Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 688
Membres
1 007 747

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Tous les livres de Sōseki Natsume

Mort en 1916 à quarante-neuf ans, Natsume Sôseki vécut aux confins de la psychose la déchirure dont pâtirent tous les intellectuels nés avec la révolution industrielle, politique et culturelle du Meiji. Formé aux lettres classiques chinoises, au haïku, mais envoyé en Angleterre de 1900 à 1903 pour pouvoir enseigner ensuite la littérature anglaise, il s'imprégna si profondément du ton de Swift, de Sterne et de De Foe que, sans nuire à tout ce qu'il y a de japonais dans Je suis un chat, cette influence nous impose de penser au voyage de Gulliver chez les Houyhnhnms; sans doute aussi d'évoquer Le chat Murr d'Hoffmann. C'est pourquoi le traducteur peut conclure sa préface en affirmant que Je suis un chat «suffit amplement à démentir l'opinion si répandue selon laquelle les Japonais manquent d'humour». Ni Hegel, ni Marx, ni Darwin, qu'il a lus, ne lui ont fait avaler son parapluie.

La gouaille, voire la désinvolture apparente, n'empêchent pas les chapitres de s'organiser, cependant que tous les styles (jargon des savants et du zen, ou argot d'Edo, ancien nom de Tokyo) se mêlent pour présenter la satire désopilante d'une société en transition, et même en danger de perdition. Kushami-Sôseki se demande parfois s'il n'est pas fou, mais c'est la société d'alors qui devient folle, elle qui déjà enferme en asile ceux qui la jugent. Le chat ne s'y trompe jamais, lui : aucun ridicule n'échappe à ce nyctalope. Alors que peut-être on en devrait pleurer, on rit follement. Si vous voulez comprendre le Japon, identifiez-vous au chat de Sôseki.

Literally meaning "heart", the Japanese word "kokoro" can be more distinctly translated as "the heart of things" or "feeling." Natsume Soseki's 1914 novel, which was originally published in serial format in a Japanese newspaper, "Kokoro" deals with the transition from the Japanese Meiji society to the modern era. Divided into three parts "Sensei and I," "My Parents and I," and "Sensei and His Testament," the novel explores the themes of loneliness and isolation. In the first part we find the narrator attending university where he befriends an older man, known only as "Sensei," who lives a largely reclusive life. In the second part of the novel the narrator graduates from college and returns home to await the death of his father. The third part of the novel recounts a letter that the narrator receives from the "Sensei," which describes the circumstances that caused his loss of faith in humanity and the guilt he feels over the death of a childhood friend which drives him to the reclusive life that he has led. A deeply thematic novel "Kokoro" provides an excellent introduction to one of Japan's most beloved authors, Natsume Soseki.

Les Échos illusoires du luth mettent en scène un jeune homme naïf, impressionnable, mais qui cherche à " résister " aux forces obscures.

Après une nuit d'angoisse et d'incidents tragi-comiques, une aube mouvementée, une séquence hilarante chez un barbier, Yasuo retrouvera un " moi " régénéré et heureux. Le Goût en héritage décrit des hommes qui rentrent de la guerre et les liens mystérieux qui se tissent entre une femme et la mère d'un soldat disparu. Une atmosphère sombre, onirique, traversée de fulgurances poétiques. Les deux nouvelles mélangent réalisme et fantastique.

On y découvre la patte de l'écrivain, avec ses réflexions ironiques ou désabusées, son recul tendre par rapport au ridicule de ses personnages, son attirance pour des caractères au psychisme ambigu, presque limite, son goût pour les situations comiques, voire grotesques, et ses notations poétiques.

Certains livres, parfois, semblent portés sur l'aile frémissante d'un oiseau. En voici un, né de la joie intense d'avoir échappé à la mort. En 1910, hospitalisé pour une grave maladie qui met ses jours en danger, Sôseki note au quotidien l'évolution de son état et ses réflexions. Choses dont je me souviens. Ce qu'il tente de retenir avec tant de hâte, malgré son extrême faiblesse, c'est bien sûr le miracle de la vie rendue, mais surtout la paix du coeur, la clarté pleine de grâce qu'a atteinte sa conscience libérée de la pression de la vie réelle par cette expérience si particulière de la maladie. "Si je fais le compte des occasions où j'ai pu me dire au cours de ma vie qu'une chose m'avait réellement rendu heureux, réellement reconnaissant, réellement humble, je m'aperçois qu'elles sont infiniment rares. Mon souhait le plus cher est de conserver intacts dans le fond de mon coeur, le plus longtemps possible, ces sentiments privilégiés qui m'habitaient alors..." Si ce texte, prose entremêlée de poèmes, a une tonalité unique dans l'oeuvre de Sôseki, c'est que l'écrivain en a fait la mémoire du bonheur.

