Tous les livres de Walt Whitman
Préfigurant l’oeuvre d’un des plus grands poètes américains, voici six nouvelles de Walt Whitman, inédites en France et demeurées dans l’ombre jusqu’en 1927. Elles illustrent certains aspects de l’Amérique des années 1840 et comportent quelques gros plans sur des faits de société, mais sont aussi le reflet d’une période de la vie de Whitman, où, contraint d’abandonner New York pour Long Island, il exerça la charge d’instituteur itinérant pendant cinq ans.
Exemplaires de l’esthétique littéraire américaine du XIXe siècle, elles annoncent la thématique et le style de Feuilles d’Herbe, publié dix ans plus tard.
Two Rivulets: y compris les perspectives démocratiques, les chansons du centenaire et le passage vers l’Inde (1876) Walt Whitman était un poète et écrivain américain né à New York en 1819. Malgré les problèmes financiers de sa famille, Whitman fréquenta l’école et, après avoir obtenu son diplôme à l’âge de onze ans, travailla dans un cabinet d’avocat avant de devenir apprenti imprimeur. Avant même d’avoir seize ans, Whitman a commencé à publier anonymement sa poésie au Long Island Star, où il travaillait. Après avoir quitté le Star, Whitman a occupé plusieurs emplois, notamment dans l’enseignement, l’édition et la composition. Finalement, cependant, Whitman décida de gagner sa vie en écrivant de la poésie et paya lui-même la première publication de Leaves of Grass à l’âge de trente-sept ans. Au moment de sa publication, Leaves of Grass a fait l’objet d’une controverse et a été critiqué pour ses thèmes ouvertement sexuels, mais il est depuis devenu l’une des œuvres les plus importantes de la littérature américaine ancienne et un produit du mouvement transcendantaliste. Whitman mourut en 1892 à l’âge de soixante-douze ans. --Ce texte fait référence à l’édition reliée.
"O Captain! My Captain! est un poème de Walt Whitman. Il fut composé en hommage au président des États-Unis Abraham Lincoln, assassiné le 14 avril 1865. Le poème parut la même année dans un appendice à la dernière version de Feuilles d'herbe (Leaves of Grass)."
A celebration of men's voices in prayer—through the ages from many faiths, cultures and traditions.
This collection celebrates the profound variety of ways men around the world have called out to the Divine—with words of joy, praise, gratitude, wonder, petition and even anger—from the ancient world up to our own day.
The prayers come from a broad spectrum of spiritual traditions—both East and West—including Christianity, Judaism, Islam, Hinduism, Buddhism and more. Together they provide an eloquent expression of men’s inner lives, and of the practical, mysterious, painful and joyous endeavor that prayer is. Men Pray will challenge your preconceived ideas about prayer. It will inspire you to explore new ways of prayerful expression and new possibilities for your own spiritual journey. This is a book to treasure and to share.
Walt Whitman, l'homme de l'espace américain, l'homme du surgissement, du déferlement vocal, du souffle porté à sa plus vaste amplitude, cet homme-là se dresse à jamais avec ses cris, ses rages, ses ferveurs. Tant d'énergie brute, tant de puissante naïveté, tant d'intuitions sonores ne cessent d'activer le cœur, d'exalter le corps. C'est la chance d'un bain de houle, avec en plus cette joie singulière, hérétique en poésie, de voguer gaillardement sur de bons sentiments. Whitman porte et emporte, provoque, prend par le bras, allonge le pas, amplifie l'écho et révèle à chacun sa voix d'homme.
« Solitaire américain poussé comme un gratte-ciel dans un désert inculte de maisons à bas étages », selon Jacques Darras, Walt Whitman apparaît bien aujourd'hui à cette place de guetteur : il respire haut, il voit loin, il préfigure un monde fraternellement habitable.
Étrange destin que celui de la première édition des Feuilles d'Herbe puisqu'elle est restée à ce jour inédite en France où Whitman (1819 - 1892) est souvent cantonné au rôle de poète traditionnel, voire scolaire.
L'éminence de ce poème-fleuve dans l'édition de 1855 est à l'image de la hardiesse indéniable d'un brûlot poétique que 150 ans d'existence et sept versions successives semblent avoir rendu toujours éblouissant et radical. C'est en 1959 que ce "chef-d'œuvre enseveli dans la littérature américaine" refit surface dans le monde anglophone grâce à Malcolm Cowley où il s'imposa de façon durable. On compte actuellement six éditions de ce texte alors qu'en France nous en restons toujours à l'infatigable entreprise de réécriture menée par Whitman.
Les poèmes en leur état paraissent neufs, radicaux et déroutants d'où l'intérêt de les présenter dans cette version au lecteur français. Son "aboiement barbare par-dessus les toits du monde" inaugure la naissance en juillet 1855 de la poésie américaine moderne.
Walt Whitman, le grand poète américain des feuilles d'herbe, a professé une vive et durable admiration - que l'on se souvienne des vers "O Captain ! My Captain !" que déclame le professeur Keating dans e cercle des poètes disparus. Ils sont ce qu'on appelle des kindred spirit (des âmes sœurs), nourrissant pour l'Amérique une même vision démocratique alors que se profile la guerre de Sécession. L'assassinat de Lincoln devient sous sa plume une tragédie majeure de l'Humanité, en la privant des principes républicains qui constitue l'âme même des Etats-Unis. Cette profession de foi n'a rien perdu de sa vigueur, de son enthousiasme appelant à une prise de conscience individuelle et collective salutaire.
En 1862, Walt Whitman part à la recherche de son frère, porté disparu sur les champs de bataille de la guerre de Sécession. Il découvre la situation épouvantable des hôpitaux militaires et refuse de rester indifférent. Poète engagé, humaniste, Whitman va mettre ses idéaux en application. Il décide de se consacrer aux blessés, d’accompagner les mourants, plaçant sa vie entre parenthèses durant trois ans.
Quels que soient leur camp ou leur couleur, il apporte amitié, écoute et réconfort à ceux qui en ont besoin. Le soir, il écrit : des carnets pour se libérer, des articles pour témoigner, des lettres à sa mère pour s’épancher. Ces trois sources se complètent pour faire de « Tant que durera la guerre » un document intime, littéraire et historique unique.