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Hunger Games, Tome 3 : La Révolte
Hunger Games, Tome 1
Hunger Games, Tome 2 : L'Embrasement
Hunger Games, Tome 3 : La Révolte
Hunger Games, Tome 2 : L'Embrasement
Hunger Games, Tome 1
Hunger Games : La Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur
Réaction à chaud :
1h51 du matin. Il y a à peine dix minutes que j'ai refermé le roman. J'avais prévu, comme d'habitude, de poser soigneusement le roman sur ma table de chevet, d'éteindre la lumière, de me laisser bercer par quelques souvenirs de la trilogie Hunger Games, et de m'endormir. Sauf que c'est impossible.
1h52. Je rallume l'ordinateur et je commence à écrire. Il le faut. C'est vital. J'ai besoin de coucher à l'écrit ce que mes mains tremblantes n'arrivent pas à exprimer. J'ai la gorge sèche, les ongles rongés comme jamais, les yeux embués de larmes. Mais je n'ai plus sommeil. Oh ça, non. La fatigue a été emportée par ce sentiment que je ressens après ma lecture. Je ne sais même pas comment le nommer. Du vide ? Oui, du vide. C'est le seul mot qui me vient à l'esprit. Je suis vidé. Exténué. Dévasté. Détruit. C'est la première fois, la toute première, vraiment, que je suis dans un tel état. J'ai déjà été transcendé par un ouvrage, tel que Forbidden ou Je Veux Vivre. Mais là... Je n'avais réellement jamais éprouvé une telle impression d'avoir été broyé par un roman.
1h57. Les mots me manquent déjà ( encore ? ). Cet avis va être complètement différent des autres, j'ai l'impression. Hunger Games m'a achevé. J'ai traversé tellement de choses en lisant le roman que je n'arrive pas à les revivre. Il y en a tant que mon cerveau doit être en train d'essayer de faire le tri pour ne pas devenir dingue. Le sommeil tente de reprendre ses droits, mais, sans que je ne le veuille, des images du roman me reviennent en tête et me hantent. Ouaw. Je crois que j'ai laissé une part de moi dans les pages qui viennent de me filer entre les doigts. C'est aussi atroce que merveilleux. Je nage complètement.
2h01. Il me semble avoir des absences, non ? Un peu comme Katniss après tout ce qu'elle a enduré. Et c'est tout cela qui m'a anéanti. Haaaa, Katniss. Tu me manques tellement. Oui, déjà. Ta force, ton courage, ta rage, ta folie, ta détermination, ta passion m'ont bouleversé, choqué, impressionné, et ont fini par me laisser pantelant. Ouaw. Katniss, cette personne que tout le monde adore, cette héroïne incomparable, va sérieusement faire paraître toutes les autres héroïnes que je connais peu crédibles et vraiment dénuées d'humanité.
2h04. La Révolte... On m'avais prévenu. On m'avait dit que je devais m'accrocher, que le dernier opus de cette saga renversante me tuerait. J'ai écouté les remarques, sans jamais les prendre trop au sérieux. J'aurais peut-être dû le faire, en fin de compte. Je crois que si je suis si déstabilisé, c'est parce que Hunger Games Tome 3 nous pousse à sincèrement nous faire du mal. Quelque part, ne serait-ce pas de l'automutilation ? Une petite voix me souffle que si, car être obligé de faire autant de déchirants adieux, de voyager dans un monde sanglant et saisissant, de sentir son coeur cesser de battre à plusieurs reprises et avoir les veines en feu, n'est-ce pas inquiétant ? Si. Mais ressentir tout cela m'a fait me sentir en vie.
2h10. Je réalise qu'en fait, j'étais totalement plongé dans le roman. To-ta-le-ment. C'est sûrement pour ça que j'ai du mal à faire la différence entre mes souvenirs et ce que j'écris. Je nage. Je flotte entre deux mondes. D'ailleurs, ça m'inquiète ! Katniss a ressenti ça presque que tout au long du roman, et, à chaque fois, je me demandais si elle ne devenait pas folle. Non vraiment, je ne me suis très souvent posé la question de savoir si oui ou non je devais remettre en question sa santé mentale. Mais après, j'ai réalisé qu'avec toutes les épreuves de sa vie, elle avait le droit d'être un peu cinglée. Qui ne le serait pas, après tout ?
