Toutes les séries de Walter Scott
LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS
Jules Verne
1828 - 1905
Faire le tour du globe en 1 920 heures, ou 15 200 minutes, c'est le pari fou que le gentleman anglais Phileas Fogg relève en 1872 contre les membres du Reform Club de Londres. Il entraîne Passepartout, son valet, dans une course effrénée. Il est poursuivi, de steamboat en railroad, par les polices anglaises qui voient en lui le cambrioleur qui vient de dévaliser la banque d'Angleterre ! Une grande aventure où l'on croise une belle Indienne à sauver du bûcher, où les ponts s'effondrent, les navires flambent...et où un gentleman dépense et se dépense pour atteindre son but à l'heure exacte !
Richard Ier d'Angleterre, Richard Coeur de Lion, a été fait prisonnier par le duc d'Autriche, au retour de la troisième Croisade. En son absence, son frère, Jean sans Terre, cherche à s'emparer de son trône. Au cours d'un tournoi, un mystérieux chevalier va vaincre tous les héros de la noblesse normande, alliée de Jean. C'est Wilfred d'Ivanhoé, compagnon de Richard. Avec l'aide de Lady Rowena, la blonde saxonne, de la belle juive Rebecca, mais aussi de Robin des Bois, de frère Tuck, le moine-soldat, et de tous les chevaliers saxons, Ivanhoé va se dresser contre le projet du frère félon.
Mais qui est Darsie Latimer ? Élevé tout jeune par sa mère en Angleterre, puis, à son décès, dans un collège d’Édimbourg, il ne connait ni son père ni ses parents. Seules choses certaines : sa pension, qu’il reçoit chaque mois d’un avoué de Londres, et la fortune confortable qu’il touchera à ses vingt-cinq ans. Peu intéressé par des études de droit contrairement à son ami Alain Fairford, il décide de voir du pays. Son tuteur londonien n’y met qu’une seule limite, celle de ne pas revenir en Angleterre. Il visite donc, en Écosse, le comté de Dumfries. Séparé du Cumberland anglais par le golfe de Solway, c’est une région de contrebandiers et de passeurs, « des espèces de diables amphibies, qui ne vivent ni sur terre ni dans l’eau, qui ne sont ni anglais ni écossais », et qui échappent aux lois.
Dans l’ambiance particulière de ce pays de pêcheurs, Darsie va de surprises en surprises. Sauvé de la noyade par un pêcheur de saumon mystérieux, Darsie découvre un hameau au fond d’une gorge, puis l’exploitation d’un quaker industrieux qui gère une pêcherie révolutionnaire et enfin un joueur de violon vagabond avec lequel il animera un bal. Mais un volcan couve sous ces paysages paisibles. La répression qui a suivi la rébellion jacobite de 1745 n’a pas éteint tous les espoirs indépendantistes et le mécontentement couve … Darsie en fera les frais et, par contagion, son ami Alain, qui mettra en péril un début de carrière prometteuse…
Anthologie thématique complète du Fantastique, elle rassemble en huit volumes les chefs-d'œuvre et les maîtres du genre, de Poe à Lovecraft, de Gogol à Borges, d'Hoffmann à Kipling.
Chaque recueil comporte :
• une introduction générale sur la littérature fantastique ;
• une préface particulière traitant de l'histoire et de la signification du thème abordé dans le volume ;
• une présentation de tous les récits retenus ;
• une biographie et une bibliographie des auteurs représentés.
Tous les livres de Walter Scott
Dans la troupe du chevalier Déshérité il y avait un champion à l'armure noire, monté sur un cheval de même couleur, large de poitrail, de haute taille, et, selon les apparences, aussi puissant et aussi robuste que son maître. Celui-ci, qui ne portait aucune espèce de devise sur son bouclier, avait paru jusque-là s'intéresser médiocrement à l'issue de la lutte ; il repoussait, comme en se jouant, ceux qui l'attaquaient, sans poursuivre ses avantages ni provoquer personne. En somme, il tenait plutôt dans la mêlée le rôle d'un spectateur que celui d'un auxiliaire, circonstance qui lui avait attiré le sobriquet de Noir Fainéant.
