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Livres - Bibliographie

Stendhal


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Toutes les séries de Stendhal

48 livres
236 lecteurs

LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS

Jules Verne

1828 - 1905

Faire le tour du globe en 1 920 heures, ou 15 200 minutes, c'est le pari fou que le gentleman anglais Phileas Fogg relève en 1872 contre les membres du Reform Club de Londres. Il entraîne Passepartout, son valet, dans une course effrénée. Il est poursuivi, de steamboat en railroad, par les polices anglaises qui voient en lui le cambrioleur qui vient de dévaliser la banque d'Angleterre ! Une grande aventure où l'on croise une belle Indienne à sauver du bûcher, où les ponts s'effondrent, les navires flambent...et où un gentleman dépense et se dépense pour atteindre son but à l'heure exacte !

3 livres
1 lecteurs

Anecdote - Roman - Journal de sir John Armitage - Ernestine ou La naissance de l'amour - Souvenirs du gentilhomme italien - Armance - Vanina Vanini - Le Coffre et le Revenant - Mina de Vanghel - Le Philtre - Le Rouge et le Noir - Appendices.

Tous les livres de Stendhal

Mortimer revenait tremblant d'un long voyage ; il adorait Jenny ; elle n'avait pas répondu à ses lettres. En arrivant à Londres, il monte à cheval et va la chercher à sa maison de campagne. Il arrive, elle se promenait dans le parc ; il y court, le cœur palpitant ; il la rencontre, elle lui tend la main, le reçoit avec trouble : il voit qu'il est aimé. En parcourant avec elle les allées du parc, la robe de Jenny s'embarrassa dans un buisson d'acacia épineux. Dans la suite, Mortimer fut heureux, mais Jenny fut infidèle. Je lui soutiens que Jenny ne l'a jamais aimé ; il me cite comme preuve de son amour la manière dont elle le reçut à son retour du continent, mais jamais il n'a pu me donner le moindre détail. Seulement il tressaille visiblement dès qu'il voit un buisson d'acacia ; c'est réellement le seul souvenir distinct qu'il ait conservé du moment le plus heureux de sa vie.

Sous couvert d’analyse psychologique et sociologique de l’amour, il y exprime sa passion malheureuse pour Matilde Viscontini Dembowski. C’est dans cet ouvrage qu'il invente et décrit le célèbre phénomène de la cristallisation.

Un essai sur le sentiment amoureux dans lequel il tente une catégorisation et analyse des différents types d’émotions. L’idée la plus célèbre est celle de la "cristallisation" : l’amant voit l’être aimé sous le prisme de la perfection et en fait une image idéalisée.

À Parme, l'ombre de la chartreuse s'étend sur la cour et sur les intrigues aristocratiques.

Gina la belle duchesse, le comte Mosca, mais surtout le jeune Fabrice del Dongo, qui suscite l'amour de tous ceux qui le croisent.

Comment ne pas l'aimer, ce jeune rêveur plein de grâce, qui transfigure la réalité ?

Mais lui, que tout le monde aime, qui saura-t-il aimer ? C'est la question qui hante Fabrice, et Stendhal nous entraîne dans sa quête, qui le conduira de Milan à Parme, de Waterloo au lac de Côme, jusqu'à la prison de la tour Farnèse où son destin va basculer...

« Je me trouvais ce matin, 16 octobre 1832, à San Pietro in Montorio, sur le mont Janicule, à Rome, il faisait un soleil magnifique. Une chaleur délicieuse régnait dans l'air, j'étais heureux de vivre... ... Lire la suite

Quelle vue magnifique ! c'est donc ici que la Transfiguration de Raphaël a été admirée pendant deux siècles et demi. Ainsi pendant deux cent cinquante ans ce chef-d'oeuvre a été ici, deux cent cinquante ans !... Ah ! dans trois mois j'aurai cinquante ans, est-il bien possible ! 1783, 93, 1803, je suis tout le compte sur mes doigts... et 1833 cinquante. Est-il possible ! cinquante !...

Je me suis assis sur les marches de San Pietro et là j'ai rêvé une heure ou deux à cette idée : Je vais avoir cinquante ans, il serait bien temps de me connaître. »

Féder, devenu veuf après un court mariage d'amour, s'installe à Paris, prêt à tout pour conquérir le monde et faire fortune. Séduite par sa mélancolie et son ambition, la belle Rosalinde, célèbre danseuse, devient sa maîtresse et le lance comme peintre à la mode. Le succès ne tarde guère. Un jour, un riche provincial demande à Féder de faire le portrait de Valentine, sa jeune épouse...