2h13. Évidemment, je n'oublie pas Gale, Peeta, Prim, et toutes celles et ceux qui ont aidé Katniss dans son aventure inoubliable. Ils vont tous vivre des épisodes horribles et cruelles. Tous. J'ai pleuré pour chacun d'entre eux. Ca faisait d'ailleurs très, très longtemps que je n'avais pas autant pleuré. J'ai également eu peur. J'ai eu mal au ventre. Je me suis dévoré les doigts jusqu'à en saigner, même. Mais que représente cette petite douleur face aux explosions que nous envoie cet ouvrage en or ? Une poussière, croyez-moi.
2h16. Bon, en même temps, je ne peux pas m'empêcher de me dire que certains trucs clochent. J'ai tout de même trouvé qu'un certain nombre de choses étaient vite expédiés. Suzanne Collins ne s'arrête pas vraiment sur quelques sujets. Elle les survole, alors que j'aurais aimé les découvrir plus en profondeur. Mais que voulez-vous ? Je ne vais certainement pas me plaindre parce que de minuscules passages ne sont pas, à mes yeux, assez développés alors que l'histoire m'a laissé dans un état inédit !
2h18. Je frissonne toujours. Et je peine encore à ressentir quelque chose. Mais qu'est-ce qui m'arrive ? Je ne comprends rien. C'est le flou le plus total, le chaos le plus immense, dans ma mémoire. C'est aussi beau qu'inquiétant. Tiens, cette expression correspond à merveille à la quête de Katniss. Détruire le Capitole, tuer Snow, incarner le geai moqueur, instaurer la paix et la tranquillité dans un monde où la peur et le pouvoir contrôlent tous les êtres vivants. Magnifique, non ? Et terrifiant, je vous l'accorde.
2h21. Cela fait pile une demi-heure que je suis en train d'écrire cet article. J'ai besoin de me dire que je suis toujours en pleine écriture de celui-ci. C'est un moyen dérisoire de me convaincre que je suis toujours dans l'univers frappant d'Hunger Games. C'est vraiment dingue d'en arriver là ! Je ne m'étais sincèrement pas rendu compte à quel point j'étais devenu dépendant des romans de l'auteure. Je veux un tome 4. Et un tome 5. Et pourquoi un 6 ? Même s'il serait préférable de laisser enfin Katniss tranquille, je préfère être égoïste pour réussir à être transporté à nouveau à ce point. Au moins, cette saga aurait de vraies raisons d'être rallongée !
2h25. Ca fait quelques minutes que je le sais, mais je n'arrive à me l'avouer que maintenant : il est tant de quitter définitivement le roman. J'ai les lèvres qui tremblotent en l'écrivant. C'est horriblement déstabilisant. Que puis-je faire ? Ça recommence. Je ne sais plus quoi dire. Katniss me manque. Les Hunger Games, à leur façon, me manquent. Peeta et Gale me manquent. Prim, oh Prim, me manque. Et Rue aussi. Comment oublier ce petit ange qui m'a tant bouleversé dans le premier opus ? Quitter toute cette foultitude de personnages dont beaucoup ont perdu la vie me détruit un peu plus. Ça fait mal. Très mal.
2h29. Je plains du fond du coeur le prochain livre que je vais lire. Comment faire le poids après un tel choc ? Je vais avoir du mal à être vraiment dans ma lecture, je le sens. Ça aussi, ça va être compliqué. Mais d'un autre côté, je veux absolument lire. Je ne peux pas rester dans cet état. Il faut que j'avance. Mais ouaw.
