Tahar Ben Jelloun
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Note moyenne : 7.14/10Nombre d'évaluations : 237
13 Citations 154 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Un roman sociétal, qui évoque une amitié compliquée entre deux hommes qui ne cessent de se mentir par pudeur ou par crainte. L'auteur expose trois versions de cette histoire d'amitié, non seulement, celle des deux principaux concernés, mais aussi d'un troisième larron qui a assisté à leur évolution presque uniquement en spectateur. Ce qui m'a le plus touchée, c'est cette triple vérité où l'on doit admettre qu'en amitié ou face aux modes de vie et de pensées différents des nôtres, chacun à la sienne et toutes les versions sont véritables et authentiques... pour soi-même et non pour autrui.
Afficher en entierUne déception.
Ce livre ne m'a rien apporté. Il n'y a pas de "vraie" histoire à mon sens. L'auteur "philosophe" sur le bien et le mal, les pauvres et les riches. Il se perd, selon moi, dans de grosses caricatures. Les pauvres se sont les Africains, les riches se sont les Européens. Les gentils se sont les noirs, les méchants se sont les blancs... Ça en devient lassant et lourd à lire. Il n'y a pas de nuances, tout est blanc ou noir (c'est le cas de le dire), il n'y a aucun gris, alors que cette couleur est faite de tellement de nuances. Et cela m'a beaucoup dérangée dans ma lecture, d'autant plus que ce roman est destiné aux enfants à partir de 10 ans...
Bref, je n'ai pas trouvé ce roman jeunesse très instructif et c'est dommage, car l'écriture de monsieur Ben Jelloun est jolie, attrayante et claire. Mais il aurait pu traiter, à mon sens, le sujet autrement car le fond de l'histoire, cette école qui a du mal à démarrer, à cause du manque de moyens matériels, à cause du manque de motivation de la population, est très intéressant.
http://cath-jenta3.hautetfort.com/archive/2022/10/21/l-ecole-perdue-de-tahar-ben-jelloun-6407686.html
Afficher en entierDéçue. La 4ème de couverture résumé tout !!! A mon goût, plein de petites incohérences.
Afficher en entierLe lecteur se fond dans ce décor qui devient un personnage à part entière, mystérieuse , envoûtante et dangereuse. Naples envoûte et entraine les personnages dans une tonalité triste, nostalgique, tragique. Le poète écrivain Gharib venu y donner des lectures publiques de ses poèmes rencontre Wahida une jeune femme sortie de Casablanca, une prostituée, une femme abimée par la vie.
La curiosité, la séduction se succèdent dans cette ville où la Camorra et autres mafias règnent et prennent possession des femmes étrangères, s'emparent de leur destin. L'amour traîne, d'abord physique puis enlace les personnages mais trop tard...
Afficher en entierMalgré la qualité du récit et la beauté de la langue, la lecture est difficile tant les genres se confondent et le lecteur a bien du mal à se "brancher" sur l'écrivain. Partant de l'histoire de cet enfant, dont le père veut à tout prix faire un fils alors qu'il n'est que le septième avatar d'une longue portée désespérément féminine, l'auteur multiplie les récits. Des témoins affirment l'avoir connu(e), avoir même eu accès à son journal intime, d'autres jurant mordicus qu'il ne s'agit que d'une légende et que ce carnet n'a jamais existé. Bref, à partir de ce fait divers, somme toute assez banal en terre d'islam, Tahar Ben Jelloun bâtit une œuvre dont l'intérêt se révèle purement littéraire, le contexte social, religieux et culturel passant largement au second plan.
Afficher en entierL’auteur a écrit ce livre dans le but d’expliquer à sa fille, mais aussi à d’autres enfants, ce qu’est le racisme à travers de nombreuses questions que peut se poser un enfant, en apprentissage d’un concept aussi complexe que le racisme.
Malgré des tournures parfois complexes pour les enfants à mon avis, et de nombreuses répétitions, c’est un très bon livre pour avoir une idée de ce qu’est le racisme et de sa complexité. La petite conclusion à la fin m’a bien plu, en rappelant que le plus important c’est que chacun est unique et a le droit au respect et à la dignité.
Afficher en entierLecture intéressante sociologiquement sur les faux semblants.
Scénario pas si clair au début.
Satisfaisant mais pas éblouissant.
Afficher en entierIl est extrêmement passionnant de lire des versions arabisantes de Perrault. On y retrouve des problématiques nouvelles, des visions du monde complètement étrangères à Perrault et des résolutions tout aussi novatrices.
J'ai eu un énorme coup de coeur pour la version du petit chaperon rouge : La petite à la burqa rouge. Une version réaliste, plus que réaliste d'ailleurs car elle en devient crédible (cela pourrait se passer en ce moment même). Adieu loup et légèreté. Ici c'est une bataille pour la liberté. Grandiose (même si je ne le lirais pas à un préadolescent).
Les contes étaient assez inégaux. Certains étaient magnifiques comme la revisite de la Belle au Bois dormant, mettant en avant le racisme. D'autres m'ont moins plus comme les souhaits ridicules (dont je n'apprécie pas non plus la version de Perrault). J'ai clairement adoré et préféré cette version du Chat Botté que je déteste chez Perrault ! Ici je me sens de la proposer à mes enfants.
Une revisite qui suit fermement les codes des contes traditionnels, avec un doux mélange de conte de Perrault et des Mille et Unes nuits !
