Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 640
Membres
1 013 214

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Toutes les séries de Théophile Gautier

48 livres
237 lecteurs

LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS

Jules Verne

1828 - 1905

Faire le tour du globe en 1 920 heures, ou 15 200 minutes, c'est le pari fou que le gentleman anglais Phileas Fogg relève en 1872 contre les membres du Reform Club de Londres. Il entraîne Passepartout, son valet, dans une course effrénée. Il est poursuivi, de steamboat en railroad, par les polices anglaises qui voient en lui le cambrioleur qui vient de dévaliser la banque d'Angleterre ! Une grande aventure où l'on croise une belle Indienne à sauver du bûcher, où les ponts s'effondrent, les navires flambent...et où un gentleman dépense et se dépense pour atteindre son but à l'heure exacte !

1 livres
8 lecteurs

Explorez l'univers surnaturel des auteurs du XIXe siècle.

Des histoire de fantômes d'auteurs essentiellement français du XIXe siècle et du début du XXe siècle, qui se déroulent dans des châteaux reculés d'Angleterre ou des lieux d'Amérique ou d'Europe.

1 livres
11 lecteurs

Explorez l'univers surnaturel des auteurs du XIXe siècle

Des nouvelles et romans courts sur le thème du vampire, avec aussi des personnages féminins, par des auteurs essentiellement français du XIXe siècle et du début du XXe siècle.

2 livres
3 lecteurs

Résumé

Rassemble par ordre chronologique tous les textes de fictions de l'écrivain : ses romans mais aussi ses contes fantastiques, essais et nouvelles. Offre une nouvelle perspective sur l'oeuvre de cet auteur romantique, connu surtout pour «Le roman de la momie» et «Le capitaine Fracasse».

Quatrième de couverture

Ce volume contient :

La cafetière les jeunes-france laquelle des deux le nid de rossignols - omphale mademoiselle de maupin la morte amoureuse le petit chien de la marquise la chaîne d'or - fortunio la pipe d'opium une nuit de cléopâtre la toison d'or - l'âme de la maison le chevalier double le pied de momie deux acteurs pour un rôle la mille et deuxième nuit une visite nocturne - le berger le roi candaule l'oreiller d'une jeune fille le club des hachichins les roués innocents le pavillon sur l'eau militona

Appendices

Introduction, Chronologie Note sur la présente édition par Pierre Laubriet

Notices, notes et variantes

1 livres
7 lecteurs

Explorez l'univers surnaturel des auteurs du XIXè siècle.

Des récits fantastiques qui s'apparentent parfois à des contes, sur le thème des sorcières et de la sorcellerie et écrits par des auteurs essentiellement français du XIXe siècle et du début du XXe siècle.

2 livres

Tous les livres de Théophile Gautier

L’hiver 1858-1859, Alexandre Dumas et Théophile Gautier sont en Russie. Ils ont entrepris ce grand voyage pour des raisons différentes mais néanmoins littéraires. Dumas est déjà une gloire, c’est l’homme des Mousquetaires, la plume d’action. Gautier est un homme influent du monde des lettres, un poète et un critique d’art de renom.

Dumas part avant Gautier et pousse loin l’exploration vers le Caucase, Gautier ne passera « que » l’hiver et restera principalement à Saint-Pétersbourg et Moscou. L’un galope, notant tout, l’autre dépeint avec minutie… Ils ne se rencontreront jamais sur place. Ils ramèneront tous deux des récits de voyage parallèles : un même pays vu exactement au même moment par deux monstres sacrés des lettres françaises.

Ce double regard a inspiré l’idée d’un dialogue théâtral fictif mais vraisemblable entre les deux hommes. Anecdotes et relations de voyages, visions de la Russie du 19ème siècle, convergences et divergences d’intérêts et de points de vue, et à travers leur manière de voyager, de regarder et de conter, ce dialogue est aussi le portrait en filigrane de deux fortes personnalités.

Brève et savoureuse rencontre entre le d’Artagnan du roman et le Fracasse de la poésie, cette création est une fiction épistolaire librement adaptée des biographies, récits de voyages et correspondances de Dumas et Gautier.

Dans l'Histoire du romantisme, son dernier livre inachevé, Théophile Gautier revient sur ses enthousiasmes littéraires, sa fascination pour l'oeuvre de Victor Hugo, son amitié avec Gérard de Nerval et les compagnons du " Petit Cénacle ".

L'auteur de Capitaine Fracasse et du Roman de la momie signe avec ce texte le portrait d'une génération de flamboyants, dont il fut l'un des plus éminents représentants, prêts à en découdre avec les grisâtres du classicisme, comme il le rappelle ici avec l'épisode célèbre de la bataille d'Hernani. À la fois étude littéraire et mémoires de son auteur, l'Histoire du romantisme démontre brillamment que ce mouvement fut l'une des plus intenses aventures de la création littéraire et artistique.

" Tout germait, écrit Gautier, tout bourgeonnait, tout éclatait à la fois. Des parfums vertigineux se dégageaient des fleurs ; l'air grisait, on était fou de lyrisme et d'art.

Existe-t-il réellement un lien entre une cafetière et Angéla, jeune femme trop vite disparue ? Quel est cet étrange double qui n'a de cesse d'accompagner le chevalier à l'étoile verte et aux yeux de jais ? Dans ces deux nouvelles, empreintes d'un mystère inquiétant, Théophile Gautier explore des thèmes propres au fantastique et insinue le doute dans l'esprit du lecteur.

Long poème fantastique très influencé par Byron et par Musset, Albertus retrace l'histoire d'un jeune peintre qui se damne pour une sorcière.

