Thérèse Delpech

Biographie

Thérèse Delpech, née le 11 février 1948 à Versailles, et morte le 18 janvier 2012 à Paris, est une ancienne élève de l'École normale supérieure, professeur agrégé de philosophie (promotion 1972), chercheur associé au Centre d'études et de recherches internationales (CERI, FNSP) et membre du conseil de l’Institut international d'études stratégiques (IISS).

Elle a consacré l'essentiel de sa carrière professionnelle aux relations internationales et aux questions de défense, sujets sur lesquels elle publie régulièrement dans Politique étrangère, Politique internationale, Commentaire, ainsi que dans des quotidiens français (articles récents en 2010 sur le déclin de l'Occident dans Le Monde et sur la puissance militaire de l'Europe dans Le Figaro et en 2011 sur les révoltes arabes dans Le Monde et Libération) et dans de nombreuses revues étrangères.

Elle a occupé des fonctions de conseiller technique au cabinet d'Alain Savary pour l'enseignement secondaire et les écoles normales supérieures (1981-1984) et d'Alain Juppé pour les questions politico-militaires (1995-1997). Elle fut directeur des affaires stratégiques au Commissariat à l'énergie atomique.

Elle a également une carrière de chercheur dans le domaine de la défense et des affaires stratégiques, avec une participation aux travaux du Centre analyse et prévision du ministère des Affaires étrangères (1992-1995), et une longue association au Centre d'études et de recherches internationales (CERI). Elle a quitté depuis plusieurs années (2006) le conseil de direction de l'Institut international d'études stratégiques (IISS), un think tank de recherches géostratégiques basé à Londres, après deux mandats successifs.

Thérèse Delpech, qui a assuré la fonction de commissaire français auprès de la Commission de l'ONU présidée par Hans Blix entre 2000 et 2003, a présenté en mars 2003 à l'Assemblée nationale devant la Commission de la défense les résultats du rapport final de l’UNMOVIC (ONU) sur l'Irak où elle a souligné l'ensemble des lacunes présentes dans les déclarations des autorités irakiennes aux inspecteurs internationaux. Cette présentation est disponible sur le site de l'assemblée. Elle a soutenu par ailleurs depuis 2003 et la découverte d'activités nucléaires clandestines en Iran, une politique de sanctions seule capable d'éviter soit une épreuve de force soit une accession de l'Iran à l'arme atomique.

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