Cher Lecteur,
Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.
Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.
Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.
Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe BookNode
P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.
La Distinction (Librement inspiré du livre de Pierre Bourdieu)
Michel Coëtker, professeur de SES, fils d’agriculteurs souhaite faire prendre conscience à ses élèves. Le milieu dans lequel nous avons évolué doit-il conditionner nos choix ? Nos goûts ? Doit-il conditionner notre vie ?
Quand j’étais au collège, je me souviens avoir dit à un des « riches » de ma classe que je voulais apprendre le piano et il m’avait répondu que ce n’était pas du tout « mon style » de faire du piano. Pourquoi ? Parce que je ne faisais pas partie de la bonne classe sociale ? Parce que j’étais trop pauvre ? Parce que j’aimais écouter du rap ? (c’est ce qu’il m’avait dit en tout cas).
Encore aujourd’hui, quand les gens apprennent à me connaître, ils sont étonnés de savoir que j’aime la lecture et que je vais à la chicha. Parce que selon eux tout ça n’est pas compatible. Il faudrait que je fasse des choix. Que je choisisse un camp. Ça m’a toujours énervée.
Cette BD aide à réfléchir, tout comme Michel Coëtker a fait réfléchir ses élèves. Je pense que c’est super important de se trouver. De ne pas laisser la société choisir ce qu’on doit devenir. Juste éclater les cases dans lesquelles on nous met.
Cette BD se lit vraiment toute seule, et j’aurais aimé encore en lire plus. Continuer à découvrir les prises de conscience des personnages qui n’étaient à la base pas du tout intéressés par le cours de SES de leur professeur.
La Distinction (Librement inspiré du livre de Pierre Bourdieu)
J'en ressort avec une idée de ce que peut être l'univers de la recherche pour une étudiante qui devrait prendre le train en marche (et se coltiner un directeur de thèse incompétent ^^'). Ça ne m'a pas dégouté du milieux mais ça défait quand-même quelques idées préconçues.
Carnets de thèse
Rien de plus banal qu'un désir d'enfant, qu'une grossesse, qu'un début de grossesse.
Tiphaine Rivière, elle, en fait un voyage décapant. Attention, ça décoiffe !
Excursion philosophique, sensorielle et terriblement drôle, cette BD nous plonge dans le cœur et le corps de Cléo qui voit la vie s'installer en elle !
Finesse dans le propos. Dans la forme, l'autrice ne prend pas de pincettes ! Omniprésent, le sang pourrait bien dégouliner sur le lecteur... Sans mâcher ses mots, Tiphaine Rivière donne de grands coups de pieds dans les idées reçues et affronte courageusement sujets délicats, non-dits et tabous.
A travers ses illustrations, la trivialité devient tableau sensoriel et génère un tourbillon empathique.
Le cœur qui bat, révèle l’atterrante ignorance que les femmes ont de leur propre corps.
L'autrice y glisse de précieuses informations que chacune devrait entendre avant d'embarquer pour ces neufs (longs) mois de responsabilité, de lenteur, de culpabilité, de désagréments physiques, de doutes, d'anxiété et … de joie intense !!
Entourés d'une galerie de personnages maladroits, attentifs, rustres, doux ou austères, Cyril et Cléo nous plongent dans leur intimité. Les hommes s'y retrouveront aussi !
Un livre bouleversant.
Le cœur qui bat
S'en suivra donc un long chemin de croix pour Jeanne. Elle qui partait toute joyeuse et pleine d'espoir en commençant sa thèse va petit à petit douter et broyer du noir en faisant face à la tâche qui l'attend. Ajouter à cela un petit ami qui va finir par s'agacer et la famille qui lui demande sans cesse quand elle aura fini sa thèse.
Une bd drôle, corrosive et réaliste car l'auteur a elle aussi été thésarde pendant 3 ans.
Carnets de thèse
L'Invasion des imbéciles
je la trouve très très très négative, elle est boring de fou, je l’ai lu jusqu’au bout parce que je n’aime pas laisser un livre en règle général.
Mais je trouve cette vision de la création d’une thèse trop négative pour moi.
J’ai beaucoup de mal en règle générale avec les gens qui râlent tout le temps, qui se plaignent tout le temps, donc je vois que même dans la littérature je n’aime pas non plus .
Après encore une fois ce n’est que mon avis, il peut avoir été génial pour quelqu’un d’autre mais ça n’a pas été le mien.
