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Tome

Auteur

1 698 lecteurs

Activité et points forts

Thèmes principaux

ajouté par x-Key 2012-01-16T18:25:16+01:00
de

Biographie

Nom : Vandevelde

Prénom : Philippe

Pseudo : Tome

Né à Bruxelles le 24 février 1957, Philippe Vandevelde, dit "Tome", aura aimé la bande dessinée avant même d'en avoir jamais lu! Il a un peu plus de cinq ans lorsque, à la suite d'une opération aux yeux qui le laisse temporairement aveugle, on lui lit "Le Sceptre d'Ottokar" et "Les Extraordinaires Aventures de Corentin Feldoë". Ses premiers essais dans ce domaine paraîtront dans le fanzine BUCK animé par Thierry Groensteen, futur pape de la critique graphique. Afin de renouer avec ses émotions d'enfant, Tome abandonne ses études d'animation cinéma, de communication graphique et de journalisme pour se consacrer à son hobby. Il devient un temps assistant de Dupa, puis de Turk et De Groot, bon apprentissage où il s'allie avec un autre membre de l'équipe, Janry, pour réaliser des pages de jeux pour SPIROU ("Jeuréka"). Après quelques péripéties, la série "Spirou et Fantasio" leur est confiée en 1981 et ils lancent "Le Petit Spirou" six plus tard. Tome abandonne graduellement le dessin pour se consacrer entièrement au scénario. Pour Warnant, puis Gazzotti, il anime "Soda", le pasteur policier new-yorkais. Avec Darasse, il plonge dans l'univers farfelu des dessinateurs de BD en reprenant l'écriture des gags du "Gang Mazda", que le dessinateur avait commencé avec Bernard Hislaire. Seule infidélité à une production jusqu'alors placée sous le signe de la fantaisie, le récit très noir de "Sur la route de Selma" est dessiné par Philippe Berthet en 1991 pour la prestigieuse collection "Aire Libre". Il montre que le grand voyageur a d'autres cordes à son arc et annonce la trilogie dramatique qu'il écrira quelques années plus tard pour Ralph Meyer chez Dargaud ("Berceuse assassine"). Même "Spirou" suivra en parallèle une courbe vers le réalisme et le drame : dans "Machine qui rêve", son scénariste lui fera franchement aborder le "thriller", tandis que le dessin de Janry évoluera vers une composition digne des grands suspenses en bandes dessinées. Travaillant parfois sur quatre scénarios en même temps sans se mélanger les plumes, Tome écrit le plus souvent dans l'atelier où ont choisi de dessiner ensemble les auteurs avec qui il collabore. Depuis que le succès honore pratiquement tout ce qui sort de son imagination, il ne bride plus sa passion des voyages et s'envole plusieurs fois par an pour ramener des continents visités la matière de ses créations ultérieures. Pour son best-seller absolu, la série du "Petit Spirou", il ne doit pas aller aussi loin, car il avoue s'inspirer autant des aventures de sa fille Zoé que de ses propres souvenirs d'enfance.

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Quelques chiffres

Note moyenne : 7.23/10
Nombre d'évaluations : 2 821

0 Citations 1 074 Commentaires sur ses livres

Alias et noms de plume

  • Philippe Tome

Dernier livre
de Tome

Sortie France/Français : 2022-10-14

Les derniers commentaires sur ses livres

Le Petit Spirou, Tome 10 : Tu comprendras quand tu s'ras grand !

Spirou fait ses premières découvertes du corps de l'autre. Très potache.

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Le Petit Spirou, Tome 11 : Tu ne s'ras jamais grand !

L'extrême sexualisation des femmes est quand même assez gênante à la longue.

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Le Petit Spirou, Tome 12 : C'est du joli !

Si on passe toutes les planches de sexualisation, les autres sketchs sont sympa.

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Le Petit Spirou, Tome 13 : Fais de beaux rêves !

Des planches avec des sketchs toujours courts, divertissants mais aller plus loin.

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Le Petit Spirou, Tome 14 : Bien fait pour toi !

On a enfin le retour des bêtises d'enfant, qui sont quand même plus normales pour un garçon de son âge.

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Le Petit Spirou, Tome 15 : Tiens-toi droit !