Tout à coup il sembla secouer son indifférence en voyant le chef de son parti si vivement pressé ; car, éperonnant sa monture, encore toute fraîche, il s'élança comme l'éclair à son secours, en s'écriant d'une voix de stentor : "Desdichado à la rescousse !"
Walter Scott nous conte l'histoire d'un brigand au grand coeur, héros dans son cher pays, l'Écosse, qui ne peut manquer de faire penser à Robin des Bois. Il veut aussi nous montrer l'opposition entre l'Écosse moderne, industrieuse, représentée par Glasgow et la «sauvagerie» des campagnes et des hautes-terres à la même époque. Le roman est précédé d'un texte de l'auteur sur l'histoire de Rob-Roy et des clans
Le Talisman nous plonge au coeur du XIIe siècle, à la fin de la Troisième Croisade. Deux nobles chefs s'affrontent en terre de Palestine : Richard Coeur de Lion et le sultan kurde Saladin, passé maître dans l'art du déguisement. Le roi anglais est affaibli par la maladie, mais aussi par les complots orchestrés par le maître de l'ordre des Templiers. Dans ce contexte sensible, Kenneth, dit le chevalier au Léopard, est chargé d'approcher un mystérieux ermite afin d'éclaircir son rôle auprès des Sarrasins. Pour cet Ecossais d'origine modeste, la mission est aussi risquée qu'inespérée. Kenneth voit l'occasion de prouver sa valeur au souverain, dont il aime éperdument la cousine, l'inaccessible Edith de Plantagenêt.
Le roi Louis XI recueille une riche héritière de Bourgogne, Isabelle de Croye, qui a fui la cour de Charles le Téméraire pour éviter un mariage. Louis XI veut livrer Isabelle à son allié La Marck, le féroce Sanglier des Ardennes. Cette machination échoue grâce à la vigilance du Quentin Durward. Walter Scott a bouleversé son époque en réinventant le passé. Avant lui, le passé était la mort ; il en a fait du roman, c'est-à-dire un lieu toujours vivant. De ce lieu est en grande partie sorti le romantisme, et son goût pour une certaine frénésie historique et la rumeur obscure du temps : bouche d'ombre. Mais Walter Scott, loin d'écrire à la seule écoute de cette rumeur, travaillait sur documents pour faire le plus vrai possible. Ce souci du réel lui vaut d'être à la fois romantique, par la couleur, et réaliste, par la volonté d'exactitude. Et Walter Scott donne ainsi le départ à deux mouvements contradictoires, celui de l'épopée romanesque et celui de la " comédie humaine " - la preuve : Balzac disait entreprendre " pour la société actuelle ce que Walter Scott a fait pour le Moyen Age ".
Ce livre se nomme aussi : Waverley or 'Tis sixty years since. Waverley ou l'Ecosse il y a soixante ans".
Alexandre Dumas en a réalisé une traduction.
Oeuvres complètes de Walter Scott, collection Veillées littéraires illustrées, tome IX. Traduction de Louis Barré, illustré de gravures par Edouard Frère.
Voyageant en Écosse à la fin du XVIIIe siècle1, le jeune Lovel fait la connaissance d’un amateur d’antiquités, Jonathan Oldbuck. Un soir, il est invité chez Oldbuck. Il y rencontre Isabelle Wardour qui, en Angleterre, l’avait éconduit. Le jeune homme serait en effet de naissance « rien moins que régulière », et le père de la jeune fille, sir Arthur, est très imbu de sa propre ascendance.
Surpris par la marée au pied d’un à-pic rocheux, Isabelle et sir Arthur sont sauvés par la courageuse intervention de Lovel et d’Edie Ochiltree, un vieux mendiant.
Un pénible incident oppose Lovel au querelleur Hector, neveu de l’antiquaire. Ce militaire grossier met en doute l’appartenance de Lovel au régiment dans lequel celui-ci prétend servir. Dans le duel qui les oppose le lendemain, Lovel blesse Hector et s’enfuit sur un brick.
La situation financière du crédule sir Arthur est désastreuse, car il est subjugué par Dousterswivel, un escroc allemand versé dans l'occulte, qui lui fait miroiter des gisements de cuivre — et même un trésor enfoui dans les ruines du prieuré de Sainte-Ruth. Pour montrer qu’il n’est nul besoin de mise en scène nocturne ni de magie, l’antiquaire fait creuser dans les ruines en plein jour, et l’on trouve un coffre plein de lingots d’argent, ce qui devrait permettre à sir Arthur de calmer un peu ses créanciers (mais un peu seulement).
