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Tous les livres de Thierry Beinstingel

On a tous un CV. Brillant ou terne, modeste ou ronflant. Ceux qui changent souvent d'emploi le mettent à jour régulièrement, comme les grands voyageurs renouvellent leur passeport. Mais que reflète-t-il ? Que dit-il de ce que nous sommes vraiment ? Nous passons en moyenne huit mille jours de notre vie au travail. Et tout cela tiendrait sur une page, banal rectangle de 21 par 29,7 centimètres ? CV : n'était-il pas urgent d'en faire un roman ?

Il a 50 ans et vient d’être licencié. Electricien, il a retrouvé du travail dans un groupe de télécommunications. Devenu téléopérateur, il s’appelle désormais Eric : un sans-visage, un anonyme, une voix... Jusqu’au jour où des suicides rappellent que l’homme n’est pas une machine. Alors, peu à peu, Eric s’évade : la course à pied, l’écriture… Enfin, il décide de transgresser les consignes et rappelle, de sa propre initiative, un client…

" Remplir les étagères vides avec le fatras étalé au milieu de la pièce ", voilà la tâche que doit accomplir un intérimaire, isolé pendant une semaine dans un entrepôt pour ranger des composants mécaniques. Répétition des gestes, des pensées, et des jours : le travail, le repas dans la gamelle, le retour chez soi par le même bus, le même train, les brefs instants de vie de famille, le sommeil harassé... On travaille, semblable à ces milliers d'intérimaires qui se louent ici un mois, là quinze jours, éléments d'une mécanique, composants d'un ensemble qui le plus souvent les dépasse. Comme dans son précédent roman, Thierry Beinstingel plonge le lecteur au cœur du monde du travail dans ce qu'il a de déshumanisant et d'absurde, tout en donnant naissance à une " poétique sociale " où les vérins à vis coulissante et les filetages trapézoïdaux, les crémaillères à denture droite triple rang finissent par former un recueil, lignes lumineuses de tout ce temps perdu au travail.

1937, c'est une année qui ne dit rien, a priori. Le Front populaire a un autre millésime, et la Seconde Guerre mondiale vient peu après. Pourtant, 1937, c'est l'Exposition internationale de Paris. C'est aussi Guernica et ses mille bombes incendiaires lâchées sur la petite ville d'Espagne. Et Guernica, c'est également une toile, celle que Picasso bâtit, quai des Grands-Augustins, à Paris, pour la présenter au pavillon des républicains espagnols de l'Exposition internationale.

L'auteur raconte ici le roman de 1937, en partant du catalogue officiel de cette " Exposition internationale des Arts et des Techniques appliqués à la vie moderne ". S'y succèdent les clichés en quadrichromie des différents pavillons que le concert des nations de l'époque a posé sur les bords de la Seine. Cartes postales lisses, irréelles et trompeuses au regard des cris et convulsions en noir et blanc de Guernica. Nous suivons le photographe chargé de confectionner le catalogue, procédant à la fabrique de ce réel moderne, perfectionné, et, en contrepoint, à travers le regard photographique de Dora Maar, nous assistons au travail de Picasso. Deux regards, deux visions, dont la coexistence historique nous rappelle à quel point l'insouciance, la légèreté, l'illusion du progrès, peuvent être tragiquement contemporaines de la barbarie en marche. Un rappel à la vigilance.

Dans ces quarante et une histoires, les animaux n'occupent pas nécessairement une place centrale. Pourtant, qu'ils traversent seulement le récit ou s'y complaisent longuement, ils nous sont familiers. Nous les croisons tous les jours sans, prendre garde, ils font partie du décor, rythment notre vie. Un poisson meurt, un chat nous attend, un pigeon passe au milieu d'une journée de travail, un chevreuil s'immobilise au bord d'une route et ce chien qui aboie en pleine nuit nous replonge en enfance. Dans ce que nous croyons maîtriser, ils nous apportent l'imprévu. Ils sont la revanche de l'indompté sur le prévisible, de Vendredi sur Robinson. L'apprivoisé se rebiffe, l'ombrageux sort de l'ombre. Tendre et drôle, l'auteur renouvelle avec bonheur le genre du bestiaire pour mieux parler de l'homme.

VRP en papier peint, celui que ses collègues appellent l « ancêtre » fait relier ses échantillons dans de gros volumes à couverture de cuir. Ils racontent quatre décennies d intérieurs à la française, depuis les motifs bariolés du yéyé jusqu à la tyrannie du blanc. Mais sa vraie passion, c est la correspondance de Rimbaud, celle des pistes africaines, quand le poète était aussi voyageur de commerce. Il l emporte partout, dans les petits hôtels aux réceptionnistes parfois mal aimables, la feuillette au resto chinois ou à la pizzeria, y songe encore en traversant la place déserte d un patelin, cigarette aux lèvres. Et chaque fois qu un rendez-vous l amène du côté de Charleville, il va se recueillir sur la tombe de son compagnon de route.