2h31. Mon avis touche à sa fin. Je reprends peu à peu "connaissance". Désormais, je ressens de l'indignation, des envies de vengeance et de meurtres. Je veux me battre aux côtés de Katniss. Ha j'oubliais, je ne la reverrai plus. Quelle horreur. Je souffre tellement pour elle. Haaalala, mon coeur s'emballe. Je vais vraiment avoir énormément de mal à m'en sortir ! J'en veux encore ! J'ai été totalement déboussolé par ce que nous renvoie le roman.
2h35. La fatigue m'emporte, et je crois que c'est mon signe. Je commence à faire mon "deuil". Adieu Hunger Games. Katniss, reste telle que tu es, s'il te plaît. Suzanne Collins, j'aimerai vous remercier pour avoir offert à tous les lecteurs du monde entier un tel ouvrage. Merci, merci mille fois. Comme je l'ai déjà dis, c'est grâce à des romans comme les vôtres que je me dis que lire est une chose magique et que chaque personne sur cette terre devrait le faire. Merci, merci.
2h38. En relisant le début de ma chronique, je me dis que mes impressions ont déjà un peu changé. Je suis sûr que vais arriver à m'endormir maintenant que j'ai retranscrit tout ce que je ressentais. J'ai pleinement conscience que cet avis diffère totalement des autres. Mais le changement fait parfois du bien, non ? Il faut le surmonter, essayer de tourner la page, et regarder vers l'avant. C'est Katniss qui m'a appris ça. Elle m'a appris tellement d'autres choses que j'aurai besoin de toute la nuit pour vous les écrire. Mais, au-delà de tout ce que j'ai éprouvé en me noyant dans la trilogie Hunger Games, Katniss m'a fait rêvé, au sens le plus pur du terme. C'est une chose qui, de nos jours, se fait rare. Alors si, comme moi, vous désirez être extasié(e)s de tout votre être et vivre une expérience incroyable, celle de laquelle vous ressortirez transformé(e)s, foncez tête baissée dans votre librairie et procurez-vous la trilogie de Suzanne Collins. La lire est fondamentale, essentiel, et, pour moi, vital.
Réaction à froid :
Ouaw. Franchement, même après une nuit de sommeil et après avoir tenté de prendre du recul sur cette histoire, je suis toujours autant sous le choc. Je n'arrête pas de penser à Katniss, à son vrai rôle dans la rébellion, et à toutes les souffrances qu'elle a endurée. Hunger Games, c'est aussi une trilogie qui montre à quel point une personne peut changer suite à ses souffrances. Katniss n'est plus du tout la même, aussi bien mentalement que physiquement, au début de la saga et à la fin. Elle est totalement transformée suite à la monstruosité humaine à laquelle elle a faite face.
Hunger Games nous pousse aussi à nous poser des questions sur la politique, le pouvoir, la domination. C'est assez terrifiant. Sommes-nous considérés comme des pions pour aider à l'ascension d'une personne ou comme des citoyens censés être aidés pour changer les choses ? Quels secrets nous cache-t-on ? Enfin bref, je suis complètement chamboulé.
Comme j'ai tenté de le faire comprendre plus haut, il y a pour moi quelques défauts dans ce roman. J'ai parfois eu l'impression que l'histoire était saccadée, qu'on sautait des choses et que Suzanne Collins en expédiait d'autres trop rapidement. Mais en même temps, je vois mal comment elle aurait pu faire autrement. En plus, ces erreurs sont facilement oubliées quand on lit les dernières pages du livre. En posant mes yeux sur l'épilogue et en le dévorant, je me suis dit que cette fin était vraiment étrange. Mais elle me convient. En y repensant, j'ai toujours toutes ces émotions qui se bousculent en moi.
Pour finir, je pense que vous l'avez remarqué, je suis totalement conquis par cette trilogie. La preuve, le dernier tome m'a fait écrire le plus long avis du blog ( ou presque ). Je sais que je avoir besoin de temps pour à nouveau réfléchir à tout ça, le temps d'analyser le vrai message de l'auteure. Car Hunger Games ne connait pas vraiment un happy end au final. Les personnages sont vidés, eux aussi. Mais merci madame Collins. Du fond du coeur, merci.