Théophile Gautier (1811-1872) n'était pas le moins fougueux des romantiques. Il s'était illustré à la fameuse bataille d'Hernani (1830) en exhibant le légendaire gilet rouge. Trois ans après, sans rien renier de ses choix, il entend, avec ces " romans goguenards ", prendre un peu de recul, trouvant que toute cette agitation romantique n'a pas su déboucher sur une révolution, que ce soit sur le plan politique ou littéraire. Il livre ainsi six courts romans, portrait-satire de ceux qu'on appelait les Jeunes France, des jeunes gens qui, comme lui, ont sans doute rêvé de " mettre la planète à l'envers ", mais se pressent aujourd'hui de rentrer dans l'ordre (bourgeois) qu'hier ils dénonçaient. Six romans, six facettes de ce personnage qui avait déjà fait les gorges chaudes du Figaro... --Ce texte fait référence à lédition

Madeleine de Maupin, jeune femme de caractère, est bien résolue à percer les secrets des hommes avant de se risquer à céder à leurs avances. Pour ce faire, elle se déguise et, fort douée dans le maniement de l’épée, donne aisément le change, jusqu’à prendre goût à la chose et à se laisser emporter dans le vertige des aventures galantes…Inspiré par la vie tumultueuse et la figure quasi légendaire de Julie d’Aubigny, une cantatrice du XVIIe siècle qui, travestie en homme, séduisait les femmes et se livrait à de sanglants duels à l’épée, Mademoiselle de Maupin est, à plus d’un titre, un livre essentiel : il s’agit, en effet, non seulement d’un récit épistolaire, mais, aussi, de l’un des premiers romans de cape et d’épée de la littérature française. En outre, Théophile Gautier l’a doté d’une préface qui a fait date dans l’histoire littéraire : avec une verve désopilante il s’y attaque à la critique, proclame la toute-puissante indépendance de l’art (c’est la théorie de l’art pour l’art) et revendique un mépris de la morale que l’histoire de son héroïne va brillamment illustrer. La lecture d’une oeuvre de Théophile Gautier figure au programme des classes de quatrième. L’année 2011 marquera le bicentenaire de la naissance de Théophile Gautier.

Au temps de Périclès, Plangon la Milésienne et Bacchide de Samos « sont sans contredit les deux plus ravissantes hétaïres de toute la Grèce. » Mais Plangon apprend que le jeune Ctésias qu'elle aime à la folie a autrefois été l'amant de sa rivale Bacchide. Jalouse, elle exige du jeune grec qu'il lui rapporte la lourde chaîne d'or que possède Bacchide, capital accumulé de toute une vie de travail et seule garantie de sa retraite. La générosité des deux hétaïres réservera une fin aussi sympathique qu'immorale.

Giselle, jeune paysanne, aime Albrecht qui lui a juré fidélité. Elle danse en son honneur, oubliant les remontrances de sa mère qui lui rappelle l’histoire des wilis, ces jeunes filles transformées en fantômes pour avoir trop dansé. Mais le garde-chasse Hilarion, amoureux de Giselle, découvre qu’Albrecht n’est autre que le duc de Silésie, fiancé à la fille du duc de Courlande ...

[source : Wikipédia]

Il n'existe pas sur la palette du peintre ou de l'écrivain de couleurs assez claires, de teintes assez lumineuses pour rendre l'impression éclatante que nous fit Cadix dans cette glorieuse matinée. Deux teintes uniques vous saisissaient le regard : du bleu et du blanc ; mais du bleu aussi vif que la turquoise, le saphir, le cobalt ; mais du blanc aussi pur que l'argent, le lait, la neige, le marbre ! Le bleu, c'était le ciel, répété par la mer ; le blanc, c'était la ville. On ne saurait rien imaginer de plus radieux, de plus étincelant, d'une lumière plus diffuse et plus intense à la fois. Vraiment, ce que nous appelons chez nous le soleil n'est à côté de cela qu'une pâle veilleuse à l'agonie sur la table de nuit d'un malade.

Octave de Saville meurt d'un amour éperdu – mais sans espoir – pour Prascovie Labinska, comtesse lithuanienne rencontrée à Florence. Quand un docteur revenu des Indes l'invite à échanger son enveloppe corporelle contre celle du mari de la comtesse, Octave croit enfin atteindre son but. Mais c'est ignorer qu'une femme sait reconnaître, dans la flamme d'un regard, une âme, et que voler un corps pour lui imposer un esprit étranger n'est finalement qu'une vaine illusion.

http://www.editionsdusonneur.com/produit.php?ref=Avatar&id_rubrique=7

"Lorsque le jeune Lord Evandale et l'éminent professeur Rumphius décident de faire confiance à un marchand grec, qui leur a promis de les mener à une tombe encore inviolée, ils ne s'attendent certes pas à faire la trouvaille archéologique du siècle. Et pourtant, ce qu'ils vont découvrir au fond de l'hostile vallée de Bibaan-el-molouk va dépasser leurs espoirs les plus fous. Car c'est bien dans un tombeau que va commencer le fabuleux voyage qui les mènera aux temps reculés où le pharaon Ramsès II règnait sur la moitié du monde !"

(4ème de couverture, "Le Roman de la Momie" de T. Gautier, Editions Hemma, Livre Club Jeunesse).

Gautier parle de son ami Balzac et trouve aussitôt le ton le plus juste et le plus fervent. Colorées, prenantes, les pages de Gautier s'imposent autant par l'attention, qu'elles portent aux détails (que d'informations minutieuses et troublantes !) que par leur vue d'ensemble qui nous fait entrer avec familiarité dans un monde de la fiction aussi intense et multiple que celui du réel. A travers elles, Balzac vient à nous, physiquement présent, pressé, inventif, volubile, et dès lors nous n'éprouvons plus qu'un désir : le retrouver, plus proche encore, dans son oeuvre. Il n'est pas de meilleure incitation à pénétrer dans la Comédie humaine que la lecture de ce livre, témoignage, mais surtout acte critique de haute intelligence et d'amitié reconnaissante.

Guy de Malivert fréquente une jeune veuve, Mme d'Ymbercourt, sans d'ailleurs éprouver pour elle un sentiment bien profond. Un matin, sa main est prise de fourmillements; et il écrit, comme malgré lui, un billet de rupture.

Tout étonné, il prend le parti de se rendre chez son amie; et, au moment de sortir, il croit entendre un soupir. Quelques heures plus tard, un disciple de Swedenborg, le baron de Féroë, lui donne un avertissement étrange : « Restez libre pour l'amour qui, peut-être, va vous visiter. Les esprits ont l'oeil sur vous ».

De fait, les signes d'au-delà se multiplient. Dès le lendemain, au moment de pénétrer chez Mme d'Ymbercourt, il entend murmurer à son oreille : « N'entrez pas. » Chez lui, dans un miroir vénitien, il voit se former les traits d'une tête de jeune fille qu'il baptise Spirite. Cette apparition, il la retrouve au lac du Bois, dans un traîneau, et il se lance, mais en vain, à sa poursuite.

Spirite, cependant, se révèle de nouveau à lui sous la forme d'une main diaphane qui esquisse le geste d'écrire. Guy comprend qu'il doit servir de médium, et il enregistre une émouvante confession : la virginale apparition est une âme qui attend son jugement; dans sa vie terrestre, elle a follement aimé Guy et elle est morte au couvent, à dix-huit ans.

