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Tous les livres de Tobie Nathan

Qui se souvient que Magda Goebbels - qui se suicida en mai 1945 dans le bunker d'Hitler après avoir empoisonné ses six enfants - avait été, vingt ans plus tôt, l'ardente maîtresse du dirigeant sioniste Haïm Arlozoroff? Y aurait-il un lien entre cette liaison improbable et l'assassinat, le 16 juin 1933, sur une plage de Tel-Aviv, de cet homme qui, s'il avait vécu, aurait peut-être été le premier président de l'État hébreu? Tels sont les mystères que ce roman, librement inspiré de personnages qui ont bouleversé leur temps sans épargner le nôtre, tente d'élucider.

De la haute finance allemande aux premières implantations juives de Palestine, du nazisme au sionisme, de la Shoah aux guerres actuelles du Proche-Orient, de l'amour à la haine, Qui a tué Arlozoroff? retrace, au fil d'un écheveau fascinant, des destins que seule une Histoire tragique sut rassembler.

Mais ce roman raconte surtout le parcours échevelé d'une femme qui, par la force de son tempérament diabolique, sut se frayer un chemin entre l'ambition et la folie. Entre la passion et le Mal

613

Samuel Katzman - l'homme-chat qui a sept vies et en a déjà utilisé six - se souvient que tout a commencé un vendredi de printemps, le jour où il a rencontré Abie. Abie a beau être psy, il a des problèmes existentiels, pris entre des fiancées qu'il n'arrive pas à garder et une mère juive qu'il ne peut pas virer, ce qui, n'est rien à côté du reste : ayant réchappé de peu à un attentat, il est poursuivi et tabassé par les flics, kidnappé par une agente du mossad au physique de top-model... cela aurait-il à voir avec le fait qu'il est chargé de l'expertise d'un détenu africain qui suscite beaucoup d'intérêt ? Ce thriller à la fois drôle et profond avance à cent mots par seconde et pose la question bien actuelle de l'identité des peuples. Un régal pour tous les amoureux du langage.

613 a été publié pour la première fois aux éditions Odile Jacob. la présente version a été entièrement remaniée par l'auteur.

Les enfants de migrants - les blacks, les beurs et les antillais - n'intéressent personne. Pourtant, une puissance les appelle, au moins sous forme de petites pilules de couleur orangée aux étranges effets... Un inspecteur de police communiste dont la carrière traîne un peu, un vulcanologue passionné par la jouissance des femmes et des volcans et le célèbre psychiatre Nessim Taïeb se mêlent à la vie des enfants des rues et de leurs ancêtres.

Un meurtrier fou égorgeant les bourgeoises d'une commune cossue de la banlieue parisienne, un commissaire play-boy rompu aux techniques modernes de la police, un psychiatre passionné de littérature antique, un rescapé des idéologies des années 70 et une dizaine d'Africains immigrés en France... Récit du désastre de la perte des repères, véritable énigme policière résolue pas à pas, reconstitution par fragments de vies déstructurées par les aléas politiques des dernières décennies. Un polar actuel, qui est aussi un conte mythologique et moral.

Le mardi 11 septembre 2001, un psychiatre parisien nommé Abdelaziz Padoue reçoit un étrange patient : au lieu de se laisser examiner, c'est lui qui conduit l'entretien avec le praticien.

Le vendredi suivant, une main de femme sectionnée est découverte sur l'autel d'une église de Paris. C'est une jeune et jolie juge, Béatrice Belle Darmentières, qui est désignée pour instruire cette affaire hors du commun. Elle s'adjoint les services d'un criminologue à forte personnalité, connu pour ses méthodes peu classiques. Mais une relation intense et troublante se dessine bientôt entre les deux enquêteurs, et Belle Darmentières se retrouve plongée au coeur d'une tempête professionnelle et affective, confrontée à une affaire qui la dépasse, elle ne sait plus qui croire ni à quel dieu se vouer.

Serial eater éclaire de façon remarquablement intuitive et érudite l'alliance qui s'est parfois nouée entre les religions et le meurtre. Roman mystique et féministe, c'est aussi une haletante chasse à l'homme qui comblera les amateurs de suspense.