Edie Ochiltree, pour donner une leçon à Dousterwivel, lui donne à penser que les ruines recèlent également un coffre plein d’or. Tous deux viennent creuser en pleine nuit. Dousterwivel, qui commence à comprendre qu’Edie s’est moqué de lui, est soudain assailli et assommé par une grande figure noire. Quand il revient à lui, il est le témoin d’un office nocture dans la crypte de la chapelle. On enterre la vieille comtesse de Glenallan, à la lueur des torches.
De leur côté, Edie et son complice, le pêcheur Steenie Mucklebackit, gagnent la cabane des Mucklebackit. Au matin, Steenie part en mer. Elspeth, sa grand-mère, charge Edie de demander au fils de la défunte, le comte de Glenallan, de venir la voir. Edie s’acquitte de la mission, apprend que Steenie Mucklebackit a péri en mer, puis est jeté en prison car Dousterwivel a porté plainte.
Le jour même des funérailles de Steenie, le comte de Glenallan vient visiter Elspeth. Rongée par le remords, elle lui révèle un terrible secret relatif à la véritable ascendance de celle qu’il a épousée en secret vingt-trois ans plus tôt. Elle lui raconte les circonstances de la mort de la jeune femme et de la disparition de leur enfant.
Cependant, les affaires de Sir Arthur vont au plus mal. L’huissier Sweep-Clean et ses recors investissent le château et — malgré la terreur que leur inspire le bouillant Hector — entreprennent de faire leur « vil métier2 ».
Un magnifique portrait d’Elizabeth I.
Des personnages hauts en couleur pour un roman de Walter Scott méconnu en France.
Publié en 1821, Kenilworth fut un immense succès public et critique de son auteur. Comme toujours dans ses romans, Walter Scott utilise un arrière-plan historique, mais pour décrire ici les ravages d’une ambition sans bornes. Sous le règne d’Elizabeth I, la jeune Amy Robsart, fille de Sir Hugh Robsart, épouse secrètement Robert Dudley, Comte de Leicester. Mais Dudley, favori de la Reine, est prêt à tout pour ne pas s’aliéner les faveurs de celle-ci. Déchiré entre l’amour – sincère – qu’il porte à Amy, et son ambition démesurée, il enclenche à son insu toute une série de machinations qui vont mener à la catastrophe… Mêlant peinture prenante et réaliste de la société élizabéthaine au romantisme échevelé qui est la marque de fabrique de son auteur, Kenilworth est un roman à (re)découvrir.
L’histoire se déroule dans les îles Shetland au début du XVIIIe siècle. Magnus Troil, vieil homme respectable, y vit paisiblement avec ses deux filles, Minna et Brenda. Il a loué à Basil Mertoun et à son fils Mordaunt, un château retiré du village. Mordaunt côtoie depuis son adolescence les deux jeunes filles sans pour autant en préférer une. Un jour de tempête, il sauve un naufragé nommé Cleveland qu’il envoie en convalescence chez le vieil homme. Minna et Cleveland tombent amoureux. Magnus, sur la base d'une méchante rumeur propagée par Cleveland, bannit Mordaunt de sa demeure. Mais Brenda n'y croit pas et, en l'absence du jeune homme, réalise qu'elle l'aime. Une parente du vieil homme a un comportement étrange, qui évoque le surnaturel. Quel secret cache-t-elle ? Qui est réellement ce Cleveland ?...
Babelio
Le roman raconte les efforts de Nigel Olifaunt, Lord Glenvarloch, pour empêcher la vente du château de ses ancêtres et de son domaine. Dans ce but, il se rend à Londres pour obtenir le remboursement d'un prêt que son père avait fait au roi Jacques VI d'Écosse. Toutefois, le favori du roi, le duc de Buckingham, désire récupérer cette terre, et le roi se montre réticent à satisfaire la requête de Nigel.
