Taizan5

Le second tome a été peut-être encore plus rapide à lire mais c'est comme ça que je fonctionne avec les mangas: je les lie trop vite la première fois, puis je prends mon temps les fois suivantes.

Le second tome est... est très fort. Très lourd comme le premier, mais peut-être plus facile? Ou bien, comme j'ai été pris à la gorge par le début de l'histoire, la suite me semblait plus facile? Je ne sais pas.

Comme j'ai pu le dire pour le premier tome, c'est très lourd, très dur, le TW sur la 4ème de couverture ne suffit pas, ce n'est pas assez, mais c'était une histoire vraiment intéressante et qui aborde, comme j'ai pu le dire pour le premier tome, des thématiques importantes et qu'on ne peut pas juste ignorer, qui font mal mais qui représentent la réalité et qui font justement mal parce qu'ils sont écrit avec un décalage parfait. Et peut-être que ça fait d'autant plus mal parce que ce sont des enfants? Mais ça me fait aussi me dire qu'il est important de rappeler que tous les mangas ne sont pas faits pour les enfants car j'ai justement trouvé ces deux-là dans le rayon jeunesse et bordel, ça aurait pu traumatiser un gosse, mais ça n'a pas été le cas.

Je ne sais pas si je peux conseiller cette série? Elle est incroyable, mais... peut-être trop difficile pour pas mal de monde, moi inclus.

Une histoire très sombre, mais avec une bonne touche d’humour grâce à l’alien

Je m'y attendais mais la lecture de ce tome était rude en raison de son thème. C'est un sujet difficile à traiter et je lirai le second volume pour découvrir comment l'auteur va dénouer tout ça.

L'histoire prend un tournant surprenant et la fin est tout aussi étonnante. Cette série courte était intéressante et percutante.

Tres mitigé sur ces 2 tomes.

Il est bien ecris bien dessiné. On ressent la souffrances et la peines endurés. On voit aussi comment certains enfants en arrive aux harcèlements , simplement en recopiant la facon d agir et de parler de leur parents de leurs proches adultes

Ils s agit ici de jeunes enfants au cm1 et tellement de violences ma vraiment perturbée

Chronique complète :

https://sunread26.wordpress.com/2023/08/26/le-peche-originel-de-takopi-integrale/

Extrait :

La série, le péché de Takopi est en deux volumes, édité chez nous par Pika édition. Vendue comme ayant bouleversée les lecteurs japonais, ma lecture de la série commence donc avec une certaine attente, quelque chose qui marque les esprits notamment. Et pour le coup, on le voit à la couverture, le récit sera très loin d’être joyeux. Il y a quatre personnages importants dans cette histoire, Takopi, Shizuka, Marina et Azuma. Chacun d’eux est important, et leur histoire assez bouleversante.

TW : harcèlement moral/physique, meurtre, suicide, dépression…

Même si je trouve certains points très typiques du Japon, comme par exemple le mari qui va voir des « hôtesse », chose qui n’existe pas en France, on peut facilement faire le parallèle avec d’autres exemples de chez nous. Pour le cas de voir une hôtesse, je dirais que l’équivalent est de mener une double vie, sauf qu’au Japon il l’affiche clairement (preuve que les femmes sont bien dénigrées d’ailleurs). Autre point assez personnel au Japon, cela concerne notamment la garde des enfants, qui je crois est automatiquement attribué à la femme, il n’y a pas de garde alternée comme chez nous. Ce qui fait que l’ancien mari peut ne plus voir ses enfants… et au final, il finit par refonder une famille un peu plus loin, sans jamais revoir ses premiers enfants (je me demande comment se passe l’héritage dans ses cas-là ?). Pour le cas d’Azuma, le fait que sa mère le pousse dans ses études et espère le meilleur, même si c’est très japonais aussi, je pense que cela existe aussi par chez nous. Dans les trois cas, les victimes sont les même : les enfants, pourquoi en faire si vous ne pensez pas à eux ?!?

Pour faire court, la mère de Shizuka est hôtesse… et elle côtoie le père de Marina. La mère de Marina pète un câble, et le mari se justifie (comme une *****) en disant qu’il fait ce qu’il veut de son argent… Résultat des courses, Shizuka qui n’avait plus que sa mère (ses parents ont divorcés) se retrouve le plus souvent toute seule, et Marina voit sa mère tomber dans l’alcool et la violence. Toutes les deux mal dans leur peau à cause de leurs parents irresponsables, Marina finit par harcelée très violemment Shizuka, la considérant comme responsable de la situation de sa famille. C’est là que Takopi arrive, dans toute sa méconnaissance et naïveté, d’ailleurs lui aussi montre une nouvelle fois que les parents sont parfois très égoïstes. Après tout, il est envoyé sur une autre planète alors qu’il ne sait rien d’elle et surtout, qu’il ne connait pas les mauvaises choses… Son innocence et son envie de bien faire sont en totales opposition avec le côté dramatique de l’intrigue.

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Chronique complète :

https://sunread26.wordpress.com/2023/08/26/le-peche-originel-de-takopi-integrale/

Extrait :

La série, le péché de Takopi est en deux volumes, édité chez nous par Pika édition. Vendue comme ayant bouleversée les lecteurs japonais, ma lecture de la série commence donc avec une certaine attente, quelque chose qui marque les esprits notamment. Et pour le coup, on le voit à la couverture, le récit sera très loin d’être joyeux. Il y a quatre personnages importants dans cette histoire, Takopi, Shizuka, Marina et Azuma. Chacun d’eux est important, et leur histoire assez bouleversante.