"Pris aux tripes tout de suite.... Tous les ingrédients pour une dégustation savoureuse des sens et de l'esprit." (Paris Match)

"Chacun d'entre nous rêve, et probablement de quatre à cinq fois par nuit. Mais un rêve qui s'évanouit est comme un fruit qu'on n'a pas cueilli. Un rêve qui n'est pas interprété est comme une lettre qui n'a pas été lue.Toi qui rêves, mon frère, ne raconte pas ton rêve à un inconnu; ne laisse pas quelqu'un dont tu ignores les intentions énoncer des vérités sur toi à partir de ton rêve. Car le rêve se réalisera à partir de la parole de l'interprète.J'ai voulu écrire ce livre comme un guide d'interprétation des rêves, pour aider chacun d'entre nous dans les moments difficiles qu'il nous arrive de traverser.Ce livre est constitué de ma propre expérience de thérapeute, au cours de laquelle il m'est souvent arrivé, comme à la plupart de mes collègues, d'interpréter des rêves. Formé à la psychanalyse, j'ai toujours été convaincu que le rêve appelait par nature une interprétation. Rêver, c'est toujours et partout recevoir une interprétation!J'ai également cherché, dans ce livre, à croiser les données les plus récentes des disciplines les plus variées comme la neurophysiologie du rêve, la psychophysiologie, l'anthropologie sur le traitement traditionnel du rêve dans différentes cultures, la psychanalyse, mais aussi la mythologie" T.N.Une toute nouvelle interprétation des rêves.

Ce livre propose une nouvelle analyse d'une idéologie actuelle -- la sexualité communautaire -- à partir de données culturelles et cliniques.

"Tobie Nathan, sciemment et de manière conséquente, inaugure ici la pratique d'une authentique psychothérapie ethnopsychiatrique du type "intra-culturelle" dans le traitement de patients appartenant à sa propre culture -- ce qui lui a permis de comprendre aussi, et d'une manière nouvelle, le cadre culturel tant de leur malaise que de leur guérison.

Ce brillant livre nous fait entendre la voix d'airain de la réalité, que le prestige passager du verbe -- et parfois même des pirouettes verbales -- est incapable d'étouffer. Car on a beau se payer de mots, le réel est toujours là pour les démentir...

Certes, Tobie Nathan ne ménage pas la folie des hommes, fût-elle individuelle ou collective. Mais alors même que l'impitoyable lucidité du chercheur révèle que le grotesque est inhérent à la condition humaine, chaque intervention du psychothérapeute démontre qu'il le sait sublimable. C'est cela sans doute qui explique non seulement ses succès thérapeutiques frappants, mais aussi la dimension humaine et la pénétration scientifique de son livre. En effet, à partir d'une analyse de la sexualité idéologique -- c'est à dire d'un problème circonscrit et, qui pis est, à la mode -- Tobie Nathan a su formuler des concepts théoriques et élaborer des stratégies méthodologiques et thérapeutiques de portée générale et d'utilité durable dont les sciences humaines ne pourront plus se passer."

Georges Devereux (préface).

En janvier 1897, suite à sa lecture du Malleus Maleficarum, Freud s'interroge dans une lettre à Fliess : "Si j'arrivais seulement à savoir pourquoi dans leurs confessions les sorcières ne manquent jamais de déclarer que le sperme du Diable est "froid"." Par cette question, Freud vient de mettre le doigt sur un problème crucial. Au Moyen Âge, la sorcellerie était une théorie étiologique rendant compte de la maladie, de la malchance, du malheur, bref : de la négativité. En cela, le Malleus Maleficarum peut être considéré à bon droit comme un véritable traité de psychiatrie "traditionnelle". Mais comment fonctionnent ces systèmes thérapeutiques qui semblent si éloignés de la rationalité scientifique ? Tobie Nathan présente le résultat de dix années de recherche technique et clinique sur les théories étiologiques traditionnelles, leur maniement, la spécificité de la relation dans le cadre de telles théories. Il fournit les cléments indispensables à tout clinicien qui nourrit le projet de prendre en charge l'un de ces patients, de plus en plus nombreux, originaire d'Afrique noire ou du Maghreb, des îles francophones de l'océan Indien ou des Antilles.