Un ami de Buckingham, Lord Dalgarno, tente de mettre Nigel dans une situation désavantageuse en lui inventant une vie de dissipation. Ces rapports mensongers amènent le roi à éloigner Nigel de la cour. Apprenant la trahison de Dalgarno, Nigel le provoque en duel et le bat dans le parc royal de Saint-James, une offense punie par la perte de ses droits. Il sollicite la faveur du roi, mais est enfermé dans la tour de Londres...
Oeuvres de W Scott, traduites par A.J.B. DEFAUCONPRET, avec les introductions et les notes nouvelles de la dernière édition d' Edimburg - Tome seize des oeuvres - Vignette et deux gravures hors texte, une d'après Johannot, une par Pourvoyeur - Demi-reliure cuir vert, dos lisse a décor romantique, titre et tomaison dorés - Reliure très peu frottée, rares rousseurs
Adolescent, Walter Scott se réfugiait dans la campagne écossaise pour raconter à un ami d'interminables histoires de chevaliers errants, de batailles, d'enchantements. Il attendra toutefois d'avoir la cinquantaine pour écrire des romans d'aventures médiévales. Ivanhoé (1819), le premier du genre, demeure sans conteste l'étendard de son oeuvre romanesque aux yeux des Français. Rien de plus familier que la figure de ce héros à jamais fidèle à son souverain menacé, Richard Cour de Lion. Et chacun garde en mémoire la scène du tournoi d'Ashby, avec son cortège de chevaliers masqués, ou l'apparition de Robin des Bois venu prêter main forte à Richard, qui entend bien reprendre son trône à son frère, Jean sans Terre. Retour en arrière avec Le Talisman (1825), qui relate l'épisode des Croisades précédant le retour en Angleterre du roi Richard. Jusqu'à la révélation finale, nul n'est véritablement celui qu'il dit ou paraît être : les héros changent d'identité aussi vite que de déguisement. Déjà Quentin Durward (1823) évoquait deux animaux politiques antagonistes, Louis XI et Charles le Téméraire. A leur époque, le XVe siècle, les valeurs de la chevalerie n'ont plus cours, l'honneur est une vertu oubliée, le monde dépeint par Scott bascule dans la barbarie. Quentin, le jeune archer écossais, l'apprendra à ses dépens ; il devra composer avec quantité de complots, de trahisons, d'alliances maléfiques et mortifères. Ces trois oeuvres, ici publiées dans des traductions nouvelles, sont autant d'illustrations d'un mythe, la chevalerie, envisagée de sa gloire à son déclin, du XIIe au XVe siècle. Le volume propose, en appendice, de larges extraits d'un article, commande de l'Encyclopaedia Britannica, dans lequel Scott analyse en philosophe la grandeur et la décadence de cette institution.
Au cœur des Highlands vit Elshie de Mucklestane, celui que l'on nomme aussi le nain noir. Farouchement misanthrope, il effraie plus qu'il n'attire; ses traits et son caractère en font le sujet de toutes les rumeurs chez les paysans alentour. Vivant en ermite, il est affublé de curieux pouvoirs sur ces terres de légendes, de magie, mais aussi de superstitions... Brigands et malfaisants rôdent parfois en ces contrées sous des habits de noblesse, et le nain devra, enfin !, sortir de son isolement pour affronter de sombres passions humaines.
A la fin du XVIIe siècle. alors que l'avenir de l'Écosse, bientôt ralliée au royaume d'Angleterre, semble menacé, un autre drame se joue au cœur des Highlands. Lorsque Edgar, le jeune maître de Ravenswood, sauve la vie de la douce et timide Lucy, il ignore qu'il vient de tomber sous le charme de la fille de son pire ennemi. Sir William Ashton. Soumises aux rivalités ancestrales de leurs familles. les amours d'Edgar et de Lucy ne cesseront d'être contrariées par les machiavéliques tentatives de Lady Ashton. la despotique et arrogante mère de la jeune fille. Malédiction familiale, vengeance et accès de folie : Walter Scott signe ici son roman le plus sombre.
Fin du XIVe siècle, sous le règne de Robert III. Le fils du roi, le duc de Rothesay, tente d'enlever Catherine Glover, la «jolie fille de Perth», fille d'un honnête bourgeois de Perth. L'intervention d'Heny Smith, ou Gow, un armurier très habile à l'épée, l'en empêche. Il blesse ainsi à la main Sir John Ramorny, maître de cavalerie du duc. Bien qu'agréé par le père de Catherine, Simon, Henry semble trop guerrier pour gagner la main de la «jolie fille», dont les manières sont plus douces...
