Commentaires sur ses livres

Coucou,
C'est moi, je suis l'auteur de ce livre, juste pour dire que je le trouve très bien et que, non je plaisante... l'édition au format papier paraîtra début avril 2017, elle n'aura plus rien a voir avec l'ebook puisque elle sera augmentée de 150 pages et entièrement remastérisée, à bon entendeur...

Parlons aujourd'hui du dernier né de Thomas Clearlake, (que je remercie encore pour sa confiance renouvelée) qui est, à mes yeux, ma meilleure lecture de l'auteur à ce jour, sachant que les trois autres que j'avais lus étaient déjà excellents !

Bienvenue au Manoir, un jeu de téléréalité top secret dont les participants doivent garder secrète leur participation jusqu'à sa sortie sur les écrans ! C'est du moins ce que croient les onze jeunes qui ont été sélectionnés pour cette mise en scène macabre, diffusée sur le darknet pour les beaux yeux de riches curieux avides de sang. On suivra alors Léa, jeune fille prise au piège dans ce jeu de la mort et qui se bat pour sa vie, mais aussi en parallèle son père, Bruno Loubet, capitaine à la police criminelle de Lyon et qui cherche furieusement sa fille volatilisée, quitte à sortir des sentiers battus de la loi.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que ce roman ne s'adresse pas aux non-initiés aux thrillers assez violents, certains passages peuvent choquer certains esprits, que ce soit par ce qui est dit ou par ce qui se laisse deviner. Mais pour les adeptes, c'est une vraie pépite ! Les deux points de vue du récit sont prenants, le rythme est haletant, d'autant plus que l'auteur ne protège pas du tout ses personnages et qu'ils peuvent tous mourir à tout moment. Jusqu'où seront prêts à aller les participants pour survivre ? Le capitaine Loubet retrouvera-t-il sa fille saine et sauve ? Ce cauchemar finira-t-il par prendre fin ? Il ne vous reste plus qu'il lire ce roman pour avoir les réponses !

J’ai eu ce livre grâce à une Masse critique Babelio. Je remercie le site ainsi que l’éditeur Moonlight pour leur confiance.

Le scénario est original. Mélanger réalité, science et un petit côté fantastique est bien trouvé. Quand l’auteur à la fin cite ses auteurs favoris, on est pas surpris. Il s’en est inspiré et il a bien fait.

C’est bien écrit, bien développé. Tout est totalement logique et cohérent. L’enquête est prenante. et c’est intéressant à suivre. Ce n’est pas angoissant mais ce n’est pas grave. L’ambiance est quand même assez pesante pour un thriller.

J’ai bien aimé les deux personnages principaux qui sont efficaces et intelligents. Ils sont également courageux et rentre dedans. Ils se sont bien trouvés ces deux là, ils se complètent. La petite romance est un bonus sympathique qui allège l’enquête.

J’ai apprécié ma lecture, j’ai passé un agréable moment.

