Cher Lecteur,
Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.
Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.
Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.
Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe BookNode
P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.
Ce recueil de nouvelles n'y échappe pas quand bien même leurs sujets, tirés du quotidien, peuvent s'avérer inconséquents et inintéressants.
Sôseki parvient cependant à en capturer la beauté éphémère, à faire des instantanés d'une époque. L'économie, les meurs, les traditions, les portraits de ses connaissances, on peut y glaner pas mal de choses en une page ou deux.
Ou alors on peut simplement se laisser porter par la force et l'élégance des descriptions, se laisser imprégner par un air printanier.
En bref, une lecture pleine de fraîcheur qui laisse rêveur.
Petits contes de printemps
Oreiller d'herbe ou le voyage poétique
Petits contes de printemps
Romancier, poète, calligraphe et peintre, Sōseki était un homme imprégné de philosophie zen et qui accordait de l'importance à son propre développement spirituel. Pour lui, la vie de tous les jours était étouffante. Il préférait le calme et la simplicité. "S'accorder au ciel, abandonner le moi" est devenu sa devise au fil du temps.
Les haïkus choisis et traduits de Sōseki Natsume sont accompagnés par leurs écritures calligraphiques. Ils semblent avoir été écrits à des moments agréables de sa vie.
Des haïkus d'instants présents, de contemplations et de quiétude.
Loin du monde : haïkus
Le Voyageur
Il s'agit de mon premier roman de Natsume Sōseki. Je n'ai entendu que des éloges sur cet écrivain, et il es tien tien delà de ce que je pensais ! C'est un excellent écrivain écrivain parvient avec des mots fluides et bien choisis à transformer une simple histoire en quelque chose de très prenant. Mes mains ne pouvaient pas quitter le livre jusqu'à la fin
C'est un roman qui se comprend très facilement, malgré quelques mots japonais très spécifiques, prenant, enrichissant avec des personnages qui ne sont pas trop détaillés (contrairement aux descriptions déroutantes d'Émile Zola, ou de longues descriptions pour un simple fait comme fait Victor Hugo). C'est à la fois un récit tantôt fictif que réel, avec des pensées psychologiques qui tiennent la route, sans perdre le fil de la narration.
Un super roman que je l'ai découvert par hasard dans une petite librairie à La Rochelle, que je vous conseille fortement de lire !
Le Mineur
Dans la première partie on rencontre les personnages principaux sans pour autant les approfondir. Beaucoup d'aspects sont restés dans l'ignorance.
La seconde partie se concentre davantage sur l'un des deux personnages. Il y est question essentiellement de valeurs familiales et de devoirs envers sa famille.
La troisième partie, sous forme épistolaire, est la plus forte émotionnellement par son côté dramatique et tragique. Je l'ai préféré aux deux autres parties.
Le récit se situe vers la fin de l'ère Meiji, dans un Japon encore encré dans ses anciennes traditions mais commençant à s'occidentaliser, passant à l'ère Taicho. Les deux personnages représentent d'une certaine façon ces deux générations. L'un déclinant et l'autre prenant sa place dans le monde.
J'ai trouvé le style moins poétique que d'habitude. Peut-être est-ce dû à la traduction, qui rend également l'histoire moins profonde qu'elle devrait l'être (à mon sens).
Le Pauvre cœur des hommes
Oreiller d'herbe ou le voyage poétique
Je suis d'accord avec ce que dit Iliane, cela dit : les propos sur les femmes sont marquées d'une forte misogynie. Et c'est dommage car pour nous, le récit perd de sa force. Même si effectivement, au début du 20e siècle, la place de la femme n'est pas enviable, un siècle plus tard, le lecteur peut en être gêné.
Rafales d'automne
Un format poche de belle qualité qui présente en préface Sôseki poète puis une sélection de ses haïkus au rythme des saisons agrémentés de peintures de l'auteur sur lesquelles les vers sont calligraphiés.
Haikus
Oreiller d'herbe ou le voyage poétique
Le Mineur
"Oreiller d'herbes" est un roman poétique nous narrant le voyage d'un peintre en quête de repos, de sérénité et d'impassibilité !
Pour cela, il ira jusque dans une station thermale déserte située dans les montagnes.
Une fois installé, il se consacrera à ses réflexions sur sa condition d'artiste, à la peinture (Oriental et Occidentale), à la poésie, aux Hommes, à la société, aux sentiments, ...
Il y rencontrera quelques personnages atypiques. Notamment Nami, une jeune femme étrange et mystérieuse qui s'est installé chez sa famille après un divorce.
Un très bon roman, poétique, d'une grande sensibilité. À lire avec douceur, sans empressement pour en apprécier chaque chapitre, chaque réflexion.
Le texte est essentiellement fait des pensées de l'artiste. Comme un monologue (il y a très peu de dialogue). Aussi cela peut rendre la lecture difficile pour certains.
J'ai pour ma part beaucoup aimé les magnifiques haïkus de l'auteur cités dans le livre.
Oreiller d'herbe ou le voyage poétique
Toute personne appréciant l'Asie et plus particulièrement le Japon a entendu le nom de Sôseki dans sa vie au moins une fois. Je fais partie de ces personnes et à ma grande honte, je n'avais toujours rien lu de lui. Concernant les haikus, j'en ai déjà lu mais pas les siens. J'ai toujours eu un peu de mal avec les haikus. Je n'en comprenais pas le sens ni l'intérêt...jusqu'à maintenant.
Je tiens à remercier l'association qui me l'a vendu. Je l'ai eu pour rien mais je peux vous dire qu'il est comme neuf. Il n'a pas une égratignure.
Et oui, les haikus ont un sens caché. Ça, personne ne va me contredire. La plupart du temps, on y parle des saisons ou du temps qui passe mais pourquoi? C'est la question que je me posais. Grâce à ce livre, j'ai pu comprendre que le haiku est un art qu'on ne pratique pas comme ça sans arrière pensées. Les mots sont choisis avec soin. Certains mots ne sont employé qu'en automne et d'autres en hiver. Ils permettent de situer le haiku en fonction des saisons et de leur donner une couleur. Ensuite, c'est en fonction de son vécu. Avec chaque haiku écrit par Sôseki, nous avons une explication par le biais de ce qu'il avait vécu au moment de l'écriture. J'ai pu voir le sens caché des mots et la poésie prendre forme. Là, j'ai pu être touché. On ne considère pas Sôseki comme le maître du haiku pour rien.
Cependant, nous ne découvrons pas seulement Sôseki comme auteur de haikus mais également comme peintre. Ces peintures sont magnifiques. Si je pouvais en afficher dans mon appartement...Je passerais mon temps à les regarder. Elles sont apaisantes. Elles dégagent une douceur rare. Si vous connaissez un musée qui expose ses peintures, dites le moi. Pour une fois j'accepterais d'y mettre les pieds.
En bref, j'ai beaucoup appris sur le haiku grâce à ce livre. Je verrais maintenant les haikus d'un œil nouveau.
Haikus
Kokoro