description de l'éditeur :

Quelle vie plus calme en apparence, plus unie, plus heureuse que celle de Natsume Sôseki ? Il naît en 1867 à Edo, l'ancienne Tokyo, étudie l'anglais, enseigne dans les écoles secondaires de 1893 à 1900 et passe en Angleterre trois années à l'issue desquelles on le nomme chargé de cours à l'Université impériale de Tokyo. Son premier roman, Je suis un chat, d'emblée le rend célèbre et lui permet d'entrer au grand quotidien Asahi. Après une existence discrète et retirée, il meurt en 1916. De tous les écrivains qu'a produits l'ère du Meiji, nul n'excerça une influence aussi prestigieuse. C'est que cet ami de l'Occident ne s'était pas coupé de sa propre culture : il s'était nourri des lettres chinoises et formé à la méditation qu'enseigne le bouddhisme zen. Sa vie tout unie cachait une âme douloureuse : obsédé par l'inéluctable « péché qui est sur l'homme », ce solitaire analyse et absout le cœur humain, mais non sans avoir pris sur soi, comme pour l'expier, ce qu'il tient pour l'irrémédiable misère de la condition humaine. Kokoro ou Le pauvre cœur des hommes est le plus représentatif sans doute des romans du Meiji.

En 1914, le romancier, Sôseki (1867-1916), alors très célèbre, est invité à donner une conférence à l'Ecole des Pairs, où il a failli enseigner dans sa jeunesse. Avec humour et profondeur, il explique aux étudiants sa conception de l'individualisme. Partant de son expérience personnelle d'étudiant et de jeune enseignant, il raconte son cheminement, rappelant certains de ses livres. Peu à peu, il parvient à un véritable petit traité de morale, qui définit l'autonomie, la tolérance, les limites de l'individualisme en collectivité et la nécessité de recourir à une éducation intériorisée et non pas seulement conformiste. Nous avons joint quelques lettres que Sôseki écrivit à ses amis intellectuels, concernant la création littéraire et la formation de la pensée.

Sôseki écrivit pour un journal le feuilleton de ses Petits contes de printemps en 1909. Au mois de mai de la même année paraissait Sanshirô. Sôseki est alors âgé de quarante-trois ans. Le titre même qu'il donne à ces très courts textes, fragments de journal intime entre un 1er janvier et un 12 mars, donne au lecteur une idée de l'ensemble du recueil même si la tonalité de chacun est différente, tantôt intime et familière, tantôt d'une drôlerie délicate, étrange, ou encore empreinte de nostalgie : Jour de l'an, Le brasero, L'odeur du passé, La tombe du chat, Brouillard... Il donne à voir le temps qui passe, la douceur d'un soir de neige ou la beauté des flammes. Une façon de lire l'impermanence des choses. Sôseki mettait en garde son lecteur dans un livre plus tardif, À travers la vitre : " Je vais aborder des sujets si ténus que je dois bien être le seul à m'y intéresser. "

Le 210e Jour tombe en pleine saison des typhons. C'est le moment que choisissent deux amis pour entreprendre l'ascension d'un volcan en activité. Malgré la pluie, le vent, la fumée, la cendre et le terrifiant cratère qui gronde, atteindront-ils le sommet de la montagne ? Ces Bouvard et Pécuchet de l'alpinisme dissertent plus qu'ils n'agissent. Les sujets qu'ils abordent ne manquent pas de gravité. L'art de Sôseki consiste à tracer en filigrane d'une conversation à bâtons rompus, pleine d'humour et de rebondissements imprévus, les limites fragiles de la dérision et de l'angoisse.

Natsumé Sôseki (1867-1916) était diplômé de littérature anglaise qu'il enseigna dès 1893 à Matsuyama, puis plus tard à Tôkyô, où il prit la succession de Lafcadio Hearn.

Au début du XXe siècle, le Japon est en totale effervescence, les anciennes valeurs des samouraï sont confrontées à la montée en puissance du capitalisme, et toute modernité est marquée du sceau de l'Occident. Dans ce contexte troublé, Daisuké, trentenaire toujours célibataire, entretenu par sa riche famille, se replie dans l'inaction et le rêve, la pure pensée et l'esthétisme. Il étouffe ses angoisses en tenant le monde et la société à distance. Pressé par son père de se marier dans l'intérêt de sa famille et d'exercer un métier, il se contente de rester passif, jusqu'au jour où l'amour l'atteint en plein coeur : il découvre qu'il aime Michiyo, l'épouse de son meilleur ami. Le choc vital qu'il en ressent le pousse enfin à agir, à assumer son choix et à prendre en main son destin, au prix peut-être de la mort ou de la folie.