C'est avec plaisir que j'ai retrouvé la plume si immersive de Tom Clearlake.
Dans ce dernier roman, on va suivre Julie, qui pour sa première enquête sur le terrain va tomber sur un "massacre", un couple, exsangues dans leur lit, un petit garçon de 10ans sous la table du salon, avec du sang séché sur le visage et ses vêtements, un cutter à la main.
Le couperet tombera, on dira qu'il est atteint de démence et on l'enfermera à vie dans une unité psychiatrique.
Cette découverte va la marquer au fer rouge, les années passent et pourtant le regard de cet enfant est gravé en elle.
Puis treize ans plus tard, un appel à la police viendra remonter à la surface ce souvenir ancré en elle. Douze corps retrouvés dans une cave à Paris, morts dans les mêmes circonstances que les parents du petit Rémi.
Est-ce un hasard ?
Julie va devoir démêler le vrai du faux, va enquêter avec ses collègues sur ce phénomène qui n'est que le sommet d'un iceberg bien dissimulé. Ils iront de découvertes en découvertes, avec un nombre bien trop important de morts et une véritable menace qui plane au dessus des habitants de toute la Terre.
Je dois vous avouez qu'après avoir lu quasi les trois quarts du livre je partais sur un coup de cœur tant l'histoire était aussi addictive que dérangeante, incroyablement glauque, et super bien écrite.
Mais il y a eu un petit couac, une information qui tombe d'un coup et que j'aurais préféré voir arriver par petites touches parce que c'était trop d'un coup et j'ai perdu un peu le rythme de ma lecture.
Mais ça n'a pas non plus déranger complètement ce que j'avais apprécier jusque là. Donc c'est à la limite du coup de cœur.
La façon qu'à l'auteur de nous pousser dans nos retranchements en mettant en scène le pire de l'humain, j'avais déjà pu le constater dans "Tréfonds". C'est fascinant. Je me demande où il va chercher tout cela. On sent le travail abattu derrière une telle histoire pour la rendre aussi réelle que possible, quitte à ce qu'elle soit dure à encaisser parce que oui ce n'est clairement pas une lecture pour les petites natures. On parle de morts, de sang, de buveurs de sang, d'un mal qui les ronge de l'intérieur, d'un besoin primitif de boire cette substance pour (sur)vivre.
C'est dérangeant et pourtant c'était génial.
C'est rythmé et plein de détails mais sans longueur, oui j'aurais aimé qu'une chose soit mieux amené mais ce n'est pas grave.
Quand je lis ce genre d'histoire j'ai toujours en tête le "c'est pour de faux oui, mais dans la réalité ce genre de monstres peut réellement exister" et c'est ce qui fait le charme des livres de Tom Clearlake. Il nous met face à une réalité malaisante tout en écrivant une fiction.

Si je devais qualifier ce roman avec un seul mot, ce serait « incroyable ». Après une mise en place de l’intrigue un peu longue, on plonge dans un univers sordide et inattendu. L’histoire commence donc sur Luca, lieutenant de police mis à pied, qui se lance dans une enquête qui concerne une jeune femme, Tanya, qui lui a demandé de l’aide un soir et avec qui il a passé la nuit. On commence sur 100 pages de découverte du lieutenant et de son entourage, ainsi que de sa vie, qui m’ont parues tout de même un peu longues car j’ai eu l’impression que l’enquête piétinait un peu. Pourtant, il se trouve qu’elles ont été bénéfiques pour la suite car chaque information a son importance. Passé cette centaine de pages, l’histoire nous entraîne dans un monde où l’horreur humaine n’a aucune limite. Et c’est là que tout commence. J’ai rarement vu un thriller aussi poussé dans le sordide. J’en ai eu des frissons et des angoisses rien qu’à la lecture, jusqu’à en faire des cauchemars. Quand on lit Tréfonds, on entre dans un univers cohérent, sans faille, qui nous surprend par tous les points. Tom nous laisse un arrière goût d’inquiétude quant à cet univers qui pourrait exister et dont personne n’aurait connaissance. Lorsque j’ai refermé le livre, je suis restée bouche-bée devant le talent de l’auteur. Si vous cherchez des frissons, c’est le livre qu’il vous faut !

Les personnages sont incroyablement bien travaillés. Chacun a son histoire, son lot de problèmes et bien sûr son rôle à jouer. Tom a réussi à rendre attachant chaque personnage qu’il met en scène, même ceux qui paraissent secondaires. De ce fait, on est beaucoup plus touché par ce qui leur arrive et surtout par l’issue de l’histoire. Luca est un personnage têtu mais courageux et loyal. Je l’ai vu comme un héros qui croit en la justice et veut rendre notre monde meilleur. Michaud, son premier acolyte dans l’enquête, est méfiant mais confiant en son ami. Je l’ai trouvé attentionné et soucieux du bien-être de ses proches. Andréani, un autre acolyte, et sa femme Léa sont deux personnages qui m’ont profondément marqué. Ils sont là jusqu’au bout pour retrouver Luca et surtout tirer l’enquête au clair. Ils sont courageux et déterminés, malgré tous les risques. Ce sont mes deux personnages favoris.