La Dame du lac est un poème narratif de Sir Walter Scott publié en 1810. Situé dans les Trossachs, une région d'Écosse, il comprend six chants, chacun renvoyant à une journée.
Le poème comporte trois intrigues principales : un concours entre trois hommes, Roderick Dhu, James Fitz-James et Malcolm Graeme, pour gagner l'amour d'Ellen Douglas, la rivalité et la réconciliation entre le roi Jacques V d'Écosse et James Douglas, 3e comte de Morton, et une guerre entre les Écossais des Lowlands (emmenés par Jacques V) et les clans des Highlands (dirigés par Roderick Dhu du clan Alpine).
Ivanhoé de Walter Scott :
Tournois, combats, complots et amours. Avec Ivanhoé, Walter Scott abandonne pour la première fois lÉcosse pour lAngleterre du xiie siècle, celle de la résistance des Saxons contre les Normands, leurs maîtres depuis la conquête de 1066. Son héros sy trouve pris dans lentrelacs et les conflits des fidélités familiales, féodales, amoureuses. Son père veut briser ses amours au nom dune chimérique restauration de la royauté saxonne. Son roi et son bienfaiteur, Richard Coeur-de-Lion, quil a accompagné à la croisade, est à son retour menacé dêtre dépossédé du trône par les intrigues de son frère Jean et de ses alliés. Ivanhoé doit défendre son roi, regagner son héritage, sa place dans sa famille et la belle Rowena. Il lui faut combattre sur tous les fronts, y compris celui de lamour.
La Flèche noire de Stevenson:
Vers 1460, la guerre des Deux-Roses (Lancastre contre York) ravage l'Angleterre. Dans la forêt de Tunstall-que hantent un bossu énergique, un faux lépreux masqué et un hors-la-loi surnommé " la flèche noire "- le jeune orphelin Dick Shelton cherche la vérité et trouve l'amour. Dans un décor à la Robin des Bois, une histoire de cape et d'épée et de mystère contée sur un ton tragique et tendre de David Balfour.
Walter SCOTT (1771-1832). The Tapestried Chamber, La chambre tapissée, Un général anglais, de retour d'Amérique après la guerre d'indépendance, retrouve par hasard un ancien condisciple d'Eton qui l'invite à passer une semaine dans son château. Mais dès le lendemain de leur rencontre, le général déclare devoir reprendre la route. Que s'est-il passé au cours de la nuit dans cette chambre qui avait longtemps été condamnée?
Washington IRVING (1783-1859). The Legend of Sleepy Hollow, La légende de Sleepy Hollow. Un amoureux éconduit rentre chez lui nuitamment en traversant une vallée que les légendes locales disent hantée. Un étrange cavalier surgit à ses côtés...
Bram STOKER(1847-1912).The Judge's House, La maison du juge. Un étudiant cherche un endroit calme pour s'isoler et préparer ses examens. II trouve à louer une maison ayant jadis appartenu à un juge connu pour sa dureté et responsable de nombreuses condamnations à mort. Le portrait du juge et la corde ayant servi aux exécutions sont toujours dans la pièce principale, où grouillent des rats inquiétants. L'étudiant pourra-t-il résister à l'atmosphère délétère qui règne en ces lieux ?
Dans ce livre vous sont contés les aventures légendaires du célèbre héros Robin des Bois.
Proscrit pour avoir pris fait et cause pour les petites gens de la contrée, il accomplit nombre d'exploits. C'était le vaillant défenseur des faibles et des opprimés.
Vous lirez dans cet ouvrage le récit de son étonnante existence et celle de ses braves compagnons réfugiés dans la forêt de Sherwood.
Du point de vue historique, la disparition de Richard coeur de Lion va laisser le champ libre à l' expansion territorial de Philippe Auguste, et donc à la dilatation du royaume vers les limites de la France actuelle.
