Théa Rojzman
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Note moyenne : 7.02/10Nombre d'évaluations : 41
0 Citations 14 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Pas aussi fun que le premier mais on en tire beaucoup d'informations quand même.
Afficher en entierCe fut à la fois amusant et cultivant. La manière dont l'auteur a traité le sujet de la dépression, la psychanalyse a rendu le sujet très léger et plus facile à interpréter. Par contre les personnages sont assez froid, on n'arrive pas à s'y attacher.
Afficher en entierUn sujet complexe à aborder tant il est tabou mais pourtant terriblement nécessaire.
Un texte brut et violent, mais dont le graphisme d'une infinie douceur alerte sur l'abus fait aux enfants, qu'il soit physique ou moral.
La fin s'étiole en utopie improbable, mais ce n'est pas grave. Ca n'empêche pas le message d'être passé, tout en relativisant le statut des victimes qui peuvent elles même devenir les bourreaux...
Qu'on soit ou non touché par le thème, de prêt ou de loin, ce roman graphique laisse une empreinte pour le meilleur.
Afficher en entierUne BD poignante sur les violences subies par les enfants. Dans cette histoire, tout est symbolique tout en étant particulièrement parlant. La manière d’évoquer la thématique est terriblement originale, bien trouvée et percutante. Une histoire coup de poing qui ne laisse pas indemne. De même, j’ai trouvé qu’histoire et graphismes s’associaient très bien. L’histoire véhicule l’émotion et les graphismes la renforcent.
Afficher en entierEtrange sentiment au final…
D’un côté, c’est un sujet grave et c’est bien d’en parler, avec des idées simples comme les couleurs et Aine ou Onte, qui permette de bien ressentir le drame.
D’un autre côté, si l’auteur a voulu raconter une sorte de conte pour ne pas raconter une histoire en particulier, je trouve ça dommage, parce que ça distancie, ça éloigne du réel.
Même si c’est clair et bien expliqué, on est sur une île avec des boules qui volent et des enfants qui deviennent géant ou disparaissent… Les paraboles sont belles mais rendent l’histoire plus légère et moins dramatique (ce que les chiffres finissent par faire à la fin).
Afficher en entierLe thème est très important à évoquer, et la BD aborde des éléments et points de vue intéressants (les secrets, la souffrance, les agresseurs présents dans la famille etc). Mais j'ai été freinée par la narration, trop simpliste, un peu niaise, trop généralisante à mon goût. La morale ne me semble pas assez forte. Et j'ai eu du mal avec les dessins des personnages, ne sachant pas toujours qui était qui et devant donc revenir en arrière pour être sûre.
Afficher en entierThéa Rojzman et Sandrine Revel dénoncent ici la loi du silence face aux maltraitances faites aux enfants, et notamment aux violences sexuelles. À travers ce conte pour adultes, intitulé "Grand silence", il nous est clairement exposé les conséquences désastreuses qui en découlent, pouvant aller jusqu'au suicide. Le message est clair : libérons la parole, écoutons ces enfants, aidons-les.
Sur une île inconnue, est implantée une usine, appelée "Grand silence", qui avale tous les cris des enfants : une façon de nous faire comprendre qu'il est bien plus facile de les ignorer, de faire comme s'ils n'existaient pas...
Les jumeaux Arthur et Ophélie ont été séparés lorsque leurs parents ont divorcé : Arthur est parti vivre dans un petit appartement avec son père, Ophélie est restée dans la maison familiale avec sa mère. Chacun va par la suite subir des atrocités. Au fond d'eux, un monstre va prendre forme. Arthur nommera le sien Aine, des piquants lui pousseront sur le corps. Ophélie, quant à elle, nommera le sien Onte, et rétrécira un peu chaque jour. L'un tombera dans l'alcool et la violence, l'autre dans l'anorexie. Jusqu'à ce qu'un jour, Maria, leur instit, décide d'agir : pour avoir été une victime plus jeune, elle entend tous les cris des enfants eux-mêmes victimes et elle en a assez, il est temps de mettre fin à ce Grand silence et de libérer tous les cris. Mais ce faisant, des volutes de fumée de différentes couleurs s'en échappent et se dirigent vers les gens : bleu pour les victimes, rouge pour les bourreaux, violet pour les victimes qui sont devenus bourreaux à leur tour...
