Sylvain Guinebaud
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Note moyenne : 7.42/10Nombre d'évaluations : 57
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Les derniers commentaires sur ses livres
Ce tome m'a complètement embrouillé ! Je ne sais plus quel chevalier sorcier est lequel et quel but poursuivent-ils ? Méchants ou gentils ?
Je n'en garderai pas un souvenir impérissable ! Je passe au suivant.
Afficher en entierUn premier tome intéressant qui pose les bases d'une épopée improbable !
L'ensemble fut un plaisir à la lecture, l'histoire et les dialogues sont en harmonie, les personnages approfondis sont tantôt détestables, tantôt adorables. Et le graphisme héroic-fantasiste se fond parfaitement avec le scénario.
Une belle découverte dont j'ai hâte d'appréhender la suite !
Afficher en entierL'avantage lorsque l'on emprunte en bibliothèque c'est qu'on se permet plus de découvertes. Si cela ne nous plaît pas, pas grave. Et parfois on a d'agréables surprises !
Dans le fond, il s'agit d'un récit en vieux français très intéressant avec des dialogues pleins d'humour. Chaque fois que l'on capte les petites références aux contes et comptines et que l'on pense savoir vers où se dirige l'intrigue... Eh ben non ! J'ai été détrompée plusieurs fois à mon plus grand plaisir.
Sur la forme, les couleurs sont très belles et les pleines pages, utilisées avec parcimonie, font beaucoup d'effets.
Pour résumer, un bon moment.
Afficher en entierPetite découverte bien sympathique sous fond de contes.
Robilar, matou choyé, se retrouve bien malgré lui à devoir se débrouiller seul envers et contre tous.
Entre roueries et ruses, Robilar essaie tant bien que mal de sortir son épingle du jeu.
De beaux graphismes aux couleurs bien choisies agrémentent l'histoire, avec ses dialogues en vieux français, et la répartie entre les personnages.
Il ne reste plus qu'à lire la suite.
Afficher en entierLes aventures de Robilar continuent dans ce deuxième tome, où il doit trouver une femme à son nouveau maître, un ogre en pleine déprime.
Crêpages de chignons, tricheries et dessous de table agrémentent cette histoire, où plusieurs princesses aux tempéraments bien marqués s'affrontent pour conquérir l'ogre, mais surtout mettre la main sur ses biens et le pouvoir qu'il possède.
La fin aurait pu s'avérer prévisible, mais non, les auteurs nous réservent une petite surprise.
Un bon moment de lecture
Afficher en entierSuite des aventures de Robilar qui doit cette fois-ci faire face à la colère d'animaux de la ferme qui alimente le palais.
Ces derniers ne supportent plus de voir la souffrance de leur congénère lorsqu'ils sont tués pour finir dans les assiettes.
Entre condition de la vie animale et végétarisme, ce tome remet en question les modes de vie alimentaire. Les animaux eux-mêmes s'apercevront de difficulté de suivre ses convictions.
Jeux de mots et ruses rythment autant que les albums précédents l'histoire riche en rebondissements.
Un bon moment de lecture.
Afficher en entierUne BD avec pas mal de bons points : une héroïne à la perspicacité hors du commun, une atmosphère et des décors léchés, des caractères bien trempés, de magnifiques dessins, une intrigue peut-être un peu classique mais rondement menée.
De ce que j'ai compris même si chaque tome est un détective différent, il faut les lire dans l'ordre, il y a un fil conducteur
Afficher en entierJe crois que j’ai encore plus aimé ce tome que le précédent ! On y retrouve l’humour de la première aventure, mais avec un côté engagé auquel je ne m’attendais pas et qui m’a enchantée.
Robilar est bien embêté : l’ogre qu’il a assis sur le trône déprime, et ce ne sont pas les bouffons du château qui l’aident à retrouver le sourire. Alors bien que cela ne l’enchante guère, il accepte de lancer un concours de princesses avec l’espoir que le baiser de la gagnante permette à notre ogre de retrouver son apparence humaine et, avec un peu de chance, le moral. Mais les choses ne vont pas se passer comme prévu, les princesses ayant toutes une forte personnalité, et c’est un euphémisme. De l’intello à la garce, en passant par l’alcoolique, les profils sont variés et difficiles à gérer, d’autant que chaque candidate est accompagnée de son animal domestique. Or comme Robilar, ces animaux ne se contentent pas de roucouler, ronronner ou faire tout autre bruit, ils réfléchissent et sont bien décidés à soutenir leur maîtresse respective…
Notre Robilar, pourtant si intelligent et roublard, ne risque-t-il pas de trouver adversaire à sa taille en même temps que quelque chose d’autre, une chose qui pourrait bien adoucir le plus implacable des chats ? De nouveau, on rit beaucoup avec cette BD : des références à des personnes ou à des mouvements, un mélange savoureux de vielles expressions avec des expressions bien plus actuels et au charme bien plus incertain, des retournements de situation, un anthropomorphisme particulièrement bien exploité, des magouilles…
Mais ce qui m’a vraiment plu est la manière dont on revient sur ces contes qui ont bercé notre enfance pour les détourner et ainsi en dénoncer leurs fondements sexistes et réducteurs. Bien sûr, ils ont été écrits à une époque où la condition de la femme était bien différente, mais cela n’empêche pas d’en offrir une critique constructive, d’autant qu’ils continuent de bercer des générations d’enfants. Des enfants qui ne sont pas vraiment en mesure de comprendre en quoi derrière de belles histoires, se cachent des injustices et des stéréotypes. Alors, en tant que femme, j’ai adoré voir ces princesses qui sortent des clichés, et qui finissent par faire valdinguer les conventions afin de réfléchir à ce qu’elles désirent vraiment. Et ce n’est pas forcément un prince, un château, des enfants, du tricot ou toutes ces activités et choses que l’on associe volontiers aux princesses et aux femmes.