Hunger Games, Tome 3 : La Révolte
La première fois que j’ai entendu parler de ce livre, j’ai eu envie de le découvrir.
Hunger Games, Hunger Games, Hunger Games.
Trois jours plus tard, à force d’en entendre parler à outrance j’étais déjà dégoûtée.
C’était il y a maintenant deux ans et demi et, cela ne s’est pas arrangé.
L’année dernière, durant un vol long courrier je suis tombée sur le film et, j’ai rangé mon appréhension. Après l’avoir redémarré un nombre de fois incalculable durant dix heures, sans avoir dormi toutefois, j’ai compris que je n’arriverais pas à voir ce film en entier.
Tout ce tintouin pour une bécasse en treillis et des pingouins trop maquillés ?
Malheureusement, et je suis la première à le dire, on ne peut critiquer un livre en ayant vu l’adaptation cinématographique me disait la petite voix dans ma tête.
Hunger Games, Hunger Games, Hunger Games.
La petite voix dans ma tête était toujours là mais les nombreux doublons sur les forums à ce sujet aussi, et mon envie de le lire toujours enfouie je ne sais où.
Et puis soudain, probablement à cause des vacances, ce fut le silence.
J’avais un livre qui me tentait sous la main, mais devait attendre afin de le lire en même temps que deux amies.
Pourquoi pas me suis-je dis. Peut-être est-ce enfin le moment d’affronter ce livre tant détesté à force de trop en entendre parler….
Tout de suite, je me suis aperçue que le film était passé à côté du livre. En effet l’organisation des jeux, le choix des tribus (augmentation du nombre de papiers selon l’âge), est bien plus triste et cruel que l’adaptation ne me l’avait laissé présager.
Au fil des pages, je me suis laissé entraîner, n’arrivant peu à peu plus à le lâcher.
Même si, c’est loin d’égaler « 1984 » ou « un bonheur insoutenable », je dois avouer que le roman est bien fait, très bien fait. Tout est dosé de manière à retenir l’attention du lecteur à chaque instant.
Et c’est justement ce dosage qui m’a amené à me poser une question qui me parut fondamentale. Ce qui fait le succès du livre, ne serait-ce pas justement, ce dosage entre « histoire d’amour », « action », « tuerie », « suspense », « faim », « stratégie », « angoisse », « bravoure », « souffrance » ? Mais, ne serait-ce pas également ce qui fait, dans le livre, le succès des Hunger Games auprès du Capitole ? De la même manière que ces personnages privilégiés, nous suivons les jeux, en haleine, n’en perdant pas une miette.
Je ne peux m’empêcher de voir en ceux qui suivent les jeux de leurs pleins grés et qui en parlent joyeusement, une transposition du lecteur qui lit le livre.
Et si le capitole était en réalité le lecteur ?
N’est-ce pas lui qui parie sur la victoire du district 12 ? Qui veut les voir obtenir des cadeaux pour survivre ? Qui veut voir une histoire d’amour entre les deux protagonistes ? Qui s’ennuierait s’il ne se passait rien durant deux jours ? S’il n’y avait pas quelques duels ?
Hunger Games semble donc pour moi un livre où toute la magnificence apparaît dans le fait que les personnages les plus cruels ne sont autres que les lecteurs.
En conclusion, si je voulais le mettre dans ma liste « je n’ai pas apprécié », cela ne sera finalement pas possible. J’ai beau être souvent de mauvaise foi, je dois reconnaître que ce roman mérite sa place dans les Tops.
On verra si la suite tient ses promesses et si le lecteur est toujours au cœur des souffrances de ces jeunes.
Hunger Games, Tome 1
Pourtant je dois avouer qu'au cours de la premier parie, j'ai réussi a l'apprécié d'une certaine manière. En comprenant son passé et ce qu'il a traversé, ça n'a pas été difficile, mais j'ai vite déchanté en attaquant la seconde moitié. C'est un personnage totalement antipathique et avide de pouvoir, il a son caractère, c’est indéniable, il fonctionne toujours par intérêt, et n’agit jamais a la légère mais ce coté manipulateur m’a, à la fois fasciné, et déranger. Sa possessivité envers Lucy Gray a fini par me laisser un gout amer, je dois l'admettre, on sent bien que le personnage n'est pas totalement équilibré.
