Siècle Vaëlban

Mon premier coup de cœur de 2025 ! Et quel coup de cœur ! J'ai été chamboulée, charmée et conquise par ce livre.

Je l'ai acheté après avoir entendu qu'il plairait certainement à ceux qui ont apprécié La Passe Miroir. Et ça l'a carrément fait pour moi.

J'ai eu bien du mal à le trouver en librairie, victime de son succès ou justement pas assez, en tout cas si vous hésitez, si votre cœur se meurt d'avoir terminée tous les tomes de La Passe miroir, alors ne cherchez pas plus loin et lisez ce livre.

Ce qui le compose :

- une intrigue de folie,je n'ai rien vu venir, une surprise à chaque page ;

- une plume envoutante, que c'est beau à lire, j'en ai les larmes aux yeux ;

- un monde de dingue, tellement travaillé qu'on s'y croirait ;

- une petite romance comme on les aime qui ne prend pas toute la place dans le roman, bon sang que ça fait du bien ! (que je ne la qualifierai pas de ennemies to lovers) ;

- pas de SMUT, je n'ai rien contre, mais comme ça vous êtes averti.e.s ;

- un pointe d'humour qui rend ce roman encore plus attachant.

Il y a certainement eu des points négatifs durant ma lecture (tellement de personnages différents qu'on s'y perd un peu parfois ^^''), mais je suis tellement conquise par ce livre, que ça a complètement balayé les points négatifs que j'ai pu relever. J'en ai d'ailleurs laissé tombé Un palais de cendres et de ruines pour ne lire que Plein Ciel. J'espère qu'il ne paraitra pas trop pâle après cette lecture x).

Spoiler(cliquez pour révéler)Kélicia et Long-Soir à jamais dans mon cœur, j'ai versé ma larme

A quel point nos croyances limitantes, nos origines et nos maux peuvent-ils influencer notre destiné ?

La demeure de Mah Haut Rels est un voyage au confin de l’amour, de l’amitié et de la liberté. Trois êtres blessés par la vie, meurtris par les épreuves voire confinés dans leurs croyances se retrouvent au cœur d'un périple initiatique.

Chaque jour passé ensemble les rapproche un peu plus de leur quête : quand l’un recherche la liberté, l’autre découvre la richesse et la préciosité du partage. Le dernier, lui, reconstruit son âme, loin du manque, de la souffrance et des échecs.

Leur voyage maritime prend l’allure de métaphores et d’allégories qui offrent au recit une dimension philosophique profonde.

L’histoire est portée par des personnages emotionnelement puissants et d’une intégrité telle qu’on se prend à se poser la question de notre réelle identité et de nos réels désirs en ce bas monde. La connaissance, la soif d'apprendre et de savoir peut-elle survivre face à l’absence de lien ? Peut-on dissocier l’indissociable ?

La deumeure de Mah Haut Rels est un roman fantastique aux allures de conte qui navigue entre le réel et l’irréel, porté par une plume poétique et illuminé par des illustrations époustouflantes (mon dieu qu’elles sont belles !). C’est à la fois doux et violent, tendre et révoltant. La raison, l’esprit cartésien affronte l'amour et le libre arbitre, menant à un dénouement qui laisse la porte ouverte à nombre de réflexions.

Un presque coup de cœur (j’aurai aimé en apprendre davantage sur l’actuel Mah Haut Rels) pour ce magnifique roman, qui propose non seulement un contenu de qualité mais aussi un livre objet qui fait son petit effet dans une bibliothèque (jaspage argenté, couverture rigide, intérieur ouvragé).

J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre !

L'histoire est vraiment originale, et très bien construite ! J'avais un peu peur de ne pas comprendre l'histoire, notamment à cause des différentes castes, des "pouvoirs" de chacun et du nombre de personnages, mais, finalement, ça n'a été le cas que au début du roman. Il y a eu plusieurs de retournement de situations auxquels je ne m'attendais pas, et qui ont apporté du rythme au roman. J'ai vraiment beaucoup aimé cet univers qui était original et bien construit. Quand aux personnages, ils étaient réalistes et, pour certains, attachants.

