Tanith Lee

Le dit de la Terre plate est un récit qui se lit comme une série de conte au dénominateur commun : Ajarn, prince des ténèbres et roi des démons. Au fil des siècles, celui-ci intervient de nombreuses fois dans la vie des hommes, s'amusant avec eux comme des jouets. C'est un livre sympa à lire mais le principe est un peu lassant au bout d'un moment. Je ne pense pas lire la suite.

Les recueils de nouvelles ne sont pas vraiment pas mon type de lecture préférée, mais j'ai apprécié.

Ma nouvelle favorite était celle de Kristin Cast; j'ai vraiment adoré, j'en aurais pris beaucoup plus avec ces personnages et cet univers! On y ressent beaucoup d'émotions, et l'autrice a su créer un attachement rapide avec les personnages, wow.

Ma seconde préférée était elle de Claudia Grey; j'ai compris qu'il s'agissait un peu d'un préquel à sa série Evernight, et ça donne vraiment envie de la lire. J'ai adoré l'ambiance un peu glauque de La Nouvelle-Orléans!

Celle que j'ai le moins apprécié était celle de Tanith Lee; j'ai trouvé l'écriture saccadée, pas du tout fluide, et le récit en tant que tel... Bof. Sinon, j'ai trouvé que la nouvelle de Rachel Vincent aurait pu être intéressante, mais il manquait vraiment d'explication pour bien saisir les enjeux des personnages; je n'ai donc pas vraiment aimé.

Un recueil très « années 2000 », mais j'ai aimé pouvoir découvrir la plume de nouvelles autrices, dont certaines me font vraiment envie!

Roman déroutant, où les personnages changent de corps et de sexe au sein de cités autonomes, profitent oiseusement d'une existence désintéressée et frivole, bien au chaud et à l'abri des intempéries et du désert du monde. Evidemment, l'un d'entre eux, le narrateur (parfois narratrice), fatigué des jouissances sans fin d'une vie sans but, ira perturber l'ordre régnant dans sa cité et provoquera son exil, à la découverte d'autre chose, quelque chose d'oublié et d'ancien, mais d'indispensable : l'espoir.

Sorte de version hippie de la Cité & les Astres de Clarke, un roman d'initiation à rebours plein de jolies trouvailles mais manquant de cohésion et de passion.

17 histoires de vampires rassemblées par Ellen Datlow, ce recueil a attiré mon attention. Comme dans toute anthologie, on trouve du bon et du moins bon. Celle-ci m'a laissé une curieuse impression, parce que j'y ai trouvé de l'excellent et du très mauvais. Pas vraiment d'à peu près. On passe de la haute voltige à l'ennuyeux et fastidieux. Et le gore est vraiment gore. Ça passe parfois pour moi... pas cette fois. Pourtant, j'en ai lu, des passages très limite dans certains bouquins, alors il m'en faut beaucoup, mais j'ai trop ressenti la surenchère.

Mais passons, les excellentes nouvelles, magistrales, font passer la pilule. En particulier, The sea was wet as wet could be, To feel another's woe, Down among the dead men...

Je ne sais pas comment noter ce recueil, de ce fait, alors je vais lui mettre la moyenne, puisque ça reflète mon impression sur l'ensemble des récits.

Notez que ça doit être la toute première fois que j'écris un retour en français sur un ouvrage n'ayant pas été traduit. Je ne sais pas ce qui est préférable, en fait.

L’écriture est très visuelle avec un regard très contemplatif sous une plume onirique. L’univers est sombre et s’entremêle de poésie Le maître des Démons s’amuse comme un enfant à torturer en terre supérieure les humains en se jouant d’eux, en leur instillant la haine, le dégoût, à semer des malédictions. Ce roman est beau. L’histoire se découpe en plusieurs nouvelles et se rejoignent. C’est à travers chaque récit que l’on découvre la cupidité de l’humain, la perfidie, la lâcheté, la vanité, la jalousie. Les malédictions ne sont pas plus douces que le chant du rossignol, elles sont silencieuses et tranchantes comme des lames. Les démons séduisent par profit et intelligence mais jamais par amour. Chaque pacte a son lot de vengeance. Arjrarn est touchant malgré tout. Sa noirceur et sa beauté séduisent. On a le sentiment qu’il y a du bon derrière lui mais à chaque fois je me suis laissée prendre au piège. Le seul regret, c’est la diversité des personnages. L’auteure passe trop vite d’une histoire à une autre qu’on a pas le temps de s’imprégner du lieu ni des personnages, il m’a manqué de l’émotion. Mais une chose est sûre : je lirais la suite.