Guy se rend sur la tombe de la jeune fille, que lui indique le baron de Féroë; et il croit voir s'éloigner une forme svelte et blanche. Dès lors, son existence se scinde en deux parties distinctes, l'une réelle, l'autre fantastique. L'amour de Spirite l'inspire, l'exalte et lui donne même, un moment, l'idée de quitter son enveloppe terrestre. Il prend définitivement congé de Mme d'Ymbercourt et part en croisière vers la Grèce; Spirite voyage à ses côtés. Au cours d'une excursion en montagne aux environs d'Athènes, il disparaît; son guide raconte que des brigands ont attaqué le convoi et ont tué le jeune homme d'une balle, mais qu'à ce moment-là une figure d'une éclatante blancheur et d'une merveilleuse beauté est descendue du ciel pour prendre l'âme du mort et s'envoler avec. elle. Or, au même moment, dans sa chambre, à Paris, le baron de Féroë a senti un avertissement mystérieux; et, levant la tête, il a pu voir s'élever dans le ciel deux points brillants qui finirent par se confondre dans une perle unique.

A dater de cette nuit, ma nature s'est en quelque sorte dédoublée, et il y eut en moi deux hommes dont l'un ne connaissait pas l'autre. " La Morte amoureuse ", Contes fantastiques,

Fables de vampires, histoires de doubles et de sortilèges, ce recueil évoque par bien des traits une taverne allemande d'Hoffmann, avec ses monstres inquiétants et ses fantômes grinçants. On y retrouve, en effet, les thèmes chers à la première génération romantique, et notamment sa fascination pour le fantastique venu d'Ecosse ou de Rhénanie. A ceci près, cependant, que Théophile Gautier imprime sa marque propre à cet univers trouble de la rêverie humaine : chaque récit reçoit un supplément d'angoisse et de surnaturel qui renforce sa dimension fantastique et l'agrémente d'un surcroît de mystère. L'un des proches de Théophile Gautier avait affirmé que «c'était peu de dire qu'il était superstitieux, il était la superstition même...» Ces Contes et récits fantastiques en sont la parfaite illustration. Derrière le bon vivant se cache en fait un homme taraudé par les sombres figures de l'irrationnel. A sa manière, peut-être, un devancier du Breton de Nadja, lequel dénonce la vanité de «la conventionnelle opposition de la folie et de la raison qui se refuse à faire la part de l'irrationnel». Ce volume comprend : La Cafetière, Omphale, La Morte amoureuse, La Chaîne d'or ou l'Amant partagé, Une nuit de Cléopâtre, La Toison d'or, Le Pied de momie, Le Roi Candaule, Arria Marcella, Avatar, Jettatura. Edition établie par Alain Buisine.

Voyageur sentimental à la manière de Sterne, Gautier délaisse volontiers le musée pour le plein air. C'est une Espagne chatoyante, drôle, populaire, orientale, solaire, qui le fascine. Prétexte à une exaltation joyeuse de la beauté du monde qui ne constitue pas le moindre charme de ce premier récit de vacances de notre littérature.

Résumé :

Ce volume contient : la cafetière, onuphrius, omphale, la morte amoureuse, la pipe d'opium, le chevalier double, le pied de momie, deux acteurs pour un rôle, le club des hachichins, arria marcella, avatar, jettatura.

On retient souvent de Gautier l'image d'un conteur chatoyant jouant avec une nonchalance sereine des prestiges du langage. Mais Baudelaire avait su deviner chez ce poète des apparences une intelligence innée de la correspondance et du symbolisme universels . Sous la légèreté des récits court la hantise du temps et de la mort.

Un jeune homme achète à un marchand d'art le plus ravissant pied de momie qu'il lui ait jamais été donné de voir. Mais ce pied si charmant a forcément un propriétaire, qui va certainement tout faire pour le récupérer !

Trois jeunes gens visitent les ruines de Pompéi. L'un d'eux, Octavien, aperçoit la silhouette d'une jeune femme à jamais prisonnière de la cendre. Le soir, après un dîner bien arrosé, Octavien se promène seul dans la ville. Il se rend compte qu'il ne se promène pas dans une ville morte, mais jeune, sur laquelle n'est pas passée la boue brûlante du Vésuve.

Le lendemain, Octavien se réveille. Ceci n'était qu'un rêve.

Présentation de l'éditeur:

Peut-on tomber amoureux d'une cafetière ? Ou demander la main d'une momie vieille de trente siècles ? Un acteur risque-t-il d'être emporté par le diable ? Telles sont quelques-unes des histoires étranges imaginées par Théophile Gautier, qui donne vie à des personnages évadés de leurs tableaux ou entraîne son héros dans d'incroyables conversations avec des divinités échappées d'antiques tapisseries. Souvent burlesques, parodiques ou ironiques, ces contes fantastiques sont aussi une étonnante galerie de symboles et d'images romantiques.

Le texte intégral annoté de cinq contes

Des questionnaires au fil du texte

Des documents iconographiques exploités

Une présentation de Gautier et de son époque

Un aperçu du genre du conte fantastique

Un groupement de textes : " Rencontres et images du diable "

Quatrième de couverture

Après avoir fait valser les cafetières, parler les tapisseries, réveillé Pompéi, rêvé sur les traces d'Hoffmann et de Nerval dans des tavernes d'étudiants, suscité de séduisants succubes et d'adorables vampires, Théophile Gautier décide, en plein Second Empire, de traquer le fantastique dans la vie réelle. Le romantique au gilet rouge devient ainsi l'inventeur du «fantastique en habit noir» : «Un regard d'une rêverie féline, disait de lui Baudelaire, un écrivain d'un mérite à la fois nouveau et unique dont la muse aime à ressusciter les villes défuntes et à faire redire aux morts rajeunis leurs passions interrompues.»

" [...] J'aperçus un pied charmant [...].

Je fus surpris de sa légèreté, ce n'était pas un pied de métal, mais bien un pied de chair, un pied embaumé, un pied de momie. " Le Pied de momie.

La Mille et Deuxième Nuit

L’intégrale des nouvelles

« Trente-deux nouvelles, contes ou récits : la chatoyante palette d’un écrivain qui s’est toujours voulu peintre… Il était temps, à l’occasion du bicentenaire de sa naissance, de lui rendre, loin des éditions au conformisme fragmentaire et convenu, un vibrant hommage, sous le signe de cette exhaustivité qui, seule, peut permettre de suivre, au fil des années, entre 1830 et 1866, l’évolution, les facettes, les obsessions, les désirs et les rêves d’un écrivain complet. » Claude Aziza

Théophile Gautier, dans ses nouvelles, aborde tous les genres, historique, fantastique, merveilleux, ironique, réaliste. Nul autant que lui n’a joué avec les obsessions de son temps : la soif des ténèbres, la soif de l’exotisme, les tourments de l’âme et la peur de la Femme.