De sa plume hypnotisante, Tom appâte le lecteur et insinue son histoire terrifiante en lui. Tom nous offre des descriptions à la limite du supportable, si bien écrites qu’elles paraissent réelles. Ça rend tout le roman très réaliste. C’est grâce à ça qu’il laisse planer une petite peur un fois le livre refermé. Une peur qui s’est frayée un chemin dans les entrailles du lecteur et qui ne le quittera pas de sitôt !

C’est une excellente lecture. Rien qu’en écrivant l’article j’ai encore quelques frissons en pensant à l’histoire qui y est dépeinte. Un livre sordide rempli de rebondissements !

[SERVICE PRESSE]
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Sans retour de Thomas Clearlake
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Je remercie NetGalley et l’auteur pour ce service presse.
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Mon résumé :
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John Gardner est un homme comblé. Fils de milliardaire ayant fait fortune dans le bois, à la tête de l’entreprise familiale, une femme magnifique, trois beaux enfants, John est un acharné du boulot. Il propose à certains amis et collaborateurs de loger dans son chalet des Rocheuses. Mais ce qui devait être une semaine de vacances studieuses, se transforme en séjour aux tréfonds de l’horreur. Coincés par le blizzard, secourus au bout de dix-huit jours, cinq d’entre eux manquent à l’appel. Amaigris, en état de choc, ils maintiennent tous la même version. Wes Colbert, jeune policier, veut à tout prix percer ce mystère à jour. Car il en est certain : il s’est passé quelque chose d’extrêmement grave durant leur isolement.
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John Gardner est l’archétype du mec né avec une cuillère en argent dans la bouche. Son père et son grand père avant lui, ont monté la T&J Gardner grâce à la sueur de leur front. Devenu PDG d’une entreprise extrêmement prolifique, John est un acharné du boulot. Au décès de son oncle Jeffrey, ce dernier lui lègue son lodge dans les Rocheuses. Le chalet, immense et luxueux, doit l’accueillir lui, sa famille, ses amis et certains collaborateurs. Douze personnes en tout. Coincés par une tempête sans precedent, à court de vivres, John prend naturellement la tête des opérations lorsqu’il s’agit de calmer les esprits qui s’échauffent et paniquent. Puis arrive l’impensable.
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Mon ressenti final :
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Je remercie grandement Tom Clearlake pour l’envoi de son roman. J’ai déjà lu L’essence des ténèbres que j’avais adoré! Du coup pouvoir le plonger dans Tréfonds fut un bonheur! Ça faisait un moment que j’avais envie de le lire et bien maintenant c’est chose faite!

Passons aux choses sérieuses maintenant. Quel roman complètement incroyable! J’en suis toute retournée après ma lecture. Je viens tout juste de le finir et vraiment ce fut juste WOW! J’avais déjà adoré l’univers de Tom dans L’essence des ténèbres, mais alors après avoir lu Tréfonds je ne peux qu’avouer que je suis extrêmement fan de l’univers et des romans de Tom Clearlake! Un univers diaboliquement déroutant!

Dés les premières pages, j’ai été embarquer dans l’histoire au point où j’avais du mal à lâcher ce roman. La plume de l’auteur est toujours aussi addictive, toujours aussi fluide. J’aime beaucoup la capacité de Tom à mélanger les genres, il le fait à la perfection! Si vous pensiez lire un simple thriller ici, détrompez vous! Tréfonds est un thriller sur fond horrifique et ésotérique. Je n’ai vraiment pas l’habitude de lire ce genre de roman, mais Tom arrive si bien à manier les genres entre eux que la lecture se passe toute seule! Par contre, ce roman n’est pas à mettre dans les mans de n’importe qui. Âmes sensibles abstenez vous…

L’ambiance du roman est pesante, malsaine, on est clairement mal à l’aise en lisant toutes ces descriptions plus réalistes les uns que les autres. Dans les profondeurs de Paris, il se passe des choses si ignobles, des choses si horrible que même les mots ne sont pas assez fort pour décrire l’horreur qui se passe dans le fin fond de la butte de Montmartre. Des scènes de tortures, de cannibalisme, d’orgies sataniques, tout y passe. Parfois, quelques passages m’ont arraché une grimace et j’essayais d’éviter de manger pendant ma lecture tant les scènes décrites étaient affreuses et assez dur à lire d’ailleurs. Et pourtant, il en faut pour réussir à me « choquer »… Ici on est clairement plongé au cœur du mal absolu et ça fait terriblement froid dans le dos..