Ce conte mi-onirique, mi-fantastique aborde un sujet très délicat et pénible, mais il le fait sans violenter le moins du monde, tout en finesse et subjectivité. C'en est très perturbateur et il n'en fait pas moins froid dans le dos.
Les dessins vont à l'encontre du sujet abordé, puisqu'ils sont extrêmement doux. Tantôt symboliques, tantôt métaphoriques dans la représentation des actes, des événements ou des ressentiments des personnages, ils nous offrent un scénario peu commun mais très efficace. Et comme il y a très très peu de texte, il n'y a souvent qu'à observer les événements s'enchaîner, c'en est d'autant plus bouleversant.
J'ai toujours du mal dans mes lectures quand on s'en prend aux enfants, mais je voulais vraiment découvrir "Grand silence". Ce roman graphique est aussi envoûtant que terrible, aussi malaisant que poignant. Mon retour paraît certainement quelque peu décousu, mais pour ma défense, je trouve très compliqué de mettre des mots sur un livre que je trouve à la fois beau et effrayant. Les autrices font montre de sensibilité et de tendresse tout en abordant un sujet dur, violent, abominable. C'est tellement contradictoire que j'en suis perturbée et que je ne sais plus qu'en dire.
Pourtant, il est nécessaire autant qu'il est efficace. En libérant la parole, Théa Rojzman et Sandrine Revel émettent un message très important : celui de dire, de mettre des mots sur des douleurs inexprimables, celui de les entendre et de les écouter jusqu'au bout.
Ce livre est à la fois beau et affreux. Écrasant et libérateur. Poignant et déroutant. Important et nécessaire.
Demandez-moi si j'ai aimé ? Je vous répondrais non. Demandez-moi pourquoi je n'ai pas aimé ? Je vous répondrais parce que j'ai aimé...
Afficher en entierUne bande dessinée bouleversante, difficile et oui malaisante. Je trouve que le sujet - toujours tabou de nos jours - est abordé avec simplicité. Le jeu des couleurs est très important dans la compréhension de l'histoire.
Afficher en entierUne Bd à l’apparence douce qui parle d’un sujet extrêmement difficile et délicat. Le tout était tourné d’une manière presque mélodieuse. Ce n’était pas grossier, c’était tendre. Ce n’était pas violent, c’était fait avec une sensibilité toute particulière. Et c’est très perturbant.
Le message qu’on voulut faire porter Sandrine Revel et Théa Rojzman est très claire et fait aussi bien mal au cœur qu’il agit comme un pansement. De plus, le tout était tourné d’une manière assez originale. Difficile de trouver des mots adéquats face à ce récit… Ça m’a beaucoup touché. C’est une histoire nécessaire que je ne veux pas aimer, mais qui est si juste que je veux juste remercier les auteures.
Un grand oui pour les chiffres mis à la fin de ce graphique, pour les numéros et associations d’aide, pour les mots, les explications de la fin. Ça fait mal, c’est dur, c’est comme un poignard dans le cœur. Mais, encore une fois, c’est nécessaire.
Afficher en entierLa Renaissance de Patrick, à 50ans
Retrouvez ma chronique entière et illustrée sur aikadeliredelire.com ou en ouvrant le lien suivant:
https://www.aikadeliredelire.com/2023/08/lu-et-approuve-le-voyageur-de-thea.html
Pour ma part,
Par ce superbe album aquarelle aux dessins sans prétention, il est démontré que l’art peut être un moyen de se libérer de ses blocages et de se réconcilier avec soi-même.
En effet, Patrick, qui mène une vie morose et solitaire, houspillé par sa mère, va découvrir des aspects cachés de sa personnalité et de son histoire familiale grâce à la Joconde et à Léonard de Vinci.
Cette aventure métaphorique est l'opportunité pour notre héro de soigner enfin ses blessures d'enfance grâce à l’introspection et en s’ouvrant à la beauté et à la créativité.
Un bel hommage à l’art de la Renaissance et à Léonard de Vinci qui a marqué un tournant dans l’histoire de la culture et de la pensée humaine.
+ À lire pour passer un beau moment aquarelle et philosophique avec la Joconde. Et fêter la quête de soi et du sens de la vie.
- S'abstenir peut-être si l'on est du genre puriste car cet album est un pot-pourri de drame psychologique, de fantastique, d'art-thérapie et de feel-good. Un mélange plutôt inattendu.
Afficher en entierDédicaces de Théa Rojzman
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