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Livres - Bibliographie

Victor Hugo


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Toutes les séries de Victor Hugo

3 livres
744 lecteurs

Victor Hugo

Les Misérables I

Jean Valjean est vivant. Comme vivent Javert, Gavroche, Thenardier, Marius et Cosette. Ils sont entrée dans le panthéon de l'esprit humain et sont devenus nos familiers. Pendant soixante ans, Hugo a mûri ce feuilleton sublime, cette épopée géante de candeur et de générosité populaire, sans doute l'œuvre la plus lue au monde.

Quand paraît la première partie des Misérables, en 1862, Hugo écrit : << Ce livre, c'est le siècle, c'est un vaste miroir reflétant le genre humain. Maintenant, je peux mourir. >> Cet ouvrage, c'est la réponse de la bonté et de la pitié au crime et au mensonge. Son éditeur l'avait prévenu : lorsque les épreuves sortaient de presse, les correcteurs, bouleversés, pleuraient.

30 livres
629 lecteurs

La loi de la jungle est sans appel, et chaque habitant se doit de la suivre. Mowgli, le petit d’homme adopté par les loups, va en faire la douloureuse expérience en étant banni de son clan, tout en menant de front une guerre personnelle contre Shere Khan le tigre boiteux qui a juré sa perte. Kotick, le phoque blanc, va partir en quête d’un endroit sûr pour son peuple après avoir été témoin du massacre de ses semblables. Quant à Rikki- Tikki-Tavi, la mangouste, elle va chasser les serpents du jardin afin de protéger sa nouvelle famille...

2 livres
189 lecteurs

Victor Hugo, écrivain engagé, entreprend ici un vaste réquisitoire social. Dans cette épopée que sont "Les Misérables", parus en 1862, il peint une fresque riche en couleurs. Loin de n'être que le récit de la réhabilitation d'un forçat évadé victime de la société,"Les Misérables" sont avant tout l'histoire du peuple de Paris. Jean Valjean, et le lien qui l'unit à Cosette, en est le fil conducteur et le symbole. A travers sa vie et ses rencontres apparaît l'image d'une humanité misérable mais pleine de grandeur, dont il semble l'archétype. Homme du peuple par excellence, damné et accablé par les humiliations successives, Jean Valjean prend sur lui le péché du monde et l'expie.Dans son effort incessant pour se racheter, il assume un destin tragique qui nous renvoie le reflet de l'humanité en marche.

Texte intégrale

Edition en deux volumes

Préface et notes d'Yves Gohin

2 livres
173 lecteurs

Après le succès des Contes Macabres, Benjamin Lacombe – auteur et illustrateur phare de la nouvelle génération – a succombé au chef d’oeuvre de Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, un récit entre drame et épopée, pittoresque et poésie, porté par l’extraordinaire sensibilité parisienne de son auteur.

Une sensibilité partagée par Benjamin, qui explore ici l’époque médiévale et se délecte à offrir son interprétation d’un imaginaire qui dresse, au milieu des grouillements et des clameurs, trois figures de légende : Esméralda, jeune femme pure ; Frollo, moine maudit ; et Quasimodo, bossu au grand coeur – en toile de fond, une cathédrale d’épouvante.

Exceptionnelle dans son format (un grand format de 240 pages) et sa fabrication de prestige, cette édition agrémentée d’une cinquantaine d’illustrations devrait ravir les grands lecteurs, sensibles aux beaux ouvrages.

[Source : Fnac.com]

5 livres
148 lecteurs

"L'histoire de Fantine constituera la première partie de l'oeuvre majeure de Victor Hugo, 'Les Misérables'. On y fait la connaissance de Jean Valjean, un ancien forçat dont la vie va être boulversée par la rencontre d'un saint homme. On suit les péripéties de la vie de Fantine, mère d'une petite Cosette. On y rencontre aussi Javert, un policier acharné à la perte de Jean Valjean ainsi qu'un couple d'aubergistes peu sympathiques, les Thénardier."

(4ème de couverture de "Fantine" de V. Hugo, Editions Hemma, Livre Club Jeunesse).

8 livres
131 lecteurs

Jean Valjean soutient depuis toujours sa soeur et ses 7 enfants. Il essaie de gagner de l’argent et de les nourrir comme il peut en élaguant des arbres. Mais l’hiver arrivé, il n’a plus de travail. Après avoir vendu le pistolet de son défunt père, il ne peut même plus braconner et se trouve obligé de voler du pain pour les empêcher de mourir de faim.

Malheureusement, il se fait arrêter. Sorti de prison après 19 ans d’incarcération, c’est un homme changé, un rebut de la société qui n’a plus foi en rien. Après s’être fait rejeter de toutes les auberges et tous les villages sur son passage, il trouve refuge chez l’évêque Bienvenu, un homme d’église au cœur bon, qui ne vit que pour aider son prochain… Commence alors pour Jean Valjean, l’ancien forçat, une nouvelle vie.

48 livres
265 lecteurs

LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS

Jules Verne

1828 - 1905

Faire le tour du globe en 1 920 heures, ou 15 200 minutes, c'est le pari fou que le gentleman anglais Phileas Fogg relève en 1872 contre les membres du Reform Club de Londres. Il entraîne Passepartout, son valet, dans une course effrénée. Il est poursuivi, de steamboat en railroad, par les polices anglaises qui voient en lui le cambrioleur qui vient de dévaliser la banque d'Angleterre ! Une grande aventure où l'on croise une belle Indienne à sauver du bûcher, où les ponts s'effondrent, les navires flambent...et où un gentleman dépense et se dépense pour atteindre son but à l'heure exacte !

20 livres
214 lecteurs

À l’instant où je mis en bouche la madeleine, je fus pris d’une étrange sensation : les souvenirs de mon enfance ressuscitèrent. En même temps que je me revoyais grandir, se présentait devant mes yeux une fresque de la haute société d’avant et d’après la Première Guerre Mondiale. C’était le début d’un long voyage à la recherche de mon temps perdu...

22 livres
54 lecteurs

Martin Luther King a dédié sa vie à la lutte contre le racisme et la ségrégation aux Etats-Unis. Le 28 août 1963, au terme d'une marche qui rassemble 250000 personnes, il prononce son fameux discours "I have a dream", véritable hymne à la liberté. La loi sur les droits civils, votée en 1964, établit l'égalité des hommes, quelle que soit leur race, au sein de la nation américaine. En 1882, Ernest Renan, lors d'une conférence restée célèbre, affirme que ni la race, ni la langue, ni la religion ne peuvent définir une communauté nationale.

2 livres
44 lecteurs

Ce livre c'est Les misérables en version raccourcie.

6 livres
43 lecteurs

Ancien forçat mis au ban de la société, Jean Valjean trouve un jour refuge chez Mgr Myriel, un saint homme auprès duquel il découvre la bonté. Plus tard, devenu " monsieur Madeleine ", un bourgeois respectable, il recueille Fantine, jeune femme malheureuse et tombée dans la déchéance. Alors qu'elle est sur son lit de mort, il lui promet de prendre soin de son enfant, Cosette, qu'elle a dû laisser en nourrice chez un couple d'aubergistes, les Thénardier. La vie de Jean Valjean, qui se consacre désormais à faire le bien autour de lui, a beaucoup changé... Mais dans l'ombre veille Javert, un inspecteur de police qui s'est juré de le retrouver et de le renvoyer au bagne pour un vol resté impuni.

2 livres
53 lecteurs

Qui est vraiment l'étrange Mr Madeleine, le nouveau maire de Montreuil-sur-mer ?

Un homme de bien ou un criminel en fuite ?

Traqué sans relâche par l'inspecteur Javert, Mr Madeleine parviendra-t-il à tenir sa promesse : sauver Cosette des griffes des Thénardier, un couple d'augergistes cruels qui exploite la pauvre enfant ?

Présenté en version abrégée, le premier tome d'un grand roman aux personnages inoubliables.

14 livres
19 lecteurs

Ce recueil est une sélection de poèmes choisis dans les oeuvres de Charles Baudelaire.

2 livres
20 lecteurs

« C'est de l'histoire écoutée aux portes de la légende ». Les poèmes, tantôt lyriques, épiques ou satiriques, forment une suite de l'aventure humaine, cherchant non à résumer mais à illustrer l'histoire du genre humain, à témoigner, au sens originel du terme, de son long cheminement des ténèbres vers la lumière.

Ce livre, c'est le reste effrayant de Babel ;

C'est la lugubre Tour des Choses, l'édifice

Du bien, du mal, des pleurs, du deuil, du sacrifice,

Fier jadis, dominant les lointains horizons,

Aujourd'hui n'ayant plus que de hideux tronçons,

Épars, couchés, perdus dans l'obscure vallée ;

C'est l'épopée humaine, âpre, immense — écroulée.

2 livres
19 lecteurs

Hugo destinait à cet ouvrage l’amas considérable de notes, de feuillets épars, de cahiers, d’albums, de dossiers qu’il avait accumulés au fil des ans. Ils éclairent l’homme, et la littérature se construit sous nos yeux. Une destinée s’écrit, jour à jour, une destinée qui est aussi celle des hommes qui furent comme lui, dans ce temps où il fut.

2 livres
9 lecteurs

De l’Angleterre tout est grand, même ce qui n'est pas bon, même l'oligarchie. Le patriciat anglais, c'est le patriciat, dans le sens absolu du mot. Pas de féodalité plus illustre, plus terrible et plus vivace. Disons le, cette féodalité a été utile à ses heures. C'est en Angleterre que ce phénomène, la Seigneurie, veut être étudié, de même que c'est en France qu'il faut étudier ce phénomène, la royauté.

Le vrai titre de ce livre serait l'Aristocratie. Un autre livre, qui suivra, pourra être intitulé la Monarchie. Et ces deux livres, s'il est donné à l'auteur d'achever le travail, en précéderont et en amèneront un autre qui sera intitulé: Quatrevingt-treize

15 livres
4 lecteurs

Passeport, liasse de billets, valise. Phileas Fogg est prêt pour son tour du monde en 80 jours ! Ce gentleman anglais a décidé de se lancer un défi risqué... Autour de lui, on ne croit pas à un tel exploit. Qu'à cela ne tienne ! Le 2 octobre 1872, à 20h45, Phileas commence son incroyable voyage...

9 livres
9 lecteurs

Fantine, titre du premier livre des Misérables, s'ouvre sur le long portrait de Mgr Myriel, évêque de Digne, où, malgré son rang, il vit très modestement en compagnie de sa soeur, Baptistine, et d'une servante, Mme Magloire. Ce religieux est un juste qui se contente du strict nécessaire pour distribuer le reste de ses économies aux pauvres. Pénétré de charité chrétienne, il laisse sa porte grande ouverte et fraternise avec ceux que la société rejette.

Il s'agit du premier tome de la saga de Victor Hugo Les Misérables.

3 livres
63 lecteurs

Une planche pour dormir, la chiourme, les coups, les boulets au pied : dix-neuf ans de cet implacable bagne ont du forçat Jean Valjean un homme meurtri, brisé. Tout ça pour avoir cassé un carreau et pris un pain ! Pourtant l'espoir renaît lorsque l'ancien bagnard croise sur sa route Fantine et Cosette.

3 livres
5 lecteurs

Œuvres d'enfance et de jeunesse - Odes et ballades - Les Orientales - Les Feuilles d'automne - Les Chants du crépuscule - Les Voix intérieures - Les Rayons et les ombres - Vers extraits des «Amours d'un poète».

2 livres
23 lecteurs

Dans le Paris du XVe siècle, le poète Gringoire nous entraîne du Quartier latin à la sinistre place de Grève, où se dressent gibet et pilori, pour revenir toujours à Notre-Dame de Paris, cette « vaste symphonie de pierre» qui se dresse dans la Cité. Gringoire est, lui aussi, fasciné par la gracieuse bohémienne Esmeralda, à qui Quasimodo, le sonneur de cloches difforme, voue une véritable dévotion. Esmeralda n'a d'yeux que pour le beau capitaine Phaebus... Enlevée, accusée de sorcellerie, pourra-t-elle être sauvée des intrigues du sombre archidiacre Frollo qui la convoite?

14 livres
11 lecteurs
2 livres

De tous ces poètes que réunit la bannière du Classicisme, les premiers, comme Scarron, commencent leur œuvre sous le règne de Louis XIII les derniers, comme Florian, l'achèvent pendant la Révolution.

La poésie des XVIIe et XVIIIe siècles offre le pire et le meilleur, mais se nourrit des mêmes principes de l'esthétique classique: celle-ci puise aux sources de l'Antiquité, et impose de ne mélanger ni les tons ni les genres. Ainsi fleurissent l'épopée, l'ode, les stances, l'élégie, l'épître, la satire, la fable et l'épigramme, sous la plume de Scudéry, Corneille, La Fontaine, Boileau, Racine, Voltaire, Gilbert, Parny.

La tourmente révolutionnaire emportera cette société d'Ancien Régime. Le 13 septembre 1794, Florian meurt des suites de son emprisonnement sous la Terreur. Quelques semaines plus tôt, André Chénier montait à l'échafaud. On verra en lui, à partir de 1819, le premier des poètes romantiques.

2 livres
1 lecteurs

Toute la lyre est un recueil de poèmes de Victor Hugo.

Bien que le titre soit de Hugo lui-même et qu'il figurât parmi ses nombreux projets (sa publication était annoncée sur les couvertures de ses œuvres des années 1870), le recueil ne fut véritablement constitué que par Paul Meurice d'après certaines indications du poète et publié de manière posthume en deux temps, en 1888 et 1893, avec une refonte en 1897.

Le recueil regroupe des poèmes non publiés ou délaissés datant essentiellement entre 1854 à 1875, la période la plus féconde du poète, dont certains même des années 1840, classés en sept « cordes » à laquelle s'ajoute une « corde d'airain ». C'est une tentative, comme Les Quatre Vents de l'esprit (1881), de présenter toutes les facettes de la poésie de Hugo en piochant dans l'immense réserve de ses écrits. Toutefois, l'extrême diversité de genre des poèmes rend l'ensemble assez hétéroclite, et certaines éditions des Œuvres complètes de Victor Hugo ne comportent pas ce recueil en tant que tel mais restituent les poèmes à leurs divers « dossiers » de provenance. (Wikipédia)

Tous les livres de Victor Hugo

Que si nous avions le droit de dire quel pourrait être, à notre gré, le style du drame, nous voudrions un vers libre, franc, loyal, osant tout dire sans pruderie, tout exprimer sans recherche ; passant d'une naturelle allure de la comédie" à la tragédie, du sublime au grotesque ; tour à tour positif et poétique, tout ensemble artiste et inspiré, profond et soudain, large et vrai...

On dit souvent que la poésie est coupée du réel. Ces Châtiments offrent un magistral exemple du contraire. La critique a souvent parlé de virtuosité dans le maniement du vers en ce qui concerne ce recueil. Elle évoque plus rarement le fait qu'il reflète le lien intime du poète avec la société de son temps. Les Châtiments crient la colère d'un écrivain contre les abus de pouvoir et rappellent que la notion d'engagement ne date pas des intellectuels d'après-guerre mais a toujours été liée à la réflexion sur le langage et à la création esthétique.