Grand peintre de l'âme humaine et des passions qui l'animent, Stendhal, dans ce court roman, n'est pas s'en rappeler les plus belles pages de son chef-d'œuvre, Le Rouge et le Noir.

Ce volume réunit les premiers romans de Stendhal dans une édition commentée et annotée. Il comprend :

Journal de sir John Armitage

Ernestine ou La naissance de l'amour

Souvenirs d'un gentilhomme italien

Armance

Vanina Vanini

Le coffre et le revenant

Mina de Vanghel

Le philtre

Le rouge et le noir

Aller à Rome avec Stendhal en 1829, c'est rencontrer trois villes superposées : la Rome romaine, ce champ de fouilles permanentes dont on espère encore des trésors de beauté, ce peuple qui a conservé l'orgueil et la dureté antiques ; la ville des papes, cité de l'art, ville-musée, ville-œuvre d'art dans l'harmonie de son climat, de ses édifices, de ses habitants, création des grands papes de la Renaissance ; enfin, Rome est alors la capitale d'un État, où règne l'archaïsme politique et social d'une théocratie moribonde. Au service de ces trois villes, Stendhal a écrit un guide nonchalant, une série de contes, le journal intime d'une âme sensible au milieu des chefs-d'œuvre. Il rêve ce qu'il a vu, il voit ce qu'il a rêvé : nous pouvons toujours suivre, dans la cité sublime, ce génie de la flânerie.

La vie exécrable qu'a toujours menée François Cenci, né à Rome et l'un de nos concitoyens les plus opulents, a fini par le conduire à sa perte. Il a entraîné à une mort prématurée ses fils, jeunes gens forts et courageux, et sa fille Béatrix qui, quoiqu'elle ait été conduite au supplice à peine âgée de seize ans (il y a aujourd'hui quatre jours), n'en passait pas moins pour une des plus belles personnes des Etats du pape et de l'Italie tout entière.

Vers le milieu du XVIe siècle, après huit années au couvent de la Visitation, Hélène Campireali, jeune fille de noble famille, regagne Albano pour y vivre près de son père. Un voisin, Jules Branciforte, s’éprend d’elle au scandale du seigneur de Campireali qui voit d’un mauvais œil la cour que ce jeune homme pauvre fait à sa fille. Un soir d’été, grâce à une longue canne, Jules élève jusqu’à la fenêtre d’Hélène un bouquet – et elle décide de s’en saisir.

Une même héroïne, l'inoubliable Mina, hante deux récits posthumes de Stendhal, une nouvelle, Mina de Vanghel, et un roman, Le Rose et le Vert.

Dans le premier texte, contemporain du Rouge et le Noir, elle recherche, après la mort de son père, un incognito propre à éloigner les chasseurs de dot. La destinée de la jeune Allemande se noue au bord d'un lac savoyard et s'accomplit tragiquement. Dans Le Rose et le Vert, roman inachevé écrit en 1837, Stendhal improvise en pleine liberté, un an avant La Chartreuse de Parme, revenant au versant germanique de son écriture et à ses années de jeunesse à Brunswick où il rencontra Mina, découvrit Mozart et apprit sérieusement... l'anglais.

Entre ces deux récits, un texte bref demeuré inédit, Tamira Wanghem, esquisse le destin analogue d'une Mina :Tamira juive et montre décidément la fascinante de Stendhal pour cette héroïne qu'il " chérissait sans doute un peu plus que les autres, comme nous faisons aussi " (André Pieyre de Mandiargues).

Il s'agit d'abord de l'un des meilleurs livres de Stendhal : la richesse des anecdotes fait revivre toute l'Italie lyrique, la nostalgie de la musique baigne le texte, la confession personnelle enchanterait même si l'on ne s'intéressait pas au compositeur. Il s'agit aussi du meilleur livre dont on dispose en français sur Rossini, quelquefois imité, jamais égalé. Une mine de renseignements de première main, une biographie légère, vive et tendre comme son sujet, ont fait la célébrité de cette Vie de Rossini.