Un tome qui remplit son rôle de divertissement, sans plus de profondeur.

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Le Petit Spirou, Tome 16 : T'es gonflé !

Le retour de l'hyper sexualisation ne m'avait pas manqué mais bon...

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Le Petit Spirou présente, tome 6: Mon prof de Zumba

Comme les autres tome du petit Spirou, c'est une réussite. Par contre c'est peut être juste moi mais je n'ai pas fait le lien avec le titre.

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Le Petit Spirou, Tome 1 : Dis bonjour à la dame !

J'avais envie de me noter ici certaines impressions. J'ai lu ces BD quand j'étais jeune fille d'âge primaire, alors que j'avais accès à une bibliothèque d'âge secondaire (12-15 ans). Donc, peut-être étais-je trop jeune pour être dans le lectorat cible. Parmi les nombreuses séries que j'ai appréciées étant enfant, celle du "Spirou quand il était petit" a terriblement mal vieillit dans ma mémoire.

Déjà, connaissant la série principale, morcelée parmi de nombreux duo d'auteurs et illustrateurs qui se sont appropriés les deux héros ( Spirou et Fantasio), faire un parallèle avec ce jeune Spirou hypersexuel, vicieux et superficiel, alors même que son homologue dans la vingtaine m'a semblé au contraire asexuel aromantique et insensible aux femmes fatales ( ce dont je lui sied gré, franchement, c'est remarquablement rafraichissant, surtout pour l'époque) est une tache ardue. Ce ne peut pas être le même personnage, dans mon esprit, ils sont beaucoup trop opposés. le petit Spirou est sans filtre, obnubilé par les gros seins, les craques de fesse et tout ce qui est lié aux parties génitales. Il est immature, égocentrique à la limite de l'égoïsme, avec de nombreux comportements questionnables. Curieusement, même enfant, ce personnage m'était antipathique pour ces raisons. Peut-être parce que pour la petite fille que j'étais, c'était un décalage? Peut-être est-ce l'époque? Il est vrai que si la pudeur et la tranquillité était valorisées et encouragées chez nous les filles, les gars me semblaient beaucoup plus désinhibés, libres de faire ce qu'ils veulent et un peu trop intéressés par tout ce qui s'appelait nudité. Véritable différence ou simple clivage de genre? Dur à dire. Je pense surtout qu'on nous a composé des éducations très genrées qui n'ont pas lieu d'être. Toujours est-il que le Petit Spirou, aussi rocambolesques aient été ses aventures, me semblent amères aujourd'hui et surtout, incohérentes avec son homologue adulte. le petit Spirou est de bien des façons tout ce que je reproche aux personnages masculins des romans jeunesse que je lis dans le cadre de mon travail de libraire jeunesse aujourd'hui. Heureusement qu'il n'est pas adolescent, quel bad boy insupportable il serait!

Même le système de valeur du Spirou adulte me semble totalement différent. Vous me direz que les enfants ne sont pas forcément matures pour certaines valeurs, peut-être, mais certaines de ces valeurs nous habitent et nous définissent dès notre jeunesse. Ce sont des valeurs de "préférence", elles dictent nos actions et sont endossées, pas simplement idéalisées. J'aurais donc pensé que le jeune Spirou aurait déjà son fort penchant pour la justice et la vérité, comme le reporter qu'il est devenu. Or, enfant, Spirou est menteur, sournois et se montre terriblement injuste envers nombre de personnages seulement sur la base de leur apparence et de leur statut social. En un mot: C'est une petite canaille détestable. Seul son rapport ambigu à l'autorité reste cohérent entre les deux âges. Y a pas à dire: Ce n'est pas facile de suivre les règles pour ce personnage rebelle dans l'âme, mais je pense que ça reste cohérent avec son côté aventurier et casse-cou. Après tout, les journalistes d'investigation de nos jours sont tout aussi audacieux et avides de justice, quitte à aller aux endroits où on ne veut surtout pas de leur présence. Donc, entre le Spirou adulte et enfant, il y a un fossé insurmontable et surtout inexplicable. Je pense qu'il y avait moyen d'en faire un petit personnage n'aimant pas les règles mais plus juste et moral, comme son homologue adulte. Certaines Bd, comme "les enfants de la Résistance", le démontre très bien.