Un ensemble d'histoires vampiriques chacune dotée de sa petite particularité.

J’ai ADORÉ cette collection! « Nocturne » est une collection pleine d’action, de suspense et de surprises. Je dévore chaque roman, à chaque fois. De parfaits entre-deux!

Dans chacun des tomes, il y a de la douceur, de la sensualité… une touche d’intrigue, de suspense. Du piquant, quoi! Il s’agit de romances paranormales, avec des touches de surnaturel et de fantastique. Tout simplement fascinant! Entraînant.

J’ai été agréablement surprise, car parfois, nous avons quelques romans qui se suivent. Mais ils peuvent facilement se lire individuellement. Des personnages attachants, attendrissants.

Une collection addictive, passionnante. De parfaits entre-deux, doux et entraînants!

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Deux magnifiques histoires facile à lire.

Les fiancés de l'ombre:

Alex hérite de la pension de famille à la mort de son père. Lorsqu'elle arrive dans cet établissement, une équipe de brigands y pénètre pour les agresser. Deux hommes les sauvent. Ensuite, ces deux hommes leur apprend à elle et à ses domestiques que toute la ville est en danger car les attaquants sont des vampires.

L'étreinte de l'ombre:

Vivian est attirée par une statue au fond du jardin de l'appartement dans lequel elle vient d'emménager. Le lendemain, elle s'aperçoit que l'homme qui se présente à sa porte est le portrait de la statue....

Un roman dont je ressors mitigée.

J'ai à la fois eu du mal sur bien des points avec ma lecture, dans le sens où le style d'écriture n'est pas des plus originaux, l'héroïne est détestable, (on ne peut pas s'y attacher car ses réactions ne sont pas humaines) de même que quasiment la totalité des personnages présentés par l'auteure. Cette dernière nous présente de fait une race humaine dépravée par la corruption, le sexe, et les addictions de toutes sortes. Les femmes sont soumises à des tâches subalternes et subissent de multiples dégradations. Les morts sont légions dans ce roman, soudaines et ne provoquent quasiment aucune émotion chez notre héroïne. De même j'ai eu du mal avec l'aspect parfois un peu Mary-Sue de celle-ci puisqu'on ne cesse de nous répéter au fil des pages qu'elle est incroyable, puissante, une vraie déesse etc, mais elle n'en a aucun attribut si ce n'est son Pouvoir. Je comprends l'importance de présenter une héroïne forte qui renverse justement la vision rabaissante des femmes qu'ont les hommes de cette époque mais je trouve que le personnage est creux et par trop vide de sens pour que cela fonctionne vraiment.

D'un autre côté, j'ai trouvé la fin incroyable (bien que je m'y attendais un peu), les révélations pertinentes et malgré toutes les critiques que je fais à ce roman un peu plus haut, je l'ai lu quasiment d'une traite. Cela veut sans doute bien dire quelque chose.

L'auteure nous présente de multiples peuples et coutumes teintées de superstitions, des personnages couverts d'or et de bijoux, souvent masqués, parfois au contraire dénudés. L'atmosphère générale du roman est étrange, inconnue, voire dépassant la compréhension humaine. Je crois d'ailleurs y voir certaines similitudes avec les nouvelles de Conan le Cimmérien dans certains aspects, bien que la plume d'Howard soit incomparable.

Une lecture à méditer donc, tant pour ses côtés positifs que négatifs.

🌕 3 histoires, 3 femmes de caractère, 3 univers sur fond de magie, pouvoir, autre monde...

🌕 les 3 histoires ont un vrai potentiel surtout avec les personnages principaux je trouve mais j'avoue que je suis restée frustrée vu que ce sont de courtes histoires (150 pages environ). Il y a plein de possibilités mais le peu de pages laisse peu de places aux rebondissements, développement des personnages, world bulding complexe. Et malheureusement je suis restée sur ma faim en fin de compte.