Plus les chapitres passent, plus l’horreur grandit. Et ça en est déroutant. On démarre doucement sur une historie de pratique sexuelles un peu particulière, au début il ne s’agit que de BDSM, puis plus on avance dans l’histoire, plus on tombe dans des pratiques bien pires et affreusement monstrueuses. Je crois même que je n’ai jamais autant stresser devant un roman. J’ai espéré comme pas possible que nos personnages s’en sortent indemne. Enfin indemne c’est vite dit quand on voit toutes les horreurs qu’ils subissent de la part des bourreaux dans cet enfer… On en sait un peu plus sur le sort des personnages qu’à la toute fin du roman, on est vraiment tenu en haleine tout le long et c’est remarquable de tenir le suspense aussi longtemps.

Tréfonds est vraiment un roman d’une qualité tout bonnement époustouflante. D’une si bonne qualité qu’on pourrait presque croire que tout ceci se passe vraiment dans le monde actuel. Je pense que cette lecture restera gravé dans ma mémoire pendant un bon bout de temps.. Un roman d’une noirceur si extrême qu’il n’est pas certain de sortir de cette lecture indemne. Il m’a littéralement marqué. Et c’est bien pour ça qu’il ne faut pas qu’l tombe dans de mauvaises mains. Si vous êtes sensibles malheureusement il n’est pas fait pour vous..

Malgré toutes ces horreurs décrites parfois avec tant de détails, j’en voulais encore et encore tant l’histoire fut passionnante! J’ai beaucoup aimé les différents personnages que l’on croise au fil de notre lecture. Et plus particulièrement le lieutenant Luca mais aussi Radko, le frère de Tanya. Ce trio en a clairement bavé mais qu’est que j’ai aimé leur relation et leur complicité. Vous l’aurez compris, j’ai vraiment adoré cette lecture, malgré les différents thèmes abordés qui sont parfois assez durs à lire. Je ne sais pas vous mais clairement après avoir lu ce roman, je ne verrais pus du tout la butte de Montmartre et la Basilique du Sacré Cœur pareil…

Eliott Cooper est un agent du FBI aguerri, il a été formé pour tous les types de mission et sur tous les terrains. A St. Marys, en l’espace de quelques mois, d’étranges disparitions ont eu lieu : cinq enfants de 3 à 5 ans ont été enlevés. C’est donc l’agent Cooper qui est en charge du dossier. Mais, à l’examen du dossier, il se rend compte que des détails ont été passés sous silence par la hiérarchie, il se questionne et malgré l’interdiction de son superviseur, il cherche à en savoir plus. Il découvre dans les forêts de St Marys d’étranges mégalithes… puis, des présences… et là, tout va basculer pour Eliott. Sa vie va radicalement changer, il va découvrir l’horreur.