De tapisserie parlante en amoureuse ressuscitée, de vampire séducteur en voyage dans le temps, ces contes fantastiques nous plongent dans des univers étranges et dérangeants, mais qui signalent tous la présence d’une autre dimension dans notre quotidien. On y entrevoit ainsi la possibilité d’un regard différent sur les choses. Tirant toutes ces ficelles, Gautier joue bien sûr à nous faire peur, mais il nous montre aussi que l’art est une fenêtre ouverte sur l’idéal… dans chacune de nos vies.

Les autres contes de ce recueil : « La Cafetière », « Omphale », « Le Chevalier double », « Arria Marcella ».

Romuald est âgé de vingt-quatre ans quand son rêve le plus cher est sur le point de se réaliser ; il va devenir prêtre.

Mais lors de son ordination, les choses ne se passent pas comme il le faudrait : il tombe sous le charme de Clarimonde, une femme à la beauté éblouissante, qui lui prouve ses sentiments à travers son regard. Troublé, Romuald accepte malgré lui d'assumer cette fonction d'ecclésiastique et ne revoit pas sa bien aimée, jusqu'au jour où il doit pratiquer pour elle l'extrême-onction...

En lui déposant un baiser sur ses lèvres mortes, le jeune prêtre ressuscite Clarimonde et mène ainsi une double-vie : il est tantôt religieux, tantôt amant de la belle...

C'est une Cléopâtre bien inhabituelle que dépeint ici Théophile Gautier : une reine effrayée par cette Egypte monumentale sur laquelle elle règne et, par-dessus tout, une reine qui s'ennuie... La survenue d'un audacieux jeune homme qui brave tous les dangers pour elle introduit dans se fastueuse existence un trouble qui la séduit. Mais séduire Cléopâtre s'avère peut-être le plus périlleux des exploits. Les voluptueux caprices de la reine ne sont-ils pas les plus dangereux ?

Fascinants, gracieux, indépendants, mystérieux les chats ont toujours inspiré les écrivains, don ils sont bien souvent les fidèles compagnons. De Patricia Highsmith à Théophile Gautier, d'Émile Zola à Saki, les plus grands auteurs classiques ou contemporains célèbrent ici le chat dans toute sa diversité. En vingt-cinq histoires courtes, étranges comme Le Chat du Cheshire de Lewis Carroll ou Le chat qui s'en va tout seul de Kipling, irrésistiblement drôles avec Le Chat de Dick Baker de Mark Twain ou L'Histoire de Webster de P.G. Wodehouse, émouvantes comme les lignes de Baudelaire, Viens mon beau chat sur mon coeur amoureux, cet ouvrage vous fera ronronner de plaisir !

Une nuit, un homme et ses amis décident d’ouvrir un sarcophage égyptien qui a piqué leur curiosité. Alors que l’aurore point, la momie commence à s’agiter. La statue d’une Vénus à la beauté ensorcelante et au regard féroce a été déterrée dans un petit village des Pyrénées. Est-elle aussi maléfique que les villageois semblent le croire ? Un jeune homme achète chez un antiquaire le plus joli pied de momie qu’il lui ait été donné de voir. Le propriétaire légitime va lui rendre une petite visite… Poe, Mérimée et Gautier jouent du fantastique et du réalisme, faisant vivre l’Antiquité au XIXe siècle.

" Elle était brune et pâle ; ses cheveux ondés et crêpelés, noirs comme ceux de la Nuit, se relevaient légèrement vers les tempes à la mode grecque, et dans son visage d'un ton mat brillaient des yeux sombres et doux, chargés d'une indéfinissable expression de tristesse voluptueuse et d'ennui passionné ; sa bouche, dédaigneusement arquée à ses coins, protestait par l'ardeur vivace de sa pourpre enflammée contre la blancheur tranquille du masque ; son col présentait ces belles lignes pures qu'on ne retrouve à présent que dans les statues. Ses bras étaient nus jusqu'à l'épaule, et de la pointe de ses seins orgueilleux, soulevant sa tunique d'un rose mauve, partaient deux plis, qu'on aurait pu croire fouillés dans le marbre par Phidias ou Cléomène. En regardant cette tête si calme et si passionnée, si froide et si ardente, si morte et si vivace, il comprit qu'il avait devant lui son premier et son dernier amour, sa coupe d'ivresse suprême. "

Quatre nouvelles fantastiques du XIXe siècle écrites par Edgar Allan Poe, Théophile Gautier, Auguste de Villiers de l'Isle-Adam et Guy de Maupassant, pour glisser délicieusement dans le surnaturel. S'ensuivent trois nouvelles du XXe siècle de Dino Buzzati, Julio Cortazar, et Richard Matheson, bien plus dérangeantes et contestataires : l'occasion d'apprécier toutes les possibilités du genre.tion

Gautier y conte l'aventure d'un comédien viennois, Henrich, qui remporte tous les soirs un succès considérable dans le rôle du démon. Une nuit, pourtant, au Gasthof de l'Aigle à deux têtes, un inconnu conteste la vérité de son interprétation et, pour convaincre l'assistance, part d'un rire vraiment diabolique. Quelques jours plus tard, il surgit pendant un entre-acte dans les coulisses du théâtre, fait disparaître Henrich et se substitue à lui sur la scène : toute la salle acclame son jeu éblouissant. On l'a deviné : cet inconnu est le diable en personne. À la fin du spectacle, le malheureux Henrich est découvert sous le plancher du théâtre, les épaules déchirées de terribles griffes. Effrayé par son aventure, il renonce à son métier.

Je ne serais jamis rédacteur dans un journal vertueux, à moins que je ne me convertisse ce qui serait assez drolatique. Au lieu de faire un prix Monthyon pour la récompense de la vertu, j'aimarais mieux donner une forte prime à celui qui inventerait un nouveau plaisir ; car la jouissance me paraît le but de la vie, et la seule chose utile au monde.

T. Gautier esquisse un portrait de son ami, G. de Nerval, tombant les masques du personnage pour mieux toucher à l'intime. Mêlant la mélancolie du souvenir à l'anecdote affectueuse, il convie le lecteur à flâner aux confins de l'imaginaire et du réel. Derrière l'apparente légèreté du texte, se dessine une réflexion plus profonde sur l'absence, le tragique de la vie et le sens de l'amitié.