Écrivain phare du Japon de Meiji, Natsume Sôseki prononça, entre 1907 et 1914, six « grandes » conférences où l’essentiel de sa vision philosophique et de sa compréhension du Japon en pleine métamorphose, empruntant à l’Occident le meilleur et le pire en matière de révolution du mode de vie et de nationalisme expansionniste, se trouve brillamment et caustiquement exprimé. Ce sont : « Les Fondements philosophiques des Belles Lettres », « Divertissement et métier », « La Civilisation moderne japonaise », « Matière et forme », « Belles Lettres et éthique », « Ma conception de l’individualisme ». Elles sont traduites, annotées et commentées par Olivier Jamet.

Si Sôseki le romancier est de longue date traduit et commenté chez nous, une part plus secrète et à la fois plus familière de son oeuvre nous est encore inconnue. Sôseki a écrit plus de 2500 haikus, de sa jeunesse aux dernières années de sa vie: moments de grâce, libérés de l'étouffante pression de la réalité, où l'esprit fait halte au seuil d'un poème, dans une intense plénitude. Ce livre propose un choix de 135 haikus, illustrés de peintures et calligraphies de l'auteur, précédés d'une préface par l'éditeur de ses "Oeuvres complètes".

Dans l'intimité du couple que forment Kenzô et sa femme, le quotidien scelle une entente faite de méprises et de malentendus ; et l'habitude ne devient rien d'autre que le témoin indifférent d'un être aux prises avec le monde. Mais sur Kenzô, pèse aussi la présence d'un père adoptif, une ombre que trouent de leurs feux intermittents les souvenirs que Sôseki rappelle à lui. Et l'auteur nous montre les incertitudes de la mémoire, ces lignes d'ombre où s'enchevêtrent les traces du passé et du présent, dans les eaux troubles de l'enfance.

Durant deux mois de l'année 1915, Sôseki raconte au jour le jour sa vie d'écrivain, avec les troublantes réminiscences et obsessions qui ont hanté son oeuvre. Plus qu'un journal intime, ce récit autobiographique, écrit entre deux crises d'ulcère, dont la dernière devait l'emporter un an plus tard, est une rêverie où les anecdotes poétiques alternent avec des réflexions profondes et brillantes sur l'art, le théâtre, la séduction, la souffrance, la littérature, l'amour, la mort.

« Un jour, tandis que j'étais dans mon bureau, occupé comme d'habitude à confier au papier des choses mélancoliques, un bruit étrange est parvenu à mon oreille.

La véranda bruissait. On aurait d'abord pu croire qu'une femme avançait en retenant le bas de son kimono de soie, mais le froissement de l'étoffe sur le plancher était par trop vif pour un simple bas de robe. J'ai alors comparé ce bruit au crissement des plis de l'ample pantalon que porte le chambellan, lors de la fête des poupées, évoquant le glissement de la soie sur les marches du palais fictif. Laissant mon roman, je sortis sur la véranda, le stylo entre les doigts : le moineau de Chine prenait son bain. »

Jirô, jeune employé sans histoire, doit rejoindre à Osaka un de ses amis pour une promenade dans la campagne japonaise. Il en profite pour rendre visite à un parent de sa mère et se voit contraint de s'intéresser à des problèmes familiaux dont il espérait se détacher. Son ami n'est pas au rendez-vous : hospitalisé d'urgence, il doit annuler ses vacances. Ce contretemps révèle alors à Jirô les multiples drames qui sont habituellement cachés par la réalité quotidienne.

Récit rétrospectif d’un épisode de jeunesse où le narrateur, sans nom ni visage, fuyait Tokyo et ses origines bourgeoises, Le Mineur est une longue marche ininterrompue à travers forêts de pins et montagnes, de tentations suicidaires en rencontres kafkaïennes, avec pour but ultime… une mine de cuivre. Cette odyssée dantesque sert une dénonciation de l’enfer prolétarien en même temps qu’elle évoque un enfer existentiel : celui du narrateur, tiraillé entre son désir impossible d’incarner « le mineur » et son milieu d’origine qui, tel un destin, le rattrape sans cesse.

Écrit en 1908, Le Mineur est un texte singulier et inclassable, à mi-chemin entre roman social et roman moderniste expérimental, reflet d’une société japonaise en transition.