Mess Lethierry est propriétaire de la Durande, un steamer coulé par la machination criminelle de son capitaine, le Sieur Clubin. Fou de rage à l'idée que le moteur révolutionnaire de son steamer soit définitivement perdu, Lethierry promet sa nièce, Déruchette, à celui qui récupèrera la machine de l'épave coincée entre des rochers au large de Guernesey. Gilliatt, aussi robuste que rêveur, mais surtout épris de Déruchette, accepte le défi.

A son retour d'exil, en 1871, Victor Hugo est témoin du siège de Paris et de la Commune, ce gouvernement révolutionnaire imposé par le peuple parisien. Mais les forces de l'ordre le répriment violemment. Un an après, paraît le recueil de "L'Année Terrible" qui relate cet épisode sanglant. Dans cette pièce d'une soixantaine d'alexandrins, le poète évoque l'incendie de la bibliothèque du Louvre par des Communards, le 24 mai 1871. Le poème est composé d'un dialogue à deux voix entre l'incendiaire et une sorte de juge visionnaire qui s'indigne contre ce crime. Mais l'accusation se transforme en un hymne fervent au livre. Le style de l'éloge enthousiaste porte ainsi un violent plaidoyer en faveur du livre tandis que le dialogue donne une grande force dramatique au texte.

A travers le récit de ces quatre journées de décembre 1851, Hugo se fait historien et dramaturge. Il met en scène un événement particulier de l'Histoire ayant eu un impact direct sur son histoire personnelle : le coup d'Etat de Louis Bonaparte, l'assassinat de la République.

Le moine espagnol Torquemada, muré vivant dans un in pace par sentence ecclésiastique, est délivré par deux enfants qui s'aiment, don Sanche et doña Rosa. Après avoir obtenu à Rome l'absolution du pape, Torquemada revient en Espagne pour y fonder l'inquisition... (...)

Hugo a crayonné, dans le personnage de Torquemada, une figure étrange et puissante de fanatisme qui veut imposer sa religion par la terreur ; il lui oppose, dans une scène épisodique, la figure de Saint François de Paule, l'apôtre de la religion par l'amour.

(Wikipedia)

Les Quatre Vents de l'esprit est un recueil de poèmes de Victor Hugo, publié en 1881.

Hugo avait formé le projet de ce nouveau recueil dès 1870 : "J'ai une œuvre prête à être lancée à la mer" écrivit-il à son propos en mai de cette année. Le titre n'était pas définitivement choisi ; Hugo notait encore Le Quadrige de l'esprit ou Le Quadrige du songeur, mais le contenu et l'agencement semblait bien déterminé. Il s'agissait du premier projet de Hugo de faire une somme de sa poésie, plus ou moins en parallèle avec ce Toute l'âme également projeté (et qui devint ensuite, mais de manière posthume, Toute la Lyre) et dont Les Quatre Vents de l'esprit étaient peut-être conçus pour être une partie.

Les événements récents, la guerre de 1870, la Commune, l'établissement de la Troisième République, repoussèrent la publication du recueil au profit d'œuvres plus actuelles comme la nouvelle édition des Châtiments, l'Année terrible et l'Histoire d'un crime. Finalement le recueil fut publié le 31 mai 1881. Il est présenté en quatre "livres", qui sont autant de facettes de l'art et de l'inspiration du poète, chacun étant précédé par un poème isolé, suivant un plan qui ne différait pratiquement pas de celui esquissé dix ans plus tôt :

* Livre satirique, sous-titré Le Siècle. Il regroupe quarante-quatre poèmes, écrits entre 1849 et 1875, proche des Châtiments par le propos et la verve.

* Livre dramatique, sous-titré La Femme. Il consiste en fait en deux petites scènes dialoguées, intitulées Les deux trouvailles de Gallus, écrites en 1866, qui furent même représentées indépendamment au théâtre, en 1883 pour l'une et en 1923 pour les deux ensemble.

* Livre lyrique, sous-titré La Destinée. C'est à nouveau un recueil de poèmes divers, au nombre de cinquante-six. Le ton se rapproche cette fois des Contemplations, la plupart des pièces datant d'ailleurs des années 1855-1856.

* Livre épique. Ce dernier livre consiste en un seul poème, immense : La Révolution, un des plus importants de Victor Hugo pour qui la Révolution française était au centre de l'Histoire. Le poème avait été écrit en 1857 et initialement prévu pour la première puis la nouvelle série de la Légende des siècles, avec à ses côtés d'autres textes parus tardivement et séparément comme La Pitié suprême et L'Âne. Les statues des rois de France sortent de leur immobilité éternelle et s'avancent vers l'échafaud sur lequel fut guillotiné leur descendant, et demandent à ce dernier qui l'a exécuté : "C'est vous!", leur répond le malheureux.

source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Quatre_Vents_de_l%27esprit

Racontant la révolte des esclaves de Saint-Domingue en 1791, le premier roman de Hugo est un roman d’aventures visionnaire, foisonnant et baroque. En même temps que Bug-Jargal se bat pour l’affranchissement des siens, Hugo entend se libérer de l’esclavage des conventions littéraires. Un livre sur la révolte doit s’écrire dans une langue révoltée. Dans ce roman riche en abîmes et fertile en monstres, Hugo est révolutionnaire, et ne le sait pas encore.

Lorsque « Les Orientales » paraissent en 1829, le romantisme français s’est déjà tourné vers l’Orient que la guerre d’indépendance grecque a rendu plus présent encore. Mais si Hugo n’est pas ici un précurseur, la nouveauté de son recueil éclate pourtant dans la couleur, l’étrangeté luxuriante des mots, la puissance d’images concrètes et toute la virtuosité du vers. Ainsi se compose la somptueuse image d’un monde désarrimé comme un fantasme, mais un monde ardent et sensuel, plein de désir et d’énergie.

Quatrième de couverture

Mallarmé le dira : « Dans sa tâche mystérieuse », Hugo « était le vers personnellement ». Et plus encore que le vers, la poésie elle-même qu'il incarne sur près d'un siècle une poésie ouverte à son univers intérieur comme à l'immensité de la Nature, aux fracas de l'Histoire comme à l'intimité de la famille. Car c'est le même , je qui dans l'oeuvre désigne l'individu, le citoyen et le prophète, et adresse au lecteur une parole où lui-même se retrouve: « Nul de nous n'a l'honneur d'avoir une vie qui soit à lui. Ma vie est la vôtre, votre vie est la mienne, vous vivez ce que je vis ; la destinée est une. Prenez donc ce miroir et regardez-vous-y. »

Chaque génération, depuis plus d'un siècle, s'est construit son anthologie de Hugo. A son tour, celle-ci cherche à rassembler les poèmes consacrés par notre mémoire collective - et à restituer au plus près l'image d'un poète qui maintenant encore nous regarde.

Italie, renaissance.

Les Borgias, famille puissante et au combien respectable, s'adonnent au joies de l'inceste, de la débauche, du meurtre et de empoisonnement. Peu de gens les aiment, tous les craignent. Dona Lucrezia Borgia fait un dos crollé dans cette mer noir de corruption. C'est autour de cette femme que l'intrigue se passe. Elle tente de regagner l'amour de son fils caché : Gennaro , né d'un amour incestueux qui la méprise.

Les choses empirent quand ce petit chenapan décide de saboter le blason des Borgia pour faire une petite blague et se fait par la suite arrêter.

" Tous les grands écrivains ont été romantiques de leur temps " écrivait Stendhal en 1824 dans son Racine et Shakespeare. Molière fut romantique en 1670 comme Shakespeare le fut dans Macbeth ou La Tempête. Hugo, en 1864, reprend le flambeau du romantisme pour rendre à Shakespeare son plus vibrant hommage, fer de lance d'une nouvelle bataille romantique : combat engagé personnellement, depuis l'exil, contre tous les partisans du bon ordre et du bon goût, confortablement installés dans les institutions du Second Empire. Dernier grand manifeste du romantisme, le William Shakespeare est aussi une oeuvre philosophique et politique, synthèse de la réflexion sur l'engagement littéraire en faveur duquel Hugo n'a cessé de se prononcer. " Vivre, c'est être engagé " : tout le William Shakespeare développe et justifie cette conviction

Dans une contrée germanique du Moyen Âge, le beau Pécopin et la belle Bauldour s'aiment d'un amour partagé et leurs pères les ont fiancés.

Grand chasseur, le jeune homme est souvent absent et sa belle, grande fileuse, se désennuie auprès de sa quenouille en attendant que le mariage les unisse pour toujours. Mais alors qu'approche le jour des noces et que tous les deux s'en réjouissent, dans une clairière Pécopin rencontre un comte et sa troupe de cavaliers : éblouis par son talent de chasseur, ils l'enrôlent pour une longue aventure loin de la belle Bauldour.

La Légende du beau Pécopin est l'une des lettres de voyage que Hugo a réécrites et rassemblées en un volume, Le Rhin, paru en 1842. Mais en fait, c'est dans sa maison de l'actuelle place des Vosges qu'il invente et écrit cette Légende ironique, qui n'est germanique qu'en surface et nous fait plutôt songer aux contes de Voltaire. Car si Pécopin croit dur comme fer à ce qui lui arrive dans un monde livré à la fantaisie du hasard, la leçon donnée au lecteur est de ne pas se laisser, comme le héros, berner par trop de féerie.

La première édition du Théâtre en liberté de Victor Hugo, tel qu'il le concevait à la fin de son exil, en 1869. Quatre drames et cinq comédies, en prose ou en vers, injouables alors à cause de la censure, mais qui tous l'ont été depuis. De la fantaisie la plus débridée (La Forêt mouillée) au réalisme le plus minutieux (L'Intervention). Du grotesque d'un tyran (Mangeront-ils ?) à la folie meurtrière du fanatisme religieux (Torquemada). Tous les âges, toutes les classes de la société : des aristocrates aux S.D.F. (Mille francs de récompense). La révolte d'un peuple (L'Epée) et celle d'une femme (la seconde des Deux Trouvailles de Gallus). Entre Shakespeare et Brecht, la série de pièces la plus géniale du répertoire dramatique universel. Ce volume contient aussi : Les Gueux, Gabonus, Sur la lisière d'un bois, Être aimé.

Marcinelle et Edmond sont un couple de travailleurs modestes.

Jusqu'au jour où Mademoiselle Eurydice, une chanteuse fantasque, accompagnée par un baron extravagant, s'immisce dans leur vie. Quand les nantis viennent s'encanailler chez les ouvriers, ça bavarde, ça séduit et ça se chiffonne ! La fortune s'ouvre à eux, les deux tourtereaux vont-ils résister à la promesse d'une vie plus facile ? Eux qui n'avaient rien demandé, les voilà bien ennuyés... Une lecture réjouissante et instructive d'une pièce militante découverte en 1951.

Une prise de notes qui devrait être le livre de chevet de tout journaliste exigeant. Hugo ne se résume ni à son imagination ni à sa carrière politique. C'est peut-être dans ce carnet de route que l'homme se révèle dans toute sa complexité. Un homme multiple, Hugo, au sens de l'observation déroutant.

" Aimons ! C'est à cela que je songe, le soir, Quand j'écoute, debout sur le rivage noir, Parmi les cris des mouettes brunes, Et des oiseaux de mer pour me voir arrivant, Les angélus lointains dispersés dans le vent, Sonner dans le sable des dunes.

"

Brillant exercice d'argumentation soutenu par un souffle épique, la Préface de Cromwell est le préambule détonant d'une pièce hors norme. Remettant en cause les conventions du théâtre classique, Hugo entend imposer sur la scène française du XIXe siècle un genre nouveau fondé sur la liberté d'inspiration : le drame. Il se révèle ici un polémiste ardent, un poète intrépide qui, du haut de ses vingt-cinq ans, fait éclater les cadres établis de la littérature pour devenir, avec panache, le chef de file du romantisme. Avant d'aborder l'œuvre : Fiche d'identité de l'œuvre ; Biographie de l'auteur ; Contextes ; Tableau chronologique ; Genèse de l'œuvre. Comment lire l'œuvre : Structure, action, personnages ; Études d'ensemble. Destin de l'œuvre : Outils de lecture ; Bibliographie.

Odes et Ballades, publié en 1827, est le recueil des poèmes de jeunesse de Victor Hugo parus de 1822 à 1827.

L’inspiration des poèmes est à la fois monarchiste et catholique, bien qu’au cours des éditions successives on trouve de nombreux indices de l’évolution de l’auteur vers le libéralisme politique.

Victor Hugo a écrit six préfaces pour ce recueil : en 1822, 1823, 1824, 1826, 1828 et 1853. Dans la dernière, il explique qu’il ne craint pas le tort d’une réédition de ces écrits monarchistes alors qu’il peut « dater cette préface de l’exil ».

Le recueil, dans sa forme définitive, se compose de deux parties : cinq livres d’odes et un livre de ballades.

Un ogre des bois était amoureux d'une fée. Il décida de lui rendre visite. La fée avait un fils, on les laissa tout seuls dans l'antichambre. Comment passer le temps quand il neige, et quand on n'a personne avec qui dire un mot ? L'ogre se mit alors à croquer le marmot.

Source : evene.fr

Présentation de l'éditeur

Dans Folioplus classiques, le texte, enrichi d'une lecture d'image, écho pictural de l'œuvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en six points.

De quoi s'agit-il? D'un François Ier libertin et jouisseur, oublieux de ses devoirs, séduisant toutes les femmes, les violant même parfois, et de son valet, Triboulet, un fou méchant à la cour et mélancolique en privé, un père exclusif et jaloux d'une fille encore vierge.

De cette pièce, Verdi a tiré un de ses chefs-d'œuvre, Rigoletto.

Ce que c'est que l'exil" constitue l'introduction à Pendant l'exil paru en 1875. Y sont ajoutés quelques textes de circonstances, discours. J'ai trouvé ce livre, édité par l'éditeur rochelais 'la rumeur des âges', à la librairie marine de la Corderie de Rochefort, un endroit à fréquenter pour qui aime les livres de découverte (voyages, nature, mer...).

Victor Hugo, plutôt que de s'en plaindre, y expose largement les bénéfices de l'exil. Privé de tout, il ne lui reste que la justesse de sa cause. Et ainsi se forge le grand homme, plus magnanime que rancunier (si le tyran se trouvait déchu, ne devrait-il pas lui-même lui donner asile), enrichi des valeurs essentielles de la justice. Evidemment, ces textes ont une portée politique - la vision européenne, une forme de satisfaction face à la défaite de Sedan. Moins littéraire sans doute, même si les quelques lignes sur Jersey et Guernesey et l'adresse aux marins de la Manche donnent vraiment envie de relire Les travailleurs de la mer.