Premier volume dans la Petite collection des Voyages en Italie (éd. Diane de Selliers, 2002), Rome, Naples et Florence nous convie à un voyage émotionnel et initiatique dans l’Italie de Stendhal, magnifiée par cent cinquante œuvres des plus grands peintres du Romantisme.

L'Italie était pour Stendhal le pays où son âme pouvait flamboyer librement et exprimer toutes les palettes de ses émotions, de ses sensations, de lui-même. Les femmes milanaises, les premiers opéras de Rossini, Giuditta Pasta, le comte Alfieri, Canova, les vestiges de Pompéi et de Paestum, tous les personnages et les moments de vie captés dans l'instant trouvaient dans les rues de Milan, de Florence, de Bologne ou de Naples, dans les campagnes lombardes, à la lumière de l'Italie, leur pleine intensité.

Cette lumière, cette intensité, cet élan de l'âme, nous avons voulu les traduire en accompagnant ce récit de voyages des peintures romantiques les plus fortes et les plus évocatrices du sentiment de la beauté suprême au coeur duquel Stendhal vibrait.

Pour les amoureux de l’Italie, ce livre est à la fois un magnifique livre d’art et un très beau récit de voyages.

La jeunesse, l'ambition, la volonté d'être aimé au-dessus de ses moyens, ces vertus s'incarnent dans Julien Sorel, dix-neuf ans aux premières pages du roman de Stendhal. Fils du charpentier, le jeune homme devient précepteur chez les Rênal. Le tendre loup est entré dans la bergerie : commence alors une des plus exaltantes histoires d'amour qui soit. Louise de Rênal, son ainée, épouse de son employeur, mère des trois enfants à qui il enseigne le latin, succombe à son charme... Première partie de son éducation sentimentale qu'il poursuivra à Paris auprès de Mathilde de La Mole. Le tout au galop, jusqu'au bout, et crânement. --Ce texte fait référence à l'édition Broché .

" ...

la politique provinciale avait été étudiée plus prudemment en son naturel par le sous-lieutenant Lucien Leuwen à Nancy. Jésuites, royalistes, armée, espions, mouvements ouvriers, tout s'y trouve, et le politique de province aussi en ce docteur Du Poirier, qui est un des meilleurs portraits de Stendhal. On trouve dans ce grimpeur d'escaliers, dans ce parleur, dans ce pêcheur, un étonnant mélange de prudence, d'hypocrisie, de conviction, et d'humeur insolente qui fait un homme fort et naïvement impénétrable.

La matière humaine en toutes ces pages mérite son terrible nom. " Alain.

"Je pourrais faire un ouvrage qui ne plairait qu'à moi et qui serait reconnu beau en 2000" (31 décembre 1804) : le voici, cet ouvrage, plus lent que les romans à s'installer dans l'amitié des lecteurs, que désarçonnent une liberté de ton, une désinvolture dans l'enchaînement des idées, un solipsisme des sensations peut-être uniques dans l'histoire de la littérature. Il s'agit, pour Stendhal, de se saisir dans l'émotion actuelle, dans l'instant, sans recul, sans distance, sans recomposition et dans l'immédiateté absolue du fugace, du mouvant. Pari fou, si l'on songe que l'acte d'écrire suppose justement du recul par rapport à ce qu'on a vécu, de la distance, de refroidissement de l'émotion. Dès qu'on fixe sur le papier un moment de sa vie, on en perd la fraîcheur, on en égare la sincérité, on le trahit.

Le 4 mars 1818 Stendhal note : "Je crois que pour être grand dans quelque genre que ce soit il faut être soi-même. Les livres immortels ont été faits en pensant fort peu au style."»

Dominique Fernandez.

Un texte fulgurant : vingt-trois articles qui, comme dictés par la voix d’un “God” qui l’aurait visité dans son sommeil agité, offrent à Stendhal la toute-puissance retrouvée d’exaucer tous ses voeux, même les plus intimes, les plus vicieux, les plus audacieux, les plus secrets.

N’est-ce pas là le rêve de tout homme? Mais surtout la démonstration des pouvoirs de l’écriture : en quelques pages, refaire le monde selon un idéal de beauté, faire pénétrer dans un univers magique et merveilleux où tout redevient possible.

- Eh bien ! puisque votre lâcheté le veut, moi-même je tuerai mon père...