Pour nous, c'est Les Liaisons dangereuses que "Clair-Obscur" évoque , ce roman a soufflé au cinéma son art du montage et Sôseki prolonge sa cruauté en appliquant sa vitesse d'exécution à l'examen de la décomposition d'un couple ordinaire."

Nous sommes dans le Japon du début du siècle, un Japon ouvert depuis deux ou trois décennies à peine aux influences occidentales et que sa victoire dans la guerre qui l'a opposé à l'Empire russe a hissé, à la surprise générale, au rang des grandes puissances.

Un jeune provincial " monte " à la capitale pour y poursuivre ses études supérieures. Il a tout à découvrir : la ville, l'Université, l'amitié, l'amour... mais il est encore tellement marqué par le système de valeur traditionnel qui règne dans le Japon profond d'où il est issu.

Une étrange mission marque pour Keitarô l'entrée dans le monde des adultes, du travail, des femmes, là où sont divulgués les secrets de l'existence, là où se rejoignent la fin et l'origine.

Au-delà de l'équinoxe, au-delà de l'éducation sentimentale d'un jeune homme naïf et curieux, l'auteur de " Botchan " pousse l'investigation de l'âme et des passions qui meuvent les êtres jusqu'à l'expérience ultime de l'amour et de la mort.

On croit d'abord plonger avec délices dans l'intimité d'un couple sans histoires, uni par un amour sincère et une humilité assumée. Mais Sôsuke et O-Yone vivent depuis des années avec le poids d’un lourd secret. Ils s’attendent à ce que le destin leur demande de payer leur dette, quand justement, un signe se manifeste. L’heure est-elle venue ? Pour savoir ce qu’il en est vraiment, Sôsuke se retrouve devant la porte d’un temple zen. Saura-t-il trouver la force d’en franchir le seuil ? Et que trouvera-t-il derrière ?

Connu surtout comme prosateur pour ses romans et ses textes divers, Natsume Sôseki a excellé toute sa vie dans le genre du « poème en chinois classique », kanshi, qui est généralement un quatrain ou un huitain, formé le plus souvent de vers penta- ou heptasyllabiques rimés, dont l’enchaînement obéit à une certaine logique, possédant un charme que renforcent les qualités musicales, mais aussi les procédés d’ellipse et de juxtaposition. Aussi sincères soient-ils, les romans et essais de Sôseki n’atteignent pas à la profondeur que recèle le recueil de ses poèmes en chinois resté jusqu’à ce jour inédit en français. À la différence du romancier et de l’essayiste, le poète Sôseki n’écrit que pour lui-même. Il n’a personne à flatter, même dans les quelques poèmes de circonstance adressés à des amis ou connaissances, et n’hésite pas, surtout dans le dernier tiers du recueil, à traiter abruptement, par à-coups, de sujets ardus, relatifs à une quête « philosophique » où il avance en sachant qu’il n’atteindra rien, celle que propose la pensée extrême-orientale, fondée sur le taoïsme de Laozi et sur le bouddhisme chan (zen en japonais) qui en est imprégné.

Les 207 poèmes du recueil sont présentés, comme dans les éditions japonaises, selon le classement chronologique : à mesure que nous avançons dans la lecture, Sôseki avance en âge et nous émeut progressivement par la patiente description de ce que son esprit perçoit soudain ou peu à peu, tantôt inquiet, aux prises avec la méditation et la maladie, tantôt rasséréné par le vert des bambous ou le jaune du colza, par la contemplation des paysages ou des « blancs nuages ».

Comme l’écrit son traducteur, Alain-Louis Colas, auquel on doit entre autres la traduction de La Rosée du lotus de Ryokan et Teishin, dans la collection « Connaissance de l’Orient » chez Gallimard : « En ces temps où règnent les excès et les abus de toutes sortes, à base de frelatage et d’outrecuidance, on appréciera notamment ce qui constitue la maxime sous-jacente à tous ces poèmes, à savoir Sokuten-kyoshi : “Suivre la Nature et quitter le moi”. »

On croit d'abord plonger avec délices dans l'intimité d'un couple sans histoires et, peu à peu, dans le cours de ces vies ordinaires, Sôseki dessine un admirable portrait de couple. Les personnages de Sôseki rêvent d'affirmer un individualisme qu'ils n'ont pas la force d'assumer et s'abandonnent à une triste résignation que l'auteur sait mieux que quiconque dépeindre avec une profondeur et une sincérité magistrales.

Portrait et haïkus de Soseki (1867-1916), célèbre romancier, poète et peintre accompli, très influencé par le zen.