TW : harcèlement moral/physique, meurtre, suicide, dépression…

Même si je trouve certains points très typiques du Japon, comme par exemple le mari qui va voir des « hôtesse », chose qui n’existe pas en France, on peut facilement faire le parallèle avec d’autres exemples de chez nous. Pour le cas de voir une hôtesse, je dirais que l’équivalent est de mener une double vie, sauf qu’au Japon il l’affiche clairement (preuve que les femmes sont bien dénigrées d’ailleurs). Autre point assez personnel au Japon, cela concerne notamment la garde des enfants, qui je crois est automatiquement attribué à la femme, il n’y a pas de garde alternée comme chez nous. Ce qui fait que l’ancien mari peut ne plus voir ses enfants… et au final, il finit par refonder une famille un peu plus loin, sans jamais revoir ses premiers enfants (je me demande comment se passe l’héritage dans ses cas-là ?). Pour le cas d’Azuma, le fait que sa mère le pousse dans ses études et espère le meilleur, même si c’est très japonais aussi, je pense que cela existe aussi par chez nous. Dans les trois cas, les victimes sont les même : les enfants, pourquoi en faire si vous ne pensez pas à eux ?!?

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La boite du coffret est assez simple, si on ne lit pas le synopsis ou que l’on ne voit pas la couverture des tomes, on ne se douterait pas de l’impact de l’intrigue. Au final Takopi, c’est nous enfant, alors que nous sommes encore innocent et dans un monde de bisounours. Ce qui fait de nous, ce que nous sommes à l’instant T, se sont nos souvenirs, nos expériences, nos rencontres, nos choix, tout peut vite basculer d’un côté ou de l’autre. Lorsque « l’enfant » apprend la réalité du monde, il finit par disparaître et laisser place à l’adolescent puis l’adulte. Les couvertures, malgré leur côté dramatiques, sont magnifiques, et j’aime bien l’idée du ruban rouge (fil rouge) pour signifier la reconstruction de Shizuka et Marina. Les deux tomes n’ont pas de pages en couleurs, ce qui est un peu dommage, car les couvertures donnent envie d’en avoir plus !

En bref, ce récit ne peut qu’avoir bouleversé le Japon puisque l’histoire de ses trois protagonistes doit parler à beaucoup d’entre eux. J’aurais presque envie de faire lire cette série à tous les parents qui divorcent ou qui ne pensent qu’à eux (et j’en connais bien plus que ce que j’aimerais). Ce récit est poignant, mais donne tout de même une petite lueur d’espoir à la fin, il n’est jamais trop tard pour faire les bons choix.

Chronique complète :

https://sunread26.wordpress.com/2023/08/26/hymne/

Extrait :

Je tenais à mettre cette petite histoire courte à part, après tout, elle n’a rien avoir avec l’intrigue de Takopi. Toutefois, comme elle n’est présente que dans son coffret intégral, je la classe avec dans certaines rubriques. Comme il s’agit d’une histoire courte, la chronique l’est également afin de ne pas tout spoiler et vous laisser le plaisir, ou non, de découvrir cette courte histoire.

Hymne, c’est une intrigue de science-fiction qui se déroule loin dans le futur. Dans celui-ci, l’humanité à presque disparue par manque de natalité (aucun drame majeur comme la guerre par exemple), malgré les diverses tentatives des gouvernements. Au fil du temps, de nouvelles espèces sont apparus, dont une nouvelle espèce « humaine » c’est le cas de Yuka la protagoniste de l’histoire, qui ne sait quoi penser comme elle ne coche aucune case. La nature a repris ses droits petit à petit, et seule la technologie semble passer le temps.

Comme vous pouvez le constater, la couverture est verte fluo… je me demande encore pourquoi un tel choix ? C’est moche, ça fait mal aux yeux et sa dénature un peu le dessin. C’est dommage, parce que j’aime bien les reflets sur certaines parties par contre. Le livre étant très fin, il n’y a évidemment pas de jaquette. Il y a toutefois bien des rabats si l’on souhaite marquer une page durant notre lecture.

[...]

Un excellent manga poignant, dans le même style qu'Horizon de Jeong Ji Hun, avec de bons personnages et d'excellents retournements de situation. attention toute fois, cette œuvre aborde des sujets sensibles

En seulement deux tomes, Le Péché originel de Takopi dégage une aura unique en son genre qui parvient à émouvoir aux larmes.

Ce manga communique tant de tristesse et désespoir. On ressent une réelle détresse pour ces enfants qui ne sont pas traités comme ils le devraient, engendrant toujours plus de souffrance et de désespoir dans un cycle qui peut-être sans fin.

C'est un portrait fascinant de la nature humaine à travers les yeux d'un extraterrestre optimiste et positif qui ne comprend pas les humains.

Un alien adorable, Takopi, étranger aux vices de ce monde, trop "happy", trop naïf, incapable de comprendre le harcèlement, la maltraitance, la solitude, la mort. C'est cette bestiole ingénue qui va prendre en pleine face toute la violence de la société.

Taizan5 parvient à retranscrire une très bonne exploration des personnages et de leurs traumatismes à travers une nouvelle perspective. C'est un récit agréable, sombre et intéressant sur des sujets sérieux dont l'influence d'Inio Asano et le clin d’œil à Punpun avec le design de Takopi éclate aux yeux.

Toutefois, c'est un titre à réserver à un public averti, en raison de scènes violentes aussi bien physiques que psychologiques.