La plume était agréable à lire, elle semblait assez lyrique, ce qui rendait la lecture vraiment sympa et correspondait bien à l'univers de l'opéra !

Donc franchement, si vous aimez les fantasy originale et bien construite, qui prend son temps, mais avec des retournements de situation, foncez !

J’ai adoré ce livre qui nous emmène dans un univers totalement différent de ce que l’on peut lire habituellement. Les personnages sont très attachants et l’auteure arrive à nous plonger dans son univers avec une très grande facilité.

Un univers très particulier et original des personnages uniques un texte très poétique par moment c'était très beau .l'histoire pour être honnête n'est pas si facile a suivre .j'ai du relire des chapitres pour bien intégrer tout les éléments de l'histoire surtout au début car la diversité des castes les différents personnages peut poser des problèmes a l'assimilation de l'histoire mais en s'accrochant on y arrive .

J’ai eu un immense coup de cœur pour Plein-Ciel de Siècle Vaëlban et ai donc très vite voulu découvrir son autre roman – qui prend la forme d’un conte pour la jeunesse. J’ai aimé cette histoire tout en poésie et en résilience, qui parle de deuil et de quête de liberté et qui montre le chemin pour grandir. L’Étoile du Soir prend place dans une Inde pauvre et reculée et nous raconte l’histoire d’une petite fille très proche de la nature, qui a une relation compliquée vis-à-vis de sa grande sœur et qui va être confrontée au malheur venant toquer à la porte de sa maison. Impossible de ne pas être touchée par cette lecture où se déploie la si belle plume de Siècle Vaëlban, très imagée, toute en délicatesse et en luminosité. Elle n’épargne pas ses personnages en les confrontant aux parfois dures réalités de la vie, mais toujours avec pudeur et sensibilité. Un joli moment, même si je ne fais là encore plus vraiment partie de son lectorat-cible.

https://desrevesdanslamarge.com/letoile-du-soir-siecle-vaelban/

Ce livre est un chef-d'œuvre ! Un vrai coup de cœur !!

L'autrice à su créer un univers complexe avec des personnages différents, marquants, touchants.

L'histoire est remplie de rebondissements emmenant l'aventure d'Ivoire dans des intrigues inattendues et surprenantes.

La plume est envoutante, poétique et parfaitement rythmée. A croire que l'autrice possède des dons de TAMBOURS hihi

Ajoutée à une romance délicate, comme je les aiment et à de nombreuses touches d'humours qui m'ont fait sourire et rire.

Bref, vous l'aurait compris, j'ai été totalement conquise par ma lecture et ce jusqu'à la dernière page, moi qui avait peur de peiner (car c'est un gros bébé) je l'ai dévorée à une vitesse folle, tant j'étais prise dans l'histoire. Un grand BRAVO ! J'espère qu'il trouvera le succès qu'il mérite !

J'ai passé un moment agréable de lecture. J'ai beaucoup aimé l'univers autour de l'opéra et le système de castes et de pouvoir. Malgré ça, je n'ai pas réussi a vraiment rentrer dedans parce que j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages et certains événements me paraissent irréels alors j'ai eu du mal à m'investir dans la lecture. Pourtant la plume est très agréable mais peut-être un peu trop complexe en prénoms et personnages pour un one-shot. Je ne le recommande donc pas à tout le monde mais pour ceux qui veulent découvrir un univers bien original ou qui aiment la fantasy c'est vraiment une chouette lecture.

Dans ce roman atypique illustré par la talentueuse Anouck Faure, que nous avons déjà eu le plaisir de rencontrer à la Comédie du Livre de Montpellier, j’ai pu voguer à la rencontre de 3 personnages à la dérive sur un océan qui semble sans fin. Dans la réalité cruelle de ce monde post-apocalyptique où l’eau a tout submergé, il ne reste plus de terres où s’installer, et les derniers survivants survivent soit sur des radeaux-villes, formant le peuple des écumiers, soit sur des dirigeables, formant le peuple des éoliens. Un troisième peuple existe cependant : les Seigneurs, qui voyagent pour conter les histoires des Temps d’Avant, ce temps révolu.