Guérir l'âme : c'est la prétention de nos psychiatres et de nos thérapeutes. Mais que savent-ils au juste de la santé psychique ? La médecine dispose d'une physiologie solide pour établir ce qu'est un corps sain mais il n'existe pas d'équivalent pour l'âme. Il y a pourtant des thérapies efficaces. Il est indéniable qu'un homme peut influencer l'état d'un autre par le simple pouvoir de l'écoute et de la parole. Mais tout est là : la psychothérapie est-elle autre chose qu'un art de l'influence ? Ce que fait le psychanalyste est-il si différent de ce qu'accomplit le chaman ? C'est la confrontation aux migrants originaires de sociétés non occidentales qui a conduit le psychanalyste Tobie Nathan à se poser ces questions. Ces patients-là en effet, mis au rebut de la société française, font échouer les protocoles thérapeutiques classiques. Les maux dont ils souffrent trouvent leur origine dans une culture qu'ils ont laissée derrière eux et à laquelle la psychologie occidentale reste sourde. Dans le sillage de l'ethnopsychiatrie de Georges Devereux, l'auteur propose aux docteurs de l'âme occidentale de suivre son propre itinéraire : relever le défi de ces troubles trop exotiques pour la raison scientifique européenne, et se mettre à l'écoute des pratiques des guérisseurs et des sorciers des tribus traditionnelles pour mieux comprendre comment, par le truchement d'un élément tiers (démons, ancêtres…), un esprit peut en modifier un autre.

Très tôt, dans son enfance égyptienne, Tobie Nathan a entretenu une native complicité avec les mythes, les légendes et, d”une manière générale, avec la “pensée magique” qui, selon lui, reste l’ADN le plus fiable de la nature humaine. Cette affinité avec l’étrange, avec l’étrangeté de l’autre, l’a conduit très tôt vers l’ethnopsychiatrie de Georges Devereux, ce freudien hérétique qui voulait analyser ses patients en les inscrivant dans leur contexte culturel. De là, est née une oeuvre passionnante, toujours fidèle au légendaire, mais articulée autour des concepts les plus aigus de la psychologie. Sorciers, chamans, vieux sages, marabouts, et autres créatures pittoresques eurent plein droit de cité dans ses livres – et dans sa vie.

C’est cette vie, précisément, que Tobie Nathan a entrepris de raconter, en va-et-vient, dans l’”ethno-roman” qu’il nous propose ici. Le voici donc dans la Sorbonne post-soixante huitarde, dans les services psychiatriques où il officie, dans sa mémoire égyptienne, chez les fous-sages chez des sages un peu dingues, chez les devins d’Afrique et dans les dîners d’Ambassade… Sur ce monde, notre monde, il pose un regard d’adulte émerveillé et mélancolique, pessimiste, lucide, généreux.

Cette autobiograhie intellectuelle, morale et savante, se lit comme un roman : le roman d’une belle vie.

Tobie Nathan est ethnopsychiatrie, mais il est aussi romancier.

Il nous offre là un bon roman dans lequel il nous décrit le chaos en Afrique et, à travers une histoire policière, la rencontre avec quelqu’un qui a connu Sigmund Freud, ce qui lui permet de faire passer quelques unes de ses opinions sur la psychanalyse…

C’est écrit comme un roman policier, avec une intrigue, des meurtres, etc.

Par un corps harmonieux, un doux visage, une belle âme, mais parce qu'on a été l'objet d'une capture délibérée : objets magiques, philtres, parfums, prières, rites, paroles ésotériques, nourritures ou boissons préparées. J'explore ici les stratégies les plus efficaces. J'ai aussi recueilli les confidences des amoureux et les plaintes de certaines personnes en souffrance. Ces mêmes pensées poursuivent leur chemin dans l'intimité des coeurs et parfois dans les cabinets de psy. Toute mon expérience me permet de vous présenter ici à la fois un guide pratique et les clés de ce qu'est vraiment la passion amoureuse.

Venue en France poursuivre des études mais chassée par sa famille, la jeune Patience est confiée au psychologue Ernesto Sanchez, à qui elle avoue qu'elle « sort la nuit et mange les gens. » En Guinée, dont elle est originaire, tout le monde croit en la sorcellerie. Un « talent » qui sert avant tout... à tuer.

C’est dans le ghetto juif du Caire que naît, contre toute attente, d’une jeune mère flamboyante et d’un père aveugle, Zohar l’insoumis. Et voici que sa soeur de lait, Masreya, issue de la fange du Delta, danseuse aux ruses d’enchanteresse, le conduit aux portes du pouvoir. Voici aussi les mendiants et les orgueilleux, les filous et les commères de la ruelle, les pauvres et les nantis, petit peuple qui va roulant, criant, se révoltant, espérant et souffrant.