Théodore, un peintre, est invité à séjourner chez des amis en Normandie. Le soir, dans sa chambre, quand la pendule sonne onze heures, les bougies s'allument toutes seules, une cafetière se déplace soudainement en bas de la table où elle est posée... Tout un monde de bal se réveille, et parmi tous ses danseurs et danseuses apparaît Angéla, dont Théodore tombe éperdument amoureux...

Dans une boutique d’antiquités, un homme découvre un pied momifié que le marchand affirme être celui de la princesse égyptienne Hermonthis. L'homme l’achète et le rapporte chez lui pour l'utiliser comme simple presse-papier sur son bureau.

La nuit, la princesse lui apparaît. Elle se lamente d'avoir perdu son pied. L'homme le lui rend.

Pour le remercier, elle échange le presse-papier contre une statuette d’Isis qu'elle portait à son cou puis entraîne miraculeusement son bienfaiteur dans la sépulture de son père, le pharaon Xixouthros.

Alors que le héros entame une discussion avec le souverain défunt, un ami, venu le voir, le tire de son rêve. Il constate que le pied de momie a éturine d’Isis...

Un homme hanté par un double invisile...

Une statue maléfique qui tue par jalousie...

Un voyageur amoureux du fantôme d'une jeune femme... Quand nos peurs troubles notre raison, comment distinguer le rêve du réel ?

Le Horla, la Vénus d'Ille, et la Cafetière, trois chefs-d'oeuvre de la littérature fantastique du XIXe siècle réunis en un seul volume

La Morte Amoureuse (~38 pages)

Le Chevalier Double (~11 pages)

Avatar (~122 pages)

Ne trouve pas étrange, homme du monde, artiste,

Qui que tu sois, de voir par un portail si triste

S'ouvrir fatalement ce volume nouveau.

Hélas! tout monument qui dresse au ciel son faîte,

Enfonce autant les pieds qu'il élève la tête.

Avant de s'élancer tout clocher est caveau,

En bas, l'oiseau de nuit, l'ombre humide des tombes;

En haut, l'or du soleil, la neige des colombes,

Des cloches et des chants sur chaque soliveau;

En haut, les minarets et les rosaces frêles,

Où les petits oiseaux s'enchevêtrent les ailes,

Les anges accoudés portant des écussons;

L'acanthe et le lotus ouvrant sa fleur de pierre

Comme un lis séraphique au jardin de lumière;

En bas, l'arc surbaissé, les lourds piliers saxons;

Les chevaliers couchés de leur long, les mains jointes,

Le regard sur la voûte et les deux pieds en pointes;

L'eau qui suinte et tombe avec de sourds frissons.

Mon oeuvre est ainsi faite, et sa première assise

N'est qu'une dalle étroite et d'une teinte grise.

De belles mortes ressuscitent par amour : des portraits, des tapisseries, des momies s'animent soudain pour venir perturber - ou égayer - l'existence d'innocents jeunes gens ; les époques, les morts et les vivants communiquent mystérieusement. Rêve ou réalité?

4 nouvelles : La Cafetière, Omphale, La Morte Amoureuse, Le pied de la momie

L'histoire littéraire n'est pas loin d'avoir transformé Théophile Gautier (1811-1872) en momie. Les bandelettes des embaumeurs, heureusement, ne demandent qu'à se rompre. Longtemps réputé impubliable, la "Lettre à la présidente" (cette Apollonie Sabatier dont Baudelaire fut amoureux) laisse éclater une verve rabelaisienne et priapique qui ne blessera que les fausses pudeurs...

4ème de couverture; les Milles et une nuits n° 46

Cheveux longs, vêtu de tenues plus excentriques et colorées les unes que les autres, déambulant dans les rues de Paris un cigare au coin des lèvres, le jeune romantique qu’était Théophile Gautier s’arrêtait à la vitrine des antiquaires et des marchands d’oeuvres d’art à la recherche de l’inspiration, se laissant emporter par le rêve qu’éveillait en lui la vue d’objets précieux, de tableaux et de sculptures dont il n’allait cesser de célébrer la beauté dans ses oeuvres.

Gautier fut toutefois plus qu’un esthète. Cette recherche de la beauté pure, capable de transcender le temps et l’espace, révèle en effet une âme angoissée par la mort, la fatalité, un esprit en constante rébellion contre la petitesse du monde et du corps. Il n’est donc pas étonnant que Gautier ait été attiré par le fantastique, lui seul pouvant délivrer l’écrivain des contraintes du monde matériel en ouvrant tout grand les portes de l’imagination. Ainsi, dans les nouvelles fantastiques de Gautier, l’art se confond avec la vie, l’histoire avec le présent, le rêve avec la réalité, l’auteur se plaisant à quitter le cadre étroit de la société de son temps afin de nous livrer une oeuvre toujours surprenante, envoûtante et… intemporelle.

Dans le Paris de 1845, un groupe d'artistes et d'écrivains se réunit pour des soirées de dégustation de haschisch.

Le poète Théophile Gautier (1811-1872), qui y participe régulièrement, raconte l'une de celles-ci à travers des hallucinations fantasmagoriques. Dans le second récit, c'est une expérience avec l'opium qu'il nous fait partager. Ce sont deux témoignages d'une époque où les drogues douces ou dures n'étaient frappées d'aucune interdiction. Des aventuriers de l'esprit pouvaient alors se lancer dans des explorations parfois périlleuses.

" Depuis mon départ je n'ai point appris que quelque jour nouveau soit venu éclairer cette mystérieuse catastrophe. " Edition présentée et commentée par Daniel Mortier, professeur de littérature générale et comparée à l'université de Rouen.

Ce volume contient : "Inès de Las Sierras" (Nodier), "Le Chef-d'œuvre inconnu" (Balzac), "La Venus d'Ille" et "Lokis" (Mérimée), "La Morte Amoureuse" et "Avatar" (Gautier),

Du trésor de l’abbé Farria qui fit d’Edmond Dantès le Comte de Monte-Cristo, à l’obsédant scarabée d’or né de l’imagination fertile de Poe, en passant par le trésor de Joe l’Indien qui faillit coûter la vie à Tom Sawyer, ou encore par l’incroyable histoire du cryptogramme du pirate La Buse... plongez au cœur des plus beaux romans d’aventure et découvrez les histoires qui transformèrent les trésors en légendes ! Véritable invitation au voyage et au rêve, cette surprenante anthologie entremêle des monuments de la littérature et des textes méconnus, choisis parmi les œuvres d’Alexandre Dumas, Théophile Gautier, Maurice Leblanc, Jack London, Edgar Allan Poe, Charles de La Roncière, Robert-Louis Stevenson, Mark Twain, Robert Vergnes et Jules Verne.