Animés par ce peu de paroles fulminantes, et craignant quelque diminution dans le prix convenu, les assassins rentrèrent résolument dans la chambre, et furent suivis par les femmes. L'un d'eux avait un grand clou qu'il posa verticalement sur l'œil du vieillard endormi ; l'autre, qui avait un marteau, lui fit entrer ce clou dans la tête. On fit entrer de même un autre grand clou dans la gorge, de façon que cette pauvre âme, chargée de tant de péchés récents, fût enlevée par les diables ; le corps se débattit, mais en vain.

M. de Rênal, maire et notable de Verrières, prend le jeune Julien Sorel à son service. Ce fils de charpentier connaît le latin et sera un parfait précepteur pour ses deux fils. Mais le jeune homme n’est pas satisfait de son sort, il rêve de liberté, d’égalité, admire Napoléon, méprise les gens de la haute société. Son ambition le pousse à courtiser Mme de Rênal, épouse dévouée et naïve. Mais tous deux se laissent prendre par leur passion, allant à l’encontre des règles de la société.

Racine et Shakespeare (1823, 1825) - Un temps, celui du romantisme ou " romanticisme ", deux mouvements : 1823 et 1825. Entre les deux le réquisitoire de l'académicien Auger contre le romantisme, auquel répond Racine et Shakespeare II. Mais il s'agit moins, dans ce manifeste en forme de pamphlet de Racine et de Shakespeare, ou de théâtre, que de l'invention par Stendhal, sous couvert de " romanticisme ", de la notion de " modernité ", pour donner aux " contemporains ", la littérature dont ils ont besoin. --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.

Stendhal fue un gran viajero que conoció casi todos los grandes países de Europa. Fue dueño de una gran riqueza vital y una enorme experiencia de gentes, mundos, paisajes, arte y libros. Todo ese caudal se refleja en los diarios y en la correspondencia de viaje de Stendhal. Este volumen recoge los textos que Stendhal, anglófilo precoz, dejó sobre sus tres viajes a Londres: en 1817, 1821 y 1826. Siempre fue Londres una vía de escape para Stendhal, que en estas páginas –de enorme interés para los amantes de Londres, de Stendhal o de ambos– nos deja entre anécdotas y aventuras galantes, breves y penetrantes disecciones de la mentalidad inglesa, de la sociedad londinense, de sus calles, su arte, su arquitectura. Testimonios casi siempre contrastados con París o con su amada Italia. Stendhal nos traslada su singular visión del Londres de principios del XIX: se detiene en la catedral de San Pablo, en Waterloo Bridge, en Covent Garden, admira Oxford Street, Hyde Park;donde escribe sus notas rodeado de vacas&;, llega hasta Richmond y viaja por el Támesis. El volumen incluye grabados del Londres de la época y se cierra con una breve correspondencia británica, incluidas cartas de Stendhal a Walter Scott y a Lord Byron, a quien conoció personalmente y por quien profesó gran admiración.

De son vivant, Stendhal fut l'incarnation de l'homme pressé. Le voyage dans le midi de la France garde un peu de celte hâte avec laquelle il a consumé sa vie. A le lire, on est pris de fourmis dans les jambes, on se sent l'humeur vagabonde. Stendhal arpente le midi de la France en tous sens. Il promène un miroir au bord du chemin, et ses impressions jaillissent comme des feux d'artifice. Dans les moments perdus, en attendant les chevaux de poste, dans les églises, dans les diligences, il griffonne des notes filantes. C'est dans cette alacrité qu'il est le plus vif et le plus percutant. On est à ses côtés à Bordeaux, Toulouse, Moissac, Agen, Dax, Auch, Montpellier, Grasse, Toulon, Cannes, Marseille, Tarascon, Avignon. Partout, on partage ses repas, on respire l'arôme de ses cigares, on arpente les sites en sa compagnie. Par la grâce de sa plume, Stendhal nous fait découvrir autrement ce midi de la France auquel il tenait tant et dont il peint tous les hauts lieux.

Pourquoi Stendhal est-il allé ici, plutôt que là ? où est-il descendu ? Où a-t-il été le plus heureux ? Son livre n'est pas un guide, mais une suite de points de vue personnels, qui reflètent son humeur est son goût du moment. Pas e visite exhaustive et impartiale de la France ; aucune idée d'inventaire ou de vade-mecum. Il n'est question que de se peindre soi-même, de faire son autoportrait en touriste.

Deux règles pour Stendhal : écrire vite sous le coup de l'impression et rester soi-même, refuser les opinions prescrites par la mode.