Pair de France sous la monarchie de juillet, député sous la République, et plus tard sénateur, Hugo fut aussi un homme politique à l'instar d'autres écrivains prestigieux, Chateaubriand ou Lamartine. Mais toujours resté à l'écart de l'exécutif, il put dire sous la Seconde République: "Je ne veux pas le pouvoir, je veux l'influence" , et cette influence, pendant soixante ans, s'exerça d'abord par le verbe d'un poète souverainement descendu dans l'arène, et toute la puissance incisive d'une parole souvent pamphlétaire. L'ambition de cette anthologie est donc de reconstituer, au travers des plus célèbres interventions de l'écrivain, le long parcours politique qui le conduisit à soutenir la République après une jeunesse royaliste et à pourfendre, depuis l'exil, un Second Empire honni. Mais l'objet de ce livre est aussi de nous rappeler toute la diversité des causes défendues par Hugo, de l'abolition de la peine de mort à la lutte contre le paupérisme, de la liberté d'expression à l'égalité des sexes, du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes à l'unité de l'Europe. Ces textes de combat, qui raniment l'histoire d'un siècle, sans doute portent leur date : ils nous restent pourtant présents, par la conviction passionnée qui s'y lit mais aussi par l'importance, bien souvent, de questions qui maintenant encore nous regardent.

Le jeune homme insolent et grandiose qui avait signé Lautréamont en 1868, Isidore Ducasse, écrivit en 1870 sous le titre Les Poésies la réfutation la plus radicale du romantisme du malheur, de ses propres chants, la condamnation de ce qui devint le baudelairisme. Pour lui, Hugo avait dans tout cela une responsabilité qui fonde sa sévérité de dix-neuf ans. Il écrit déjà, ignorant L'Art d'être grand-père : " De Hugo il ne restera que les poésies sur les enfants... " Il y a dans cette affirmation, au-delà du défi, le sentiment d'une chose juste, une vue. L'Art d'être grand-père est un livre d'avenir. On ne l'a pas encore bien lu.

En 1831, Victor Hugo réinvente le Moyen Age et élève un monument littéraire aussi durable que l'oeuvre de pierre qui l'a inspiré. Sous la silhouette noire et colossale de la cathédrale fourmille le Paris en haillons des truands de la Cour des Miracles. Image de grâce et de pureté surgie de ce cauchemar, la bohémienne Esméralda danse pour le capitaine Phoebus et ensorcelle le tendre et difforme Quasimodo, sonneur de cloches de son état. Pour elle, consumé d'amour, l'archidiacre magicien Claude Frollo court à la damnation. De cette épopée hallucinée, ces monstres et ces figures s'échappent pour franchir les siècles, archétypes de notre mythologie nationale, de notre art et de notre Histoire.

Les Contemplations est un recueil de poésies, écrit par Victor Hugo, publié en 1856. Il est composé de 158 poèmes rassemblés en six livres.

La plupart de ces poèmes ont été écrits entre 1841 et 1855, mais les poèmes les plus anciens de ce recueil datent de 1830. Les Contemplations est un recueil du souvenir, de l’amour, de la joie mais aussi de la mort, du deuil et même d'une certaine foi mystique. Le souvenir, surtout, y prend une place prépondérante, puisque Hugo y expérimente le genre de l'autobiographie versifiée. Ce recueil est également un hommage à sa fille Léopoldine Hugo, morte noyée dans la Seine.

Bien qu'il soit voué à la vengeance, bien qu'elle soit promise au duc Gomez, Hernani et doña Sol s'aiment. L'intensité de cette passion déchire le coeur du héros. Parce que le père du roi d'Espagne a jadis tué le sien, Hernani s'est juré d'exécuter son fils, don Carlos. Unis et désunis par la même femme, les trois hommes devront choisir entre l'honneur et l'amour. Avec ses personnages excessifs, ses intrigues multiples, son mélange de grotesque et de sublime, Hernani signe l'acte de naissance du théâtre romantique.

La disgrâce de don Salluste est prononcée : il doit quitter la cour car il a fait un enfant illégitime à l'une des suivantes de la reine. Obsédé par sa vengeance, il rencontre son neveu César et lui demande de l'aider à l'accomplir, mais ce dernier refuse. Don Salluste va donc faire appel à son valet, Ruy Blas, amoureux de la reine, et lui ordonne de devenir son amant. Commence alors un jeu de séduction qui intrigue et charme cette dernière qui se sent délaissée par son époux. De son côté, Ruy Blas gravit les échelons et devient ministre; alors qu'il touche au bonheur, puisque la reine lui avoue son amour, don Salluste lui rappelle leur arrangement et joue un odieux chantage...

Dans le lointain passé médiéval d'une île écossaise, Lady Janet et Lord Slada, deux amants pourchassés par le roi jaloux, ont trouvé asile dans un cloître où poussent des plantes vénéneuses. Ils s'aiment, mais ils ont faim : mangeront-ils ? Aïrolo, un voleur vagabond plein de jovialité, vient à leur secours et il sait qu'il risque d'être pendu par le roi. Mais comme une sorcière a prédit au monarque superstitieux qu'il mourrait juste après Aïrolo, il ne peut que céder au chantage du vagabond... Écrit en 1867, pendant l'exil de Hugo à Guernesey, Mangeront-ils ? fut publié après sa mort dans le Théâtre en liberté, et joué pour la première fois en 1907. Or c'est bien de liberté qu'il s'agit dans cette pièce où volent en éclats les normes dramatiques et où, de manière plus puissante encore que dans son théâtre romantique, l'écrivain allie le sublime et le grotesque pour ici mettre en scène la révolte contre la tyrannie - celle-là même qu'incarne alors à Paris Napoléon III. Ce que nous disent ainsi les alexandrins virtuoses de Hugo, c'est ce que lui-même appelle " la puissance des faibles ".

Parce qu'il a tout écrit, tout dit ; parce que ses thèmes sont ceux de la vie la plus simple ; parce qu'il est le poète des petites gens ; parce que sa prose est, toujours d'actualité parce que c'est tout simplement le plus grand des poètes... Victor Hugo est à découvrir. Mon premier Hugo, c'est la première rencontre avec un monstre sacré. Et on n'oublie jamais sa première fois...

Ce que la littérature dit des femmes, c'est ce que les hommes en disent, puisque ce sont eux qui ont majoritairement écrit au cours des siècles.

Quelles représentations en ont-ils données ? Quelle image de la féminité ont-ils construite ? Et lorsque les femmes se sont exprimées, qu'ont-elles dit d'elles-mêmes ? Comment ont-elles répondu aux discours qui les considéraient comme des objets de désir incapables de penser ? Les femmes sont-elles aujourd'hui devenues les égales des hommes ?

Simon Renard, chargé d'organiser le mariage politique de l'Angleterre et de l'Espagne, va utiliser l'amour passionné d'un homme du peuple et la jalousie maladive d'une reine pour tendre un piège au favori dont le sacrifice est exigé par la raison d'état.

Initiation jeunesse à la poésie, cet album Mango sur Victor Hugo est illustré des aquarelles de Christine Lassara,peintre et graveur (diplomée des Beaux Arts de Paris)

L'éditeur précise que le choix de dix-neuf poèmes de Victor Hugo (dont l'oeuvre est immense) l'a obligé à procéder à des coupes qui permettent "de donner un aperçu des différentes facettes du génie de Victor Hugo".

[http://www.babelio.com/livres/Lassara-Le-Hugo/354155]

Cette anthologie des textes et écrits de Victor Hugo, sur les problèmes politiques et humanitaires, traite de la peine de mort, le droit, la misère, le pouvoir, la révolution, la République et la liberté de l’Europe, Paris, la France et le monde.

C'est comme une voix qui chuchote pour donner des mots à nos émotions les plus secrètes, que nous traversons tous, de génération en génération.

Lorsque l'enfant paraît.... Rose au bois vint avec moi... Vois-tu, je sais que tu m'attends. Nous vivons avec les vers de Victor Hugo, parfois sans même le savoir ; ils sont des amis, ce genre d'ami que nous oublions puis que nous retrouvons comme si nous l'avions quitté la veille, avec une sensation de chaleur bienfaisante. Si les poésies intimes de Victor Hugo nous touchent autant, c'est parce que le poète a traversé les plus grandes joies et les plus grandes douleurs et qu'il les a transcendées par la langue.

Je veille, ne crains rien. J'attends que tu t'endormes... Tu peux comme il te plaît me faire jeune ou vieux... Il me semblait que tout n'était qu'un affreux rêve/Qu'elle ne pouvait pas m'avoir quitté... Amoureux, il a été trompé, puis il a trompé. Père, il a connu l'émerveillement de la découverte, avant la souffrance de la perte. Grand-père, il n'a jamais caché son adoration éperdue ni sa faiblesse. Sous la plume de Hugo, il n'y a pas de registre mineur : le moindre geste, le moindre mot d'enfant, le rire d'une fillette, le haussement d'épaule d'une adolescente, l'envol d'une coccinelle atteignent au sublime.

Ce Victor Hugo-là, plus que le visionnaire inspiré ou le romantique libertaire, est immortel.

Ce livre est une telle révélation qu'écrire une critique en apparence anodine me semble revenir à faire preuve d'orgueil.

Attention, lisez le reste de la poésie française avant de pénétrer le Verbe hugolien : le style, les accents de prophète, l'aspect épique de l'oeuvre, tout lui confère une supériorité sur ce qui fut écrit sur ces questions du bien et du mal qu'Hugo étudie mieux que Nietzsche le matérialiste. Hugo est Homère, Hugo est Moïse, Hugo est Muhammad. Hugo a tant et si bien saisi la question du divin, du diabolique, de la rédemption et du lien intime qui unit tout cela à l'Homme que cette oeuvre est nécessaire. Mieux, elle semble inspirée.

Cet écrit n'est pas de son époque, c'est de la poésie au sens propre : de la création universelle dont le souffle est insurpassable et qui fera défiler devant les yeux du lecteur conquis les fantômes d'un passé commun sinon au monde du moins à l'Occident étendu.

A lire pour quitter le monde de la contingence et entrer dans celui des idées, cyclopéennes, démesurées, comme chaque vers de Hugo.

Amy Robsart est une pièce de théâtre française publiée en 1828, écrite par Victor Hugo, inspirée du personnage historique du même nom1. Elle se compose de cinq actes. Il s'agit d'un drame, inspiré d'un roman de Walter Scott, Kenilworth publié en 1821.

Angelo, tyran de Padoue est un drame en prose représenté pour la première fois au Théâtre Français le 28 avril 1835. Dans cette pièce Hugo s’insurge contre l’aliénation de la femme. Cette pièce met en scène deux victimes, une épouse opprimée par le despotisme de son mari et une comédienne victime de la société. « Cet effort pour qu’enfin justice soit rendue à la femme, je l’ai renouvelé dans Les Misérables (…). J’ajoute que tout mon théâtre tend à la dignification de la femme. ». Hugo s’insurge contre le traitement réservé aux femmes. Dans cette pièce, les femmes face au pouvoir masculin finissent par triompher.

« Mettre en présence, dans une action toute résultante du cœur, deux graves et douloureuses figures, la femme dans la société, la femme hors de la société c'est-à-dire, en deux types vivants, toutes les femmes, toute la femme. Montrer ces deux femmes, qui résument tout en elles, généreuses souvent, malheureuses toujours. Défendre l'une contre le despotisme, l'autre contre le mépris. Enseigner à quelles épreuves résiste la vertu de l'une, à quelles larmes se lave la souillure de l'autre. » (Préface de Hugo).

Comme grand nombre de ses contemporains, Gautier, Stendhal ou encore Balzac, Victor Hugo avait une certaine fascination pour l'Orient, sa culture et ses moeurs. L'auteur rassemble dans ce recueil tous les poèmes qui s'y rapportent, des poèmes grandioses, ouverts et respectueux envers ces peuples de la Méditérranée. Dans cette édition, figure aussi le recueil 'Les feuilles d'Automne', qui revient à des thèmes majeurs de la poésie hugolienne : la nature, l'amour et le rêve.

Les chants du crépuscule est un recueil de 33 poèmes écrits par Victor Hugo et publié en 1836.

Si l'homme a sa voix, si la nature a la sienne, les événement ont aussi la leur. L'auteur a toujours pensé que la mission du poète était de fondre dans un même groupe de chants cette triple parole qui renferme un triple enseignement, car la première s'adresse plus particulièrement au coeur, la seconde à l'âme, la troisième à l'esprit.

Les Rayons traversent l'univers joyeux de la beauté, de l'amour, de la nature en fête et du souvenir des jours heureux ; à l'opposé, Les Ombres expriment la tristesse, les morts, les rois, les héros oubliés. Ensemble, ils forment la vie... Les Rayons sont interprétés comme l'allégorie de la connaissance (d'où la mission de guide du poète) ; à l'inverse, Les Ombres sont interprétées comme l'allégorie de l'ignorance (le poète a la mission de guider les gens, en éclairant les Ombres)

Parmi les poèmes du recueil figure Oceano nox ou encore "Fonction du poète" qui remplit exactement son rôle et se révèle très utile pour la compréhension de chacun.

Quatrième de couverture Flammarion 1966

Et mon âme est confondue,

Et mon orgueil est dissous,

Par une alcôve tendue

D'un papier de quatre sous,

Et l'amour, ce doux maroufle,

Est le maître en ma maison,

Tous les soirs, quand Lisbeth souffle

Sa chandelle et ma raison.

Lisbeth

"Dieu" est un vaste poème de Victor Hugo, qu'il ne publiera jamais. Cependant, Hugo y puisera parfois des groupes entiers de vers pour les réutiliser dans d'autres projets (par exemple pour Religions et religion).

"Dieu" fait partie avec "La Fin de Satan" et "La Légende des Siècles" d'un ensemble destiné à décrire les trois faces de l'Être. Le poème se présente sous la forme d'une quête intérieure et mystique. Le poème fut publié de manière posthume en 1891.

Victor Hugo, considéré comme l'un des monstres sacrés de la littérature, est également un dessinateur remarquable.

Ses dessins et gouaches, réalisés au cours de ses nombreux déplacements et années d'exil, posent un double regard sur les lieux visités : celui d'un écrivain et d'un véritable artiste.

DERNIÈRE GERBE

AVERTISSEMENT DE L'ÉDITEUR [1941]

Si l'on compare l'édition originale de Dernière Gerbe et celle-ci, on trouvera des différences que nous croyons utile d'expliquer.

Nous avons dû supprimer les divisions : Avant l'exil, Pendant l'exil,

Depuis l'exil, divisions factices établies pour la présentation du volume en 1902, mais que ne justifie pas l'aspect du manuscrit, l'écriture de certaines poésies non datées ne correspondant pas à la période désignée.

Nous avons rétabli le texte intégral partout où des coupures avaient

été pratiquées ; en revanche, nous avons respecté les lacunes présentées par le manuscrit, soit au début, soit à la fin, soit même au milieu d'une poésie. Ne vaut-il pas mieux, dans cette édition documentaire, laisser au texte son véritable aspect ? La table même de ce volume déroutera peut-être le lecteur de l'édition originale, car bien des pièces ont été

privées ici de leur titre fictif.