Pour l' Angleterre, la contestation du pouvoir de Jean Sans Terre, pendant sa régence et après la mort de Richard, va conduire à la concession de la Grande Charte (Magna Carta en 1215). Ce texte de valeur constitutionnelle constituera l' un des facteurs qui évitera ultérieurement à la monarchie anglaise la dérive absolutiste, à la différence de la France et même une source lointaine du système parlementaire.
Pour le monde entier, Richard coeur de Lion est associé aux aventures de Robin des Bois. Le roman de Walter Scott est universellement connu, grâce à ses nombreuses adaptations au cinéma.
(Source : Babelio)
Les Puritains d'Écosse (en anglais, Old Mortality), plus rarement intitulé Le Vieillard des tombeaux ou les Presbytériens d'Écosse, est un roman historique de l'auteur écossais Walter Scott. Il compose avec Le Nain noir la première série des Contes de mon hôte. Les deux romans sont publiés ensemble en 1816 sous le pseudonyme de Jedediah Cleishbotham, et non sous la signature habituelle « l'auteur de Waverley ».
L’action se situe en 1679, puis en 1689, dans l'ancien comté de Lanark, en Écosse. Horrifié par le sanglant esprit d'intolérance de covenantaires fanatiques, le jeune Henry Morton veut s'engager dans l'armée pour les combattre. Mais il découvre bien pire encore : les forces gouvernementales violent les droits des Écossais, se livrent à des exactions, tuent sans motif et sans jugement légal. Morton intègre alors les rangs des covenantaires. Il tient cependant à faire savoir qu'il reste un modéré : il combat pour la liberté religieuse et le respect du droit des personnes.
Certains commentateurs voient dans Les Puritains d’Écosse « le chef-d’œuvre absolu » de toute la production de Walter Scott.
Extrait de l'article de Wikipedia.
Le récit se déroule au sud-est de l'Écosse, non loin de la frontière anglaise. Scott ne raconte pas les événements historiques, il décrit les changements intervenant dans les mentalités. À travers la chronique d'une communauté monastique et de ses vassaux, il fait vivre le bouleversement qui s'opère dans le royaume de 1547 à 1560, années de désordre qui précèdent la Réforme écossaise.
Grand seigneur, l'abbé de St. Mary's a droit de vie et de mort sur les délinquants et sur les hérétiques. Cependant, la doctrine réformée progresse dans le pays. Les biens de l'Église sont convoités. Dans les villes, des monastères sont supprimés. L'abbaye St. Mary's réussit à conserver ses domaines, ses privilèges et son influence. Mais un comploteur catholique, Anglais extravagant, vient un jour lui demander asile. L'irruption de ce voyant personnage embarrasse les religieux. Le monastère risque de devenir une cible.
CONTENTS
Enoch Soames / Max Beerbohm --
The devil in a nunnery / Francis Oscar Mann --
The litanies of Satan / Charles Pierre Baudelaire --
The devil and the broker / Bret Harte --
The devil's age / Franchun Beltzarri --
Thus I refute Beelzy / John Collier --
The generous gambler / Charles Pierre Baudelaire --
The legend of Mont St.-Michel / Guy de Maupassant --
The three wishes / W. Carleton --
The Devil and the innkeeper / Robert Louis Stevenson --
Wandering Willie's tale / Sir Walter Scott --
St. John's eve / Nikolái Vasilévich Gógol --
Canto XXXIV from the Divine Comedy / Dante Alighieri --
Of the devil and his works / Martin Luther --
A day in Nuremberg / B.E. König --
Ghost story / Selma Lagerlöf --
How Fryer Bacon saved a gentleman that had given himselfe to the devill / edited by William J. Thomas --
The devil and the lady / Alfred, Lord Tennyson --
The devil and the old man / John Masefield --
The devil, George, and Rosie / John Collier --
Paradise lost / John Milton --
Revolt of the angels / Anatole France --
Faust / Johann Wolfgang von Goethe --
The tragical history of Doctor Faustus / Christopher Marlowe --
Asmodeus: or, the devil on two sticks / Alain René le Sage --
Bottle party / John Collier --
The three low masses / Alphonse Daudet --
The demon pope / Richard Garnett --
The Screwtape letters / C.S. Lewis --
The devil and Tom Walker / Washington Irving --
The devil in manuscript / Nathaniel Hawthorne --
Balaam Foster's fiddle / Chapman J. Milling --
Satan and Sam Shay / Robert Arthur --
The devil and Daniel Webster / Stephen Vincent Benét
Tous ceux qui connaissent l’histoire des premiers temps du théâtre italien savent qu’Arlequin, dans la conception originale, ne se borne pas, comme sur notre théâtre, à faire des miracles avec son sabre de bois, à entrer et à sortir par la fenêtre ; mais on trouve en lui, ainsi que l’indique sa veste bigarrée, un bouffon ou un clown dont la bouche, loin d’être éternellement fermée, laisse échapper, comme celle de notre Touchstone, une foule de quolibets, de railleries piquantes et de saillies ingénieuses, la plupart improvisées. Il n’est pas facile de deviner pourquoi on lui donna son masque noir, qui représentait anciennement la figure d’un chat ; mais il paraît que le masque était essentiel à ce rôle, comme le prouvera l’anecdote suivante.