Quand l’auteur m’a proposé son roman, je me suis empressée d’accepter, le résumé m’avait tout de suite plu. Mêler policier et thriller, voilà qui promettait un moment agréable. Je trouve la couverture très bien faite : on a déjà un aperçu du climat, de la tension dans laquelle Tom Clearlake va nous mener. Oui, mais voilà… après coup, je suis beaucoup plus mitigée. Un trop plein d’informations, de situations m’ont fait décrochée. On commence pourtant très bien. Eliott Cooper est un agent brillant, qui réfléchit, très entraîné. Ses origines indiennes lui ont permis également de développer d’autres qualités qui en font un très bon flic. L’idée d’intégrer un peu de sorcellerie, pourquoi pas… ça rend l’histoire plus intéressante et mystérieuse. Mais, quand on se retrouve avec un monstre mangeur de chair, une conspiration à l’échelle mondiale, des sociétés secrètes qui veulent prendre le pouvoir, le tout accompagnées d’attaques nucléaires, de pandémie, de scènes gores alors là je dis boffff. Quand Cooper tente de se confier à certains collègues, on le prend pour un fou, seule Lauren avec qui il a une aventure tente de l’aider. J’aime assez les passages où l’on parle d’elle car c’est une femme assez attachante, elle se bat pour découvrir la vérité, certes par amour, mais elle ne ménage pas ses efforts. Elle est ce qui se rapproche le plus de la normalité dans l’ensemble du livre. L’auteur écrit plutôt bien, il détaille tout avec efficacité, les sociétés secrètes, les idéologies, les paysages, les personnages… On note beaucoup de répétitions dans le vocabulaire qui rendent le texte parfois un peu trop lourd et de nombreuses fautes d’orthographe surtout au début du livre, c’est dommage. Même si l’enquête en elle-même est plutôt intéressante, tout ce qu’il y a autour a été de trop, je n’ai pas du tout adhéré à cet univers.

Si je m'attendais à une dernière claque littéraire en cette fin d'année et bien la voici ! Un gros coup de cœur pour ce livre, cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu une histoire aussi sombre et si bien ficelée dans ce genre qui est le thriller terreur. Les pages se dévorent d'elle-même, nous embarquant dans ces profondeurs pleines de surprises macabres.
Le style est maîtrisé à la perfection, l'écriture brute sans détour ni fioritures nous happe, nous saisit et nous foudroie.
Les grands auteurs, maîtres de la terreur et de l'horreur devront dorénavant compter sur cet écrivain, car « Tréfonds » peut festoyer à la table des plus grands livres de romans noirs.
J'ai pensé en premier lieu à l'univers si particulier de Patrick Senécal qui me régale à chacun de ses romans, mais on peut citer également Gilles Caillot avec sa sublime quadrilogie « Le cycle du mal ». Le nouveau livre de Thomas est dans cette même lignée, il met à vif, sans concession, toutes les faiblesses que peut connaître l'être humain.

Je me suis retrouvée très vite embarquée dans cette spirale, déjà par l'histoire en elle-même, car l'auteur a su instaurer un climat très particulier.
Il visite plusieurs niveaux de l'âme humaine (pour le peu que l'âme existe encore) donnant vie réellement à son récit. Un jeune flic au bord du gouffre, suite à un incident qui le contraint à être suspendu plusieurs mois, fait la rencontre d'une mystérieuse jeune femme, au gré de ses déambulations dans les rues de Pigalle.
Il n'en faut pas plus pour que la vie de Luca se retrouve à jamais bouleversée. Entre magouilles et complots à grande échelle, tout le monde semble avoir des intérêts à taire des vérités sur ce qu'il se passe une fois que la lumière n'est plus.

Aux amateurs du genre dont je fais partie, si vous pensez avoir tout lu dans ce domaine, si vous pensiez tout connaître de la noirceur, des forces obscures qui poussent aux pires dépravations, détrompez-vous ! Si vous n'avez pas lu ce livre vous ne savez encore pas tout !
J'ai retenu ma respiration plus d'une fois, tant les odeurs décrites peuvent vous saisir à la gorge, un air vicié, humide, avec en parfum de fond la chair humaine à tous ses stades de décomposition. Le tout dans un puits, sous terre, sans fond, qui pourrait rendre marteau le moins claustrophobe de nous tous.

Le point fort de ce thriller époustouflant est aussi la force de ses personnages, chacun apportant sa pierre à la construction de cet édifice qui va se révéler monstrueux.
Les dialogues prennent possession des protagonistes qui se matérialisent au fil de la lecture devant nos yeux pétrifiés. Comment faire une chronique à la hauteur de cette lecture que je viens de terminer... je suis encore avec ces pauvres hommes, dans ces lieux, à vivre un véritable enfer dans les entrailles de ces souterrains sataniques, dans ce labyrinthe où résonne à jamais les lamentations des suppliciés. Dédales sanglants des pires tortures où pour tenter de survivre il faudra commettre l'impensable, ce à quoi aucun être humain ne peut être préparé.

« L'essence des ténèbres » m'avait déjà marqué, bien que je sois moins fan du genre fantastique, mais là on monte de plusieurs niveaux pour atteindre le sommet, car même en y réfléchissant bien, je ne vois pas où ce texte pourrait être amélioré.
Une bonne partie de ce récit, heureusement pour nous, sort tout droit du cerveau diabolique de l'auteur, mais il y a néanmoins une grande part de recherches sur les divers sujets que traite le livre. L'ambiance très privée des cercles sadomasochistes côtoie le milieu sataniste et occulte, mélangeant religion et rituel ancestral le tout en plein cœur de Paris.
Un monde souterrain que le commun des mortels ignore alors qu'il passe juste au-dessus en foulant les pavés de ces ruelles parisiennes.
Quand les suppliciés et les bourreaux ne forment plus qu'un dans la violence, les cercles de l'enfer se referment sur les pauvres âmes et personnes ne peut en réchapper... et la mort apparaît comme libératrice.
Les cadavres tombent les uns derrière les autres, que ce soit en surface, sous le soleil salvateur ou sous terre dans l'obscurité, le mal est là et il ne vous épargnera pas.

Et vous jusqu'où iriez-vous pour sauver une personne qui vous demande de l'aide ? Seriez-vous prêts à braver les tortures innommables des cercles de l'enfer pour retrouver celle qui fait battre votre cœur ? ... tant qu'il bat encore... Amateur de frissons et de lecture vraiment noire, je vous conseille de venir découvrir ce nouveau roman sans plus tarder.
Un coup de cœur qui achève magnifiquement bien cette année littéraire riche en découvertes.

Wow un livre qui m'a tenue en haleine tout le long de ma lecture bon à la fin vous n’allez plus voir les téléréalité pareil.
Dès le début on rentre dan le feu de l’action par un meurtre, mais aussi par la disparition de la fille de Capitaine Loubet de la police criminelle et là on va partir dans le fond de l’histoire qui est juste géant.

La plume de l’auteur est tout ce qu’on attend d’un bon thriller, elle est sombre nous tient en haleine nous fait se poser des milliard de questions, nous aussi on veut comprendre, on veut chercher les indices, mener l’enquête et surtout se demander comment tout ça va finir.

Ce livre est bien mené, d’un côté nous avons l’enquête du capitaine Loubet, et d’un autre ces jeunes gens qui sont dans le jeu enfin si c’est vraiment un jeu mais on va les voir avancer, évoluer, je peux vous dire que j’ai eu la chair de poule tout du long avec eux, j’ai eu peur, je ne savais pas jusqu'où le jeu allait aller et comment ils allaient en sortir, je peux vous dire que ça fait peur et ça donne à réfléchir je vous avoue à la fin du livre j’ai dit à mes filles si vous recevez une lettre de ce genre fuyez vite dites le moi n’y participez pas oui oui j’ai psychoté là mais allez lire le livre et vous allez comprendre mes inquiétudes et mes peurs.

Un super livre que je recommande fortement j’ai beaucoup aimé cette lecture alors attention, à pas mettre entre toutes les mains hein c’est un thriller quand même donc sombre  très sombre même !

Le seuil est un thriller diablement addictif. Je n'ai pas vu les pages défiler et pour cause : l'intrigue est palpitante.

Ce qui commence comme une simple disparition va révéler un système vaste et violent où les riches Plus j'avançais dans ma lecture, plus j'y voyais une thématique à la Hostel ou SAW. Autant vous dire que j'étais servie !

La plume de l'auteur est super fluide. On va suivre l'histoire via deux points de vue à la troisième personne : Bruno, un flic et sa fille Léa. Le premier va très vite enquêter sur la disparition de sa fille qui a elle, accepté de participer à un nouveau jeu de télé réalité, sans savoir dans quoi elle met les pieds.