Affecté dans un collège de province, un jeune professeur originaire de Tôkyô se heurte aux tracasseries de ses élèves et aux manœuvres de ses collègues. Drôle, satirique et malicieusement contemporain, Petit Maître est un conte initiatique incontournable, considéré comme un classique des lettres japonaises.

Natsumé Sôseki (1867-1916) est encore aujourd’hui l’un des écrivains les plus étudiés au Japon. Il est notamment l'auteur de Je suis un chat, succès critique et public, et d’Oreiller d’herbes, l’un des romans fondateurs de la littérature moderne.

« Le plus grand écrivain qu’ait produit le Japon au cours de sa modernisation de l’époque de Meiji est Natsumé Sôseki » Kenzaburô Ôé (Prix Nobel).

Traduit du japonais par René de Ceccatty

La société civilisée est un champ de bataille où l’on ne voit pas le sang couler. Vous devez vous préparer à faire face. Vous devez vous préparer à tomber. Ceux qui restent debout dans la rue de la vie avec pour seul but la réussite sont tous des escrocs.

Rafales d’automne occupe une place à part dans l’oeuvre de Sôseki, par la portée subversive de son propos, l’audace de son jugement moral sur son époque, qui est aussi un jugement politique.

Deux jeunes gens, amis très proches depuis leurs études à l’université, font leurs premiers pas dans le monde. L’un est un esthète à la vie brillante d’un fils de famille prospère. L’autre est un aspirant romancier

à la santé fragile, qui tire le diable par la queue. Leurs chemins vont croiser celui d’un professeur rebelle et excentrique, chassé pour insoumission à l’autorité de tous ses postes en province et décidé à faire entendre sa voix à Tôkyô. Et le vent qui se lève, ces rafales coupantes de l’équinoxe d’automne, sera celui de la révolte du savant, de l’homme de bien, face à la nouvelle société soumise aux puissances de l’argent qui s’installe en ce début de vingtième siècle au Japon. Une révolte que Sôseki défend avec cette passion teintée d’ironie qui le caractérise.

Affecté dans un collège de province, un jeune professeur originaire de Tôkyô se heurte aux tracasseries de ses élèves et aux manœuvres de ses collègues. Drôle, satirique et malicieusement contemporain, Petit Maître est un conte initiatique incontournable, considéré comme un classique des lettres japonaises.

Natsumé Sôseki (1867-1916) est encore aujourd’hui l’un des écrivains les plus étudiés au Japon. Il est notamment l'auteur de Je suis un chat, succès critique et public, et d’Oreiller d’herbes, l’un des romans fondateurs de la littérature moderne.

« Le plus grand écrivain qu’ait produit le Japon au cours de sa modernisation de l’époque de Meiji est Natsumé Sôseki » Kenzaburô Ôé (Prix Nobel).

Traduit du japonais par René de Ceccatty

Auparavant on appelait Haïkaï, en réalité le Haïkaï Renka, composé des syllabes 5-7-5, 5-7-5 et qui peut continuer en chine sans fin. À partir du 19e siècle, le poète Masaoka Shiki commence à employer le mot "Haïku" et on appelle maintenant cette forme de poème "Haïku". Le Haïku est le 1er poème Haïkaï qui s'appelait alors Hôku. Le Hôku 5-7-5 contenait toujours un mot clef qui suggère la notion de saison. Le Hôku devient donc Haïku. En 1887, Natsumé Sôséki rencontre le poète de haïku Masaoka Shiki qui l'encourage à écrire des haïku. Il a composé au total 2527 haïku dans sa vie, et dit "Haïku, c'est l'esprit Zen, le poème occidental c'est l'esprit du Christ. Le haïku est simple, c'est l'esprit, c'est parfois la vie".

Il faut lire ce texte d’une originalité et d’une poésie absolues, que Sôseki appelait son roman-haïku.

Au printemps, un jeune artiste décide de se retirer dans la montagne, loin des passions et de l’agitation de la cité, rencontre une jeune femme malicieuse et fantasque, rêve de peindre le tableau qui exprimerait enfin son idéal et ne réussit qu’à aligner poème sur poème !

Dans ce manifeste poétique et esthétique, profond, piquant, passionné, indigné, éblouissant, Sôseki approfondit sa méditation sur la création et la place de l’artiste dans la société moderne.

« Je ne crois pas qu’un tel roman ait déjà existé en Occident. Il ouvrira de nouveaux horizons à la littérature », prédisait Sôseki en l’écrivant.

Les délicates peintures qui l’accompagnent sont issues d’une édition de 1926 en trois rouleaux, où figurait aussi le texte entièrement calligraphié.

(Source: Éditions Picquier)

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode