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Niourk
Oms en série
Niourk
Une grande aventure dans un autre monde!
Oms en série
Le destin le plus imprévisible qui soit attend un enfant de cette tribu.
Niourk
Massir se réveille brutalement : son vaisseau spatial a été victime d’un accident. Quasiment tout l’équipage est mort, sauf son médecin stagiaire Jolt et le quartier-maître Raol. Le vaisseau est dans un état catastrophique, les accès bouchés par la tôle tordue, les fuites nombreuses, et de violentes secousses menacent la structure. Que s’est-il passé ? Nos héros s’aperçoivent qu’ils sont dans le gosier d’un monstre. Vouiii. Un énorme monstre dont l’organisme est fondé sur une chimie à base de chlore et de silice...., avec des serpents suceurs en guide de parasites. Voilà. La bonne vieille SF est parfois épatante !
Comment se sortir de là ? Massir comprend que le monstre est dans les fonds marins d’une planète inconnue, et il a une idée de génie : il demande au médecin Jolt d’accélérer l’évolution de l’espèce du monstre, en réduisant des millions d’années à quelques mois. Parce que dans cet univers, voyez-vous, les scientifiques ont fait des recherches prometteuses sur le sujet. Ainsi le monstre, sorte de baleine géante, se transformera en batracien et ira sur la terre ferme. Simple comme bonjour. Donc Jolt s’exécute et le monstre évolue. Y-a-qu’à.
Stefan Wul reste un maître dans l’art du worldbuilding : les passages concernant le monstre et son monde sont fabuleux. Vraiment. Pourtant, j’ai été moins émerveillée que dans ses autres romans, la faute à des héros peu palpitants et des faits et gestes trop rapidement survolés. Car à première vue, l’enjeu est là : vont-ils s’échapper du monstre, réussir à réparer le vaisseau et voler à nouveau dans l’espace ? Même si s’esquisse en parallèle le thème de l’impact de l’homme sur la nature, les personnages restent froids, notamment le narrateur face à la mort de ses camarades, et leurs caractères ne sont jamais approfondis. Ce sont des personnages-fonction réduits à leurs actions dans l’histoire.
L’auteur avait une idée dans la tête — évidemment — et la fin est plutôt surprenante. En dépit de moments bien vus et d’une prose soignée, ce roman ne restera pas dans les annales, à cause d’un manque d’émotion alors que les événements dramatiques s’y prêtaient.
Le Temple du passé
Darcel et Laurent, agents des autorités terriennes, sont en mission secrète sur Zarkass : la planète était auparavant un protectorat de la Terre, mais les Zarkassiens se rapprochent des Triangles, êtres mystérieux et inconnus, et que les autres peuples nomment d’après la forme de leurs vaisseaux. Se faisant passer pour des géologues, nos deux héros explorent la nature de la planète avec des guides zarkassiens. Ils souhaitent rejoindre le site où un vaisseau Triangle s’est écrasé. En route, ils devinent qu’un de leur guide est en réalité un espion des autorités zarkassiennes.
Dès le début du roman, nous sommes plongés dans un monde étrange. L’auteur a construit un worldbuilding très inventif, étonnant, et parfois drôle. La faune, la flore, la géographie, les Zarkassiens : toute la première partie est source d’émerveillement, dans la prose soignée et riche habituelle de Stefan Wul. Très vite, des événements inquiétants arrivent : un volcan en activité, de longues colonnes d’obsidiennes qui sortent de terre, des îles vues en rêve qui ressemblent à des mains ou des crânes… Les deux espions vivront des aventures inattendues, et la fin n’est pas celle qu’on aurait pu croire au démarrage de l’histoire, sans être absurde par rapport aux éléments présentés au début. En réalité, d’une expédition en pleine jungle, on glisse vers un récit d’espionnage dans une ville où des intérêts divergents s’affrontent, puis vers le fantastique, sans jamais perdre une cohérence d’ensemble.
Roman ancré dans son époque, le contexte évoque les grandes puissances se disputant l’Afrique, l’Asie ou l’Amérique du Sud. Il oppose aussi le monde très technologique des humains à celui des « indigènes » plus proches de la nature et des anciennes croyances, tout en se moquant et dénigrant les quelques « indigènes » qui copient servilement les cultures étrangères. La conclusion suggère que l’auteur espère une voie qui allierait le meilleur des deux civilisations (mais n’espérez pas une fin heureuse pour tous les protagonistes).
Même si c’est de la « vieille SF », ce roman vaut le détour grâce à son inventivité, son intrigue et sa prose. C’est pourquoi il est dommage de ne plus trouver en version numérique cet auteur que je considère comme appartenant au patrimoine de la SF française (j’avais profité d’une promotion d’une maison d’édition aujourd’hui disparue, comme l’ensemble de mes ebooks de Stefan Wul, et je l’ai sorti de ma PAL 3 ou 4 ans après).
Piège sur Zarkass
Nous sommes dans un futur bien lointain. Quelques siècles auparavant, la Terre s'est brusquement asséchée, transformant le fond des océans en plaines et les continents en montagnes. Les hommes et femmes survivant.e.s ont régressé à un stade préhistorique, malgré les quelques vestiges d'une civilisation technologique. L'enfant noir appartient à une tribu, entre les monts Cuba, Haït et Jamaï. Après une rencontre avec des monstres radioactifs, il arrive à Niourk, la ville des dieux...
Un roman étonnant, tant par son style que par son parti pris. L'auteur choisit une narration omnisciente, n'hésitant pas à parler de ce futur en le comparant avec les connaissances de sa/son lecteur.rice.
Vers la fin, on bascule vers de la SF pure et dure, avec des questions de science et de planètes, et j'ai aimé ce contraste avec le côté post-apo classique du reste du roman.
Encore une fois, on peut regretter la place inexistante des femmes dans ce roman. J'étais déçue, jusqu'à ce que j'apprenne que ce roman datait en fait de 1957 (donc assez pardonnable) ! D’ailleurs, pour un roman de cette époque, il y a beaucoup d'éléments très originaux (c’est sans doute pour ça que j'imaginais qu'il était récent ^^’).
Je pense que ce roman me marquera. En tout cas, j'ai eu beaucoup de plaisir à raconter l'histoire à mes proches ! Il se lit de façon très fluide et l'histoire est originale sans être très complexe.
Niourk
La Peur géante, tome 3 : La guerre des abysses
Bref, un univers étrange, une SF qui change. C'est Niourk.
Niourk
Découvert à l’adolescence, cette relecture en tant qu’adulte m’a permis de saisir certaines subtilités qui m’avaient échappé à l’époque, comme l’arme de l’enfant noir, que j’avais identifié comme un simple pistolet et qui s’avère être un pistolet laser. En prenant pour héros le personnage qui est le plus bas dans l’échelle sociale au début du roman, Stefan Wul nous montre également qu’il est possible de réussir dans la vie, de gravir les échelons un à un jusqu’au sommet.
Ce récit est pour moi un classique de science-fiction, intemporel par les sujets traités. À mettre entre toutes les mains.
https://deslivresdesfilsetunpeudefarine.wordpress.com/2016/06/20/niourk-stefan-wul/
Niourk
La fin est un peu surprenante !
Retour à "0"
J'ai beaucoup aimé l'évolution de Niourk dans la ville détruite "post-apo", ainsi que son apprentissage de la lecture.
Niourk
C'est très bien écrit, ça se lit facilement et ça vous fait cogiter ...
Oms en série
Niourk