Alors clairement, on a là un excellent thriller qui plaira aux amateurs de téléréalité, de films tels que Hostel, Saw o même Taken où le danger se cache derrière chaque porte, chaque détail. Me concernant j'étais comme une enfant dans une fête foraine ! Je lisais avec les yeux pétillants parce que c'est exactement le genre de roman que j'aime : un style vif, rapide, qui prend aux tripes. Des personnages malmenés du début à la fin et un père qui est prêt à tout pour sauver sa fille des griffes d'une organisation dangereuse.

Ce roman cache bien son jeu sous son titre et sa couverture énigmatique parce qu'à aucun moment je n'ai vu les choses arriver. Je ne pensais pas voir un battle royal où le mot d'ordre est de survivre. Tueurs fous furieux, gages improbables, vidéosurveillance hightech... l'auteur n'y va pas par quatre chemins pour proposer quelque chose d'abouti et qui certes n'est pas original sur la thématique, mais c'est tellement bien construit qu'on adhère.

Ce manoir est d'ailleurs captivant. Toutes ces portes qui cachent de sombres secrets, de dangereux criminels ou des victimes du passé, c'était bien pensé. Du fou furieux à la machette, en passant par le présentateur d'un jeu horrible où les choix sont complexes, l'auteur captive le lecteur et jusqu'à la fin on en redemande.

Un livre à découvrir d'urgence !

Ce livre était dans ma PAL depuis un bon moment et comme je n'avais pas trop aimé Tréfonds, j'appréhendais de l'en sortir. Grâce à jumelle, c'est chose fait et c'était une super lecture ! 🥳

L'auteur nous embarque dans une enquête policière des plus déstabilisantes. Au fin fond d'une cave, on découvre douze corps complètement exsangues. Que s'est-il passé ? Comment est-ce possible ? Le 36 enquête mais les indices ne sont pas légion. La capitaine Julie Delorme, elle, écoute son instinct... Et si les meurtriers étaient... des vampires ? 😱

C'est presque un coup de cœur, presque 🤏🏻 Mais sans conteste une super lecture. Je l'ai commencée pleine d'appréhension. Je n'avais pas aimé Tréfonds et Avides me faisait un peu peur. Et si je n'aimais pas ? Alors non seulement j'ai adoré mais ma partenaire de lecture aussi ! Nous avons mis pratiquement un mois pour le lire et je peux vous dire qu'on l'a savouré. Tous nos échanges ont été un véritable plaisir en plus de cette lecture 🥰

Alors de quoi il s'agit ? Le prologue m'a complètement déstabilisée mais je pense que c'est mon appréhension qui m'a influencée. Une fois que j'avais saisi le ton et l'ambiance, j'étais complètement dedans. Avides regroupe ce que j'aime dans les thrillers : une plume extrêmement fluide, une intrigue bourrée de suspense, des scènes macabres et sanglantes, une enquête rudement bien menée. Sans oublier les personnages bien travaillés. Si Julie a attiré ma sympathie dès le départ (bien qu'elle soit bornée et vraiment stupide par moments), Paul en revanche m'a laissé une impression mitigée. Non pas que je ne l'ai pas apprécié mais il est le personnage qui, selon moi, a le plus évolué dans l'histoire. Il est tout en nuances, profond ; si de prime abord on le juge froid et déterminé, par la suite, on finit par revoir notre vision de lui. Julie et lui sont professionnels et je trouve qu'ils forment une chouette équipe 😁

La direction que l'auteur a décidé de donner à cette histoire m'a vraiment exaltée. On parle de vampires ! 🧛🏻‍♂️ Mais pas de vampires qu'on lit dans la littérature fantastique. Il en a fait des créatures tout à fait crédibles, réalistes, je dirais même. Des personnes atteintes d'une anomalie génétique et j'ai vraiment aimé que ce soit abordé de cette façon. Mais... si je vous disais que cette anomalie n'est pas de naissance ? Julie n'aura de cesse d'en chercher la source 🤯

J'avais trouvé d'innombrables longueurs dans Tréfonds. Sans parler du fait que je n'avais pas trouvé l'histoire crédible. Ici, c'est tout l'inverse. On n'a pas eu le temps de souffler tant le rythme est soutenu, les rebondissements et révélations nous tombent dessus sans qu'on voie rien venir. Et le tout est tellement crédible ! J'ai accroché à tout sauf... à la fin 😆 Sans trop vous en dévoiler, elle n'est pas du tout ce que j'avais espéré. Elle sonne comme une fausse note selon moi et paraît désaxée de sa propre histoire. Évidemment, c'est un ressenti tout à fait personnel.