"Sacré nom de Dieu, quel poète" disait de lui admiratif, Gustave Flaubert. "Il avait reçu le don de voir la création comme si elle sortait ce matin de la main du créateur" écrivait Péguy. La vision poétique de Victor Hugo est immense, et aujourd'hui encore, les écoles poétiques se réclament de son œuvre. Poète épique (La légende des siècles), poète bucolique (Les chansons des rues et des bois), poète polémique (Les châtiments), poète philosophique (Dieu, La fin de Satan), il a réussi dans tous les genres, tant son talent était universel.

Voici une anthologie des plus beaux poèmes de ce visionnaire, de ce maître de la langue qui su donner à ses vers, l'inoubliable langage du cœur.

"Victor Hugo a écrit d'admirables poëmes, il a écrit d'admirables romans et d'admirables drames; mais, pour nous, son œuvre capitale -quand le bourreau aura été chassé- ce sera d'avoir aidé à chasser le bourreau.

" Il y a quelque chose de plus grand qu'un grand poëte ou un grand romancier, c'est un sage. Il y a quelque chose de plus beau, de plus enviable que l'imagination, c'est le cœur. "

C'était le temps où Joseph le Maistre voyait la peine de mort comme la clef de voûte de l'édifice social. Mais Pierre Larousse avait raison de se féliciter de l'efficacité de ce livre étrange. Hugo réinvente son art pour servir la plus noble des causes. Qui est-il, ce condamné? Quel crime a-t-il commis? Nous ne le sauront pas. De la main, de la plume, il suffit qu'il nous conduise vers son avenir immédiat. Comment penser l'homme quand l'homme décide la mort?

Édition de Guy Rosa.

Cette édition du texte intégral comporte:

une préface de Robert Badinter,

un commentaire des trois œuvres,

une chronologie sur Hugo et la peine de mort,

une bibliographie.

Les poèmes, des premiers émois amoureux, aux larmes du deuil, les heures gais jusqu'à l'Art d'être grand-père. Choix prenant en compte sa biographie.

-Priceminister-

4e de couverture :

"Au-delà de nos souvenirs de récitation d'enfance : jeanne était au pain sec dans le cabinet noir oh ! combien de marins, combien de capitaines.

nous avons ardemment souhaité qu'au fil des pages revive l'homme - l'homme dont les poèmes sont le miroir des émotions sur toute la gamme des sentiments qu'il vécut : des premiers émois amoureux dans une espagne vibrante de sensualité aux larmes du deuil, quand meurt sa fille léopoldine, en passant par les poèmes pour les heures gaies. ce choix n'est pas seulement celui des plus beaux poèmes de hugo.

il est également la biographie poétique d'un être exceptionnel qui communiquait avec toutes celles et tous ceux qui l'approchaient, dans un élan charismatique intense. c'est le journal de bord en vers et en couleur d'un homme qui communiquait aussi avec les fleurs, les oiseaux, l'océan, les clochers des cathédrales et les plus humbles objets parce qu'il avait le don insigne de tout créditer d'une âme.

aussi ces cent poèmes, réunis pour le bicentenaire de la naissance de victor hugo et illustrés de photos d'aujourd'hui, sont-ils l'essence de la poésie et l'essence même de la vie, " la vraie, la seule qui vaille d'être vécue ". "

C'était le soir de Noël. Tandis qu'elle était sous la table, Cosette s'aperçut qu'Eponine et Azelma avaient abandonné leur poupée, à quelques pas d'elle. Alors, elle sortit de sa « niche » en rampant sur les genoux et sur les mains, se glissa jusqu'au jouet et s'en saisit. Mais, quand les filles Thénardier virent ce que Cosette osait faire, elles appelèrent leur mère qui se précipita sur Cosette. Jean Valjean l'interrompit. Il alla droit à la porte de la rue, l'ouvrit et sortit. Quelques minutes plus tard, il reparut, portant dans ses mains une poupée fabuleuse, qu'il posa devant Cosette et lui dit que c'était pour elle. "Ce qu'elle éprouvait en ce moment-là était un peu pareil à ce qu'elle eût ressenti si on lui eût dit brusquement : Petite, vous êtes la reine de France ". Cosette ne savait pas si la poupée était à elle ou non. Tout à coup, elle se retourna, saisit la poupée et déclara qu'elle la nommerait «Catherine»........ Le lendemain, les Thénardier, après avoir une fois de plus profité de la situation, voient ce mystérieux voyageur emmener l'enfant. A partir de ce jour, Cosette appellera Jean Valjean " père ".

Un hiver glacial et enneigé des années 1820, à Paris. Terrés dans un appartement sinistre, Zucchimo, un vieil homme ruiné, sa fille et sa petite-fille attendent le coup de grâce : la parade des huissiers venant saisir les meubles. Un homme d’affaires et de magouilles, Rousseline, dégoulinant de suffisance, connaît la vérité sur cette affaire et a donc le pouvoir de rétablir la dignité de la famille. Las, il préfère les faire chanter pour obtenir de force la main de Cyprienne, la jeune fille, promise à un commis de banque trop fauché pour l’épouser…

"Poèmes, proses, comptines, chansons, portrairs de mamans et "compliments" choisis parmi des centaines d'inédits, voici un long voyage d'amour, de Clément Marot à nos jours, inspiré par l'enfant et l'amour maternel.

Ainsi au fils des pages, des textes d'inconnus et des poèmes d'enfants se mêlent-ils aux pages célèbres de nos plus grands poètes et prosateurs: Victor Hugi, Francis Jammes, Marcel Proust, Pierre Loti, Guy de Maupassant, Alfred de Musset, Gustave Flaubert, Alphonse de Lamartine, François René de Chateaubriand, etc.

Tout ici chante la joie, le doux bonheur du foyer maternel, l'attente heureuse de l'enfant, les tendres complicités entre une mère et son enfant, la paix et l'harmonie de la maison, les grandes et les petites fêtes du coeur...

Ainsi que l'écrit Jean-François Bourbon qui a composé ce merveilleux florilège, c'est une "odyssée des "sentiments naturels", qui se déroule de la gestation au départ du foyer, du regain d'amour de l'adulte à la naissance de ses propres enfants.""

e choix de lettres révèle les multiples facettes de ce génie ! L'écriture, sa passion pour l'histoire, son goût de l'architecture, le dessin, son engagement social et politique, sa vision du monde à venir...

Les éditions Autement dit, vous entraînent dans le premier voyage en train de l'artiste et vous invitent à une balade dans les contrées du Nord avec Victor Hugo. On écoute, on admire, on se passionne !

Après le voyage effectué en 1840 dans la vallée du Rhin avec Juliette Drouet, Victor Hugo a l'idée de se rendre dans le Sud-Ouest et en Espagne pour une nouvelle escapade amoureuse en sa compagnie. Le 18 juillet 1843, il quitte Paris et arrive deux jours plus tard à Bordeaux où commence son journal. De là, il se rend à Bayonne, Biarritz, Saint Sébastien, Pampelune...

Franchissant à nouveau la frontière française, il va à Pau, Cauterets, s'attarde quelques jours dans les Pyrénées avec des excursions à Luz, Gavarnie, au lac de Caube...

Puis il reprend le chemin du retour: Auch, Agen, Périgueux, Cognac, Saintes et Rochefort. C'est dans cette ville que, lisant un journal, il apprend la noyade à Villequier de sa fille Léopoldine. Un drame qui le marque profondément et va provoquer dans sa vie et son œuvre une véritable césure.

A sa parution à la fin du XIXe siècle, l'édition posthume du Voyage vers les Pyrénées suscite l'admiration et l'enthousiasme : " Lire le nouveau chef-d'œuvre de Victor Hugo est une fête " écrit Judith Gautier dans Le Rappel.

Rédigé sans apprêt, comme un reportage, ce journal de voyage est aussi une chronique d'un voyage intérieur," le journal d'une pensée plus encore que d'un voyage", comme l'a si bien dit Hugo à propos du Rhin.

Biographie de l'auteur : Le journal de Victor Hugo, accompagné des notes, de la correspondance et des poèmes écrits au cours du voyage, compose cette nouvelle édition présentée par Francis Claudon, universitaire, spécialiste du romantisme, auteur d'ouvrages consacrés à l'Europe romantique, tels : Le Voyage romantique (OXUS), La musique des romantiques (PU.E) et Le Romantisme (Somogy).

93 conclut le dialogue que Hugo a poursuivi toute sa vie avec la Révolution. 93, c'est la Convention, «assemblée qui a eu un duel avec la royauté comme Cromwell et un duel avec l'univers comme Annibal» et qui a «tranché le nœud gordien de l'histoire».Immense fresque épique, 93 est aussi l'histoire de trois hommes. Lantenac, l'homme du roi et de tout l'honneur de l'ancienne France. Cimourdain, le génie austère et implacable de la Révolution. Entre eux Gauvain, neveu de Lantenac et fils spirituel de Cimourdain, aristocrate passé au peuple, que Cimourdain fera guillotiner pour avoir permis la fuite de Lantenac et qu'il suit aussitôt dans la mort. « Au moment où la tête de Gauvain roulait dans le panier, Cimourdain se traversait le cœur d'une balle... Ces deux âmes s'envolèrent ensemble, l'ombre de l'une mêlée à la lumière de l'autre. »

Un livre des poèmes de Victor Hugo. Une valeur sure de la poésie et un livre dense, 290 pages d'écrits du poète.

Le 4 septembre 1843, Victor Hugo perd sa fille Léopoldine. Accablé de douleur, il entreprend de composer Pauca Meae : un émouvant chant d'amour à la jeune disparue, dans lequel il s'interroge, avec des accents tragiques, sur la fragilité de la condition humaine.

En novembre 1848, Victor Hugo monte à la tribune de l’Assemblée constituante pour dénoncer une réduction de budget menaçant les arts, les lettres et les sciences. Point d’économie sur l’intelligence est le leitmotiv de son discours. Car brader la culture, c’est saboter la gloire de la nation, anéantir l’édifice social, avilir le peuple. Or seul « l’encouragement enthousiaste d’un grand gouvernement » peut lutter contre ces dangers, aujourd’hui comme hier.

Nouvelle édition enrichie de notes explicatives, d'introductions, de gravures originales et d'annexes, qui en font l'ouvrage le plus complet des oeuvres de Victor Hugo. Vous y trouverez: Les 122 titres - Plus de 1000 notes explicatives.- Des centaines d'illustrations originales.

CONTENU DÉTAILLÉ :

Les 13 titres des ROMANS: Han d’Islande • Bug Jargal • Le dernier Jour d’un Condamné • Notre Dame de Paris • Claude Gueux • Les Misérables (Les 5 tomes) • Les Travailleurs de la mer • L’Homme qui rit • Quatre-vingt-Treize.

Les 18 titres des PREMIÈRES PUBLICATIONS: Bonheur que procure l’étude • La Canadienne • Le Télégraphe • L’Enrôleur politique • L’Avarice et l’Envie • Épitre à Brutus (Les Vous et les Tu ) • Achéménide • L’Antre des Cyclopes • César passe le Rubicon • Imitation d’Owen • A Lydie • Ce que j’aime • Le Vieillard du Galèse • Discours sur les avantages de l’enseignement mutuel • Le 4 novembre 1820 • Poésies diverses : Raymond d’Ascoli, Idylle, Les Derniers Bardes

Les 26 titres des ŒUVRES POÉTIQUES : A Mme la générale Lucotte • Odes et Ballades • Les Orientales • Les Feuilles d’automne • Les Chants du Crépuscule • Les Voix intérieures • Le Retour de l’Empereur • Les Rayons et les Ombres • Les Châtiments • Les Contemplations • La Légende des Siècles • Les Chansons des Rues et des Bois • La Voix de Guernesey • L’Année terrible • L’Art d’être Grand ‘Père • Les Enfants (le Livre des Mères) • Le Pape • La Pitié Suprême • L’Âne • Religions et Religion • Les Quatre Vents de l’Esprit • La Fin de Satan • Dieu • Toute la Lyre • Les années funestes • Dernière Gerbe

Les 24 titres des ŒUVRES THÉÂTRALES : Inez de Castro • Cromwell et sa préface • Amy Robsart • Marion Delorme et sa préface • Hernani • Le Roi s’amuse • Lucrèce Borgia • Marie Tudor • Angelo tyran de Padoue • Ruy Blas • Les Jumeaux • Les Burgraves • Mille francs de récompense • La Esmeralda • Torquemada • Les deux trouvailles de Gallus • Théâtre en Liberté: La Forêt mouillée • La Grand-Mère • Mangeront-ils ? L’Épée • Prologue • Les Gueux • Sur la Lisière d’un bois • Être aimé

Les 6 titres des OEUVRES POLITIQUES : Paris • Mes Fils • Actes et paroles 1 • Actes et Paroles 2 • Actes et paroles 3 • Actes et paroles 4

Les 5 titres des ESSAIS PHILOSOPHIQUES : Littérature Et Philosophie Mêlées • William Shakespeare • Préface de la nouvelle traduction de Shakespeare • Préface de mes œuvres et post-scriptum de ma vie • Fragments philosophiques 1860-1865

Les 6 titres des OEUVRES HISTORIQUES : Funérailles de L’empereur • Napoléon Le Petit • La servilité de la magistrature impériale • Histoire d’un Crime • Cahier complémentaire à l’histoire d’un crime • Choses vues

Les 9 DISCOURS CÉLÈBRES : Discours d’ouverture du Congrès littéraire international • L’abolition de la peine de mort • 2 discours sur la liberté de la presse • La liberté du théâtre • La misère • La liberté de l’enseignement • La loi sur la déportation • Le suffrage universel

Les 8 titres des NOTES ET RECITS DE VOYAGES : Fragments d’un voyage aux Alpes • Bretagne et Normandie 1 • Bretagne et Normandie 2 • Belgique • Le Rhin 1• Le Rhin 2• Le Rhin 3• L’Archipel de la Manche

La CORRESPONDANCE : soit plus de 3000 lettres réparties en 3 volumes. SES DESSINS, SES NOMBREUSES NOTES, 2 BIOGRAPHIES DÉTAILLÉES :

À PROPOS DE L’ÉDITEUR : Arvensa Éditions, leader de la littérature classique numérique a l’objectif de vous faire connaître les œuvres des grands auteurs de la littérature classique à un prix abordable, en vous fournissant la meilleure expérience de lecture numérique.Tous les titres sont produits avec le plus grand soin et bénéficient d'un système de navigation optimale.