Il y a donc :

- Regard, qui est un de ces Seigneurs, qui est confronté à une manière de penser si différente de ce qu’on lui a appris qu'il ne comprend pas, mais qui au fur et à mesure de son attachement grandissant pour les enfants qui ont croisé sa route, va voir ses certitudes ébranlées. Son travail de conteur est-il juste? Bien? Il va recueillir les histoires des enfants au fil de leur périple ouvrant les yeux sur la réalité cruelle de ce monde, et ainsi perpétuer ce pour quoi il a été élevé : emmagasiner des histoires pour pouvoir les véhiculer.

- Reine est une fille de l'écume brisée par l'amour maternel. Promise à un destin glorieux, elle va perdre ce qui fait d’elle un atout précieux pour son radeau-ville, à savoir sa capacité à plonger, et commencer à dépérir. Heureusement, sa rencontre avec le troisième personnage, Venise, va l'aider à remonter la pente. Pourtant, rien ne les destinait à se croiser.

- Enfin, Venise est un éolien étouffé par l'amour paternel et fraternel. Son sourire éblouissant et ses dons en font le jeune garçon le plus prisé de son dirigeable, et son père souhaite qu’il reprenne la direction de l’appareil à sa mort. Mais l’adolescent n’aspire qu’à se jeter dans l’abîme des flots noirs qu’il survole quotidiennement, car son rayonnement est peu à peu siphonné par les espérances que tous placent en lui.

La relation entre ces deux enfants, car ils sont encore tout jeunes (entre 11 et 12 ans), est magique, empreinte d’amour et de résilience, et le fait de les côtoyer en huit-clos ne rend la collision de ces deux âmes magnifiques que plus belle, et plus tragique. Ils ont dû grandir si vite dans ce monde impitoyable que l’on ne ressent pas leur âge, si ce n’est par les rappels de l’autrice et la presque naïveté de leurs croyances. Ils se complètent et s'aiment sans tabou, sans jugement.

Ils sont à la recherche d'une chimère, sorte de paradis perdu dont ils ont entendu parler par les Seigneurs : la dernière terre qui subsisterait : Saapia, la Demeure des Mah-Haut-Rels. Ils rêvent de la trouver et d’enfin y accoster, pour pouvoir échapper à cet univers sans pitié.

Le récit est empreint de poésie et de philosophie, avec pas mal de réflexions sur la vie et comment on la perçoit. Sublimé par la beauté des illustrations d’Anouck Faure, c’est une histoire poignante emplie d’espoir. Les personnages y sont dépeints en couleurs douces et dans les tons bleus qui rappellent bien entendu la mer sans fin sur laquelle ils évoluent, et j’ai passé un long moment à les détailler tellement elles sont extraordinaires !

On passe 7 journées avec trois personnages: la fille bénie des flots, le fils du Ciel et un Seigneur des Sages.

Trois personnes venant de trois peuples différents avec des coutumes différentes et des habitudes différentes.

Mais ils ont tous un point commun: une légende, celle de Saapia et de la demeure des Mah-Haut-Rels, dernière île émergée du monde.

Cette histoire a l'air assez simple au premier abord; un radeau et une barque se rejoignent, le Seigneur des Sages voient l'ignorance des deux enfants.

Mais la mission de ce Seigneur est de garder les souvenirs du passé.

Il commence alors malgré lui à s'intéresser à ces jeunes. Il se rend compte également qu'il n'a pas toutes les connaissances: il ne sait pas comment se nourrir au milieu de toute cette mer.

Je trouve ce récit très touchant et très pur, par son innocence mais par la vérité des sentiments qu'il dégage.

J'ai fort apprécié et c'est encore un Diamant pour Siècle Vaelban ^-^