En conclusion, j'ai frôlé le coup de cœur et c'était vraiment une super lecture en compagnie de ma chère jumelle. Alors, tentés ? 😏

Lorsque j'ai entamé la lecture de ce roman tout de même assez conséquent (on dépasse les 600 pages), j'ai très vite eu une théorie, et j'avais peur que l'histoire soit assez prévisible, chose qui m'aurait déçue. Mais l'auteur a su, certes, confirmer ma théorie, mais tout en dépassant mes attentes et en creusant encore plus le malaise, et j'ai réussi à être tout de même surprise de l'évolution des choses. Thomas Clearlake pousse toujours plus loin le côté sombre de la nature humaine et il creuse encore lorsqu'on pense que le fond a été atteint, et j'ai adoré ça !

L'ambiance est froide, lourde, c'est un roman en plusieurs partie : dans la première on suit le démarrage de l'enquête au moment du sauvetage des survivants, dans la seconde on suit tout ce qu'il s'est passé pendant les dix-huit jours de cet enfer blanc, et ensuite on embraye sur l'après, sur la suite de tout ça, et c'est comme se réveiller d'un cauchemar pour se rendre compte qu'en fait on dort encore et qu'on est toujours dedans. Les personnages pensaient avoir vécu le pire ? C'était sans compter sur ce que les évènements ont révélé de chacun. L'homme est un loup pour l'homme dit-on, et ces personnages en sont l'image même. En bref, je ne peux que vous recommander ce roman glaçant, et je remercie l'auteur de m'avoir encore une fois fait confiance !

Douze corps vidés de leur sang et entassés dans une cave de Belleville, une capitaine de police chez qui cela fait remonter de lugubres souvenirs de sa première affaire et son instinct qui lui souffle que tout est lié, tel est le postulat de base de ce thriller sanglant et addictif qui a réussi la prouesse de me sortir d'une panne de lecture ! J'ai tout simplement A-DO-RÉ !

J'aime ce genre d'histoires qui sont sur le fil entre le surnaturel et le rationnel, qui oscillent subtilement entre les deux tout au long du récit jusqu'à la fin où l'auteur daigne nous expliquer ce qu'il en est (ou pas ?), et ici on peut dire que j'ai été servie ! Non seulement j'ai totalement adhéré à l'histoire que j'ai trouvée passionnante mais j'ai aussi beaucoup aimé les personnages, surtout Julie qui est si humaine ! Même Paul qui semble si insensible et hermétique à tout m'a surprise et j'ai fini par m'attacher à lui aussi ! C'est vraiment bien écrit, un véritable page turner, c'est simple, à chaque séance de lecture je repoussais au maximum le moment de m'arrêter, quitte à me coucher vraiment beaucoup trop tard pour mon grand âge...

En bref, ce fut une excellente lecture que je vous recommande chaudement, à lire avec une bonne playlist bien dark et une bonne boisson (de type rouge et épaisse si vous voyez ce que je veux dire) histoire de le savourer un maximum !

Ce roman est une illustration parfaite de ce qu'il ne faut pas faire dans un thriller. Outre une écriture déplorable et une syntaxe approximative, c'est un ramassis de clichés hallucinant. Les personnages sont des caricatures (qui en deviennent involontairement drôles, heureusement), les descriptions s'avèrent dignes d'une rédaction de fin de CM2, le scénario linéaire enfile les invraisemblances.
C'est le plus mauvais thriller que j'ai lu de ma vie.
A oublier au plus vite.