Cette saga aux couleurs du soleil millénaire dit tout de l’Égypte : grandeur et décadence du roi Farouk, dernier pharaon, despote à l’apparence de prince charmant, adoré de son peuple et paralysé de névroses. Arrivée au pouvoir de Gamal Abdel Nasser en 1952 et expulsion des Juifs. Islamisation de l’Égypte sous la poussée des Frères musulmans, première éruption d’un volcan qui n’en finit pas de rugir… C’est la chute du monde ancien, qui enveloppait magies et sortilèges sous les habits d’Hollywood. La naissance d’un monde moderne, pris entre dieux et diables.

(Source : Stock)

« Rêver est une chance, un don offert par la nature ; se souvenir de ses rêves une bénédiction !

J’ai pris l’habitude de considérer le rêve comme un guide, et d’exposer au plus grand nombre la façon de s’approprier les conseils surgis des ténèbres. Ces rêves ont constitué la matière première de ce livre. On trouvera ici leur description précise, mais aussi les fragments de vie que charrient toujours les rêves. On y lira comment on remonte, et toujours avec l’aide du rêveur, du récit aux pensées, et de ces pensées aux conseils pratiques qui permettent au rêve de s’accomplir dans la vie.

On ne trouvera ici ni dictionnaire des symboles ni de sens univoque de je ne sais quel rêve “typique”, mais une méthode et un aiguisement de l’esprit au travail du rêve. Chaque lecteur en sortira plus familier avec les rêves, plus curieux des siens et plus ouvert à la multitude de possibles que nous propose l’existence. » T. N. 

Psychologue hors norme et conteur de génie, Tobie Nathan nous donne ici une méthode rigoureuse pour accéder à nos rêves et des pistes pour les interpréter.

Il est ethno-psychiatre, Juif, migrant et lui-même enfant des cités. Depuis trois ans, dans le secret de son cabinet, Tobie Nathan se penche à l’oreille des jeunes radicalisés. Pour les comprendre. Et pour écouter ce qu’ils ont à nous apprendre sur le monde tel qu’il est.

En septembre 2014, l’État confie à Tobie Nathan le suivi d’une cinquantaine de jeunes radicalisés. Un an et demi plus tard, il rend un rapport, mais veut poursuivre la réflexion. Un livre est nécessaire. Trop de bêtises sont colportées, trop d’idéologies brandies, trop de fausses réponses apportées. Qu’on pense à l’échec des centres dits de « déradicalisation ». Ou au célèbre « expliquer, c’est déjà excuser » de Manuel Valls. Tobie Nathan n’apporte ni recettes ni certitudes, mais pose la seule question qui vaille : comment notre société peut-elle enfanter ces monstres, nos doubles grimaçants ?

Quarante ans passés auprès des migrants, trois ans de consultations pour les jeunes radicalisés. Peu d’intellectuels ont pu les approcher aussi intimement. Tobie Nathan a mis à profit l’expérience d’une vie pour sonder ces « âmes errantes », comme il les appelle tendrement. Et baliser pour elles « un éventuel chemin de retour ».

Plus encore ! Il les approche « en frère ». Lui, le Juif, le migrant, l’enfant des cités, le révolté de Mai-68, se retrouve dans cette jeunesse d’aujourd’hui, engagée, combattive, sûre de ses idéaux et de leur place dans l’Histoire. Jeu de miroir entre radicaux d’hier et d’aujourd’hui : « Je leur ressemble » dit-il. Et si lui peut comprendre… Peut-être le peut-on tous.

 "Jusqu’à ma rencontre avec Gabriela, personne ne m’avait jamais incité à examiner au plus près Jésus, la personne de Jésus. L’homme donc, et non la religion qui a découlé de son enseignement. Si l’on examine son parcours, Jésus a essentiellement parlé, réuni et guéri. C’est à l’analyse de ce personnage, politique et thérapeute, que j’ai voulu consacrer ces pages. » 

Élie : vieillissant, désabusé, divorcé, désencombré des illusions sur la vie. Voici comment on pourrait décrire ce psy aux méthodes particulières qui dirigea longtemps un centre d’ethnopsychiatrie au coeur de Paris. C’est un spécialiste en

« étrangeté ».