J’ai, en outre, été agréablement surprise par la fin qui m’a beaucoup émue. On découvre ainsi le drame vécu par un couple homosexuel séparé par les bien-pensants, la religion et des personnes incapables d’accepter que l’amour, ce n’est pas qu’entre un homme et une femme. À cet égard, la fin représente pour moi ce que devrait être la fin de chaque conte parlant d’amour : l’union entre deux personnes qui s’aiment et qui s’acceptent telles qu’elles sont. Quant à Robilar, il semblerait que d’autres aventures l’attentent, et je peux vous dire que je suis impatiente de les découvrir !
En conclusion, avec ce deuxième tome, l’auteur confirme son talent pour détourner avec facétie et humour des contes qui ont bercé notre enfance afin de nous proposer une aventure haute en couleur, mêlant avec un certain aplomb tradition et modernité. Truculent, coloré et savoureux, voici un ouvrage à ne pas manquer !
https://lightandsmell.wordpress.com/2021/04/17/robilar-ou-le-maistre-chat-tome-2-un-ogre-a-marier-de-chauvel-guinebaud-illustrationset-lou/
Afficher en entierAyant entendu beaucoup de bien de cette BD, j’étais impatiente de la commencer. Et je dois dire que j’ai adoré la manière dont l’auteur s’inspire d’un conte très connu pour nous proposer une histoire pleine de saveur et de mordant !
En plus des références au vieux français, aux contes et à diverses chansons enfantines et populaires, l’auteur a créé un personnage absolument fascinant qui mêle caractéristiques félines et humaines. Si l’apparence de Robilar est indéniablement celle d’un chat, et qu’il possède les qualités et défauts que l’on associe volontiers à cet animal, c’est aussi un personnage très humain, notamment dans son désir de vengeance. Rappelons, en effet, pour les gens peu coutumiers des chats, que ces derniers ne se vengent jamais : leurs bêtises traduisent toujours un mal-être, un besoin de se dépenser ou un problème physique, pas de fourbes intentions…
Ce qui est loin d’être le cas de Robilar qui n’aspire qu’à une chose, se venger. Se venger d’un ogre qui a détruit jusqu’à la moindre parcelle de sa vie de pacha et qui a tué sa maîtresse, se venger de paysans grossiers et violents, se venger d’autres chats qui l’ont rossé sans raison, se venger d’à peu près tout le monde… Et pour ce faire, il peut compter sur sa roublardise, son bagoût, son intelligence et sur la stupidité des êtres humains qui sont prêts à tout pour accéder à leurs désirs, quitte à faire confiance à un chat ! Et ce n’est pas lui qui va s’en plaindre.
Au fil des pages, on assiste à la transformation physique et mentale de Robilar : là où il perd en formes généreuses, il gagne en dureté et malignité. Grâce à un cerveau affûté qui trouve en chaque situation une opportunité, il fait ce que sont supposés faire tous les chats, rebondir sur ses pattes. Et si ce dernier n’hésite pas à manipuler, même la seule personne qui l’a vraiment aidé, à ourdir des complots, à promettre avant de mieux trahir, on se surprend à très vite le soutenir dans ses desiderata de vengeance, bien qu’il aille peut-être quand même très loin pour les assouvir. Mais quand on voit à quel point l’humanité qui nous est présentée ici ne l’est qu’à travers ses vices (violence, méchanceté, avidité, lâcheté…), on peut le comprendre.
Les pages s’enchaînent rapidement, notre protagoniste étant fort affairé. Mais on ne ressent aucune précipitation, chaque acte semblant s’insérer parfaitement dans une trame qui se durcit à mesure des épreuves traversées par un chat qui a l’instinct de survie chevillé au corps, et le désir de vengeance ancré dans l’ADN. Parce que si on le cherche, on le trouve, la fin laisse entrevoir de nouveaux plans machiavéliques pour ce personnage à la forte personnalité, qu’il serait fort dangereux de sous-estimer, d’autant qu’il semble avoir trouvé un nouvel allié de poids ! Et c’est ça aussi qui fait sa force, sa capacité à forger des alliances providentielles pour les tourner à son avantage.