Après c’est peut-être parce que je ne connais pas d’autres œuvres de l’autrice mais ça ne m’a pas donné l’envie de la découvrir plus.
Je pense que vu le graphisme c’est peut-être à prendre au second degrés mais bon voilà, je vous la conseille quand même pour avoir vos avis à vous et pour savoir si je l’ai mal lu ou alors lu dans un moment de vie qui n’était pas le bon.
Sur ce 2ème FLOP du l’année et je vous souhaite à tout d’autres découvertes plus intéressantes que celles-ci. Ciao Ciao
Carnets de thèse
Carnets de thèse
Yvonne Letigre nous invite à partager un espace-temps fantasmagorique et alertant. À la rencontre d'extra-terrestres crédules et méfiants, elle se met volontiers en scène, afin de tirer l'épingle de son jeu.
On aime sa malice, sa verve, son esprit combatif. Les dessins sont réalistes et dans des tons pastel. On oscille entre deux tableaux, un village et une jungle extra-terrestre. On fait un voyage hors du commun au côté d'Yvonne qui analyse, décortique, fustige le comportement de ses pairs intelligemment et avec une passion sans cesse renouvelée. On s'amuse beaucoup, on rit parfois un peu jaune, on prend du recul. On est porté par l'énergie, le rythme, l'imagination des planches.
"L'invasion des imbéciles" est un roman graphique divertissant, un conte écologique, philosophique qui pointe du doigt les contradictions de notre société. On passe un moment joyeux, introspectif, étrange, déconcertant et on se demande jusqu'où va nous mener cette ubuesque aventure...
L'Invasion des imbéciles
Après un début un peu lent, on entre enfin dans le vif du sujet et c’est avec une précision étonnante que nous étudions réellement la bêtise sous toutes ses formes. En tout cas, sous quelques formes, puisqu’il s’agit là d’un premier tome et qu’une suite semble prévue.
En s’appuyant sur des études sociologiques dont elle cite ses sources, l’autrice démontre en quoi la bêtise est contagieuse, dangereuse et désespérante. À travers les yeux des extraterrestres qui sont témoins de démonstrations édifiantes, nous observons une critique argumentée de la société et des dangers que la bêtise occasionne pour notre espèce.
Rien ne bien nouveau sous le soleil, mais c’est exposé de façon humoristique, sarcastique voire cynique, et ça donne tout son intérêt à ce livre qui pointe du doigt ce que l’on sait déjà mais qu’il n’est jamais inutile, à mon avis, de rappeler.
Les dessins sont soignés et dans un style très dynamique, le livre est lui-même un belle objet dont les pages épaisses sont agréables à tourner et l’idée amorcée en fin d’ouvrage (que je vous laisse le soin de découvrir par vous-mêmes) m’a vraiment fait rire et séduite, au point que j’ai hâte d’en découvrir la suite.
L'Invasion des imbéciles
Carnets de thèse
Carnets de thèse
Carnets de thèse
Le moins que je puisse dire c'est l'ensemble du récit sent fortement le vécu et après avoir lu un peu la biographie de l'auteur, cela se confirme. C'est très logique. On parle toujours mieux de ce que l'on connaît. Et puis ce changement de carrière m'a l'air d'être excellent !
Graphiquement, ce n'est pas ce que j'ai pu voir de plus fou, mais on rentre bien dans l'histoire et surtout, on y navigue avec une grande aisance. Tout y est.
Les dialogues sont bien construits.
Les personnages certainement avec des traits un peu grossis encore que j'ai des souvenirs pires que cela. Ben oui, j'ai eu la joie et le bonheur de travailler pour une université (administratif) durant mes études. Mon mari a effectué quelques vacations et en plus nous étions élus aux diffèrents conseils internes. De quoi voir la machine et ses pions bouger.
En bref, c'est drôle, réaliste sur bien des points, mais bon cela ne se passe pas toujours ainsi heureusement. C'est piquant et ironique.
À lire !
Carnets de thèse
N'ayant pas fait de thèse, j'ai compris le travail, le stress que cela représentait. Le sujet est abordé avec humour, et est agréable à suivre.
Les dessins sont très mignons aussi et ne font pas mal aux yeux ou autre.
Le personnage principal est attachant, et j'ai tout de suite compatis avec elle. Sa situation n'est pas du tout facile, je n'aimerais pas être à sa place !
En bref, une bonne lecture rapide qui permet de se détendre.
Carnets de thèse