L'Homme. Voilà à qui Victor Hugo consacre ses poèmes de 'La légende des siècles'. Montrer l'Homme dans sa multiplicité et son ambivalence : à la fois 'rayonnant' et 'lugubre', 'fatal' et 'sacré'. Il le peint à travers la religion, l'histoire, la science, il le peint en fonction des siècles et des évolutions qui les accompagnent, il le peint dans sa quête d'Idéal et de Lumière. Chaque poème comme une pierre à l'édifice, chaque poème comme un morceau de la mosaïque qui forme l'humanité passée et présente, où l'on entrevoit parfois le futur.

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La Légende des Siècles est une épopée de Victor Hugo embrassant toute l'Histoire de l'Humanité. Elle est composée d'une soixantaine de divisions comprenant chacune un ou plusieurs poèmes. Ces derniers abordent aussi bien des mythes (Entre géants et dieux, quatrième division) que des faits de société (Les paysans au bord de la mer, trente-septième division).

Le poète n'a pas recherché l'exhaustivité, par ailleurs impossible, mais a plutôt voulu brasser divers thèmes touchant à l'essence même de la personne humaine. La Légende est tantôt lyrique (Puissance égale bonté, poème de la deuxième division), tantôt sarcastique (L'épopée du ver, treizième division), adaptant son style au sujet abordé.

L'ensemble de ces poèmes forme – de par l'ampleur de son sujet, la multiplicité de ses sources d'inspiration, les variations de son style et les différentes étapes de sa publication – une œuvre emblématique d'Hugo. La réception enthousiaste à l'époque de sa sortie par ses lecteurs, dont d'illustres poètes, et l'intemporalité de La Légende des Siècles en font une des plus connues de l'exilé de Guernesey.

" Ô mes lettres d'amour, de vertu, de jeunesse,

C'est donc vous ! Je m'enivre encore à votre ivresse.

Je vous lis à genoux !"

C'est à soixante-dix ans que Victor Hugo écrit ces vers alors qu'il vient de se replonger dans les lettres de sa jeunesse, les lettres d'amour qu'il écrivit à Adèle Foucher avant de l'épouser à 20 ans et d'en faire sa femme.

C'est une correspondance où le poète célèbre cette volupté de la rêverie, de l'espoir et de la foi, de tout ce qui est le charme victorieux des vingt ans. Un parfum s'en exhale, comme des fleurs toutes scintillantes encore de rosée. On lit charmé ce roman vécu, ou plutôt cette idylle pareille à celle que l'auteur des Misérables place dans une rue disparue du vieux Paris et où la mélancolie de Marius répond au sourire de Cosette.

"Si par hasard quelqu'un se souvenait d'un roman en écoutant un opéra..."

"Tu es un ange : je baise tes pieds, je baise tes larmes! Je reçois ton adorable lettre, j'ai à peine le temps de t'écrire ce mot, moi pauvre galérien travaillant nuit et jour, mais toute mon âme est pleine de toi". Ainsi débute une correspondance, pour partie perdue, entre un jeune pair de France, Victor Hugo, et sa maîtresse, Léonie Biard, qui se fait appeler Mme d'Aunet. Ils se sont connus en 1842, se sont aimés avant la mort de Léopoldine, en 1843, se sont retrouvés après la tragédie de Villequier. En 1845, à la requête du mari, les amants sont pris en flagrant délit d'adultère. Le scandale est retentissant. Leur passion, trop charnelle pour ne se nourrir que de souvenirs, s'éteignit pendant l'exil de Victor Hugo. Le bref roman épistolaire que forment ses lettres garde une part de mystère.

Bande dessinée adaptée du roman de Victor Hugo : « Le dernier jour d'un condamné ».

Et si vous étiez condamné à mort ? Quelles seraient vos angoisses ? Où iraient vos pensées avant votre exécution ? C'est cette dernière journée d'un prisonnier que Victor Hugo, suite à la condamnation à la peine capitale de l'un de ses amis d'enfance, a décidé de mettre en scène dans ce récit sombre et impitoyable. En 1829, Victor Hugo est déjà un écrivain reconnu quand il publie " Le Dernier Jour d'un condamné ", où apparaissent ses préoccupations humanitaires et sociales. Il livre ainsi un témoignage brute, véritable réquisitoire citoyen pour l'abolition de la peine de mort, qui préfigure les nombreux discours politiques qu'il prononcera ultérieurement.

"Tant qu'il y aura sur la terre ignorance et misère, des livres de la nature de celui-ci pourront ne pas être inutiles", écrit Victor Hugo au début des Misérables.

A travers le destin tragique et sublime à la fois de Jean Valjean, de Fantine et de sa fille Cosette, vous aprendrez à quels sacrifices consent une mère, comment le coeur endurci d'un bagnard s'ouvre à la paternité et dans quelles circonstances une petite fille malheureuse découvre le bonheur de se sentir aimée.

Victor Hugo écrit cet "Éloge de Paris" en 1866-1867 comme préface à un "Paris-Guide" destiné aux visiteurs de l'Exposition universelle de 1867. II le fait depuis son lointain exil de Guernesey pour glorifier la « nouvelle Jérusalem » du genre humain.

Prophète laïque et républicain déterminé, il profite de cette plaquette commerciale pour annoncer la nouvelle organisation du monde. Athènes, la cité de la Raison antique, et Rome, le siège affirmé de la chrétienté, ont trouvé leur successeur. Paris est la ville où s'uniront le flambeau de la Liberté et l'incarnation de la Fraternité. Tous ceux qui viendront ici du monde entier repartiront comme des « baptisés », témoins d'une nouvelle façon d'exister ensemble.

Le tribun qui fait trembler les puissants donne aux accents de son discours visionnaire le souffle de la générosité. La future « capitale de l'Europe » que Victor Hugo appelle de ses vœux n'aura pas eu de plus bel hommage que ces quelques pages lumineuses...

Un soir d'octobre 1815, un homme épuisé et affamé entre à pied dans la ville de Digne. Chassé des auberges, Jean Valjean a perdu tout espoir de trouver un lit pour la nuit lorsqu'il frappe à la porte d'une maison. En entrant, il annonce : " Vieilles gens, sachez-le, je suis un forçat ! J'ai passé dix-neuf ans au bagne de Toulon. " A ces mots, son hôte, Mgr Myriel, fait rajouter un couvert et sort deux beaux chandeliers d'argent. Au matin, le forçat s'enfuit après avoir volé son bienfaiteur..

Le premier roman de «l'enfant sublime» : Hugo n'a guère plus de vingt ans lorsqu'il l'achève, et Han d'Islande plaide la thèse de l'alliance du roi, de la jeunesse et du peuple face à l'absolutisme du mal qui tient d'abord à ce qu'on meurt de faim aux portes des palais. L'action se passe au XVIIe siècle dans un royaume scandinave que terrorise un être bestial, Han, qui vit seul avec un ours et ne se nourrit que de sang humain. Un monstre, une révolte populaire, des amours contrariées qui évoquent celle de Hugo et d'Adèle Foucher, et une prison où est enfermé un ministre innocent que délivrera un chevalier à la Dürer. Han, c'est à la fois la créature de Frankenstein et la préfiguration de Quasimodo, et le roman témoigne de la fascination qu'ont exercée sur le premier romantisme les cultures nordiques, qui vivent de sang et de nuit mais qui ont aussi inventé la liberté.

Au Moyen Age, dans le burg de Heppenheff, sur le Rhin, des vassaux arrogants ont usurpé le pouvoir du burgrave Job, centenaire sage et bon, et font régner la tyrannie sur la contrée. Les victimes de ce despotisme emprisonnées au fond des souterrains du château, gardent l'espoir que l'empereur Frédéric Barberousse, pourtant donné pour mort, viendra les délivrer... Dans cette pièce empreinte d'un idéal de fraternité, Victor Hugo aspirait à faire " briser la fatalité par la providence, l'esclave par l'empereur, la haine par le pardon " (Préface). Mêlant aux personnages historiques les spectres des légendes rhénanes, des patriarches de la Bible et des mythiques Titans, il a avant tout créé avec Les Burgraves (1843) un drame romantique grandiose, traversé par un souffle lyrique hors du commun.

Les Jumeaux est un drame inachevé de Victor Hugo, dont seuls les deux premiers actes sont terminés. Il porte sur l'histoire de l'homme au masque de fer, le prisonnier le plus fameux de l'histoire de France.

De Bonaparte Premier consul à Louis Napoléon Bonaparte président de la Deuxième République, les cinquante premières années de Victor Hugo forment une unité dans sa vie : celle de sa carrière officielle. Rythmée à ses débuts par l'épopée impériale à travers l'Europe en guerre, elle se termine dans les rues de Paris pendant les quelques jours qui séparent le coup d'État du 2 décembre 1851 de la fuite en Belgique. Du juvénile poète ultraroyaliste qui avait Chateaubriand pour idole au représentant du peuple de gauche qui avait Lamartine pour modèle, il aura fallu à Victor Hugo une vie d'homme équivalente, en nombre d'années, à celle de Napoléon, pour que l'exil lui permette de devenir lui-même. Après avoir accompagné l'essor de la poésie romantique et révolutionné le théâtre, l'auteur de Notre-Dame de Paris avait pour ambition de conquérir dès ce demi-siècle, dans la littérature universelle, le rang qu'il attribuait à Balzac dans la littérature française : « un des premiers parmi les plus, grands, un des plus hauts parmi les meilleurs. »

Toujours représenté avec sa barbe comme s'il l'avait portée de tolite éternité, Victor Hugo devait rencontrer, au seuil d'un troisième millénaire prêt à faire de lui un auteur de comédies musicales et de dessins animés. le regard d'une nouvelle génération détachée tout autant des préjugés du XIXe siècle partisan que des idéologies du XXe siècle militant. C'est l'une des raisons pour lesquelles ce livre est un événement. Son découpage en deux cents chapitres, qui s'impose pour un bicentenaire, permet de suivre pas à pas, sans rien négliger ni de l'histoire de France ni de celle des oeuvres, les étapes d'une existence particulièrement mouvementée qui a connu toutes les souffrances, beaucoup d'honneurs, et quelques indignités.

En revenant au plus près de la voix de l'auteur telle qu'elle se fait entendre dans ses livres et dans ses lettres, en utilisant avec un oeil circonspect les autres documents, des plus anciens aux plus récents, cette biographie a pour souci constant de préserver le plaisir de la lecture et de la redécouverte. Elle pousse même ce soin jusqu'à ne pas s'achever, contrairement aux lois du genre, par la mort de son héros.

Réfugié à Bruxelles au sortir de la résistance armée contre le coup d'Etat de décembre 1851, qui lui avait fait mettre ses jours en danger, Victor Hugo compose en quelques semaines le plus éclatant pamphlet politique de toute l'histoire. "Je n'ai pas l'intention de faire un livre", écrivait-il alors, "je pousse un cri." Aussi brillant que profond et clairvoyant, Napoléon le Petit n'empêcha certes pas son antihéros de se maintenir encore au pouvoir pendant dix-huit ans, mais finit néanmoins par le mettre K-O., vaincu aux yeux de la postérité. Flamboyante manifestation du pouvoir des mots sur l'histoire lorsqu'ils donnent forme et langage à la conscience, cette lutte homérique permit en même temps à son auteur, qui n'était encore que le premier des poètes romantiques, de devenir lui-même. Véritable catéchisme républicain, propre à reprendre du service n'importe où et n'importe quand, mais plus indispensable que jamais en période électorale, Napoléon le Petit est un petit Prince à l'usage du peuple - tout l'inverse de celui de Machiavel. Chose inouïe, en dehors des Œuvres complètes de Victor Hugo, cela faisait plus de quarante ans qu'il n'avait pas été réédité en France. Est-il donc si dangereux de le mettre à la portée de tous ?

"Littérature et philosophie mêlées" de Victor Hugo. Dramaturge, écrivain, poète, homme politique et intellectuel engagé français (1802–1885).

" Victor Hugo est un inspiré, on peut même dire qu'il fut l'Inspiré par excellence, et son œuvre est la meilleure démonstration qui soit de ce phénomène étrange, et si embarrassant pour la disposition critique, que l'on appelle l'inspiration. " Paul Claudel.

Voici la première partie de l'oeuvre la plus célèbre de Victor Hugo. Plus qu'un roman passionnant, c'est un tableau saisissant de toute une époque.

Dans ce livre, c'est l'enfance de Cosette que vous découvrirez et, à travers elle, les conditions de vie dramatiques de certaines catégories de gens dans la première moitié du XIXe siècle.

Ce chef-d'oeuvre de la littérature française est animé du souffle épique qui caractérise l'oeuvre entière de Victor Hugo. Ce livre a été adapté pour la jeunesse.

Juliette Drouet (1806-1883) ne fut pas seulement la compagne au long cours du grand poète français. Elle fut aussi une inlassable épistolière. Ses lettres quotidiennes à Victor Hugo (1802-1885) n’attendaient pas de réponse. Le Centre d’Études et de Recherche Éditer/Interpréter (Université de Rouen), avec la collaboration du CELLF 16-21 (Paris-Sorbonne), met progressivement à la disposition du public et des chercheurs l’intégralité de ce journal épistolaire (1833-1883), au fur et à mesure de sa transcription et de son annotation par une équipe interuniversitaire.

(http://www.juliettedrouet.org/)

L'Âne est un long poème de Victor Hugo, publié en 1880 mais en fait écrit en 1857-1858 et entretenant d'étroits rapports avec d'autres œuvres du poète.

Le héros du poème, l'âne Patience, qui a traversé l'Histoire, croisé Esope et Apulée et porté le Christ sur son dos, rencontre un jour Kant et lui parle. La figure de l'âne, indomptable et moqueur, est caractéristique du grotesque hugolien et symbolise la sagesse humble mais énergiquement contestataire, tout comme le Satyre à laquelle elle céda sa place dans La Légende de 1859. Il incarne une voix du xixe siècle, s'élevant contre certaines pensées de son temps - celles de l'excès de science et de philosophie, notamment le positivisme - et finalement contre la perte du mystère de l'existence et de Dieu.

Nouvelle Description pas de quatrième de couverture , et la jaquette d'origine à été perdu depuis longtemps

Dieu fait partie avec La Fin de Satan et La Légende des Siècles d'un immense ensemble destiné à décrire les trois faces de l'Être. Le poème se présente sous la forme d'une quête intérieure et mystique, mais ne possède pas la vigueur narrative des Petites Epopées ni le caractère épique et frappant de La Fin de Satan, ce qui en rend la lecture plus difficile. Le poème fut publié de manière posthume en 1891.

De l'Orient fantasmé au coup d'État de Napoléon III, du chagrin qui l'accable après la mort de sa fille Léopoldine à son indignation face à la misère sociale, Victor Hugo aborde dans sa poésie des thèmes très variés. Cette anthologie propose d'explorer, à travers cinquante poèmes, l'œuvre de Victor Hugo dans toute sa diversité. Une poésie à la fois intime et épique, lyrique et engagée qui nous parle toujours aujourd'hui.

Hernani , inutile d'en rajouter la pièce est déjà décrite et commenté sur Booknode.

Plus discrète est "Marion de Lorme"

la pièce est une "adaptation de la vie de Marion de Lorme qu'on pourrait à notre époque affublé du terme de "demi-mondaine".