Au-delà d’une histoire captivante et de son protagoniste charismatique, les lecteurs devraient apprécier le ton de cette BD qui joue sur le charme des contes d’antan qu’elle détourne, conférant ainsi parfois un côté satirique aux situations. À cet égard, j’ai adoré les premières planches dans lesquelles maîtresse et chat sont fardés plus ou moins de la même manière. Elles accentuent le côté gros pépère à sa maman qui tranche tellement avec l’image que l’on se fait de Robilar au cours de cette aventure riche en actions et en retournements de situation. Preuve que derrière un minet qui aimait se la couler douce, se cachait un tempérament de feu qui ne demandait qu’à se révéler. Et maintenant que c’est fait, j’ai envie de dire sauve qui peu, parce que notre Maistre chat semble bien déterminé à semer la zizanie avant de tout chapeauter.
Quant à l’ambiance graphique, elle correspond à merveille à l’histoire. En plus du choix des couleurs que j’ai particulièrement apprécié, j’ai aimé la manière dont les caractéristiques principales des personnages se lisent sur leurs traits, mimiques et expressions. Il y a ici un sens de l’esthétique particulièrement expressif.
En conclusion, Robilar fut une excellente lecture que j’ai autant aimée pour cette plongée dans la quête de vengeance d’un chat retors, et particulièrement machiavélique, que la manière dont l’auteur détourne un conte emblématique pour nous offrir une aventure trépidante à l’humour grinçant !
https://lightandsmell.wordpress.com/2021/04/01/robilar-ou-le-maistre-chat-tome-1-miaou-de-chauvel-guinebaud-illustrations-et-lou/
Afficher en entierA grands renforts de tournures alambiquées 5 princesses "Disney" ainsi que leurs compagnons vont devoir s'affronter. À savoir : Belle au bois sans soif, Peau d'bique, Princesse au petit pois chiche, Blanche-Mièvre et Ray Ponce.
Une caricature hilarante qui donne lieu à un revirement de situation tout aussi drôle.
En bref, une série parfaite pour se bidonner et se détendre.
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Biographie
Sylvain GUINEBAUD est né le 11 Mai 1973 à Boulogne-Billancourt. Passionné de dessin dès son plus jeune âge il ne cesse de gribouiller ses feuilles blanches ce qui lui vaut de redoubler deux fois avant d’obtenir son Bac général au rattrapage. Diplôme en poche, il peut enfin laisser libre court à son désir et entre en Fac d’Arts plastiques dont il sort avec une licence d’Arts en 1996. Pendant ces trois années d’études il se lit d’amitié avec Fabrice Druet et Stéphane Collignon. Ces rencontres lui permettront une fois son service militaire effectué de se lancer dans un projet collectif. En 1997, Sylvain commence par réaliser six planches en prévision d'une publication dans BD Clip, un collectif d'auteurs édité par Zone Créative. Tout en travaillant en parallèle dans un grand magasin de loisirs créatifs et en réalisant Harkhanges avec François Froideval, il participe à « Requiem Tenebrae » aux Editions Nucléa.. Cet album collectif regroupe six dessinateurs dont Druet et Collignon ainsi que Claude Plumail et Jean-François Martinez pour une seule et même histoire signée Philippe Jacquot. Tout en finissant le premier tome de « Harkhanges » chez Albin Michel ainsi que sa collaboration avec Froideval, un libraire, lors d’une de ses séances shopping book, lui fait rencontrer la deuxième moitié de Ange scénariste bicéphale. S’ensuit rapidement le projet « Porte des Mondes » puis à la moitié de sa réalisation, la proposition d’illustrer « La Geste des Chevaliers Dragons tome 3 – Le Pays de Non-Vie » sorti fin 2004 aux Editions Soleil. Puis il reprend le cours de « La Porte des Mondes tome 1 – La Muraille » pour une sortie en janvier 2005 lors du festival d’Angoulême. Sollicité par d’autres scénaristes pour des histoires originales ou des adaptations de romans il préfère dans un premier temps continuer la série en cours dont l’album « La Porte des Mondes tome 2 – La Clé » est sorti en Juin 2007. Jeune papa depuis Mai 2007 et entre deux biberons et de courtes nuits, il travaille sur le troisième tome de La Porte des Mondes ainsi que sur diverses illustrations pour des éditeurs ou des particuliers. Depuis fin 2006 sa compagne a mis en place un Blog. Il avoue avoir une attirance pour les univers fantastiques émergeant aussi bien de la littérature que du cinéma (F. Lang, Ridley Scott, Murnau...). En matière de bande dessinée, les auteurs qui ont su le fasciner sont nombreux et diversifiés : Frank Frazetta, Jeffrey Jones, Berni Wrightson, Claire Wendling, Tex Avery, Mike Mignola, Moebius et encore Hugo Pratt. Ces influences et sources d’inspiration sont J. Buscema, Harold Foster, Franquin, Mathieu Lauffray, Alex Alice, Juanjo Guarnido, Fabrice Druet et bien d’autres encore.
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