Aussi, je me rappelle m'être dite enfant que je regrettais que Fantasio ne soit pas là. À l'époque, je ne connaissais pas les Gaston Lagaffe, avec un Fantasio colérique et un peu psychorigide sur les bords que je ne connaissais pas non plus. Fantasio m'a toujours semblé parfait pour Spirou, un contraire balancé. Fantasque, rêveur, tout aussi courageux et curieux que son ami aux cheveux roux, mais plus près de ses émotions ( une force, à mon sens), Fantasio est aussi le plus comique des deux. Je n'ai jamais compris comment il ne pouvait pas plaire aux personnages féminins...jusqu'à ce que je découvre le machisme des sociétés occidentales et leurs modèles masculins stupides. Fantasio, malgré son nom, ne fait pas fantasmer. Spirou, si. Aussi con que ça. Aussi illogique que ça. Tout ça pour dire qu'il me manquait dans la jeunesse de Spirou. Boniface, qui le remplace dans le rôle du "meilleur ami", m'a semblé fade, plus "suiveux" et peureux qu'autre chose. Un personnage très accessoire.

Fantasio avait aussi cet avantage d'être le parfait compagnon de vie de Spirou, dont les frontière entre amitié et amour platonique sont restées nébuleuses dans la série principale. Je remarque que sans lui, Spirou est un hétéro qui donne l'impression d'avoir un cerveau flottant dans la testostérone, alors qu'en la présence de Fantasio, dans la série adulte, la vie conjugale et la sexualité sont carrément absents de ses centres d'intérêt. Fantasio et Spirou sont restés dans ma mémoire comme l'un des rares couples frateroromantique de l'univers de la fiction, indéfectibles alliés et partenaires, loyaux et complices malgré quelques complexes de par et d'autre. Je n'ai jamais penché pour l'hypothèse de l'homosexualité, simplement parce qu'ils n'ont pas l'air amoureux l'un de l'autre. Ce cadre me fait d'autant plus détester celui du Petit Spirou, petit macho en puissance et ami malsain sur bien des angles.

Quand à Suzette...et bien...disons que même enfant elle me désespérait. C'est la version enfant de l'archétype féminin de base: blonde, jalouse, pas très brillante, prude parce que c'est ce qui est attendu d'une fille, mais juste assez "ouverte" d'esprit pour les penchants pervers de son petit copain bad boy. D'ailleurs, elle aime bien d'autres bad boys dans la série. Surtout, à l'instar de centaines d'autres personnage féminins, cette fillette ne semble vivre que pour les gars et à travers le regard des gars. On ne s'intéresse à elle que parce qu'elle a un intérêt pour Spirou, autrement, tout ce qui fait d'elle un personnage à part entière est absent. On sent que la BD est destiné au public masculin, dressant des portraits de femmes grossiers, stigmatisants et tellement typique de la lentille masculine, qui n'existent que pour satisfaire les besoins des personnages masculins principaux. On se tient bien loin des "trucs de filles, beurk!", pour reprendre la pensée globale des garçons de la série. Les garçons font des bêtises, les filles jouent à la poupée et à la marelle. Il est loin le temps où les garçons autant que les filles portaient des robes et des jupes en jouant à ce qu'ils et elles voulaient, très loin des constructions de genre qui allaient diviser durablement les enfants du 20e et 21e siècle.

Les petites filles de la Bd étant une chose, c'est complètement autre chose du côté des femmes. On a deux groupes: les ultra-moches et les ultra-sexy. Un univers qui se décline entre des "poulettes" aux corps complètement irréalistes avec des tour de taille extrêmement fines, de très gros seins soulignés par des soutient-gorge en dentelle, des yeux de biche immenses, des bouches pulpeuses, du maquillage à la tonne, des pieds minuscules sur talons aiguille et des jambes fuselées interminables, de l'autre, des femmes vieilles, ridées, à la silhouette informe et fortement adipeuse, moustachues, sans le moindre cil aux yeux et à la posture déboitée, le tout avec des seins pendouillant. Des poupées sexy contre de vieilles laideronnes, en somme. Et ces poupées sont des idiotes, bien souvent, avec de nombreuses d'entre elles en couple avec des duch bag stupides comme des concombres de mer ou des voyous à l'intelligence limitée.