Quatrième de couverture

Lamartine - Musset - Gautier - Vigny

Recueil poétique du XIXe siècle

"Poète prends ton luth et me donne un baiser..."

Musset, La nuit de Mai

Édition présenté et commenté par Gérard Gengembre, professeur de littérature française à l'université de Caen

CLASSIQUE

Une anthologie d'une conception originale,

Un outil indispensable pour le futur bachelier

Lamartine Méditation Poétique

Musset Les Nuits

Gautier Émaux et Camées

Vigny Les Destinées

Poèmes commenté suivis d'un "Parcours de la poésie française du XIXe siècle".

ANTHOLOGIE

+ DOSSIERS SPECIAL BAC 2001

Pocket Classique, une nouvelle manière de lire et de comprendre les classiques

en un seul volume

Edwige, la délicate blonde, devrait être aux anges, enfin enceinte de son vieux comte… Pourtant, elle se morfond dans la mélancolie depuis le passage d’un bohémien, fort charmeur.

Neuf mois plus tard, son fils, au sombre regard et à la peau blanche et vermeille ferait la joie de ses parents si son thème astral ne contenait deux étoiles, une verte et une rouge, opposées, qui l'influencent en alternance. Le mire déclare qu'il sera très heureux ou très malheureux, voire les deux à la fois.

De fait, un moment charmant, l'autre presque démoniaque, il fait la fierté de son père qui voit en lui un fier guerrier. Puis sa mère s’éteint, emmenant avec elle son lourd secret… A 20 ans, le jeune homme reprend le titre de comte de son défunt père et ravage les cœurs féminins sans réussir à s’investir dans la moindre relation. Mais le jeune homme pense avoir trouvé en la personne de la comtesse Brenda, celle qui pourra lui faire connaître l’amour. S’il se débarrasse de son démon…

Après sa mille et unième nuit passée à divertir son très glorieux sultan pour éviter d’avoir la tête tranchée, la sublime Scheherazade se trouve à court d’histoires. Affolée, elle se rend sur son tapis magique auprès de Théophile Gautier : «Je suis venue ici en toute hâte chercher un conte, car il faut que demain matin, à l’appel accoutumé de ma sœur Dinarzarde, je dise quelque chose au grand Schahriar, l'arbitre de mes destinées.» L’écrivain saura-t-il répondre à ses attentes?

Quatre contes enchantés à la verve jubilatoire, pleins d’humour, d’amour et de magie.

(Source: Gallimard)

Les précurseurs des " romans de vampires ", genre qui fascina Baudelaire, furent des auteurs français, et non des moindres, même si les manuels de littérature préfèrent encore ignorer ce penchant. Cette anthologie vous propose quelques-uns des classiques du roman d'horreur, signés Alexandre Dumas, Prosper Mérimée, Théophile Gautier, Charles Nodier, Guy de Maupassant, Aloysius Bertrand... Laissez-vous entraîner dans le monde nocturne des maudits, parmi les démons, succubes, ours-garous, femmes doublement fatales et autres vampires, quelques part entre les Carpates et la Normandie. Ce livre regroupe les nouvelles d'auteurs pionniers du genre fantastique des XVIIIe et XIXe siècles.

Celle-ci et celle-là est une nouvelle de Théophile Gautier, sous-titrée ou la Jeune-France passionnée, publiée pour la première fois en 1833 dans le volume des Jeunes France, romans goguenards.

Lassée de ses soupirants compassés et rococos, la marquise de Champrosé, une jeune veuve, décide d'accompagner sa servante et confidente, Justine, au bal du Moulin-Rouge. De son côté, le vicomte de Candale, lassé, lui-aussi, de ses danseuses de l'Opéra, accompagne maître Bonnard à ce même bal. Sous le nom de Jeannette, grimée en grisette, la marquise est invitée à danser par le vicomte se faisant passer pour M. Jean, arrivant de sa province...

Paul d’Aspremont rejoint à Naples sa fiancée Miss Alicia, nièce du commodore Ward. Intrigué par les mimiques et les imprécations des Napolitains à son égard, M. d’Aspremont doit se rendre à l’évidence : il est un jettatore...

Dans son roman «La Toison d'or», Théophile Gautier nous entraîne dans le nord de l'Europe. En effet, son héros, Tiburce, admirateur des peintures de Rubens, aimerait tellement rencontrer une belle femme blonde et pulpeuse et en tomber amoureux. Aussi, se rend-il à Bruxelles, puis à Anvers, où il pense trouver son bonheur. Il n'y voit, hélas ! que des femmes cuivrées ou métissées et, très mécontent, il se couche et s'endort dans sa chambre d'hôtel.

Ce roman a paru dans La Presse du 19 au 30 mai 1846, qui l’avait annoncé dès 1844 sous le titre de « Sénande et Lucinde, ou Les Roués innocents ». Il a été repris en volume en 1847, puis en 1853, et enfin dans une parution commune avec Jean et Jeannette (voir ci-dessous) en 1862 (datée 1863).

Onuphrius ou les vexations fantastiques d'un admirateur d'Hoffmann est une nouvelle fantastique de Théophile Gautier publiée pour la première fois en 1832. Le sous-titre fait référence au conteur allemand E.T.A.

Ce roman d'aventure est aussi inattendu que captivant. Le récit croise deux histoires d'amour, violentes, dont les partenaires finissent par s'échanger, bien malgré eux, aux termes de péripéties rocambolesques. Celles-ci les conduisent des bas-fonds de Londres aux temples de l'Inde, provoquant une multitude de rencontres avec des personnages illuminés (des pirates, un sage, une magicienne) et même -ce qui constitue l'apothéose de l'ouvrage- l'Empereur déchu Napoléon 1er dans son exil de Sainte-Hélène.

Mes années de collège achevées, raconte le narrateur, je logeai quelque temps à Paris dans un pavillon Régence qui appartenait à mon oncle. La tapisserie de ma chambre représentait Hercule aux pieds d'Omphale. En me déshabillant, je crus que les yeux d'Omphale avaient remué, et j'eus quelque peine à m'endormir. Quelques minutes plus tard, Omphale se détacha du mur et vint à mon lit; j'appris que son appareil mythologique était un déguisement, qu'elle s'appelait en réalité la marquise de T..., et que j'avais eu l'heur de lui plaire. Elle renouvela plusieurs fois sa visite et m'initia aux jeux de l'amour. Mais un beau matin, mon oncle intervint; il me renvoya chez mes parents, non sans avoir fait décrocher la tapisserie. Je la retrouvai, tout récemment, roulée, chez un marchand de bric-à-brac; mais un Anglais en donna un gros prix et l'emporta.

