Stéphane Fert

Il y a du potentiel au niveau de l'illustration. Je n'ai pas du tout accroché à l'histoire.

J'ai beaucoup aimé l'histoire mais j'ai eu beaucoup de peine avec le style graphique, ce qui m'a certainement empêcher d'apprécier plus le livre

Le style de cette BD sort des sentiers battus ! Ses dessins sont doux et un peu flous, avec des couleurs tout en délicatesse. Ils vont plutôt bien avec le thème de la brume, central dans l'histoire, puisqu'il est question d'une brume mystérieuse qui dévaste tout. J'aime aussi l'histoire de cette ogresse gentille recueillie par des sorcières tout aussi attachantes. En bref c'est joli et l'histoire accroche bien.

J'ai bien aimé ! Un univers visuel un peu flou et vaporeux, avec des couleurs douces, associé à une revisite de conte originale et à une histoire agréable qui se lit agréablement. En prime, une petite touche de féminisme.

Un monde apocalyptique dans lequel tente de survivre un village de sorcières qui repoussent la brume vorace à coup de courges en tout genre. Une sororité déjantée où chacune d’entre elles se différencie, non pas pour leurs pouvoirs, mais par leurs personnalités.

A l’écoute de leurs proches et de la nature, cette bande de meufs, quoique une peu déjantées, vive en parfaite harmonie jusqu’au jour où la Brume plus forte que jamais s’attaque à leur groupe. C’est ainsi que parmi elles, un petit comité se détache pour partir et vaincre cette brume maléfique.

Une quête sur l’héritage où la peur et le courage s’invitent. Une aventure pendant laquelle Tempérance, une sorcière hors du commun, va se découvrir et foncer dans le tas.

Je suis heureuse de retrouver Stéphane Fert, illustrateur de « Blanc autour » (chez Dargaud). Avec cette saga Stéphane Fert porte les deux casquettes et nous offre un album d’une rare finesse saupoudré d’une bonne dose d’humeur. Inventif, sensible et pourtant la brutalité est omniprésente. La cruauté de l’homme, l’avarice, le pouvoir, l’égoïsme qui contrecarrent la douceur, l’abondance, l’ingéniosité et l’intrépidité. Une binarité savoureuse qui nous plonge au cœur d’un conte écologique ouvert sur l’aventure avec un grand A. Des illustrations d’une esquisse douceur aux tons pastel au diapason avec un scénario tonitruant.

Un univers très intrigant et bien ficelée. La fin me donne envie d'en savoir plus.

Une revisite de conte originale et très sombre. J'ai passé un bon moment avec cette lecture, même si les illustrations peuvent être déstabilisante à certains moments. Les personnages sont d'une certaine manière attachants. Le contraste des illustrations entre le sombre et le coloré amène un côté féérie qu'on retrouve bien dans l'histoire.

A découvrir !

"La Marche Brume, tome 1: le souffle des choses" est un roman graphique captivant qui m'a plongée dans un monde mystérieux et dangereux, où la Brume malveillante menace de tout engloutir. L'histoire de Tempérance, une jeune ogresse sauvée par Grisette la Semeuse, une sorcière puissante, est riche en rebondissements et en suspense.

Les illustrations de Stéphane Fert sont magnifiques et la colorimétrie sombre et violacée traduit à merveille l'ambiance sombre et mystérieuse du récit. Je me suis immédiatement immergée dans cet univers où sorcellerie et sororité se côtoient, où les vieux mythes prennent vie et où la nature est à la fois protectrice et redoutable.

La relation entre Tempérance et les sorcières qui l'ont élevée est touchante, et je me suis rapidement attachée à ces personnages attachants et complexes. La quête pour percer les mystères de la Brume et sauver leur communauté est palpitante, et j'ai suivi avec passion les aventures de ce groupe de femmes courageuses.

Ce premier tome est une belle réussite, mêlant avec brio humour, action, suspense et réflexions écologiques. Une lecture à la fois divertissante et profonde, qui nous invite à réfléchir sur notre rapport à la nature et à la magie.

C'est tout d'abord la couverture de ce premier tome qui m'a attirée ; magnifiquement réussie, elle attire l'oeil et reste dans les esprits. Tout au long des pages, les dessins sont charmants et les couleurs sublimes (j'ai été littéralement ensorcelée par les différentes nuances de rose, violet, gris et bleu). Mais aussi, j'ai été séduite par ces femmes. Stéphane Fert nous offre une grande diversité dans les personnages, tant dans leur physique que dans leur personnalité. On voit enfin des femmes avec des formes et des physiques atypiques. Et ça je valide ! Des personnages qui sont, en plus de ça, intéressants, et qui offrent une belle représentation de la solidarité féminine (vive les lesbiennes !) entre les sorcières. Les dialogues et jeux de mots m'ont souvent fait sourire et étaient rafraîchissants.

Stéphane Fert m'a conquise en se réappropriant certains clichés et thématiques usités pour créer son propre univers à la fois doux, brutal et mystérieux.

Sorcières oblige, on ne peut pas oublier la magie (qui peut dire non à des citrouilles magiques ???). L'atmosphère est intrigante, la brume et ce qui la constitue, mystérieuse, l'histoire vraiment sympa avec une touche d'écologie et de problématiques environnementales qui ajoutent un sous texte intéressant.

Seul petit bémol, la fin du tome va un peu vite.

Et puis, c'était trop court ! J'ai hâte de retrouver cet univers dans le prochain volume (et je m'attaque à toute la bibliographie de Stéphane Fert) !

De jolis dessins, de belles couleurs et des personnages intéressants ! L'héroïne est au top, puissante mais pas trop non plus. L'histoire est intriguante malgré que parfois elle aille un peu trop vite.