En ce qui concerne Lucy Gray, la tribut de Coriolanus, de même. Voila une fille qui ne manque pas de panache et de charisme ! J’ai beaucoup aimé son caractère et ce coté tres indépendant qu’elle a, même si je n’ai pas toujours compris certaines de ses actions.
L’histoire se place évidemment sous le regard de Snow, et donc, j’ai trouvé que quelques fois cela manquait cruellement d’interaction avec Lucy Gray, mais ce n’est qu’un petit détails.
Collins réussi a nous montrer tous les non-dits et autres symboles présents dans l’histoire, tous est dans le détails et je suis très admirative pour ça.
Je ne dirais pas que ce prequel est aussi bien que la trilogie, c’est different, c’est bien, palpitant, on est toujours tenu en haleine a la fin des chapitres -ce que j’apprécie beaucoup- mais il n’égale pas la trilogie. Oui, ce livre apporte beaucoup de réponses et d’explications au monde dans lequel nous nous sommes plongés quelques années plus tot.
Si je peux souligner un seul point négatif, je dirais que j’ai senti quelques «longueurs ». Je n’ai pas envie de les qualifier ainsi mais c’est le mieux que j’ai trouvé, je ne me suis pas ennuyée parce qu’il se passe toujours quelque chose, mais parfois j'étais dans l’attente constante de quelque chose qui finissait pas arriver, ou pas.
Je ne saurais dire pourquoi, mais je reste un peu sur ma faim, peut-être parce que je trouve que Snow change un peu trop a la fin, ou que j’ai eu du mal à vraiment comprendre sa façon de penser en arrivant sur les dernières pages.
En bref, un roman très sympa à lire, qui apporte beaucoup d’explications sur la saga et nous fait comprendre les rouages du monde dans lequel à évoluer Katniss.
Hunger Games : La Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur
Ce tome prend place quelques semaines après la fin de Hunger Games. Katniss et Peeta sont désormais connus parmi les Douze Districts comme grands vainqueurs des 74èmes Hunger Games. Ils ont ainsi pu rapporter un peu d'argent et de nourriture à leur District. Depuis, ils vivent dans de sublimes maisons avec leurs familles.
Oui mais voilà, nos deux amants maudits vont à nouveau avoir à faire à la violence et au chaos du monde dans lequel ils vivent. Le fait qu'ils aient tous deux gagner n'a fait qu'éveiller chez le Président Snow un état de colère. Pour lui, impossible que la victoire soit partagée. Il va donc forcer Katniss et Peeta à faire des choix cruels et atroces. Des choix qui vont, à nouveau, tout changer.
Mais au fond, pourquoi le Président est-il si mauvais ? La réponse est évidente : en remportant tous les deux les Jeux de la Faim, nos protagonistes sont devenus les cibles à atteindre du Président et des Pacificateurs car ils représentent pour tous les Districts un espoir de se rebeller contre le système. C'est d'ailleurs cet espoir, cette lutte pour la vie et ses rêves qui sont au cœur du roman. Tout ça est époustouflant et haletant. D'ailleurs, la couverture du roman représente bien cette idée. Un geai moqueur - symbolisant Katniss et sa révolte - entouré d'une cible. Il est dans le viseur d'une arme pointée sur lui, décidée à l'achever.
Katniss va très vite prendre conscience de la place qu'elle occupe au centre de cette rébellion. Elle va d'ailleurs tout faire, au départ, pour calmer le jeu et tenter de remettre de l'ordre dans le District durant la Tournée de la Victoire. Mais tout ce que vont réussir à faire Peeta et elle, c'est de provoquer des soulèvements et d'importantes émeutes. Rapidement, tout devient incontrôlable, exactement comme nos sentiments. On s'emballe, on s'affole, on a le souffle coupé. C'est juste magnifique, comme sensation.