Théophile Gautier fut poète, romancier et critique d'art. Il fit la connaissance de Nerval au collège Charlemagne. Il rencontra ensuite Victor Hugo, qu'il considéra comme son maître et qu'il suivit dans le mouvement romantique. Si ses premières poésies passèrent inaperçues, Emaux et Camées, recueil de vers sur lequel il travailla jusqu'à l'année de sa mort, émerveilla Baudelaire, qui dédia ses Fleurs du mal au " poète impeccable ".

Gautier s'opposa aux visions moraliste et utilitaire de la littérature pour défendre sa conception de l'art, se devant d'être inutile et beau. Il se fit ainsi précurseur du Parnasse et de la doctrine de l'art pour l'art. Lors d'un voyage à Rome, il écrivit cette Lettre à la Présidente, surnom que l'on donnait à Mme Sabatier, jeune femme entretenue et fort courtisée par nombre d'artistes parisiens.

Le ton grivois, voire obscène, de la missive émoustilla la belle, qui la lut même à ses amis et en facilita la circulation.

Édition et préface de Jean Gaudon

Collection Folio classique (n° 1316), Gallimard

Parution : 03-09-1981

Après avoir fait valser les cafetières, parler les tapisseries, réveillé Pompéi, rêvé sur les traces d'Hoffmann et de Nerval dans des tavernes d'étudiants, suscité de séduisants succubes et d'adorables vampires, Théophile Gautier décide, en plein Second Empire, de traquer le fantastique dans la vie réelle. Le romantique au gilet rouge devient ainsi l'inventeur du «fantastique en habit noir» : «Un regard d'une rêverie féline, disait de lui Baudelaire, un écrivain d'un mérite à la fois nouveau et unique dont la muse aime à ressusciter les villes défuntes et à faire redire aux morts rajeunis leurs passions interrompues.»

Folie ou phénomène surnaturel ? Un homme est sous l'emprise d'un être invisible... Une inquiétante statue de Vénus sème le trouble dans un mariage... Le pied momifié d'une princesse égyptienne déclenche l'inimaginable... Goûtez à l'effroi et au mystère de Guy de Mauspassant, Prosper Mérimée et Théophile Gautier. Trois maîtres du fantastique français à redécouvrir à travers leurs plus emblématiques nouvelles.

Fortunio (1837), avec son héros décadent, insensible et passionné à la fois, exprime le romantisme du jeune Gautier et son goût pour l'Orient. Partie carrée (1848) est un roman d'aventures maritimes qui, en se jouant des codes du roman-feuilleton, propose une surprenante méditation sur le hasard historique et amoureux. Spirite (1865), «nouvelle fantastique» qui raconte la fusion de deux âmes dans l'au-delà, montre un Gautier féru d'occultisme. Ces trois courts romans déclinent une réflexion sur le bonheur et la beauté : terrestres et individuels dans Fortunio, politiques et collectifs dans Partie carrée, surnaturels dans Spirite.

Hanté par le dépassement des contraires, traquant le cliché et goûtant le paradoxe, Gautier a pratiqué tous les genres littéraires, connu tous les courants esthétiques. Ces trois romans résument un siècle de littérature.

Juancho le torero, Militona la manola, Andrés le señorito, Feliciana la jeune fille de bonne famille…

L’amour et la jalousie sur fond d’arènes enfiévrées, le décor est planté : au mitan de ce XIXe siècle romantique, Théophile Gautier écrit le premier vrai roman tauromachique de la littérature française. Rien n’y manque : les descriptions précises de corrida et les souffrances de l’amour exacerbé, le duel à la navaja pour départager les braves et le tragique dénouement sur le sable de la plaza de toro.

Militona, sans doute l’une des œuvres les moins connues de Gautier méritait amplement cette résurrection tissée de sombres intrigues et de pures passions.

(Source : Éditions Cairn)

Aristocrate froid, intelligent et calculateur, Dracula se plaît à semer le mal. Qui peut résister à sa force de séduction? Capable de se changer en animal comme de provoquer une tempête, il sévit la nuit; le vampire mord de jeunes vierges, boit leur sang et laisse sur leur cou l'empreinte sanglante de ses deux canines. Son pendant féminin, la morte-vivante, est une femme fatale au charme trouble.

Entre effroi et érotisme, ces huit nouvelles fantastiques, écrites par des maîtres du genre, font trembler de peur et frissonner de plaisir.

Giselle, jeune paysanne, aime Albrecht. Elle danse en son honneur, faisant fi des remontrances de sa mère, qui lui rappelle l'histoire des wilis, ces tristes jeunes filles transformées en fantômes pour avoir trop dansé. Amoureux éconduit par Giselle, le garde-chasse Hilarion découvre qu'Albrecht n'est autre que le duc de Silésie, fiancé à la fille du duc de Courlande. Devant tous il révèle l'identité de son rival.

Giselle en perd la raison et s'effondre sans vie. Venus tour à tour se recueillir la nuit sur la tombe de Giselle, Hilarion et Albrecht sont la proie des wilis et de leur reine, l'implacable Myrtha, qui les condamne à danser jusqu'à la mort. Sortant de sa tombe, Giselle, nouvelle wili, tente d'intervenir. Albrecht ne sera sauvé que par les premières lueurs de l'aube qui font rentrer les wilis.

Eté 1852. A l'instar de nombreux écrivains du XIXe siècle, Théophile Gautier s'embarque à Marseille sur le Léonidas et file vers Constantinople. Envoyé par La Presse d'Emile de Girardin, il va composer des tableaux saisissants sur ce monde oriental qui s'offre enfin à lui. Sur les traces de son ami Nerval, il découvre les marchés, les mosquées, les cafés et tous ces lieux qui nourrissent son vagabondage émerveillé. Sa prose étincelle. Mais le texte étonne aussi par sa modernité, son souci du présent et de ce qui, au cœur de la société turque, se transforme. Déjà il s'interroge et regrette souvent l'occidentalisation, qui envahit même la vieille ville. Aussi, à l'écart des sentiers battus et des touristes, s'enfonce-t-il dans le dédale de l'" Istanbul miséreux et délaissé ". On retrouvera ici tout Gautier, le poète et le romancier, le chroniqueur sensuel et le voyageur ironique, que notre temps redécouvre. Sa Constantinople nous aide à mieux comprendre et aimer l'Istanbul d'aujourd'hui.

