Simon Kansara

Si vous aimez les mythes arthuriens c'est, selon moi, un must. La BD prend le point de vue d'un personnage mal aimé de l'histoire (Morgane donc) avec une grosse touche de féminisme plus que bienvenue.

Le style graphique est magnifique, les couleurs sont superbes.

Lisez-le !

J'ai personnellement eu du mal avec les graphismes, tout du moins les moins détaillées - car certains étaient magnifiques, notamment les illustrations des chapitres en cartes de tarot !

Je connais très mal l'histoire de la fée Morgane, mais j'ai adorée suivre la vie de Morgane où elle est extrêmement jugée de part le fait qu'elle soit une femme, depuis qu'elle est enfant. Même si j'ai trouvé certaines scènes, disons, grotesques, le récit en lui-même était intéressant, principalement le côté féministe et "ne pensez pas que les méchants sont toujours ceux qu'on dit être".

Une excellente réadaptation du mythe arthurien mais avec la fée Morgane en son centre. Une interrogation sur la place de la femme, sur l'éviction imposée par les hommes et sur la vengeance qui ronge tel un cancer.

Stéphane Fert fait un travail sublime pour sa première oeuvre.

Une BD sur la légende d'Arthur mais du point de vue de Morgane. Une Morgane qui vit dans un monde où les femmes n'ont guère de place et encore moins de pouvoir.

Je reproche juste à l'histoire de manquer de subtilité.

Les dessins et la colorimétrie sont magnifiques.

L'auteur à su transformer le mythe arthurien en quête féministe.

Ah Morgane, sulfureuse Morgane...

Et si Arthur Pendragon n'était qu'un imposteur ? Et si Merlin n'était qu'un manipulateur ? Dans cette BD, on revisite la légende arthurienne sur les pas de Morgane, demi sœur bafouée, magicienne impitoyable et féministe avant l'heure. Un portrait dépoussiérée de la célèbre fée qui fait le plus grand bien.

J'ai été conquise dès les premières pages, notamment parce que je suis une passionnée de 1) les mythes de la Table ronde et de 2) des réécritures mettant en lumière d'autres perspectives, d'autres points de vue ; mais aussi parce que les planches en elle-même sont sublimes avec leurs couleurs froides.

J'aime beaucoup la légende arthurienne et j'étais curieuse de découvrir cette réécriture focalisée sur Morgane. Je n'ai pas apprécié le traitement de la femme et de la féminité, ce n'est pas du féminisme ni une vision d'ensemble de ce que peut être une sorcière. Outre les graphismes un peu brouillon et le côté prophétique du récit je n'ai pas apprécié la sur-sexualisation des femmes et la caricature de la sorcière noire (les autres types de sorcières sont occultés sans mention ou justification). Une réécriture contemporaine de surface qui n'utilise pas les avancées sociales et l'accès aux connnaisances pour enrichir ou apporter un nouveau jour justifié à un classique de la littérature.

J’étais curieuse de voir ce qu’aller donner le point de vue de Morgane sur l’histoire d’Arthur et finalement je suis un peu déçue de cette BD. C’est tellement cliché et trop sexualisé, je ne trouve pas une bonne image de la femme en général et encore moins de la femme qu’a pu être la fée Morgane. Je suis déçue et les dessins n’étaient pas ce que je préfère non plus…

Une lecture permettant de découvrir le personnage de Morgane différemment. J’ai apprécié ma lecture.

Une très jolie BD, qu'on pourrait qualifier de "réécriture féministe" du mythe arthurien. On suit ici l'histoire des chevaliers de la Table Ronde, mais du point de vue de Morgane, personnage très décriée dans les mythes d'origine...

Ici, Morgane n'est ni une fée ni une amante : c'est une femme forte, une princesse, une sorcière, qui a pour objectif de détruire le monde créé par Merlin et Arthur. Spoiler(cliquez pour révéler) Habituellement, les raisons évoquées pour justifier sa méchanceté sont la jalousie. Ici, on a un autre raisonnement, qui place Morgane en figure féministe : elle refuse de perdre son droit au trône parce qu'elle est une femme, elle sauve des femmes de la violence des hommes, se défait de l'emprise de Merlin qui voulait faire d'elle sa compagne, détruit la Table Ronde qui est représenté comme un "ramassis de brutes violentes", souhaite ramener la "vraie foi" (la religion celte), utilise la perversion des hommes contre eux... Bref, c'est une héroïne, même si elle joue avec le côté obscur de la magie.

J'ai beaucoup aimé les dessins. Je sais que le scénario n'a pas convaincu tout le monde, mais moi il m'a plu. Oui, on peut voir une extrapolation féministe, une volonté de faire de Morgane la "gentille", et d'Arthur "le méchant" mais... Les auteurs des mythes d'origine (des hommes) n'ont-ils pas attribués tous les défauts possibles à Morgane, qui avait pour seul problème d'être une femme forte et indépendante ?