Oui, parce que soyons lucides, ces personnages magnifiques sont aussi dépeints comme des andouilles, même si certaines sont des enseignantes. L'intelligence fait peur, on en a donc fait une caractéristique des ratés, c'est bien connu. Je ne me rappelle plus dans quel album de la série, mais je me souviens d'une scène où le prof d'éducation physique peu séduisant, Monsieur Mégot, a tenté une approche avec un beau français bien écrit auprès d'une autre prof ( jolie, bien sur) et évidemment, la mademoiselle préfère le couillon aux cheveux laqués et au muscles bombés qui a dix fautes sur une douzaines de mots. Dans ma tête d'enfant, je reçois donc encore le message que mon intelligence n'est rien comparativement à mon physique et que les belles femmes préfèrent aussi la stupidité virile à l'intelligence tranquille. Mais le Petit Spirou n'est pas un cas isolé, plutôt la suite logique de toute un pan de la littérature qui endosse les stéréotypes sociaux les plus indigestes. Quand je vois à quel point de nos jours on navigue sur les mêmes codes dans moult œuvres jeunesse destinées aux ados, entre une fille décérébrée qui veut alimenter son syndrome de l'infirmière auprès son bad boy couillon qui la traite de manière exécrable , je me dis qu'on est encore à nourrir une société très superficielle de bien des manières, qui craint toujours autant l'intelligence et la décence. Et qui accepte de promouvoir et banaliser des modèles amoureux malsains.

Au final, que retenir de la série? Que le monde est centré sur le physique et le sexe? Que les enfants sont aussi vicieux et pervers que les adultes? J'ai beau retourner les albums dans ma tête, je ne me souviens que de ça: des plans pour mater des poitrines, des plans pour embêter les adultes, des plans pour regarder sous les jupes, des plans pour humilier les professeurs, des enfants cancres et des stéréotypes à la pelle.

Tiens, maintenant que j'y pense: Mais qu'est-ce qu'il y a en France et en Belgique pour que les profs soient toujours dépeints de façon aussi ouvertement dégradante et cynique? Des profs violents, adeptes de la punition corporelle et de l'humiliation collective, se régalant des échecs de leurs élèves, hurlant et gueulant à tout va, le tout avec un physique de chaires molasses poilues et informes, cigarettes dégoutantes au bec et avec en prime un français parlé aussi savoureux qu'un poulet frit américain dégoulinant de gras. À l'opposé, les jeunes profs en mini-jupes, talons hauts et décolletés sont bien sur douces et patientes, plus maternelles que professionnelles. Aucunes nuances entre les deux. Cette impression que les profs sont mal vus dans le monde franco-belge est devenue tenace quand je vois avec quelle récurrence ces profs malsains reviennent dans les romans et les Bd jeunesse françaises et belges. L'école est pratiquement un champs de bataille pour rester con le plus possible et mener la vie dure à des profs qui sont des dictateurs en puissance. Et ben, ça donne envie...Ces clichés sont loin, très loin des centaines de profs que j'ai eu de la petite école à l'université, donc je dois dire que je n'ai jamais saisi pourquoi il cette animosité scolaire existait dans la fiction francophone. Ce n'est pas que la France et la Belgique, d'ailleurs, les auteurs anglais du Royaume-Unis et des États-Unis ont aussi souvent des profs horribles dans leurs romans...jamais autant que les parents, cela dit. Mais je m'égare.

Spirou a même une famille, mais étonnamment, son père est plus que tertiaire: il est pratiquement absent! L'adulte que je suis aujourd'hui se demande si le Petit Spirou n'aurait pas un sacré complexe d' Oeudipe non réglé! Blague freudienne a part, je me dis que c'est quand même un enjeu pour un enfant d'être privé d'un de ses modèles parentaux et je ne dis pas ça parce que c'est un garçon privé de modèle masculin, mais bien d'un enfant qui est privé de son second parent. Sa mère est exactement comme les profs femmes qu'adore Spirou: Sexy, mini-jupe, douce et affectueuse, a ceci près qu'elle peut l'enguirlander proprement, elle. Ça n'a pas l'air de changer quoique ce soit sur son enfant imperméable aux règles, néanmoins.