L'action principale de roman se situe pendant les guerres de Bourgogne, de 1474 à 1477, en Suisse, puis en Alsace, en Provence et en Lorraine : deux exilés anglais voient Charles le Téméraire se fourvoyer dans une querelle inopportune avec les Confédérés suisses, qu'il méprise et sous-estime. Durant l'automne 1474, venant d'Italie, deux marchands anglais, John Philipson et son fils Arthur, traversent les « cantons des Forêts ». Ils se trouvent en difficulté dans un passage dangereux. Arthur, pris de vertige, est sauvé par l'intervention d'une jeune fille, Anne de Geierstein. Les voyageurs sont accueillis chez l'oncle d'Anne, Arnold Biederman. Arthur a manifestement la faveur d'Anne. Il suscite la jalousie du cousin de celle-ci, Rodolphe de Donnerhugel, qui le défie. Leur duel est interrompu par Arnold et John. Les deux rivaux se réconcilient en apparence....
Sir Henry Lee est le gardien de la Loge, lieu de légendes et de passages secrets, résidence royale de Woodstock où Henri II avait caché sa maîtresse Rosemonde Clifford. Sir Henry est un anglican et un « cavalier », un fervent partisan des Stuarts. Aussi s'oppose-t-il au mariage de sa fille Alice et de son neveu, le colonel Markham Everard, une « tête ronde » qui a combattu au côté de Cromwell.
Sir Henry et les siens sont confrontés à l'envahissement de la Loge par trois lords commissaires dépêchés par le Parlement pour mettre le séquestre sur la forêt, le parc et la Loge de Woodstock. Sir Henry et Alice sont chassés de la Loge. La nuit venue, les trois intrus sont victimes des attaques de soi-disant fantômes, qui les terrorisent. Ils fuient les lieux.
Everard use de son crédit auprès de Cromwell pour que ce dernier sauve la Loge de la destruction et pour que la garde en soit à nouveau confiée à sir Henry. Cromwell accepte, calculant que ce nid de royalistes finira tôt ou tard par offrir asile à Charles Stuart. Il compte sur Everard pour lui livrer le fugitif.
Sir Henry et Alice réintègrent la Loge. Charles y arrive un soir, se faisant passer pour un page écossais du fils de sir Henry. Séducteur incorrigible, il s'empresse de courtiser Alice. La fière jeune fille refuse de lui céder, même après qu'il lui a révélé sa qualité. Jaloux, Everard se querelle avec lui, et un duel n'est évité que par l'intervention d'Alice. Everard apprend le nom de son rival. Mais, considérant « comme une insulte à son honneur » le fait que Cromwell lui ai demandé de livrer Charles, il garde le secret de sa découverte.
Cromwell est néanmoins informé de la présence de Charles à la Loge. Il fait encercler celle-ci. Il arrive trop tard : Charles a pu s'enfuir.
Everard et sir Henry sont arrêtés, et condamnés à mort. Cromwell finit par leur accorder son pardon.
Charles a réussi à gagner le continent. Il adresse une lettre à sir Henry, lui demandant d'autoriser le mariage d'Alice et d'Everard. Ce dernier s'éloigne de Cromwell, auquel il n'a toujours pas pardonné de l'avoir cru capable de livrer le roi. Et il adhère à l'idée, qui commence à se répandre, qu'on n'obtiendra jamais un gouvernement stable qu'en rappelant la famille royale.