Il en reste une pièce à la hauteur de 'homme de lettre qu'est Victor Hugo

Tout petit livre cartonné. Tel un bijou à offrir, et qui contient des poésies de :

Victor Hugo : Paris incendié

Marc Antoine Girard de St Amant : La Débauche

Sully Prudhomme : Aux amis inconnus

Paul Verlaine : L'heure exquise et Le ballet des Heures

Gérard de Nerval : Aimez Buvez

Hégésippe Moreau : Les Cloches

Emile Verhaeren : Là bas

Albert Samain : Au jardin de l'infante

Charles Baudelaire : Enivrez vous

Arthur Rimbaud : Roman et La Maline

Le bruit des cabarets la fange du trottoir, Le foyer, La lueur étroite de la lampe : Paul Verlaine

Heureux qui comme Ulysse : Joachim Du Bellay

Elégie : Ovide

Satire : Juvénal

Chanson à boire : Nicolas Boileau

Sonnet : Germain Nouveau

La Musique : Charles Baudelaire

Le 13 novembre 2015 restera dans les mémoires et dans l'histoire comme le jour où des fanatiques extrémistes s'en sont pris à l'art de vivre, au rire, à la joie, au vivre ensemble et à la culture française.

Pour résister et aider les entreprises touchées à relever la tête, l'éditeur parisien Le Contrepoint a mobilisé toute la chaîne du livre pour publier un recueil de poésie dont les fonds seront entièrement reversés au Bataclan, au Petit Cambodge, à la Bonne bière, au Carillon, à la Casa Nostra et à la Belle Équipe, grâce à un partenariat avec la Fondation de France.

Ce projet bénévole convoque quelques-uns des vers des plus célèbres plumes que sont entre autres Charles Baudelaire, Joachim Du Bellay, Nicolas Boileau, Victor Hugo, Gérard de Nerval, Arthur Rimbaud ou encore Paul Verlaine.

Une façon d'affirmer plus que jamais la force de cette culture française que certains ont cru pouvoir faire taire par les armes.

Un voyage sur la trace des grands aventuriers romanesques, c’est ce que propose cette surprenante anthologie mêlant des monuments de la littérature à des textes moins connus mais passionnants. Une sélection originale de douze textes emblématiques du roman d’aventure parmi les œuvres d’Arthur Conan Doyle, Joseph Conrad, Daniel Defoe, Henry Rider Haggard, Homère, Victor Hugo, Rudyard Kipling, Gaston Leroux, Herman Melville, Edgar Allan Poe, Mark Twain et Jules Verne.

Ancien forçat devenu honnête homme grâce au coeur charitable d’un évêque épris d’humanité, Jean Valjean a tourné le dos à sa vie de larcin. Sous une fausse identité, il vient en aide à Fantine, une fille-mère condamnée à confier sa petite Cosette aux Thénardier, un couple d’aubergistes sordides et cruels. Mais son passé le poursuit en la personne du policier Javert, acharné à le renvoyer au bagne. Forcé de révéler son identité, lors d’un procès, pour empêcher la condamnation d’un innocent, Valjean n’a désormais plus d’autre échappatoire que la fuite…

Interrompu par les journées révolutionnaires de 1848, achevé en exil sous le Second Empire, Les Misérables est le grand roman de l’injustice sociale et de l’espoir républicain. Le chef-d’oeuvre de Victor Hugo a connu dès sa parution, en 1862, un succès populaire amplifié, au XXe siècle, par le théâtre et le cinéma.

Non moins légendaires, le poète Pierre Gringoire, l’ensorcelante Esmeralda, le ténébreux archidiacre Frollo et Quasimodo, sonneur difforme de Notre-Dame, sont nés en 1831 de l’imagination du géant des lettres françaises. Dans le Paris de la fin du XVe siècle, ces personnages hauts en couleur incarnent le goût des romantiques pour l’univers gothique. Ils ressuscitent la capitale pittoresque de Louis XI en une fresque populaire dont la cathédrale, véritable « Bible de pierre », est le sublime emblème.

Ce volume reproduit l’ensemble des gravures de Gustave Brion pour l’édition Hetzel & Lacroix des Misérables et de Notre-Dame de Paris (1865), saluée par Hugo.

Victor Hugo

Voir son ouvrage

De tous les voyages de Victor Hugo, celui sur le Rhin est le seul à avoir donné lieu à une publication : publié une première fois en 1842, réédité en 1845 dans une version élargie, « Le Rhin, lettres à un ami », est le fruit littéraire des trois voyages réalisés avec Juliette en 1838, 1839, 1840. Sous l’apparence d’un journal de voyageur, cet ouvrage est en fait une fiction épistolaire puisque sur les trois cent trois feuillets du manuscrit, la proportion de « vraies » lettres est faible : trois en 1838, deux en 1839, aucune en 1840 où l’essentiel des récits de voyage est constitué par des tranches de journal ou par des ajouts rédigés plus tard à Paris.

(source encyclopédie BS éditions)

Correspondance amoureuse croisée de Hugo et de sa célèbre maîtresse Juliette Drouet publiée en un coffret à la veille du bicentenaire de la naissance du grand écrivain. Il s'agit d'une de ces passions qui ne s'éteignent qu'avec l'un des deux amants. Une centaine de lettres inédites de Juliette Drouet et quelques-unes de Victor Hugo ont été ajoutées à cette édition.

Pour lui, elle est un "doux ange bien aimé". Pour elle, il est un "cher adoré, affreusement aimé". Victor Hugo a trente ans quand il rencontre Juliette Drouet. Sa réputation est déjà bien implantée dans les milieux littéraires, avec ses allures de grands d'Espagne et son côté chef de bande. Aux premiers jours de 1833, il assiste aux répétitions de Lucrèce Borgia au théâtre de la Porte Saint-Martin. C'est là qu'il rencontre Juliette Drouet, endossant le rôle de la princesse Negroni. Leur liaison va durer un demi-siècle. C'est en elle que le poète se découvre amateur de femmes, boulimique de chair féminine, c'est aussi en elle que s'accomplit sa soif d'éternité. De 1833 à 1883, soit jusqu'à la mort de Juliette, c'est une relation passionnelle, charnelle, sentimentale et amicale, avec ses orgasmes, ses orages, ses tricheries, ses réconciliations. Cinquante années d'amour, autant d'années de correspondance tenace, rassemblées en deux volumes dans un coffret (si nombre de lettres ont été brûlées par la passion, on peut se réjouir de celles qui restent, de part et d'autre), des lettres dans lesquelles figurent l'intimité d'un couple traversée par l'histoire, des poèmes, des anecdotes, la fougue de l'un, le grain d'exhibitionnisme de l'autre... Superbe ! --Céline Darner

Voici, rassemblés en un volume dont la première édition date de 1979 (Actes Sud), les textes les plus divers par lesquels Victor Hugo, tout au long de sa vie, manifesta sa conviction que la peine de mort est l’inadmissible expression d’un pouvoir violent que s’octroie la société sous le couvert des lois. Cet ouvrage anthologique réunit en effet discours, préfaces, interventions publiques, extraits de récits célèbres (comme Han d’Islande, Claude Gueux ou L’homme qui rit), lettres, messages, appels, notes, bref tous les écrits par lesquels Hugo, de 1823 à 1885, entendit servir la cause abolitionniste, mettant tour à tour en jeu la force de son argumentation, sa capacité d’émotion, l’élan de sa générosité et son imagination visuelle qui nous fait voir la guillotine et l’échafaud dans leur abominable monstruosité.

La bataille de Waterloo, Paris, les barricades, les bagnes et les usines... Fantine, Cosette, Jean Valjean, Gavroche, les Thénardier... Les événements, les lieux et les héros les plus célèbres de toute la littérature française dans un roman d'aventures, de passion et de haine, de vengeance et de pardon, tour à tour tragique et drôle, violent et sentimental, historique et légendaire, noir et poétique. Le chef-d'œuvre de Victor Hugo, mille fois adapté et traduit, à découvrir dans sa version originale.

- Collection Petit Classique Larousse

À l'heure où je t'écris

Poèmes de Victor Hugo

Illustrés par Philippe Dumas

《Je suis l'hôte des bois fidèles...》 aimait à dire Victor Hugo. Se sentant très proche de la nature, il aimait tout ce qui vit, qui bruit, qui naît, qui meurt.

Il souhaitait que les enfants apprennent à

aimer et à respecter la nature, les fleurs, les animaux, et à regarder les ciels changeants, et à apprécier la beauté des paysages. Les poèmes présentés ici palpitant de vie, de chaleur et de lumière.

Philippe Dumas a apporté à ces textes, qu'il aime tout particulièrement, son humour, sa fantaisie, et son immense talent.

"De 1853 à 1855, en exil à Jersey, Victor Hugo se livre quasi quotidiennement à des séances de spiritisme. Il discute avec les esprits les plus illustres, Jésus-Christ, Dante, Molière, Shakespeare, ou les formes les plus abstraites (l'Ombre du sépulcre, le Drame ou l'Idée). Les séances sont consignées sur des procès-verbaux qui serviront à établir Le Livre des Tables dont Hugo envisageait une publication posthume. Quatre cahiers manuscrits forment Le Livre des Tables ; seuls deux d'entre eux nous sont parvenus, dont un inédit.

Cette édition reproduit pour la première fois les quatre cahiers en s'appuyant, pour les deux cahiers perdus, sur les procès-verbaux originaux et inédits, que nous avons retrouvés. «Tout grand esprit fait dans sa vie deux œuvres : son œuvre de vivant et son œuvre de fantôme», affirme l'esprit de la Mort. C'est un Victor Hugo rare et mystérieux qui se dévoile ici."

Armand d'Escour veut marier sa sœur Céline à son ami Saint Léger qui, comme par hasard, aime déjà sans le savoir la sœur de son ami qui, comme par hasard, est déjà promise au Colonel D'Orval qui, comme par hasard, s'est battu en duel dix jours plus tôt avec le dit Saint Léger qui, comme par hasard, est orphelin et désargenté et, comme par hasard, se trouve être le frère du Colonel D'Orval, son rival.

Ce livre est un court recueil des poèmes que Victor Hugo a consacrer à Napoléon Ier et Napoléon III.

Ce volume contient :

- Océan prose

- Philosophie prose

- Faits et croyances

- Moi, l’amour, la femme

- Philosophie vers

- Plans et projets

La foule des malheureux contre qui s'acharnent la malice du sort et la malignité de l'homme, Hugo a su la peindre sous des aspects aussi atroces que grandioses dans des tableaux dont la plupart sont désormais classiques.

C'est Jean Valjean, ce rude gaillard qui peut, d'un coup de reins, soulever une charrette embourbée, cet acrobate aux évasions spectaculaires, cet ancien forçat qui est peut-être un saint... C'est Gavroche, le petit Parisien gouailleur. Ce sont Cosette, la fillette martyre, Javert, le policier inflexible, des malheureux et des coquins : " les Misérables... ".

Paris grave, Paris insouciante, Paris occupée, Paris libre, Paris village, Paris grand’ville, Paris meurtrie, Paris reconquise, Paris monumentale, Paris secrète… Vingt-cinq grandes plumes de la littérature mondiale, classique et contemporaine, de Montaigne à Dany Laferrière, portent aux nues, en ses mille visages, la Ville Lumière.

Un hommage littéraire à Paris.

Entre le poète romantique et la figure tutélaire qu'il est devenu aux yeux du monde, il y a toute une vie de Victor Hugo. Une vie de combats politiques symbolisée par dix-neuf années d'exil et d'opposition à l'empire, une vie vouée à la défense de causes humanitaires fondamentales comme l'abolition de la peine de mort. Rassemblant discours, déclaration et articles de presse, commentés par Hugo lui-même, Actes et paroles en retrace les étapes essentielles et le fil directeur. Un témoignage irremplaçable sur la période de l'avènement de la République en France, et une réflexion nouvelle sur la place de l'artiste dans l'histoire et sur la notion même d'engagement.

Edition et choix de textes par Jérôme Picon

Le bon goût est une précaution prise par le bon ordre. Les écrivains sobres sont le pendant des électeurs sages. L’inspiration est suspecte de liberté, la poésie est un peu extra-légale. Il y a donc un art officiel, fils de la critique officielle.

Victor Hugo

«Exprimer l'humanité dans une espèce d'œuvre cyclique ; la peindre successivement et simultanément sous tous ses aspects, histoire, fable, philosophie, religion, science, lesquels se résument en un seul et immense mouvement d'ascension vers la lumière ; faire apparaître, dans une sorte de miroir sombre et clair – que l'interruption naturelle des travaux terrestres brisera probablement avant qu'il ait la dimension rêvée par l'auteur – cette grande figure une et multiple, lugubre et rayonnante, fatale et sacrée, l'Homme ; voilà de quelle pensée, de quelle ambition, si l'on veut, est sortie La Légende des Siècles. [...]

Comme on le verra, l'auteur, en racontant le genre humain, ne l'isole pas de son entourage terrestre. Il mêle quelquefois à l'homme, il heurte à l'âme humaine, afin de lui faire rendre son véritable son, ces êtres différents de l'homme que nous nommons bêtes, choses, nature morte, et qui remplissent on ne sait quelles fonctions fatales dans l'équilibre vertigineux de la création.

Tel est ce livre. L'auteur l'offre au public sans rien se dissimuler de sa profonde insuffisance. C'est une tentative vers l'idéal. Rien de plus.

Ce dernier mot a besoin peut-être d'être expliqué.

Plus tard, nous le croyons, lorsque plusieurs autres parties de ce livre auront été publiées, on apercevra le lien qui, dans la conception de l'auteur, rattache La Légende des Siècles à deux autres poëmes, presque terminés à cette heure, et qui en sont, l'un le dénoûment, l'autre le couronnement ;La Fin de Satan, et Dieu. [...]

L'épanouissement du genre humain de siècle en siècle, l'homme montant des ténèbres à l'idéal, la transfiguration paradisiaque de l'enfer terrestre, l'éclosion lente et suprême de la liberté, droit pour cette vie, responsabilité pour l'autre ; une espèce d'hymne religieux à mille strophes, ayant dans ses entrailles une foi profonde et sur son sommet une haute prière ; le drame de la création éclairé par le visage du créateur, voilà ce que sera, terminé, ce poëme dans son ensemble ; si Dieu, maître des existences humaines, y consent.»

Victor Hugo, Hauteville-House, septembre 1859.

Pas de description éditeur au quatrième de couverture. Une notice biographique, une notice littéraire, et des notes explicatives . Une approche d'un auteur magistral!

D'un seul regard, le promeneur embrasse la beauté paisible de la campagne et le spectacle grandiose de l'océan...

À la manière d'un cinéaste, Victor Hugo qui vécut là un long exil, entraîne le lecteur à la découverte des îles anglo-normandes telles qu'elles furent, avec leurs légendes et leurs traditions, leurs petits métiers et leurs activités.