Un petit migrant roumain, aux cheveux hirsutes et aux yeux immenses de clarté, va dérouter Élie, autant que ses compagnons du quotidien, le fripier Samuel tenant boutique boulevard Arago, Le-Poète jamais avare d’une récitation, ou Le-Professeur et ses problèmes cardiaques. Oui, un garçon de dix ans, silencieux et intense. Est-ce lui qui déplace les tables à distance, fait exploser les pierres précieuses des colliers ou guérit les maladies les plus réfractaires d’un doigt posé sur la plaie ? Sorcier ou « immigré nouvelle génération » ? Imposteur ou messie de nos temps troublés ?

Il faut prendre garde aux étrangers que nous croisons : parmi eux se cachent des êtres d’exception.

(Source : Stock)

"Nous ne sommes pas seuls au monde" – il existe d'autres pensées que la nôtre, d'autres façons de faire pour prendre en charge les douleurs de l'existence. "Nous ne sommes pas seuls au monde" –; c'est par cette formule qu'en Afrique de l'Ouest, on reconnaît l'action des esprits qui viennent perturber la vie des humains. Tous les patients doivent être pris en compte, écoutés et aidés comme des témoins et non comme des victimes, à partir de leurs forces et non de leurs faiblesses. Ils peuvent ainsi parler de leur expertise propre : par exemple de la substance pour les toxicomanes, des êtres de leurs mondes pour les migrants, des procédures d'emprise pour les sortants de sectes...

Ce n'est pas tant la psychanalyse comme science humaine qui se trouve ici mise en question mais, plus profondément et à travers elle, notre identité culturelle et psychique. Comprendre comment une culture, cette dette de vie qui nous lie à nos ancêtres, façonne nos modes de représentation mais aussi le monde de nos émotions tel est l'enjeu de ce livre où la réflexion se nourrit d'observations concrètes. Cette confrontation entre un praticien qui n'a jamais cessé de penser sa discipline au contact d'autres pratiques de l'esprit et une philosophe qui l'a éprouvée dans son expérience donne un livre éblouissant et inédit.

Ce livre est composé de deux textes qui interrogent, en parallèle, les techniques thérapeutiques traditionnelles - essentiellement en Afrique -, et la médecine scientifique. Les auteurs proposent de prendre au sérieux les techniques basées sur la divination, la sorcellerie, la fabrication de fétiches, sans plus les opposer à la rationalité moderne. Ce ne sont pas les patients qui doivent être étudiés et comparés, mais les thérapeutes avec leurs outils, leurs théories, leurs pensées techniques, leurs concepts et surtout, les êtres surnaturels mis en œuvre par leurs procédés. L'objectif commun du psychologue et de la philosophe est de nous obliger à repenser le rapport entre les différents mondes. C'est la condition pour jeter les bases d'une psychopathologie enfin scientifique.

1952. Zohar Zohar, expulsé et fugitif, arrive en Europe.

Né pauvre dans le misérable quartier juif du vieux Caire, l’enfant chéri de ‘Haret el-Yahoud, la ruelle aux Juifs, le jeune homme flamboyant, dont les clubs et bars attirent la haute société cairote, débarque sans famille, sans ami, sans un sou. Seul l’accompagne le fantôme de Dieter Boehm, son tortionnaire nazi. Zohar fuit un pays à feu et à sang, une société malade à l’image de son roi, Farouk, ramolli de luxure et détesté par son peuple, une société nécrosée par la montée des Frères musulmans, l’infiltration des anciens nazis dans l’armée égyptienne, les pogroms contre les juifs et la rébellion conduite par le puissant Gamal Abd el-Nasser. En France, son obsession va se lier à celle d’Aaron, Lucien et Paulette, trio soudé dans l’envie d’en découdre avec le passé qui les hante. Contre les bourreaux de leur passé, un même procédé : deux balles dans la tête, la première pour la vengeance, la seconde pour la signature.

C’est l’histoire que son fils François va découvrir, celle qui lui fera comprendre la mystérieuse promesse faite par son père à la Société des Belles Personnes. Et qu’il décidera de poursuivre.

Entre fresque historique et grand roman, des heures sombres de l’Égypte à la part enfouie de la mémoire française, Tobie Nathan écrit magnifiquement une épopée foisonnante et tragique, lestée du passé, forte de ses personnages, de leurs souvenirs et de leur cheminement.

(Source : Stock)

Cet ouvrage développe les recherches théoriques, cliniques et thérapeutiques suscitées par les thèses du Moi- Peau (1985). Il s'agit du dernier travail de révision mené par D. Anzieu, qui a supervisé l'ensemble de cette 2e édition. Tous les textes ont été revus et complétés par les auteurs. Les bibliographies ont été rénovées.

