre part par la spécificité de vivre en casernes qui les rend corvéables à merci et influe sur la vie familiale. Des descriptions qui occupent un peu trop de place, qui prennent le pas sur l'intrigue et créent des longueurs peu intéressantes.
De plus l'auteur nous gratifie d'une romance et de scène de sexe certes édulcorée mais qui n'ont rien à faire dans un roman policier.
Les personnages sont bien campés avec des caractères bien trempés, toutefois on est à certains moments du roman pas loin de la caricature.
En dehors des passages descriptifs le style de l'auteur est bien adapté à ce style de récit.
Au final le lecteur est plongé dans un polar avec de petites touches de roman noir rural de plutôt bonne facture.
Woorara
Et si vous voulez savoir ce que ça veut dire, soit vous achetez le roman et vous le lisez, soit vous demandez à Google, cet ami qui ne vous veut pas que du bien.
Bal tragique à Artiges (petit bled paumé) : un mort. Une balle au milieu du front. Suicide or not suicide ?
C'est ce que vont devoir résoudre l'équipe de gendarmes de l'adjudant, non pas Ludovic Cruchot, mais Walter Brewski.
Alors pour commencer, je vais vous dire ce qui m'a plu dans ce policier : les allusions à la chose de mai 2005. Pas mai 69 ! Mai 2005… Et l'auteur nous donnera la version de tous les protagonistes : les deux gendarmes, le clodo, la femme aux gros nibards, le libraire et les deux… [No spolier]
J'ai apprécié aussi entrer dans le monde différent des gendarmes, ces militaires qui n'en sont pas vraiment. Ça me change des flics traditionnels. La brève incursion dans la Grande Muette m'a fait plaisir aussi. Même si elle est assez brève.
Walt Brewski est un gendarme qui m'a plu, il se fout de sa carrière, ne lèche pas les bottes des supérieurs, s'investit dans son job, n'est pas un crétin fini, déteste les arrivistes et les carriéristes, ça tombe bien, moi aussi !
Ce ne sera jamais mon flic préféré, mais je ne dirais pas non à boire un kawa en sa compagnie, ou à lire sa première enquête qui porte aussi un titre bizarre ressemblant à un cri d'Indien en train de charger la cavalerie de Custer.
Là où j'ai souri de toutes mes dents, c'est lorsque nos gendarmes boivent un café avec un vieux paysan et que celui-ci leur parle du piège que l'Europe a tendu aux agriculteurs. Moment de suprême plaisir car cet homme a résumé tout le bordel en peu de mots.
Bon, passons à ce qui m'a dérangé, ou du moins, ce dont on aurait pu se passer, ou ce qui aurait pu être moins présent dans le récit…
Tout d'abord, les nombreux rêves sexuels de Walt… Ok, il aime le sexe, y'a pas de honte à avoir, sa gonzesse est roulée comme une bimbo, elle aime ça aussi, ils baisent partout et plusieurs fois.
Je ne suis pas fleur bleue, ni prude, mais à un moment donné, toutes ces parties de jambes en l'air ou ces pensées grivoises qui le font bander, ça commençait à faire lourd dans les 313 pages du livre.
Puis ce qui m'a dérangé, ce sont les grandes envolées lyriques à certains moments. Je n'ai rien contre, mais ça surgissait de manière inattendue, et ça ne servait pas l'histoire, mais ceci n'est que mon petit avis.
Au final, j'ai tout de même avalé ce roman en deux jours. Une première partie le 1er janvier, après la réception, et le reste le lendemain, d'une seule traite, quasi.
Ce ne sera pas le policier de l'année 2018, l'intrigue est assez classique, tout en sortant des sentiers battus parce que le final m'a troué le c**.
Carajuru
Malheureusement, je n’ai pas accroché au récit. J’ai trouvé le rythme lent, les personnages pas attachants et la fin ne m’a absolument pas plu. De plus, le langage scabreux des gendarmes m’a soûlé. Pourtant le quotidien de ces gendarmes est bien décrit. Nous n’avons pas affaire à de super héros. Ces gendarmes sont tous ceux que nous pouvons rencontrer dans nos vies. Enfin, j’ai trouvé dommage que l’auteur ne pousse pas plus loin le passé des frères Ivanovic et celui du tueur.
Woorara
Il y a quelque chose dans ce roman qui dégage de la chaleur émotionnelle, je ne sais pas l'expliquer autrement. Tous les personnages ont quelque chose d'empathique, le groupe de gendarmes ainsi que le meurtrier. L'auteur a su aussi dégager une agréable image de cette région qu'il nous fait découvrir, de beaux paysages. Une réalité sur la misère rurale que je visualise bien dans le Périgord voisin du Limousin. Le quotidien des gendarmes et leur passion pour ce métier.
J'ai bien noté qu'il y aurait un autre roman en approche : "Carajuru", et bien je vais l'attendre avec impatience et je vous conseille de vous plonger dans cette première enquête. Je compte bien retrouver Sébastien, l'année prochaine, au Salon de Tulle, j'aurais bien des questions à lui poser…
Woorara
Déjà, le lieu; Haute-Corrèze. Ensuite les enquêteurs; ni détectives privés, ni policiers. Des gendarmes ! Eh bien on en apprend un rayon sur la vie de gendarmerie...
Meurtres en série, fusillade, élus ripoux, criminels de guerre... Heureusement le hasard des mutations a concentré de fortes têtes sur le plateau de Millevaches; foin des fonctionnaires obéissants ! Juge et gendarmes auront de l'ouvrage.
Revigorant.
Woorara