Face à la tragédie, des voix s'élèvent contre la barbarie qui a voulu mettre à genoux la liberté d'expression. C’est de la volonté de les rassembler en un recueil, que naît, dès le lendemain de l’attaque de Charlie Hebdo, l’idée de cet ouvrage, mêlant textes classiques et textes de 60 écrivains contemporains. La richesse des contributions gracieuses ici réunies témoigne du remarquable élan suscité par ce projet, dont l’intégralité des bénéfices sera reversée à Charlie Hebdo.

Les auteurs :

Jacques ATTALI - Gwenaëlle AUBRY – BEAUMARCHAIS - Frédéric BEIGBEDER - Laurent BINET -Julien BLANC-GRAS - Évelyne BLOCH DANO - Vincent BROCVIELLE - Noëlle CHATELET - Maxime CHATTAM - Philippe CLAUDEL - André COMTE-SPONVILLE - Gérard de CORTANZE - Delphine COULIN - Charles DANTZIG - Frédérique DEGHELT - Nicolas DELESALLE – DIDEROT - Catherine DUFOUR - Clara DUPONT-MONOD - Jean-Paul ENTHOVEN - Nicolas d'ESTIENNE D'ORVES - Dominique FERNANDEZ - Caroline FOUREST - Jean-Louis FOURNIER - Philippe GRIMBERT - Olivier GUEZ - René GUITTON - Claude HALMOS - Victor HUGO - Fabrice HUMBERT - Guillaume JAN - Jean-Paul JOUARY - Marc LAMBRON - Frédéric LENOIR - Bernard-Henri LÉVY - François-Guillaume LORRAIN - Ian MANOOK - Fabrice MIDAL - Gérard MORDILLAT - Anne NIVAT - Christel NOIR - Véronique OLMI - Christophe ONO-DIT-BIOT - Katherine PANCOL - Bernard PIVOT - Patrick POIVRE D'ARVOR - Romain PUÉRTOLAS - Serge RAFFY - François REYNAERT - Tatiana de ROSNAY - Élisabeth ROUDINESCO - Eric-Emmanuel SCHMITT - Colombe SCHNECK - Antoine SFEIR - Isabelle STIBBE - Émilie de TURCKHEIM - Michaël URAS - Didier VAN CAUWELAERT – VOLTAIRE.

Des satiristes romains aux dessinateurs de Charlie Hebdo, le rire est par excellence l'arme des plus faibles contre les grands de ce monde. Exagération comique jusqu'à la caricature, détournement parodique ou pamphlet sarcastique, les auteurs recourent à des stratégies argumentatives variées pour contester toutes les formes d'autorité, faisant du lecteur amusé leur complice.

Corollaire de la liberté d'expression, la critique du pouvoir interroge aussi ses limites. Comment procède-t-elle ? Et jusqu'où peut-elle aller ?

« Paris est un semeur. Où sème-t-il ? dans les ténèbres. Que sème-t-il ? des étincelles. Tout ce qui, dans les intelligences éparses sur cette terre, prend feu ça et là, et pétille, est le fait de Paris. Le magnifique incendie du progrès, c'est Paris qui l'attise. Il y travaille sans relâche. Il y jette ce combustible, les superstitions, les fanatismes, les haines, les sottises, les préjugés. Toute cette nuit fait de la flamme, et grâce à Paris, chauffeur du bûcher sublime, monte et se dilate en clarté. De là le profond éclairage des esprits. »

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Lorsqu'il compose cet essai, qui sert de préface à un livre publié à l'occasion de l'Exposition universelle de 1867, Victor Hugo a quitté Paris et la France depuis seize ans. Très inspiré, il compose dans l'exil un texte héroïque et majestueux. Il compare la capitale de la France à Athènes, Rome et Jérusalem. Dominique Fernandez parle ici de «splendide utopie».

Le duc Charles est proscrit. Il s’est mésallié en épousant Emma Gemma qu’il aime. Il a fui la cour et habite retiré dans une forêt avec sa femme et ses trois enfants. Sa mère, la margrave, Duchesse de Hanovre, apprend sa cachette et se rend sur les lieux avec le bailli Herr Groot , déterminée à l’emprisonner et à enfermer au couvent sa femme. Mais elle aperçoit d’abord les trois enfants ; sa colère s’apaise, sa tendresse de grand-mère s’éveille…

Exactement contemporains, George Sand et Victor Hugo, ces deux grands " monuments " littéraires de leur siècle, ne se sont pourtant jamais rencontrés.

Alors que tout ce que le xixe siècle comptait de célébrités, tant dans le domaine artistique – musiciens, écrivains, peintres, comédiens – que dans le monde politique et journalistique, est un jour passé par Nohant, et que ces deux " monstres sacrés " fréquentaient les mêmes milieux à Paris, il fallut attendre 1856 et la publication des Contemplations pour qu'une relation épistolaire s'instaure entre eux.

Pour autant, celle-ci ne déboucha jamais sur une vraie rencontre, même lorsque Hugo rentra d'exil.

Sand resta toujours réticente face au génie du poète, comme en témoigne sa correspondance avant 1856. Leurs lettres ensuite dévoilèrent un curieux mélange d'admiration et d'agacement réciproques.

Plusieurs textes annexes importants, tant de Hugo que de Sand (articles, discours, éloge funèbre de Sand par Hugo), viennent éclairer cette relation qu'on pourrait qualifier, sinon d'ambiguë, d'au moins complexe, entre ces deux personnalités à la fois si proches et si différentes.

De l’Angleterre tout est grand, même ce qui n'est pas bon, même l'oligarchie. Le patriciat anglais, c'est le patriciat, dans le sens absolu du mot. Pas de féodalité plus illustre, plus terrible et plus vivace. Disons le, cette féodalité a été utile à ses heures. C'est en Angleterre que ce phénomène, la Seigneurie, veut être étudié, de même que c'est en France qu'il faut étudier ce phénomène, la royauté.

Le vrai titre de ce livre serait l'Aristocratie. Un autre livre, qui suivra, pourra être intitulé la Monarchie. Et ces deux livres, s'il est donné à l'auteur d'achever le travail, en précéderont et en amèneront un autre qui sera intitulé: Quatrevingt-treize

Les Misérables est aussi un hymne à l'amour : amour chrétien sans concession de Mgr Myriel qui, au début du roman, demande sa bénédiction au conventionnel G. (peut-être inspiré par l'abbé Grégoire); amours déçues de Fantine et Éponine ; amour paternel de Jean Valjean pour Cosette ; amour partagé de Marius et Cosette. Mais c'est aussi une page de la littérature française dédiée à la patrie. Au moment où il écrit ce livre, Victor Hugo est en exil. Aidé depuis la France par des amis qu'il charge de vérifier si tel coin de rue existe, il retranscrit dans ce roman la vision des lieux qu'il a aimés et dont il garde la nostalgie.

L'écriture de Hugo est hantée par la puissance de l'image. Cette puissance est ce que poursuit l'écrit, en scènes romanesques ou en grappes métaphoriques, dans la tension de telle ou telle rencontre, dans la chute de telle ou telle strophe. Hugo écrit comme s'il plongeait dans le visible, interminablement. Ce qui est la puissance « visionnaire » de Hugo est peut-être d'abord une interrogation sur l'emportement dans l'image et sa profondeur d'infini.

Cet ouvrage a été publié à l'occasion de l'exposition « Soleil d'encre » qui a eu lieu au musée du Petit Palais, du 3 octobre 1985 au 5 janvier 1986.

Le plus célèbre roman de Victor Hugo, véritable icône du romantisme enfin présenté dans une exceptionnelle édition intégrale illustrée. Un récit entre drame et épopée, pittoresque et poésie, porté par l'extraordinaire sensibilité parisienne de son auteur. Une sensibilité partagée par Benjamin, qui explore ici l'époque médiévale et se délecte à offrir son interprétation d'un imaginaire qui dresse, au milieu des grouillements et des clameurs, trois figures de légende : Esmeralda, femme fatale ; Frollo, archidiacre maudit ; et Quasimodo, bossu borgne au grand coeur - et en toile de fond, une cathédrale d'épouvante.

« Je m'appelle Jean Valjean. Je suis un galérien. J'ai passé dix-neuf ans au bagne. Je suis libéré depuis quatre jours et en route pour Pontarlier qui est ma destination. Quatre jours que je marche depuis Toulon. Aujourd'hui j'ai fait douze lieues à pied. Ce soir en arrivant dans ce pays, j'ai été dans une auberge, on m'a renvoyé à cause de mon passeport jaune que j'avais montré à la mairie. J'ai été à une autre auberge. On m'a dit : - Va-t'en! Chez l'un, chez l'autre. Personne n'a voulu de moi. J'ai été à la prison, le guichetier ne m'a pas ouvert. J'ai été dans la niche d'un chien. Ce chien m'a mordu et m'a chassé, comme s'il avait été un homme. On aurait dit qu'il savait qui j'étais. je m'en suis allé dans les champs pour coucher à la belle étoile. Il n'y avait pas d'étoiles.

J'ai pensé qu'il pleuvrait, et qu'il n'y avait pas de bon Dieu pour empêcher de pleuvoir, et je suis rentré dans la ville pour y trouver le renfoncement d'une porte. Là, dans la place, j'allais me coucher sur une pierre, une bonne femme m'a montré votre maison et m'a dit :

- Frappe là. J'ai frappé.

Qu'est-ce que c'est ici ? Êtes-vous une auberge? J'ai de l'argent, ma masse. Cent neuf francs quinze sous que j'ai gagnés au bagne par mon travail en dix-neuf ans. Je paierai. Je suis très fatigué, j'ai bien faim. Voulez-vous que je reste ?

- Madame Magloire, dit l'évêque, vous mettrez un couvert de plus. »

D'abord destiné à la troisième partie des Misérables, et originellement intitulé Les Fleurs, ce texte a été retiré du manuscrit, écarté mais non oublié, l'auteur souhaitant le réserver pour un autre projet, "mon travail sur L'Âme", note-t-il. Preuve que ces pages, venues du roman de 1862, portées par les silhouettes difformes des voleurs et des escarpes, se détachent et regardent vers un autre horizon ; elles désignent un plan supérieur, idéal, spirituel et métaphysique, auquel Hugo entendait sans doute consacrer les dimensions d'un livre. Retenons simplement l'impératif qui s'en dégage : scruter le fond de l'âme. Et pour ce faire, procéder par degrés, aller du fini à l'infini, de l'immanent au transcendant." Henri Scepi. "Prostitution, vice, crime, qu'importe ! La nuit a beau s'épaissir, l'étincelle persiste. Quelque descente que vous fassiez, il y a de la lumière. Lumière dans le mendiant, lumière dans le vagabond, lumière dans le voleur, lumière dans la fille des rues. Plus vous vous enfoncez bas, plus la lueur miraculeuse s'obstine."

Petit livre de 24 pages, un poème extrait des Contemplations. C’est attablé devant une bière au Café de l’Europe, à l’angle de la place Colbert, de la rue de la République et de la rue Audry de Puyravault, à Rochefort, que Victor Hugo apprend par la presse la noyade de sa fille Léopoldine, cinq jours plus tôt. Cette grande douleur lui inspirera, entre autres, ce poème récité depuis par cœur par des générations d’écoliers...

Fou amoureux de la belle bohémienne Esmeralda, Claude Frollo, archidiacre de la cathédrale, décide de la faire enlever. Son entreprise est déjouée par le capitaine de la garde Phoebus, que Frollo poignarde, accusant Esmeralda du meurtre. Quasimodo, le monstrueux sonneur de cloches, qui brûle d’un amour impossible pour la jeune femme, s’efforce de la sauver. Il lui donne asile dans le sanctuaire de Notre-Dame, sans pouvoir échapper à la vengeance de Frollo.

Une voix se lève, au début de la Monarchie de Juillet, pour dénoncer la destruction du patrimoine architectural et artistique français : celle de Victor Hugo. Dans « Guerre aux démolisseurs », paru en mars 1832, le jeune poète regrette le « vieux souvenir de la France » qui « s’en va avec la pierre sur laquelle il était écrit ». Il déplore le vandalisme, moderne et bourgeois, qui se répand et ravage le vieux Paris.

Indifférente à la haine de l'Italie entière, Lucrèce Borgia parade au carnaval de Venise. Qui pourrait inquiéter cette femme de pouvoir qui baigne dans l'adultère, l'inceste et le crime ? Elle a peur cependant, et tremble. pour un simple capitaine qu'elle cherche parmi la foule. Il se nomme Gennaro. Il est amoureux d'elle, lui qui tient les Borgia en aversion et insulte leur blason. Or Gennaro n'est autre que son fils, né de ses amours incestueuses avec son propre frère, et le jeune homme ignore tout de son passé et de ses origines. Lucrèce est un monstre, mais aussi une femme et une mère. Comment protéger son enfant, comment le soustraire à la fureur d'un mari qui le croit son amant ? En 1833, ce mélodrame tragique surpasse tous les triomphes de Victor Hugo.✔️ Cet édition comprend une autobiographie de l'auteur.Puisse ce livre vous satisfaire

Dona Sol est promise à Don Ruy Gomez mais son coeur va en réalité à un brigand nommé Hernani. Pour compliquer encore les choses, le roi Don Carlos la courtise également. La passion amoureuse qui unit Hernani et Dona Sol est donc sans cesse contrariée.✔️ Cet édition comprend une autobiographie de l'auteurPuisse cet ouvrage vous satisfaire

Victor Hugo nous conte les aventures de Ruy Blas, un valet dont le destin va basculer lorsque son maître, Don Salluste, décide de se venger de la Reine d'Espagne, épouse délaissée de Charles II. Don Salluste demande à Ruy Blas, passionnément amoureux de la Reine, de séduire celle-ci afin de « préparer le terrain » pour la mise à exécution de son plan cruel… Cet édition comprend une autobiographie de l'auteurPuisse cet ouvrage vous satisfaire

"Voyez Claude Gueux. Cerveau bien fait, coeur bien fait sans nul doute. Mais le sort le met dans une société si mal faite qu'il finit par voler. La société le met dans une prison si mal faite qu'il finit par tuer. Qui est réelement coupable ? Est-ce lui ? Est-ce nous?"

Tout à la fois prolongement du "Dernier jour d'un condamné" et préfifiguration des "Misérables, Claude gueux" raconte l'histoire d'un pauvre diable emprisonné pour avoir volé du pain, et guillotiné pour avoir assassiné le directeur des ateliers de sa prison:voilà comment la société fait d'un père de famille un voleur, et d'un voleur un meurtrier.

Inspiré d'un fait divers, ce récit sobre et poignant est un ardent plaidoyer contre la peine de mort et les malfaçon d'une société qui ne répond à la misère que par la répression

Alors que la querelle du Cid fait rage et qu'un décret de Richelieu, ministre de Louis XIII, a interdit les duels, la célèbre courtisane parisienne, Marion de Lorme, se réfugie à Blois, à l'abris des regards : bien décidée à changer de vie, elle attend son amant, Didier, qui ne la connaît pas encore sous son vrai nom, mais sous celui de Marie. Et pour cause : il exècre Marion de Lorm, "une femme,de corps belle, et de coeur difforme".

