Velibor Čolić
Auteur
Activité et points forts
Thèmes principaux
Classement dans les bibliothèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 6.33/10Nombre d'évaluations : 12
1 Citations 7 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
J'en ai lu une partie, le témoignage est intéressant, mais le fait que l'histoire soit une succession de souvenirs fait que le livre en lui même n'est pas très entrainant.
Afficher en entierj'ai trouvé l'intrigue dénué de sens, le style de l'auteur très lourd et un mauvais accent policier. Je voulais commencer a lire des romans policiers, et celui-ci n'était pas très gros, c'est aussi la raison pour laquelle je l'ai terminé, s'il avait été plus gros, sincèrement, cela aurait été une torture au lieu d'être un plaisir. on n'arrive pas du tout à cerner Selbie, ce qu'il pense, pourquoi il accepte la mission, ce qu'il ressent envers Jeanne, ses sentiments envers BD, ses pulsions morbides très glauques, comme lorsqu'il tue son contact lors du premier meurtre de sa mission, pour moi ce fut un manque d’intérêt certains vis-à-vis de ce livre auquel je n'ai pas du tous accroché, ce qui me parait normal quand je voit combien de personne ont lu ce bouquin (il n'y a que moi ... )
Afficher en entierAvec un humour fin,de la dérision, Velibor Colic nous relate son arrivée en France, ses années difficiles ,son errance,sa solitude...
Afficher en entierhttps://mademoisellemaeve.wordpress.com/2017/10/11/jesus-et-tito-velibor-colic/
Jésus et Tito de Velibor Čolić était dans la Book Box #14 Fragments du mois de juillet. Ce qui est chouette avec My Book Box, c’est que chaque livre est une sacrée surprise. Je n’en aurais choisi aucun en librairie et pourtant, j’ai apprécié chacune de mes lectures. Comme quoi, leur slogan de « Box pour les curieux » est extrêmement bien choisi, car je me rend compte que ça fait du bien d’être un peu curieux et ouvert d’esprit. Et de sortir de cette fameuse « zone de confort » dont on nous rebat les oreilles.
Le roman de Velibor Čolić n’est pas vraiment un roman, mais plutôt une sorte de journal intime. L’auteur nous raconte des épisodes très courts de sa vie d’enfant puis d’étudiant en Yougoslavie.
En réalité, en commençant Jésus et Tito, j’ai eu peur que cela ressemble à La Première Gorgée de bière et autres plaisirs minuscules de Philippe Delerm, que j’ai trouvé chiant comme la pluie. Mais en fait, pas du tout. Et j’ai retrouvé l’humour qui est présent sur la quatrième de couverture. J’adore le fait que l’auteur ait eu envie de devenir « footballeur, noir et Brésilien de préférence », puis « poète, maudit évidemment ».
J’ai aimé ces petits souvenirs décousus, et pourtant pas si décousus puisqu’ils forment le patchwork d’une vie. C’était une lecture drôle et touchante. L’auteur écrit en français, il vit d’ailleurs dans notre pays depuis 1992. En faisant quelques recherches sur lui, j’ai découvert qu’il avait écrit quatre ans après Jésus et Tito, Ederlezi. Comédie pessimiste. Ça n’a pas loupé, je me suis retrouvée avec la chanson de Goran Bregović dans la tête. Au cas où ça vous ferait pareil, vous auriez le droit de me maudire.
Afficher en entierCe manuel d’exil est un roman plutôt original qui raconte la façon dont on survie quand on arrive dans un nouveau pays en ne sachant dire que trois mots de français, Jean, Paul et Sartre. Homme de lettres dans son pays, le narrateur nous raconte comment il va devoir tout réapprendre pour se refaire des amis, apprendre une culture qu’il ne connait pas, sans s’apitoyer sur son sort et c’est ce qui m’a le plus plu, l’auteur a cette touche d’humour et de poésie qui m’a tout de suite fait entrer dans le récit. De plus, les chapitres courts et le rythme m’aide beaucoup à pénétrer dans un univers.
J’avais lu Sarcelles-Dakar dans le même genre mais celui-ci est clairement mon préféré, il est tout aussi accessible que le premier en plus de cela. J’ai dévoré ce livre en quelques heures et avec grand plaisir. Il y raconte aussi les terribles épreuves qu’il a dû vivre en tant que soldat, le sang, les cris, les drapeaux, les ordres, tout ce qui montre que l’armée n’est plus pour lui quand on lui propose de rejoindre la glorieuse légion étrangère.
En conclusion, c’est un excellent livre mêlant roman et autobiographie, une belle plume facile à lire et que je recommande avec plaisir.
Afficher en entierLe narrateur (l’auteur ?) est bosniaque. Lettré, ayant servi dans l’armée pendant la guerre des Balkans, il se retrouve à 28 ans quasiment SDF dans un pays dont il ne maîtrise pas la langue. Analphabète, traumatisé et esseulé, ses repères dans ces premières années d’exil sont l’alcool et les femmes.
En quelques 35 courts chapitres qui sont autant de tranches de vie, l’auteur nous décrit ses errances en France (Rennes, Paris, Strasbourg) et en Europe de l’Est dans les années 90.
J’ai bien aimé sa manière de s’exprimer, sa grande culture et son humour un peu noir, son auto-dérision et sa lucidité sur lui-même, mais je ne me suis pas attaché au narrateur : trop autocentré, sa manière assez désagréable de considérer les femmes… mais je reconnais qu’on ne peut que plaindre cet homme vieilli trop vite (à la lecture, on a plutôt l’impression d’un quarantenaire que d’un jeune homme d’à peine 30 ans).
Le récit étant de plus en plus décousu, j’ai terminé le roman en diagonale.
Même si je ne l’ai pas tellement apprécié, ce roman a un petit quelque chose qui me marquera, sans doute la débrouille désenchantée, la ténacité lucide mais acharnée de l’auteur.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Velibor Čolić
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Biographie