Pour mettre un terme à cette situation chaotique, ( ce mot est parfait. C'est un véritable carnage que l'on suit. Il y a des instants choquants, troublants et affreux. J'ai de nombreuses fois eu envie de hurler sur le Président Snow. Ce livre est intense, c'est tout. Certains moments sont juste écœurants tant ils reflètent l'horreur et la tristesse d'un monde qui pourrait être le nôtre ) le Président va lancer les Jeux de l'Expiation. Jeu dans lequel tous les participants des anciens Hunger Games vont devoir s'affronter sans pitié. Ceci incluant Katniss et Peeta, bien sûr.
A partir de là, dites bonjour à un ouragan de sensations fortes. Ce livre est une réelle tempête. Il détruit tout, littéralement. J'ai pleuré, je l'avoue. J'étais tellement dans l'histoire que je me forçais à lire en voiture, alors que faire ceci me donne des nausées. Mais qu'importe. Cette petite douleur n'est rien comparée à celle que l'Embrasement nous inflige. Car oui, on souffre en lisant ce roman. Il nous transmet un message. Il faut se battre pour vivre. Contre les autres, mais surtout contre soi-même. Dépasser ses limites.
La partie du roman qui se concentre sur l'Expiation est vraiment fascinante. Les descriptions sont magiques et captivantes. On ne peut que se perdre dans cet univers dangereusement beau. On sait pertinemment que des moments sanglants et insoutenables nous attendent, mais on fonce tout de même, tête baissée. Suzanne Collins sait comment nous prendre aux tripes et nous faire frissonner. Aussi bien d'extase que de peur.
Évidemment, le côté romance n'est pas mis de côté. C'est d'ailleurs là un autre des nombreux points forts de l'auteure. Rien n'est laissé au hasard, tout est travaillé pour former un équilibre parfait. Katniss, qui va devoir à nouveau faire face à l'atrocité des Jeux, va également être perdue dans ses sentiments. Entre Gale, son ami depuis toujours, et Peeta, qui va-t-elle choisir ? Je ne peux plus attendre pour connaître la réponse... Un véritable triangle amoureux est né, et c'est pour notre plus grand plaisir.
L'embrasement est donc un second tome aussi excellent que son prédécesseur, chose rare. Il est porteur d'un réel message et d'une vraie prise de conscience. Tout ce qu'il recèle est dévastateur. J'ai vraiment peur de lire la suite. La fin de cet opus est juste la pire qui puisse exister. Mais franchement, ressentir tout ça est une expérience géniale. On apprend qu'il faut faire attention à l'importance de ses actes, car d'une étincelle d'espoir peut jaillir le feu d'une révolte pour aimer, pour être soi, pour respirer, pour vivre. C'est ardent, c'est brûlant, c'est l'Embrasement, tout simplement.
http://wandering-world.skyrock.com/3020856521-Hunger-Games-Tome-2-L-embrasement.html
Hunger Games, Tome 2 : L'Embrasement
Je conseille néanmoins ce livre surtout aux plus jeunes, qui l'apprécieront d'avantage. Ecrit simplement et légèrement
Je trouve également difficile de comparer ce livre à Hunger Games, vu qu'il s'adresse à des lecteurs plus jeunes, et qu'il change complètement de style. Suzanne Collins sait intéresser des publics différents, ce que je trouve plutôt compliqué, c'est pourquoi je l'en félicite
Gregor, Tome 1 : La Prophétie du gris
Mes hommages à Suzanne Collins. Peu importe que les gens soient contents ou non du sort de ses personnages, ce qui est justement admirable c'est qu'elle n'ait pas écrit cette histoire pour plaire à ses fans: elle l'a fait pour changer, nous faire réfléchir.
À lire absolument. Merci Suzanne.
Hunger Games, Tome 3 : La Révolte
Hunger Games, Tome 3 : La Révolte
- Réel...
<3
Hunger Games, Tome 3 : La Révolte