Afficher en entierLe roman est raconter par Lamia et Nabil je trouve que cette façon d’écrire le livre nous facilite la compréhension entre les deux personnages.
J’ai beaucoup aimer ce roman, ils y’a beaucoup de rebondissement, c’est interessant d’avoir le point de vu de l’homme et la femme.
On comprend que le problème principal de Lamia c’est de choisir entre la raison et les désirs ? Peut-on continuer d’aimer une personne mais en desirer une autre ?
Afficher en entierHistoire surprenante
Fin qui me laisse coi
Afficher en entierOn parle de Tahar Ben Jelloun ici :
2018-01-01T12:42:09+01:00
2017-03-24T17:32:45+01:00
2011-06-22T15:20:33+02:00
2011-03-19T13:21:12+01:00
2011-03-18T10:25:58+01:00
2011-02-14T22:19:06+01:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Tahar Ben Jelloun
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Seuil : 28 livres
Gallimard : 24 livres
Points : 6 livres
Arléa : 2 livres
Atlantes : 1 livre
Editions La Découverte : 1 livre
Club France Loisirs : 1 livre
Le Grand livre du mois : 1 livre
Biographie
Tahar Ben Jelloun est l'écrivain marocain le plus célèbre aussi bien au Maghreb qu'en Europe. Il s'est fait connaître par un premier récit, Harrouda (1973), que certains ont considéré comme un roman à scandale. Depuis le prix Goncourt qui lui a été décerné en 1988, il jouit d'une grande notoriété.
Les débuts de la carrière de Tahar Ben Jelloun (né a Fès en 1944) sont d'abord consacrés au journalisme. Dès 1971, il collabore à divers journaux marocains, avant d'apporter une collaboration assidue au journal français Le Monde. De formation philosophique, il présente son Doctorat de 3è cycle en psychiatrie sociale : son essai La plus haute des solitudes (1977) est issu de cette thèse. Il a maintenu un contact régulier avec le public maghrébin grâce à la chronique hebdomadaire qu'il donne depuis 1983 sur les ondes de Médi I.
L'existence de l'écrivain se partage entre Paris et Tanger (où il a élu domicile depuis qu'il a quitté Fès en 1955). Il est de plus en plus sollicité par les mass-media occidentaux pour toutes les questions en rapport avec le monde arabe, et plus spécialement les problèmes concernant les communautés immigrées, problèmes qui retiennent son attention depuis les débuts de sa carrière.
Le public s'est parfois montré réticent devant l'audace de ses écrits ; les universités, en revanche, ont consacré de nombreux travaux à son œuvre qui constitue maintenant une référence obligée.
L'œuvre de Tahar Ben Jelloun côtoie le conte, la légende, les rites maghrébins, les mythes ancestraux... L'originalité de Ben Jelloun réside dans son art de saisir tous les aspects de la tradition et de la culture maghrébines en une symbiose singulière avec la vie au quotidien et les problèmes sensibles de la société. D'où une écriture qui dérange par ses modalités et ses thèmes privilégiés, parce qu'elle met en scène des sujets tabous ou des êtres exclus de la parole. Enfance saccagée, prostituée, immigré, fou combien sage, homme-femme, et tant d'autres figures livrées à l'errance peuplent l'univers romanesque de Ben Jelloun.
Ces personnages, refoulés dans le silence ou l'indifférence, font émerger un langage interdit, en relation avec le corps, la sexualité ou le statut de la femme. Ce qui est souvent irritant pour le lecteur conformiste, d'autant plus que celui-ci est confronté aux pièges d'une écriture chaotique : écriture du leurre et de la discontinuité, qui rend le récit impossible. En effet, dès les premiers romans, et plus particulièrement Harrouda (1973) et Moha le fou, Moha le sage (1978), on se heurte non seulement à la violence érotique de la mise en spectacle du corps féminin, mais aussi aux difficultés d'une écriture complexe qui brouille l'interprétation. Cependant, avec La Prière de l'absent (1981) et L'Enfant de sable (1985), les romans de Ben Jelloun retrouvent un caractère plus sécurisant, en redevenant plus conformes au schéma du roman traditionnel, du moins en apparence.
Ce qui, au-delà de la violence du langage érotique, peut expliquer certains blocages chez le lecteur maghrébin, c'est sans doute la distance prise avec le réalisme romanesque. Le public marocain des années 1950-1970 attendait de l'écrivain qu'il soit le témoin "engagé" de son époque. Si Tahar Ben Jelloun prend comme "personnages" les figures de l'immigré, de la prostituée ou du fou, ce n'est point pour reproduire les schémas littéraires familiers. Ses personnages qui viennent du conte, de la légende ou du mythe, n'existent que dans un monde imaginaire. Ses récits se laissent gouverner par les désordres de la mémoire et l'insubordination de l'imagination.
Les premières publications de Tahar Ben Jelloun avaient été des poèmes : L'Aube des dalles et Homme sous linceul de silence (Casablanca, 1971). Il est resté fidèle à cette inspiration poétique dans Cicatrices du soleil (1972), Le Discours du chameau (1976), Les amandiers sont morts de leurs blessures (1976), A l'insu du souvenir (1980), La Remontée des cendres (1991). L'ensemble des poèmes de Tahar Ben Jelloun a été repris dans un volume de Poésie complète (1995).
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