Une jeune femme fraîchement nommée à la tête de l équipe a pour mission de convaincre ce poète du papier peint de s adapter au nouveau concept global de l entreprise : amener les gens à acheter un canapé assorti au revêtement du mur. Mais lui refuse d en entendre parler. Quand il pense aux milliers d années qu il a fallu à l homme pour apprendre à se tenir debout, vendre des canapés lui semble une défaite.

La nouvelle responsable sait toutefois que les canapés ne sont qu un prétexte. L ancêtre est usé, ses méthodes sont caduques, à l image du cuir craquelé de ses reliures. Il indispose la direction qui veut se débarrasser de lui. Or aucun canapé ne l attend nulle part. Le priver de la route, des petits hôtels et des restos chinois ; l empêcher de contempler les stations-service et les aires de repos avec les yeux de Rimbaud, c est le réduire à néant.

Des clochers raclent le ciel comme des navires échoués, tout un paysage tangue au fil de ces pages : au milieu des terres labourées, un tracteur Fiat bleu passe ; à son volant, un ouvrier agricole. C'est son histoire qui est ici racontée. Ses semaines, partagées entre les champs, le café du village sur la nationale, la bâtisse familiale au décor inchangé depuis son enfance, les bals du coin, qu'il fréquente assidûment pour tromper sa solitude et rencontrer, qui sait, la femme de sa vie. Mais quelle est celle qui voudra de cet homme entre deux âges, sa veste pied-de-poule un peu démodée sur les épaules ? Et que fera-t-il lorsqu'il découvrira un soir, en rentrant du boulot, sa mère morte dans le poulailler, face contre terre ? Son histoire est aussi celle d'un monde qui finit, où les petites exploitations meurent, et où la télévision, lucarne vide de sens, luit dans la nuit des fermes. Reste la beauté des paysages et des chemins creux, que l'auteur, dans un souffle, rend palpable.

"... Nous sommes en 2017, précisément le 10 janvier 2017, en Haute-Marne, France Europe, Monde, Système Solaire et Univers. Il ne s'est rien passé depuis vingt ans. Ou si peu..."

C'est l'opinion de Vincent. Mais en est-il bien sûr ? Et Simon, son fils, les autres personnages de ce récit, qu'en pensent-ils ? Et vous ?

Venez découvrir cette histoire qui vous concerne. Comment sera la vie dans quelques années ? Quelles crises aurons-nous traversées ?

Mais avant tout l'auteur nous entraîne une comédie distrayante, pittoresque, aux personnages truculents que René Fallet n'aurait pas reniés.

Il a travaillé de longues années au Central des télécommunications, s'est dévoué à l'Entreprise. Mais il y a vécu également les grandes étapes de la déshumanisation du travail.

Témoin cette Description d'emploi, formulaire que chacun se doit un beau jour de remplir en puisant à un Glossaire des verbes afin de décrire son activité avec le plus de précision possible. La suite de la carrière en dépend. Ces verbes, on les emploiera de préférence à l'infinitif ou à la troisième personne du singulier sans mentionner le pronom personnel. Des verbes sans sujet, donc.

Sans sujet ? Ce jour-là, le narrateur se jure d'être lui aussi implacable, d'écrire un roman peuplé de verbes sans sujet, de retourner contre l'anonyme concepteur de cette insulte à l'humanité la violence de son acte. Il en résulte cet étonnant roman de l'incommunicabilité au cœur de la communication où plus personne, bientôt, ne répondra à personne.

quatrième de couverture

Lors de la dernière présidentielle, c'est dans un petit village de l'est de la France qu'un parti d'extrême droite réalise son meilleur score.

Des journalistes sont dépêchés pour se pencher sur le phénomène. Parmi eux, de retour en France après avoir passé vingt ans au Moyen-Orient, coupé du pays natal depuis trop longtemps pour manier un discours de circonstance, Pierre arrive sur les lieux.

Accompagné d'un preneur de son aveugle, hébergé dans un gîte rural, il écoute les habitants éluder ses questions, parler d'invasions qu'ils n'ont pas subies ou évoquer une pierre préhistorique enfouie sous les fondations de l'église.

Chacun réinvente une histoire différente mais les protagonistes ignorent encore qu'un drame va les réunir.

Mêlant une narration romanesque avec le langage collectif, Faux nègres confronte notre histoire avec l'actualité la plus récente.

Thierry Beinstingel est l'auteur de dix romans, parmi lesquels Retour aux mots sauvages (2010) et Ils désertent (2012) pour lequel il a reçu le prix Eugène-Dabit du roman populiste et le prix Jean-Amila-Meckert.

