Thierry Beinstingel
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Quelques chiffres
Note moyenne : 6.33/10Nombre d'évaluations : 12
0 Citations 8 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres

Je l'ai lu pour le prix Goncourt, et franchement, je n'ai pas aimé du tout !! Il y a très peu voire pas d'action, le héros a une vie inintéressante !! A part courir, il ne fait pas grand chose !! Je n'ai pas non plus compris l'intérêt de l'histoire !!! Après faites vous votre avis !!!
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Je l'ai aussi lu pour le prix goncourt des lycéens.
Bien que l'histoire relate des faits réels et toujours d'actualité, le récit m'a semblé monotone et sans intérêt profond. Le personnage d'Eric ne m'a pas paru ancré dans l'histoire. De plus, il ne cesse de répéter "Oui bonjour, Eric. Vous êtes bien Monsieur/madame/mademoiselle et vous recherchez bien [...]" etc. Au fil des pages, cela devient véritablement lassant, voire énervant!
Il est vrai qu'à part la course à pieds régulière d'Eric, le récit ne comporte pas le moindre brin d'action.
Un livre que certains adorent, et que d'autres détestent. Avis partagés... Mais attention! A ne pas mettre entre les mains d'un hyperactif!
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Par l'hypothèse charmante de la survie de Rimbaud après son retour à Marseille, l'auteur interroge l'élaboration de ce qui deviendra le mythe Rimbaud. Peut-on quitter sa vie ? Peut-on renoncer à fixer des vertiges ? Des réponses nuancées et romanesques.
https://viduite.wordpress.com/2016/12/14/vie-prolongee-darthur-rimbaud-thierry-beinstingel
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Ce livre raconte bien l'aliénation et la monotonie du travail d'aujourd'hui. On suit un type en cours de reconversion qui est appelé tout le long "Éric", comme son nom attitré de télé-opérateur, ou "le nouveau". En soi, sa vie n'est pas passionnante, et c'est le but du livre : montrer que le travail est répétitif, aliénant, qu'il ne nous quitte jamais tout à fait.
Les chapitres courts permettent de donner un rythme rapide au récit et permettent de contre-balancer le côté monotone de la vie d'Éric. Mais le livre aurait gagné à être un peu plus court.
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Quoi de plus beau qu'un catalogue de « composants mécaniques », saturé de vérins, cardans, crémaillères et autres engrenages à pas circulaire ? C'est ce genre de proposition hérétique qui fait tout le sel de ce deuxième roman fascinant, plongée vertigineuse dans la tête d'un manutentionnaire anonyme, le temps d'une semaine de labeur.
Ce travailleur intérimaire ouvre des cartons, étiquette, déplace, range du matériel dans un entrepôt sans âme d'une zone périurbaine. Gestes mécaniques, mille fois répétés, le corps tour à tour tendu et relâché, l'esprit concentré et absent.
A condition d'aimer des choses comme la musique répétitive ou les paysages géométriques de certains photographes plasticiens, ce livre est une pure merveille, un précipité de poésie concrète qui n'exclut pas l'affection. Entre la tâche aliénante à accomplir et le refuge dans l'imaginaire, entre la maison familiale et le lieu de travail, le moindre détail -même infinitésimal du quotidien a ici son importance. Peu à peu se constitue un inventaire inouï de précision et de concision sur une vie intérieure disloquée, remplie mais lessivée.
A la fois radiographie glaçante d'un monde déshumanisant et réappropriation de ce qui est dénigré (du travailleur social à l'objet sans valeur), Composants confirme, deux ans après Central, la valeur essentielle de Beinstingel.
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Un bon roman. Il ne se passe rien et justement, c'est là tout le sujet du livre : cette aliénation, cette perte de l'individualité dans cette entreprise où les offres ne font aucun sens. L'entreprise pourrait vendre des téléphones, de l'électricité, un abonnement Internet ou n'importe quoi d'autre et rien ne changerait ; les opérateurs peuvent être Eric, Maryse, Robert ou Georges et rien ne change. Tristesse de la société moderne, du travail déshumanisé.
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Une lecture vraiment intéressante, on découvre la vie d'un électricien reconvertit en télé-opérateur. Ce nouveau mode de vie tant différent se son ancien métier va le robotiser. Nous analyseront à travers cette histoire les efforts du personnage à rester civiliser afin de ne pas se déshumaniser et perdre toutes ses facultés.
Afficher en entierOn parle de Thierry Beinstingel ici :
2013-01-29T18:58:40+01:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Thierry Beinstingel
et autres évènements
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Editeurs
Fayard : 13 livres
LGF - Le Livre de Poche : 3 livres
Libella Maren Sell : 1 livre
Inventaire-Invention : 1 livre
Dominique Guéniot : 1 livre
Biographie
Né à Langres en 1958, Thierry Beinstingel est cadre dans les télécommunications. Il a publié, aux éditions Fayard, Central (2000), Composants (2002), qui a reçu une mention au prix Wepler 2002, Paysage et portrait en pied-de-poule (2004) et C.V. roman (2007).
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