Stendhal est passionné par l'Italie qu'il découvre en 1800 lors des batailles napoléoniennes. "Mes voyages en Italie me rendent plus original, plus "moi-même". J'apprends à chercher le bonheur avec plus d'intelligence. " 

Dans un palais à Rome, la belle princesse Vanina Vanini tombe sous le charme d'un jeune carbonaro, et use habilement de son pouvoir de persuasion pour le sauver et le garder près de son cœur.

Ginevra di Pimbo, fille d'un baron Corse établi à Paris et ami fidèle de Bonaparte, se prend d'affection pour un officier italien, exilé.

C'est un bien inattendu contrat qu'accepte Nantas, un jeune provincial sans le sou: épouser la fille volage du baron Danvilliers et reconnaître l'enfant qu'elle porte.

Trois nouvelles classiques sur une société à l'aube de grandes mutations sociales et politiques, signées par trois grands noms de la littérature du XIXème siècle.

Roman épistolaire, Amitié amoureuse repose sur la correspondance suivie de deux trentenaires : Denise, jeune veuve élevant seule sa fille, et Philippe qui ne semble pas avoir eu de femme dans sa vie. De leur rencontre lors d’une soirée très ennuyeuse naîtra une indéfectible amitié. Cinq ans durant, ils ne cesseront de s’écrire, parfois même deux fois par jour. Évidemment, quand l’un se déclare, l’autre le repousse au nom du sentiment qui les unit déjà. Ils cultivent ainsi une relation ambiguë, passant beaucoup de temps ensemble, y compris les vacances. Ils s’essayent à l’amitié, à l’amour, et finalement optent pour un compromis fait de douleur et de tendresse : « Cher, qu’importe de vieillir quand on est deux, si merveilleusement, si amoureusement amis ! » Derrière Philippe de Luzy et Denise Trémors se cachent Guy de Maupassant et Hermine Oudinot Lecomte du Nouÿ qui, de 1883 à la mort de l’auteur de Bel-Ami en 1893, entretiennent des rapports assez semblables à ceux des protagonistes du roman.

Chassé de l'École polytechnique dans les années 1830, Lucien Leuwen, grâce aux relations de son père, riche banquier parisien, obtient de devenir sous-lieutenant et gagne Nancy. Tandis que son régiment de lanciers entre dans la ville, il aperçoit, derrière une persienne entrouverte, une jeune femme blonde, Mme de Chasteller. Lui qui se croyait insensible à l'amour va s'éprendre d'elle et, lorsqu'une nouvelle carrière fera suite à sa vie d'officier de province, il n'oubliera pas cette passion. Ce roman qui s'ouvre sur la délicate peinture des premiers sentiments de Lucien pour Bathilde, avant de faire place à cette comédie qu'est la politique et dont l'auteur s'amuse, Stendhal le commence en 1834, puis, après l'avoir quasiment achevé, l'abandonne sans le corriger.

A glisser dans ses bagages ; à lire sur place, en flânant le long de la rue des tombeaux, ou dans la maison de Diomède... Ce petit guide touristique littéraire est l'ouvrage le plus poétique et le plus émouvant pour visiter Pompéi, qui fut ensevelie pendant des siècles, en s'imprégnant des récits et des impressions des auteurs de l'Antiquité classique, puis des voyageurs du XIXe siècle venus dans la ville.

Stendhal, Dumas, Madame de Staël, Chateaubriand, le Président de Brosses mais aussi l'auteur romain Pline le Jeune.

"Je vous parlerai comme à moi-même, dit Octave avec impétuosité. Il y a des moments où je suis beaucoup plus heureux, car enfin j'ai la certitude que rien au monde ne pourra me séparer de vous ; mais, ajouta-t-il... et il tomba dans un de ces moments de silence sombre qui faisaient le désespoir d'Armance... Mais quoi, cher ami ? Lui dit-elle, dites-moi tout ; ce mais affreux va me rendre cent fois malheureuse que tout ce que vous pourriez ajouter. Eh bien ! Dit Octave... vous saurez tout... Ai-je besoin de vous jurer que je vous aime uniquement au monde, comme jamais je n'ai aimé, comme jamais je n'aimerai ? Mais j'ai un secret affreux que jamais je n'ai confié à personne, ce secret va vous expliquer mes fatales bizarreries."