" Dans toute vie, un jour vient le besoin de confier ses secrets."

Depuis cinquante ans, Tobie Nathan pratique l'ethnopsychiatrie : il accueille et prend soin du patient en tenant compte de son histoire, de sa culture, de sa langue, de ses croyances. Professeur d'université reconnu, auteur souvent primé, il revient aujourd'hui sur les grandes étapes de son existence comme autant de jalons dans l'élaboration de sa discipline. Il éclaire ce qui lui semble essentiel et livre ce qu'il n'avait jamais dévoilé. " La multitude des langues et des cultures est la véritable richesse du monde. " Récemment, on a fait appel à lui pour instaurer le dialogue avec les jeunes radicalisés. Plus que jamais sa méthode est nécessaire. Dans un monde cloisonné, qui se méfie de la différence, Tobie Nathan ouvre une voie d'avenir.

Êtes-vous plutôt Havaïanas ou Birkenstock ?

Kebab ou graines alimentaires ?

L’application Yuka a-t-elle révolutionné votre façon de faire les courses ou avez-vous cédé à la livraison Deliveroo ?

Dans ses chroniques mensuelles pour Philosophie magazine, Tobie Nathan s’est attaché à décoder nos nouvelles pratiques en se faisant ethnomythologue, à savoir, en explorant à partir de l’ethnologie, de la mythologie et de la psychanalyse, le sens caché de nos objets contemporains.

Prenons le jean slim qui souligne nos formes : a-t-il encore quelque chose à cacher ? La réponse se trouve peut-être chez les Indiens d’Amazonie.

Et la gourde en métal ou en verre, qui remplace petit à petit la bouteille en plastique, incarne-t-elle une salutaire prise de conscience écologique ou est-elle la confirmation des théories d’une pionnière de la psychanalyse ?

Quant aux monocycles électriques qui envahissent rues et trottoirs, saviez-vous que ce sont probablement les mythes grecs antiques qui ont donné des ailes à ce nouveau moyen de transport urbain ?

Réexplorant ainsi nos nouvelles lubies, Tobie Nathan en fait surgir avec humour l’étrangeté souvent, l’ironie parfois, et une certaine absurdité de notre monde.

Chacun a éprouvé/testé /adoré au moins une ces lubies contemporaines et s’y reconnaîtra.

"Cette nuit-là, j'ai fait deux rencontres, une personne, bien réelle que j'ai revue par la suite et une autre, plus floue, dont j'aurais du mal à parler. Peut-être l'ai-je seulement rêvée celle-là ? Ces rencontres ont été si puissantes, se sont révélées si décisives, qu'elles demeurent inscrites dans ma mémoire comme des balises, posées là pour éclairer mon chemin... " C'est un vendredi, le vendredi 10 mai 1968.

Sur sa mobylette, le jeune Tobie, maoïste en déshérence, louvoie entre "CRS SS" , barricades et étudiants en colère. Alors que la foule envahit le quartier latin, il va à contre-courant comme il l'a toujours fait, Juif d'Egypte exilé, passé par Rome et qui grandit à Gennevilliers. L'exode a brisé sa mère, son père est insaisissable et lui est devenu autre, dans une "absolue étrangeté" , celle de "vivre étranger dans un pays étrange, étranger à soi-même" .

Reste l'amour pour se rattacher au monde qui va, l'amour à fleur de peau et le désir ardent, dans les bras de femmes initiatrices qui le ramènent à l'épaisseur de l'existence. La découverte de Freud met des mots sur l'exaspération de sa jeunesse, le mariage entre ethnologie et psychanalyse devient une voie possible. Mais dans cette nuit-là, de révolution et de chaos intérieur, c'est un autre égyptien qui s'impose à lui.

Zohar Zohar l'élégant, ange gardien et vengeur, à la poursuite du nazi qui l'obsède. Et aussi Sett Sal'ha, la Libyenne, fantôme des origines tout droit sortie de l'enfance et qui convoque l'ultime question : "Pourquoi sommes-nous sortis d'Egypte ? " Et si c'était en une nuit que se décidait son destin ?

Ce traité est le premier à développer une théorie cohérente de la clinique interculturelle, c'est-à-dire des problèmes concrets qui apparaissent dans les psychothérapies entreprises avec des patients originaires de cultures autres qu'occidentales.

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