Avant, le soir, pour me détendre, je faisais des croquis, avec règle et compas, comme on me l'a appris pendant mes études de dessin industriel.

Maintenant j'écris sur un cahier volé dans la maison d'en face, désertée par ses occupants.

Ce qui m'a pris d'entrer dans cette maison, je ne saurais l'expliquer. La poussière qui s'accumulait sur la voiture garée devant, la boîte aux lettres qui débordait de publicités ont dû me faire craindre un événement dans le genre des faits divers dont parlent parfois la télévision ou les journaux.

Ce que j'y ai découvert n'avait rien de spectaculaire.

Pourtant, ce cahier que j'y ai ramassé dans une chambre d'enfant allait bouleverser mon existence.

T. B.

Cet épisode caniculaire a quelque chose de rafraîchissant et cet homme froid, de chaleureux. C’est la réussite de Thierry Beinstingel, artiste de l’odyssée minuscule. Macha Séry, Le Monde des livres.

Un hommage aux mystères de l’écriture. Sylvie Tanette, Les Inrockuptibles.

(Source: Le Livre de Poche)

A la suite d’une confusion, c’est avec la dépouille d’un inconnu qu’Isabelle Rimbaud fait le trajet de Marseille à Charleville.

Déjouant les pronostics des médecins, Arthur, lui, se remet.

Et ce sont les journaux qui lui apprennent sa mort…

Jadis poète, naguère marchand, Jean-Nicolas-Arthur Rimbaud sera-t-il capable de s’inventer un troisième destin ?

Relancé dans la tourmente de l’histoire, de l’affaire Dreyfus aux tranchées de la Première Guerre mondiale ; assistant stupéfait à l’élaboration de son propre mythe, à la construction de sa légende littéraire, celui qui écrivit « Je est un autre » avait-il imaginé à quel point cette phrase se révélerait prophétique ?

Ils sont trois. Elle enseigne l’allemand dans un lycée mais tente aussi d’inculquer des notions de français à des migrants accueillis par une association humanitaire. Lui a accepté le travail le plus étrange de sa vie : gardien d’une station de pompage même plus en service et si isolée au milieu d’interminables champs de maïs que son employeur a dû l’y faire déposer en hélicoptère. La troisième, encore aux études, gagne sous le manteau un peu d’argent en rendant visite à un garçon autiste que celle qui se présente comme sa mère cache aux services sociaux dans un immeuble de la périphérie voué à une démolition prochaine.

Tous les trois vont faire, à des degrés divers, l’expérience de l’effacement, de la perte des repères et des habitudes qui tiennent lieu le plus souvent d’identité. Mais si c’était pour mieux découvrir ce que vivent d’autres gens, et notamment les plus faibles ?

Ma grand-mère habitait à Sarajevo, à cinq cents mètres de l’endroit où l’archiduc François-Ferdinand a été assassiné en juin 1914, événement considéré comme déclencheur de la Première Guerre mondiale.

A la fin de la Seconde, en mai 1945, on la retrouve à Berlin, au milieu des décombres, entourée de ses enfants.

Ces deux anecdotes sont le fondement d’une quête qui retrace presque deux siècles et demi d’une chronique à la fois familiale et historique.

Commencé en Autriche à la mort de Mozart, en 1791, tandis que la France où je verrai le jour est en pleine ébullition révolutionnaire, ce roman met tour à tour en scène six générations d’une famille. Balayant une Mitteleuropa en perpétuelle évolution, il tâche de rendre hommage à ceux dont l’histoire n’a pas retenu les noms, mais qu’elle a tout de même embarqués dans ses bouleversements. Et, en ces temps où la situation des migrants n’a jamais été aussi controversée, il a aussi pour volonté de remettre dans nos cœurs les péripéties modestes et singulières de nos origines.

T. B.

(Source : Fayard)

En obtenant son premier emploi, Eve a le sentiment de rompre avec une adolescence marquée par le chagrin, à la suite de la mort de son père, une décennie auparavant.

Mais l’entreprise dont la jeune femme est désormais salariée traverse un moment de grandes turbulences. Un procès commence, très médiatisé, au sujet d’une vague de suicides survenue il y a quelques années au sein du personnel.

Proche de la retraite, Vincent a connu ces drames qui, déjà à l’époque, faisaient les gros titres. Mais il se souvient surtout de la période qui a suivi, celle ou l’entreprise a voulu se donner une autre image, où de nouvelles valeurs ont été mises à l’honneur, l’« humain », le « bien-être des employés ».

Vincent y a-t-il cru de façon un peu trop naïve ?

Et quel rapport avec Eve, dont il a favorisé l’embauche ?

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