Le lendemain, Lamiel trouva Jean dans le bois, il avait ses habits des dimanches. - Embrasse-moi, lui dit-elle. Il l'embrassa. Lamiel remarqua que, suivant l'ordre qu'elle lui en avait donné, il venait de se faire faire la barbe ; elle le lui dit. - Oh, c'est trop juste, reprit-il vivement, mademoiselle est la maîtresse ; elle paye bien et elle est si jolie ! - Sans doute, je veux être ta maîtresse. - Ah ! c'est différent, dit Jean d'un air affairé ; et alors sans transport, sans amour, le jeune Normand fit de Lamiel sa maîtresse. - Il n'y a rien autre ? dit Lamiel. - Non pas, répondit Jean. Lamiel s'assit en le regardant s'en aller. (Elle essuya le sang et songea un peu à la douleur.) Puis elle éclata de rire en se répétant : " Comment, ce fameux amour ce n'est que ça ! "

" Ernestine était si belle aux yeux de son amant, l'expression de ses traits si sévère, que le premier mot de sa réponse donna l'idée à Philippe que tout ce qu'il avait pensé jusque-là n'était qu'une illusion, et qu'il n'était pas aimé. " Dans cette nouvelle publiée en appendice du traité De l'amour (1822), Stendhal expose, pour la première fois, sa fameuse théorie de la cristallisation.

Grenade, 182., Don Blas, le redouté directeur de la police de Grenade fait éloigner le trop aimable don Fernando pour pouvoir épouser Inès, sa fiancée.

Dix-huit mois plus tard, Don Fernando revient à Grenade, prêt à tout pour revoir Inès...

Julien Sorel, jeune homme romantique et ambitieux, vit dans le souvenir de l’époque Napoléonienne, où un simple roturier pouvait s’élever dans la société grâce à une carrière militaire. Dans ces années 1830, il mène sa vie entre séminaire et charge de précepteur, cherchant la reconnaissance et l’affection des femmes. Des ses passions amoureuses naîtront de belles et tragiques histoires. une vision historique de cette période de l’Histoire.

En 1832, parce qu’il s’ennuie à Civita-Vecchia où il occupe le poste de consul de France, Stendhal entreprend d’écrire l’histoire de son dernier séjour à Paris, onze ans plus tôt : la belle et indifférente Métilde venait alors de lui infliger un échec sentimental cuisant. Chronique d’une convalescence, les « Souvenirs d’égotisme » brossent ainsi le portrait d’un être dévasté, qui se laisse lentement reprendre par la vague de la vie.

Un bal, en Italie. La beauté de Vanina Vanini, fille du prince don Asdrubale, éblouit les convives et fait chavirer les coeurs des hauts dignitaires. Pourtant, quand Livio Savelli, le plus brillant d'entre eux, tente de la conquérir, elle s'exaspère.

Seul un jeune carbonaro, audacieusement échappé de prison et recherché par la police, la laisse rêveuse. Lorsque, quelques jours plus tard, elle découvre qu'il est protégé par son père, Vanina Vanini lui propose son aide. Amoureuse, la jeune femme est désormais prête à tout pour protéger son amant.

Tombée amoureuse d’un homme marié, Mina de Vanghel, jeune Allemande éduquée et fortunée installée en France, s’entremet pour perdre l’épouse aux yeux du mari – en poussant un homme à la séduire et à se faire passer pour son amant. Mais le jeu amoureux se transforme en une véritable obsession, qui conduira l’héroïne au bord de la folie.

Lucien Leuwen

Lucien, c'est Stendhal tel qu'il aurait aimé être (pourvu d'un père riche et brillant, protecteur puissant, tendre, infatigable : polytechnicien, puis important fonctionnaire du ministère de l'Intérieur) et tel qu'il a été, républicain d'abord, puis rallié sans illusions à la monarchie de juillet, amoureux d'une femme jolie, intelligente et qui l'aime aussi.

Lucien Leuwen, c'est un roman d'amour aux pages fines, charmantes, poétiques, parmi les plus belles de l'auteur. C'est aussi un roman politique et social, où bien des traits semblent, hélas ! , actuels. L'ambition sans principes et sans talent, la corruption, la servilité du personnel politique et des fonctionnaires, la mort de l'idéal, tout cela que nos manuels d'histoire nous faisaient croire d'un autre âge, nous l'avons revécu sans comprendre.