J'ai aussi fini par réaliser la présence de nombreuses blagues racistes. Les allusions à certaines tendances chez certaines ethnies, des associations sans fondement, notamment sur les sports, j'en viens à me dire que la série est un bel exemple de racisme ordinaire. Il aurait été si simple de choisir de rire de ces associations racistes, mais au final, on préfère rire des autres ethnies.

Je retiens aussi la violence faites entre les personnages, de toute nature, de la physique à la psychologique, sexuelle également. Les rapports entre eux sont très souvent malsains, transactionnels parfois. Les coups de poings, les claques au visage, les accidents programmés, les humiliations sexuelles, le voyeurisme et j'en passe. C'est fascinant de réaliser que j'étais exposé à cela enfant et que conséquemment, ce genre de violence me semblait normale.

Dans un autre ordre d'idée, le graphisme est sympathique, très dynamique et coloré. C'est dommage qu'il renforce autant de clichés et de canons esthétiques, en ce sens je préfère la série avec Fantasio. Quoique, maintenant que j'y pense, des femmes fatales et des moches très moches, il y en a aussi dans la série principale. Je pense que le tout aurait gagné à moins polarisé les physiques des personnages, mais en même tant, vu le traitement de cette série, ça semble cohérent.

Je dirais qu'à l'instar des mangas, dans lesquels j'ai décodé nombre des complexes japonais esthétiques et physiques très axés sur le modèle occidental, leur type de sexisme encore bien campé et leur rapport sociaux parfois toxiques ( je pense surtout à tous ces jeune hommes qui entravent les filles contre les murs et leur impose leur présence de manière vraiment perturbante), je dirais que je vois mieux les enjeux du sexisme franco-belge maintenant. La fiction, si elle n'est PAS la réalité, possède cependant des lentilles de traitement qui elles proviennent des auteurs, de la société et de l'époque auquel ils appartiennent. En somme, sans dire que les auteurs sont forcément sexistes, je sens que leur BD illustre à quel point certains thèmes sont traités de façon sexiste, que ce soit parce que c'est ce que les lecteurs apprécient comme traitement ou peut-être parce qu'on est en présence de sexisme ordinaire, que ne voient pas une grande partie des gens. À travers la façon de traiter la fiction, on peut apercevoir où sont les enjeux propres à une société, et toutes les sociétés en ont.

Toujours est-il que mon ressenti général a beaucoup changé avec le temps et avec la maturité. Pour moi, cette série a très mal vieillit. La nostalgie que j'éprouve pour certains Bd lues en enfance, je ne la retrouve pas pour le Petit Spirou. Je dirais même que j'admire les Bédéistes actuels, qui se sont hissé au-dessus du sexisme, racisme et humour violent ordinaire, pour offrir autre chose, de tout aussi divertissant. L'univers de la BD franco-belge possède des auteurs résolument modernes et rafraichissant. L'humour est cependant très personnel, je le conçois. Personnellement, rire d'autrui avec arrogance et mesquinerie ne me fait plus rire, tout comme l'objectivisation du corps féminin et la glorification de la stupidité me rendent maintenant inconfortable. J'aurais au moins appris cela.

Pour un lectorat adolescent du premier cycle secondaire et plus, 12-15 ans+

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Le Petit Spirou, Tome 20 : Y a pas de « mais » !

20 tomes…

Que dire de plus au vingtième qu’on n’a pas déjà dit puisque c’est toujours la même chose…

On lit le petit Spirou comme on se raconte des blagues de Toto, c’est un univers, on retrouve les mêmes trames et chutes, les mêmes personnages…

C’est plus pour se replonger dans l’ambiance qu’on lit un nouveau tome, retrouver des « gens connus » qui, au lieu de tomber à droite vont tomber à gauche ou inversement…

Un peu moins de variation dans les profs, peut-être, ou je rêve…

Bref, ça se lit.

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Dédicaces de Tome
et autres évènements

Aucun évènement prévu

Editeurs

Dupuis : 95 livres

Khani Editions : 4 livres

Dargaud Benelux : 3 livres

Pocket jeunesse : 3 livres

Dargaud : 1 livre

BD Must : 1 livre

Silhouette : 1 livre