Rien n'aurait pu assombrir cette histoire d'amour, si Didier n'avait pas provoqué en duel un certain Saverny, ancien amant de Marion...

Marion de Lorme figure parmi les premières pièces de l'auteur. D'abord interdit par la censure en 1829, le drame le plus cornélien de Victor Hugo sera finalement joué en 1831, un an après Hernani. Au moment où Victor Hugo l'écrit, Marion de Lorme prépare déjà la révolution du romantisme au théâtre: la représentation inédite de la querelle du Cid au coeur du drame préfigure en effet les enjeux de la bataille d'Hernani.

En 1831, Victor Hugo réinvente le Moyen Âge et élève un monument littéraire aussi durable que l'œuvre de pierre qui l'a inspiré. Sous la silhouette noire et colossale de la cathédrale fourmille le Paris en haillons des truands de la Cour des Miracles. Image de grâce et de pureté surgie de ce cauchemar, la bohémienne Esméralda danse pour le capitaine Phoebus et ensorcelle le tendre et difforme Quasimodo, sonneur de cloches de son état. Pour elle, consumé d'amour, l'archidiacre magicien Claude Frollo court à la damnation

Un journal intime de la passion amoureuse de l'écrivain pour Juliette Drouet qui est également un laboratoire de création littéraire.

Edition enrichie de Yves Gohin comportant une préface de Mario Vargas Llosa. Intrigue passionnante, style multiforme, personnages inoubliables : ce choix d’extraits permet de redécouvrir le chef-d’œuvre de Victor Hugo. Une leçon de vie, comme le résume Mario Vargas Llosa : "Si nous écrivons et lisons des fictions depuis tant de siècles, il doit y avoir une raison. Je sais que cet hiver de l’année 1950, sous l’uniforme, la bruine et la brume, du haut de La Perla, la falaise de l’école, la vie fut pour moi, grâce aux Misérables, bien moins misérable."

DESCRIPTION DE L'ÉDITEUR

Collectif

Les Plus Belles Scènes de séduction de la littérature

Dom Juan, la marquise de Merteuil, Carmen, Georges Duroy…

La littérature regorge de séductrices et de séducteurs, souvent prêts à tout pour charmer l’être convoité. Mais parviennent-ils toujours à leurs fins ?

Séduire pour conquérir, séduire pour aimer... Chaque personnage nous présente une facette de cet art délicat. De Ronsard à Proust, en passant par Gautier, Balzac, Hugo et Maupassant, cette anthologie rassemble les scènes de séduction les plus savoureuses, tous genres littéraires confondus.

Librio (n° 1282) - Littérature

Paru le 03/02/2021

Genre : Littérature française

Victor Hugo a publié Notre-Dame de Paris en 1831.Ce fut un succès immédiat.

Ce roman graphique est une invitation à découvrir, ou redécouvrir, ce chef-d’œuvre, avec les mots de Victor Hugo.

Un euro par ouvrage sera versé pour la reconstruction de la cathédrale.

Marion Delorme, de son vrai nom Marie de Lon, demoiselle de Lorme (née à Baye dans la Marne, 3 octobre 1611 - 2 juillet 1650 ) était une femme célèbre pour sa beauté et ses aventures sous Louis XIII.

Courtisane, née d'une famille bourgeoise ou plutôt d'une noblesse de robe (son père mort en 1639 était président et trésorier général des Finances en Champagne), elle était riche (elle aurait pu avoir 25000 écus de dot dit Tallemant des Réaux), elle brillait par l'esprit autant que par la beauté. Elle eut pour premier amant le poète Desbarreaux, et après lui Cinq-Mars, le duc de Buckingham, ainsi que plusieurs autres jeunes seigneurs de la cour.

Guy Patin écrit en 1649: La troisième maîtresse du cardinal de Richelieu était une certaine belle fille parisienne, nommée Marion de Lorme, que M. de Cinq-Mars avait entretenue, comme a fait aussi le maréchal de La Meilleraye et plusieurs autres. Louis XIII lui-même fut, dit-on, un des premiers à lui offrir ses hommages.

Liée avec Ninon de Lenclos, elle partagea avec elle les suffrages de tout ce que Paris avait de plus galant et de plus spirituel. Elle résidait dans le même quartier que Ninon de Lenclos dans le Marais à Paris, rue des Tournelles et Place Royale.

En parcourant la Flandre avec entrain jusqu'à Bruges en 1837, Victor Hugo vit un véritable bouleversement artistique. Parti avec sa maîtresse, Juliette Drouet, il en oublie de se coucher pour mieux observer les villes depuis sa fenêtre : " Jamais le sommeil ne m'aurait donné un songe plus à ma fantaisie ". Il dessine un itinéraire capricieux à la poursuite des cathédrales et des musées et il ne manque pas d'exprimer par courrier toute son admiration des choses vues à l'attention de sa femme Adèle restée à Paris.

Invité par son ami François Arago, directeur de l'Observatoire de Paris, Victor Hugo découvre la lune au télescope, assistant notamment à un lever de soleil sur le "Promontorium somnii", l'une des montagnes volcaniques lunaires. Pour l'auteur des "Contemplations", le récit de cette expérience, véritable vision fondatrice qu'il souhaitera inclure dans un livre consacré à Shakespeare, constitue le point de départ d’une profonde méditation sur la poésie et la science, le réel et le rêve. "Les poètes ont créé une lune métaphorique et les savants une lune algébrique. La lune réelle est entre les deux."

Si la plus auguste victime de la Révolution française fut Louis XVI, il est quelqu'un de plus grand que lui à qui le terrible bouleversement marquant l'avènement d'une France nouvelle porta un coup fatal : Dieu. Bonaparte signera le Concordat, la monarchie provisoirement restaurée remettra la religion à la place d'honneur, mais le processus de déchristianisation de la fille aînée de l'Eglise sera irrémédiablement amorcé.

Or, c'est en ce dix-neuvième siècle positiviste et athée que deux de nos plus grands poètes – les plus grands peut-être – Hugo et Vigny trouvent dans la Bible, le Livre de Dieu des chrétiens, une source majeure d'inspiration. Est-ce le pittoresque, le dramatique, l'intensité des récits du texte sacré qui sollicite leur imagination ? S'agit-il de mobiliser les héros de l'histoire sainte, jusqu'au Christ lui-même, au service de leurs propres doutes, espoirs et convictions ? A chacun de nous d'en goûter le sens et la beauté selon sa foi et sa vision du monde !

Les Misérables est un roman de Victor Hugo paru en 1862.Il a donné lieu à de nombreuses adaptations, au cinéma et sur de nombreux autres supports.

L'action se déroule entre 1830 et 1832. Le père Fauchelevent est mort. Jean Valjean et Cosette, alors âgée de 15 ans, ont quitté le couvent.

Victor Hugo axe tout le tome sur la personne de Marius en qui il se reconnaît jeune. On y découvre Marius, petit-fils d'un royaliste, fils d'un bonapartiste, qui choisit son camp à 17 ans,quitte son grand-père et fréquente les amis de l'ABC, groupe de révolutionnaires idéalistes, et côtoie la misère. Son destin croise celui de Cosette dont il tombe amoureux.

Edition approuvée par Hugo lui-même et réalisée à partir des manuscrits originaux. Le tome I contient les six premiers livres.

Dans le Paris du XVe siècle, une jeune et superbe gitane appelée Esméralda danse sur le parvis de Notre Dame. Sa beauté bouleverse l’archidiacre de Notre-Dame, Claude Frollo, qui tente de l'enlever avec l'aide de son sonneur de cloches, le malformé Quasimodo. Esmeralda est sauvée par une escouade d’archers, commandée par le capitaine de la garde Phoebus de Châteaupers...

Composé de grandes scènes, de morceaux de bravoure, de descriptions de personnages devenus mythiques - Esmeralda, Quasimodo, Frollo... -, Notre-Dame de Paris ressemble à une architecture de statues, de frises, de reliefs sculptés, tous susceptibles d'être isolés et admirés pour eux-mêmes. Cette anthologie propose à tous les lecteurs de s'approprier ce monument littéraire.

En voyage. France et Belgique / Victor Hugo illustréDate de l'édition originale : 18??Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu. Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr

Un monument de la littérature pour un roman graphique cathédrale. On savait Victor Hugo humaniste ; en relisant Notre-Dame de Paris, on le découvre punk ! Contestataire, drôle et anarchisant ! Non seulement cette épopée nous précipite de la hauteur de cinq siècles, en plein coeur du Paris médiéval, dans une société brutale et obscurantiste où règnent bûcher, superstitions et haine de l'hérétique, mais dans ce décor fascinant, Hugo nous offre un récit d'une saisissante modernité. Au centre de ce drame, une jeune fille, Esmeralda, ses prédateurs et la cathédrale Notre-Dame comme axe, édifice totémique autour duquel gravitent tous les protagonistes et se tisse le sourd complot des ténèbres. Après les succès de Dracula puis de Frankenstein, Georges Bess nous revient avec le plus emblématique des écrivains français. Il s'associe au souffle hugolien pour nous livrer une magnifique fresque historique, épique et romanesque qui rend hommage à la richesse de l'oeuvre originelle. Bess se saisit ici du mythe comme personne ne l'avait fait auparavant avec son imposante maestria graphique et un noir & blanc aussi ensorcelant que le regard d'Esmeralda. C'est un tour de force à grand spectacle, intense et fastueux, peuplé de personnages légendaires !

"Jamais je n'ai tant pensé, tant excité, tant vécu, tant été moi, si j'ose ainsi dire, que dans les voyages que j'ai faits à pied", écrivait Jean-Jacques Rousseau. Il ne fut pas le seul écrivain randonneur à avoir nourri sa pensée en mettant un pied devant l'autre.

De Pétrarque jusqu'à Jim Harrisson, en passant par Flaubert, Rimbaud, Proust... ils ont écrit des pages inoubliables sur cette expérience qu'ils ont eu en commun avec tous les amateurs de randonnée.

Le livre se présente comme le journal qu’un condamné à mort écrit durant les vingt-quatre dernières heures de son existence dans lequel il relate ce qu’il a vécu depuis le début de son procès jusqu’au moment de son exécution, soit environ six semaines de sa vie. Ce récit, long monologue intérieur, est entrecoupé de réflexions angoissées et de souvenirs de son autre vie, la vie d’avant. Le lecteur ne connaît ni le nom de cet homme, ni ce qu’il a fait pour être condamné, mis à part la phrase : « moi, misérable qui ai commis un véritable crime, qui ai versé du sang ! ». L’œuvre se présente comme un témoignage brut, à la fois sur l’angoisse du condamné à mort et ses dernières pensées, les souffrances quotidiennes morales et physiques qu’il subit et sur les conditions de vie des prisonniers, par exemple dans la scène du ferrage des forçats. Il exprime ses sentiments sur sa vie antérieure et ses états d’âme…

Cosette est une orpheline recueillie par un couple terrible, les Thénardier.

Ils traitent la pauvre enfant en servante et la font travailler sans répit. Le soir de Noël, on l'envoie chercher de l'eau dans la forêt.

Là, un homme mystérieux lui vient en aide. Il se nomme Jean Valjean..

Dans ce chapitre de Notre-Dame de Paris: 1482, où soudain l'action du roman s'interrompt, Victor Hugo se livre, à travers la description de la cathédrale Notre-Dame et des outrages quelle a subis, à un véritable plaidoyer pour la préservation du patrimoine.

Après son article «Guerre aux démolisseurs» de 1825, le roman de Hugo, par son immense succès, jouera un rôle essentiel dans la prise de conscience de la nécessité de protéger le patrimoine architectural. Quelques années plus tard, la cathédrale sera entièrement restaurée par

Eugène Viollet-le-Duc...

Un tour de force graphique qui reproduit le souffle grandiose du roman de Victor Hugo !

Propriétaire de La Durande, un bateau qui vient de faire naufrage, Mess Lethierry est fou de rage à l'idée de perdre le moteur révolutionnaire de son steamer… Prêt à tout pour récupérer le moteur qui lui donnait gloire et richesse, il promet la main de sa nièce Déruchette à celui qui récupérera la machine ! Mais quelle âme risquerait de s’aventurer entre les deux rochers de l'écueil Douvres ? Gilliat, un pêcheur amoureux de Déruchette, accepte le défi ! Aussi robuste que rêveur, il va braver les flots et affronter la colère de l’océan au large de Guernesey. Sans autre témoin que le ciel dans cette lutte engagée contre la nature, Gilliat va ramener la Durande, qu'il a arrachée à tous ses ennemis ! Il triomphera même de la monstrueuse pieuvre ! Mais, lorsqu’il rentre en vainqueur, le cœur de sa jeune promise bat pour un autre. Acclamé par les hommes, le malheureux va faire un geste dont la simplicité rendra son sacrifice encore plus beau : il va renoncer à Déruchette, puis rejoindre l’océan…

À la fois conte et drame héroïque, l'histoire de Gilliat nous bouleverse tout comme le dessin prodigieux de Michel Durand !Grâce à un travail graphique titanesque, ce roman graphique entièrement réalisé en hachure illustre la grandeur de la nature et propose une lecture inédite du roman maritime et « industriel » de Victor Hugo paru en 1866. Le trait de l’artiste sublime la force des éléments, la conquête des machines par l'homme moderne mais aussi l'idylle et le drame qui se jouent dans cette œuvre. Un album puissant pour un artiste au sommet de son art.

En 1860, Hugo reprend le manuscrit des Misérables, qu'il avait laissé de côté pendant douze ans. Mais avant de se remettre à l'écriture du roman, il consacre plusieurs mois à la rédaction d'un essai, en lui donnant pour titre Philosophie, suivi de l'indication Commencement d'un livre. De cet essai, Hugo dit qu'il « contient un quasi-ouvrage sur [sa] philosophie religieuse personnelle, pouvant servir, soit de préface spéciale aux Misérables, soit de préface générale à [ses] oeuvres ». Ces pages sont une méditation cosmique et politique, une réflexion sur l'organisation de l'univers et de la société, un laboratoire où Hugo cherche à penser le mystère de l'infini. Énumérant les singularités et les extravagances de la nature, il se heurte à l'incompréhensible, à l'inexplicable, au prodige. Parce que la réalité se dérobe à une intelligence totale, il faut en conclure qu'un principe supérieur est nécessaire à la compréhension de ce qui échappe aux seules données de l'expérience. Ce principe, c'est Dieu.

Le terrible Shere Khan, l'imprudente chèvre de M. Seguin, le corbeau et le renard... voici réunies en un fabuleux recueil les plus belles histoires d'animaux de la littérature. Un merveilleux bestiaire, drôle et attachant, illustré avec talent par Romain Simon. Une mine inépuisable d'histoires à lire le soir.