Tout est triste dans le château délabré du baron de Sigognac. Ce jeune homme, dernier rejeton d'une famille noble mais ruinée, s'ennuie à mourir entre son chien, son cheval et son vieux serviteur. Lorsqu'une troupe de comédiens cherche abri chez lui, le baron se réveille, la vie est entrée dans le château. La laisser repartir ? Pas sans lui. Il accompagnera la troupe à Paris pour y chercher fortune. Pendant le voyage, il se fait comédien et prend un nom de guerre : il sera le capitaine Fracasse ! Et de quels exploits ne serait-il pas capable, pour les jolis yeux de la belle Isabelle, délicieuse ingénue... S'inscrivant dans un genre fort à la mode au XIXe siècle, Théophile Gautier tisse un grand roman d'époque (XVIIe siècle) et de cape et d'épée : son Capitaine est fin bretteur et ne refuse pas un duel, qu'il remporte toujours. Son roman est aussi un bel hommage au théâtre et à ses serviteurs, les comédiens. Sans une ride, Le Capitaine Fracasse est toujours aussi séduisant. Le style de l'auteur, merveilleusement vivant, peut remporter sans problème les suffrages des jeunes lecteurs d'aujourd'hui, pourvu qu'ils ne se laissent pas impressionner par le nombre de pages : il suffit de lire les premières lignes pour se laisser convaincre de galoper avec Fracasse jusqu'au bout du roman.

Six nouvelles ironiques et fantastiques de Théophile Gautier à ne pas toujours prendre au premier degré.

Le nid des rossignols : Deux jeunes filles ne vivent que par la musique et donnent des leçons de chant aux rossignols.

Le petit chien de la marquise : Éliante veut absolument le bichon savant de son amie quitte à le faire voler. Au fait, existe-t-il un Thélème pour chiens ?

La toison d’or : Peut-on tomber amoureux d’un tableau ?

L’âme de la maison : Et si les grillons parlaient ?

Une visite nocturne : Et si l’on apprenait à voler, mettrait-on un terme à la guerre ?

L’oreiller d’une jeune fille : Et si une fée vous donnait un oreiller magique ?

DESCRIPTION DE L'ÉDITEUR

Collectif

Les Plus Belles Scènes de séduction de la littérature

Dom Juan, la marquise de Merteuil, Carmen, Georges Duroy…

La littérature regorge de séductrices et de séducteurs, souvent prêts à tout pour charmer l’être convoité. Mais parviennent-ils toujours à leurs fins ?

Séduire pour conquérir, séduire pour aimer... Chaque personnage nous présente une facette de cet art délicat. De Ronsard à Proust, en passant par Gautier, Balzac, Hugo et Maupassant, cette anthologie rassemble les scènes de séduction les plus savoureuses, tous genres littéraires confondus.

Librio (n° 1282) - Littérature

Paru le 03/02/2021

Genre : Littérature française

Un fascinant chef-d'œuvre sur les puissances occultes.

[Source : MaitresDuFantastique.fr]

--------

TABLE DES MATIÈRES

• Avatar

• Jettatura

• La Morte amoureuse

Théophile Gautier rapporte les suites d'une expérience à laquelle il se livra en compagnie d'un ami : ayant aspiré quelques bouffées de la drogue, il décrit les hallucinations qui s'emparent de lui.

"Vous avez donc fait repeindre votre plafond en bleu (…).

- Nullement, mon fils, répondit-il (...), mais vous m'avez furieusement la mine de vous être à vous-même peint l'estomac en rouge, au moyen d'un bordeaux plus ou moins Laffitte.

- Hélas ! Que ne dites-vous la vérité ; mais je n'ai bu qu'un misérable verre d'eau sucrée, où toutes les fourmis de la terre étaient venues se désaltérer, une école de natation d'insectes.

- Le plafond s'ennuyait apparemment d'être noir, il s'est mis en bleu."

Il y eut en 1592 une première trouvaille, puis défilèrent les voyageurs, qui comme Stendhal, voulaient contempler face à face cette Antiquité sur laquelle on avait tant lu. Vint ensuite Bulwer-Lytton qui fit d'une ville où l'on allait prendre des notes, un lieu où l'on se rendait pour méditer, rongé par le désir, la passion le chagrin, qui fit aussi d'une oeuvre imaginaire le guide le plus sûr - aujourd'hui encore - de la cité campanienne. Dès lors écrivains, peintres, musiciens verront dans la ville enfouie au pied du Vésuve le lieu de tous les rêves et de tous les fantasmes - jusqu'à Freud qui trouvera en elle la meilleure illustration du refoulement - ce qui est enseveli profondément pour être mieux conservé. C'est de ce foisonnement, de cette fusion inextricable en lieu mythique du rêve et de la réalité, du passé et du présent, de l'histoire et de la fiction, que témoigne le présent volume. S'y mêlent récits de voyage (Mme de STAEL. DUMAS. FLAUBERT) Nouvelles fantastiques (NERVAL - GAUTHIER. JENSEN) Romans historiques (BULWER-LYTTON. BERTHEROY. LLEWELLYN). Un guide à l'usage du voyageur en partance pour Pompéi (100 pages), des cartes, un dossier iconographique en couleurs complètent cet ensemble unique, conçu pour le plaisir du lecteur, du curieux, du voyageur, en quête d'aventures et de rêves.

Pendant les guerres de l'empire,

Goethe, au bruit du canon brutal,

Fit le Divan occidental,

Fraîche oasis où l'art respire.

Pour Nisami quittant Shakspeare,

Il se parfuma de çantal,

Et sur un mètre oriental,

Nota le chant qu'Hudhud soupire.

Comme Goethe sur son divan

À Weimar s'isolait des choses

Et d'Hafiz effeuillait les roses,

Sans prendre garde à l'ouragan

Qui fouettait mes vitres fermées,

Moi, j'ai fait Émaux et Camées.

Théophile Gautier

Né sous une étoile double, le jeune Oluf est un enfant bien étrange. Tantôt il est doux comme un ange, tantôt il mord le sein de sa mère. Tantôt il rit, tantôt il pleure. Tantôt il s'active, tantôt il abandonne ce qu'il a entrepris.

Mais le plus inquiétant, outre ses sautes d'humeur, sont les conversations qu'il tient, seul dans sa chambre, avec un interlocuteur invisible...

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode