Stuart Turton

😔 Petite déception

En trois mots : anticipation - enquête - île

« Les gens puissants ont souvent peur, répond Théa. Ce sont eux qui ont le plus à perdre. »

➡️ Il est toujours triste et difficile d’être déçu par un auteur dont on a adoré le premier livre mais je dois être honnête, j’ai eu beaucoup de mal avec celui-ci malgré une intrigue de base très prometteuse. Il y avait pourtant tout pour me plaire mais je n’ai finalement pas été embarquée.

➡️ Si dans « Les sept morts d’Evelyn Hardcastle » le schéma répétitif avait du sens et participait au suspense, ici le temps m’a semblé un peu long, l’histoire ayant du mal à progresser. La première partie m’a pourtant plu, c’était bien parti, mais bizarrement, la seconde, axée sur l’enquête, ne m’a pas intéressée.

➡️ Le contexte, que l’on découvre petit à petit, reste très original et l’aspect anticipation plus profond qu’il n’y paraît. Certaines idées et principes me resteront en mémoire.

➡️ Cependant, ceci n’est que mon ressenti personnel et je suis persuadée que ce livre va diviser et sera donc un coup de cœur pour d’autres personnes. J’ai hâte de découvrir le prochain roman de l’auteur qui propose toujours des univers atypiques, on ne peut pas le nier !

Merci aux éditions Sonatine pour ce service de presse numérique via NetGalley.

Une lecture mitigée. Personnages pas attachants.

Le choix du temps (au présent en l’occurrence) dans la narration m’a dérangé

J’ai lu et vraiment apprécié “Les sept morts d'Evelyn Hardcastle” et le second roman est sur ma liste. Je m’attendais évidemment à quelque chose que l’on pourrait qualifier de “tordu”, ce qui est la marque de fabrique de l’auteur.

Ici il a été assez difficile de découvrir où était tapie la bizarrerie, hors apocalypse et brouillard carnivore, s’entend !

Une île isolée, des ruines plus ou moins aménagées par la grosse centaine d’habitants, où règnent l’harmonie et la paix et protégées par un système de sécurité, géré par les Anciens. Tout est codifié pour protéger cet équilibre et “une voix dans leur tête” est là pour veiller au bon déroulement.

Cette voix et cette vie codifiée sont plutôt déstabilisantes à la lecture et le début semble de ce fait assez brouillon, l’auteur distillant au compte-gouttes les indices.

Et dans cette routine, un meurtre ! Le grain de sable, le loup dans la bergerie, un cheveu dans la soupe ou ce que vous voudrez et c’est la porte ouverte aux impasses et rebondissements, découvertes et autres mystères qui s’épaississent !

Une ambiance à couper au couteau, des étrangetés arrivent en catimini et finissent par s’imposer. La tension monte non seulement pour les habitants mais aussi pour les lecteurs accrochés !

Il y a un temps imparti pour résoudre l’enquête sur le meurtre car la fin du monde approche à la vitesse du brouillard.

Jusqu’au bout je n’ai pas réussi à me prononcer sur les personnages principaux, sur ce qu’ils sont ou paraissent être ; sur la réalité de ce qui nous est communiqué ! Bref, du bluff jusqu’au bout !

Ce n’est pas une lecture de tout repos, tant l’auteur nous pousse à réfléchir et à déduire... sans succès ! Des nœuds au cerveau mais une lecture agréable pour qui aime les énigmes et les puzzles !

#Derniermeurtreauboutdumonde #NetGalleyFrance

Je n'ai pas lu les précédents livres de l'auteur et je découvre donc sa plume ici. J'ai été déroutée par cette histoire de huis-clos sur une île où restent les "villageois" et trois anciens qui auraient survécu à l'extinction de la terre. Hormis cette île, rien n'a survécu au brouillard.... qu'est il donc? Y a-t-il d'autre qui puisse être dangereux?

Je ne m'attendais pas à cette histoire à ce côté science fiction. Je pense que c'est parce que je n'en ai pas l'habitude. J'ai apprécié l'écriture de l'auteur mais je me suis parfois un peu perdue dans l'intrigue.

L'univers crée par contre est génial, j'ai adoré l'ambiance qui s'en dégageait. Cette histoire de brouillard était pesante, on se demande si cela peut être la fin totale de l'humanité et des villageois.

Dans ce monde post-apocalyptique, on sent bien que les 3 anciens sont surhumains ne serait ce que par la longévité de leur vie. Mais sont ils si bienveillants ou faut il s'en méfier ?

Une histoire intéressante mais n'ayant pas l'habitude, je n'ai pas réussi à totalement adhérer et à me plonger corps et âme dans l'intrigue.

Ayant déjà lu et adoré les deux précédents ouvrages de l'auteur, je m'attendais à être surprise aussi par ce dernier, dans un registre science-fiction. Malheureusement, ça a été une lecture très mitigée.

D'un côté, on ne peut pas nier le fait que Turton sait mener une enquête : créer des fausses pistes, des rebondissements, faire intervenir les différents personnages…

Mais, du reste, le fonctionnement de l'univers m'a très clairement échappée. J'ai trouvé que c'était expliqué d'une façon assez nébuleuse et beaucoup de questions restent en suspens. J'ai l'impression que l'auteur finissait par beaucoup se répéter, ce qui rendait la lecture de la première partie assez pénible.

Pour ce qui est des personnages, iels manquaient cruellement de caractérisation et me sont paru.e.s parfaitement interchangeables.

Un début difficile, les premiers chapitres demandent de la persévérance, mais une fois harponné, impossible de lâcher cette histoire avant la fin.

Une intrigue complexe, parfois difficile à suivre avec les boucles temporelles qui se suivent et les changements d'hôtes et de temporalité d'un chapitre à l'autre, mais en fin de compte tout fait sens et s'imbrique parfaitement.

Le dénouement de l'enquête est magistral, j'ai adoré. Une de mes plus longues lectures mais aussi l'une des meilleures.

Alors qu’un brouillard mortel recouvre toute la surface de la Terre, rendant ainsi toute vie impossible, il subsiste malgré tout une petite île, dans laquelle quelques scientififiques parviennent à retenir cette nappe. Ils réussissent à accueillir plusieurs personnes, et tout semble aller au mieux. Pourtant, lorsqu’un meurtre va survenir dans l’île, les villageois devront au plus vite résoudre cette énigme, afin d’arrêter le brouillard qui s’avance de plus en plus.

Je ne veux pas trop en dire sur ce synopsis. Je pense qu’il vaut mieux que vous découvriez les événements au fur et mesure de votre lecture. L’auteur nous propose ici un roman totalement différent de ses deux précédents opus, et c’est ce que j’apprécie beaucoup, puisque chaque intrigue est différente et possède un univers qui lui est propre.

Ici, l’auteur est parti dans un thriller post-apocalyptique et je dois dire que c’est encore une fois une réussite. Le début met bien en place l’univers proposé et je trouve qu’il a réussi en peu de phrases à bien dresser le décor.

Dès le départ, j’ai trouvé l’ambiance de ce roman fortement anxiogène, et certains personnages sont particulièrement attachants, alors que d’autres sont très antipathiques. L’auteur a bien su brosser leur caractère.

Les éléments de l’enquête et les révélations sont dévoilés peu à peu et j’ai cherché tout au fil des pages le coupable, sans jamais tomber juste, ce qui en fait pour ma part un thriller réussi.

La plume de l’auteur est toujours aussi plaisante, avec des chapitres assez courts qui rythment le récit. Il réussit à dérouler une intrigue complexe sans pour autant perdre son lecteur. C’est un roman à énigmes très bien construit.

Un thriller captivant, au suspense très bien maintenu. À découvrir.

Ce roman d'enquête fantastique est un mix entre Cluedo, Hunger Games et Pierre de Lune de Wilkie Collins (je vous conseille chaudement ce dernier, moins connu que La Dame en blanc du même auteur, mais que j'ai largement préféré car il est très original dans la narration : chaque narrateur présente sa version de l'histoire à sa façon (genre journal intime, lettres, rapport de police...) et c'est en assemblant chaque facette que l'on résout l'énigme. Eh bien c'est tout à fait pareil avec Le sept morts d'Evelyn, sauf que c'est du fantastique et que le style narratif ne varie pas).

Il faut rester bien concentrée dans ce roman, car il est construit comme une vraie toile d'araignée dont le héros essaie de démêler les fils tout en échappant au prédateur (ça c'est le côté Hunger Games. Avec l'aspect huis clos aussi).

Je vous le recommande si vous aimez les histoires ultra prenantes qui vous font rater les arrêts de tram et vous font cogiter avant de dormir. Et qui ont une ambiance un peu flippante, sans être trop tordu non plus.

Ce livre est décidément incroyable... il montre parfaitement la virtuosité de son auteur, aussi bien dans la maîtrise des jeux de temporalité que le retournement de situation ! Les personnages se démarquent les uns des autres, chacun ses qualités et chacun ses failles (ces dernières souvent plus nombreuses et ancrées que les premières). En fond, un personnage qui vie ses journées effacé dans ces corps, derrière ces visages. Une seule trace de son ancien lui : une voix qui le guide, lui joue parfois des tours mais qui l'accompagne tout le long du roman comme une conscience de son ancien lui. J'ai tout aimé, l'écriture, le dénouement. Chaque question obtient sa réponse dans une fin innatendue. Je recommande fortement ce roman que j'ai moi-même lu en quelques jours tant j'avais envie de savoir !

Un roman particulier.

Aiden se réveille chaque jour dans un corps différent. Son objectif ? Trouver le meurtrier d'Evelyn Hardcastle afin de mettre fin à cette boucle infernale.

J'ai eu du mal à rentrer dans le récit. Même si je me suis laissée prendre au jeu au bout d'un moment, l'auteur n'aura pas réussi à me convaincre entièrement, des longueurs ainsi que l'explication de cette boucle m'ayant laissée dubitative... Une suite pourrait cependant être intéressante.