Grâce à Stendhal, le plus intelligent et le plus ironique de nos romanciers, nous comprenons.

Lucien Leuwen

Chassé de l'École polytechnique dans les années 1830, Lucien Leuwen, grâce aux relations de son père, riche banquier parisien, obtient de devenir sous-lieutenant et gagne Nancy.

Tandis que son régiment de lanciers entre dans la ville, il aperçoit, derrière une persienne entrouverte, une jeune femme blonde, Mme de Chasteller. Lui qui se croyait insensible à l'amour va s'éprendre d'elle et, lorsqu'une nouvelle carrière fera suite à sa vie d'officier de province, il n'oubliera pas cette passion. Ce roman qui s'ouvre sur la délicate peinture des premiers sentiments de Lucien pour Bathilde, avant de faire place à cette comédie qu'est la politique et dont l'auteur s'amuse, Stendhal le commence en 1834, puis, après l'avoir quasiment achevé, l'abandonne sans le corriger.

Lucien Leuwen est ainsi demeuré un manuscrit de travail, avec lequel les éditeurs posthumes ont pris leurs libertés. Pour la première fois, la présente édition le propose tel qu'il est, accompagné des annotations de Stendhal : jugements, repentirs ou désirs. Ainsi se découvre une œuvre en train de se faire entre le galop et la bride : entre l'écriture spontanée et le moment de l'évaluation critique.

Cette Vie de Napoléon, composée à Milan en 1817-1818, constitue l'un des deux essais que STENDHAL a consacrés à l'Empereur, le deuxième étant Mémoires sur Napoléon (1836-1837). Elle fut écrite pour répondre à Mme de Staël qui, dans ses Considérations sur la Révolution française, avait attaqué Napoléon, auquel Stendhal, qui le plaçait plus haut que César même, vouait une véritable passion... n'excluant pas, comme il le montre ici, la critique.

Le duc de Palliano est nommé à un poste d’honneur par son oncle le pape Paul IV. Il est marié à Violante de Condone, célèbre par sa rare beauté et son orgueil insensé. Selon la rumeur, sa femme a un amant et prend toujours part à des scandales... Peut-il lui pardonner alors qu'il est le neveu du pape ?

Avec ce récit, Stendhal nous plonge dans la violence des passions italiennes à l'époque de la Renaissance.

Description de la Foire de Beaucaire par Stendhal lors de son passage en 1838

Éditions : Camariguo de 1983

Au cœur de l'œuvre de Stendhal, il y a l'Italie. Celle des peintres et des musiciens certes, mais aussi celle de la Renaissance qui inspire ses " Chroniques italiennes ". On en trouvera quatre ici autour de la fameuse " Abbesse de Castro " avec, en prime, " Vanina Vanini " qui illustre une Italie plus contemporaine. Le dossier historique et littéraire promène le lecteur à travers l'Italie stendhalienne depuis le lac Majeur jusqu'à Rome en passant par la Scala de Milan.

Le premier tome de cette nouvelle édition Œuvres intimes de Stendhal contient une préface par V. Del Litto, le Journal de 1801 à 1817, des appendices, notices, notes et variantes. V. Del Litto explique en quoi consiste la nouveauté de cette édition du Journal : «Le Journal qu'on connaît, celui qui a été publié jusqu'ici, est un texte "élaboré". C'est à cette élaboration que Stendhal, à un moment donné, a mis fin. Cela ne l'a pas empêché de continuer à parler de lui-même, mais autrement : dans une multitude de notes, concises, elliptiques, jetées quotidiennement sans ordre dans les marges du premier livre venu. Ces notes étant toujours datées, il a semblé légitime, indispensable même, de classer cette masse informe de matériaux autobiographiques dans le seul ordre possible, l'ordre chronologique. Le Journal ainsi reconstitué est donc formé de la réunion de tous les marginalia connus à ce jour. J'ajoute que, sauf découvertes imprévues, le recensement de ces marginalia peut être considéré à l'heure actuelle comme complet grâce à l'apport considérable, et en grande partie inédit, de l'ancien fonds Bucci, devenu enfin accessible, et de quelques autres volumes libéralement mis à ma disposition par leur propriétaire.»

Journal [1818-1842] - Souvenirs d'égotisme - Vie de Henry Brulard. Appendice général : Notices autobiographiques - Privilèges - Testaments.

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