Le 29 mai 1660, c'est le retour triomphal de Charles à Londres, pour y être proclamé roi d'Angleterre. S'étant une ultime fois entretenu avec l'objet de toutes ses espérances, sir Henry meurt.
Sans Walter Scott, et l'immense influence qu'il a exercée, Balzac, Stendhal, Hugo, Dumas n'auraient pas été les mêmes.
Il a su transformer l'histoire passée, mais aussi l'époque moderne, en drame poignant. Le Cœur du Mid-Lothian (1818), dont le nom désigne la prison d'Edimbourg, raconte l'histoire, qui commence en 1736, de gens simples, écrasés par l'injustice, et les efforts d'une jeune paysanne pour faire innocenter sa sœur, injustement condamnée à mort. Emeutes, dialogues pathétiques, procès, amour et violence, tous les ressorts d'une œuvre populaire s'unissent aux tourments de la conscience, à l'héroïsme quotidien, au ton de la ballade et de l'épopée : c'est pourquoi on considère le roman comme le chef-d'œuvre de Scott.
La traduction que les romantiques avaient lue datait de 1821. Nous donnons de ce roman pour la première fois une version précise et complète.
Sur une lande désolée, le château dangereux se dresse, verrou stratégique où s'affrontent anglais et écossais. Un ménestrel et un pèlerin se dirigent vers ce château «hanté». Emprisonnements, combats, évasions, grimoires, fantômes, chevaliers sortis du brouillard, le Moyen-âge flamboyant selon le grand art de Walter Scott.
L'Abbé (The Abbot), parfois adapté sous le titre Le Page de Marie Stuart, est un roman historique de l’auteur écossais Walter Scott, paru le 2 septembre 1820 sous la signature « par l'auteur de Waverley ». C'est l’un des deux romans de la série Récits de sources bénédictines. L’Abbé se présente en effet comme une suite du Monastère, paru six mois plus tôt. Mais les deux récits peuvent se lire indépendamment.
En juin 1567, en Écosse, la reine catholique Marie Stuart est emprisonnée à Lochleven par des nobles protestants pro-Anglais. En juillet, ils obtiennent son abdication. Le jeune Roland Graeme, page chargé de l'espionner, est le témoin de sa détention, puis le complice de son évasion. Il voit les partisans de la reine réunir une armée, qui est défaite à Langside (en) le 16 mai 1568. Marie fuit en Angleterre. Le triomphe des protestants favorables à l'Angleterre est consommé. La voie est ouverte pour l'union des deux couronnes (1707) et pour l'instauration d'une dynastie protestante (les Hanovre, en 1714).
A-t-on vraiment lu Walter Scott ? Tout le monde le connaît, de nom. Mais à peine des adaptations pour enfants survivent du créateur du roman historique, du recréateur du roman du XIXe siècle, du premier écrivain à grands tirages, dont toute l'Europe romantique s'est arraché les best-sellers
Voici Walter Scott retrouvé : ces trois romans repris dans les traductions de 1830 racontent l'histoire de l'Ecosse à travers le XVIIIe siècle, les insurrections des partisans des Stuarts, la résistance des vieilles contrées celtiques et aussi leur entrée dans la vie moderne et la "société industrielle", leur fidélité au passé et aux rois exilés, leur réconciliation avec la nouvelle dynastie, toujours régnante, et la nouvelle Angleterre libérale.
Walter Scott a non seulement inventé le roman historique, si prolifique de nos jours, il a aussi pratiqué le roman de formation et retrouvé le sens de la grande aventure romanesque ou de la fatalité tragique. On suivra avec lui la folle équipée de Waverley, parti à la conquête de l'Angleterre avec le Prétendant pour les beaux yeux de Flora McIvo, les aventures du brigand au grand coeur Rob-Roy, et on découvrira le roman dont Donizetti a tiré sa Lucia di Lammermoor, tragédie presque fantastique d'Edgar de Ravenswood et de Lucie Ashton, à qui du fond des âges une malédiction familiale interdisait de s'aimer.
Ces romans se déroulent dans le décor enchanté des Highlands, parmi les clans en armes aux moeurs féodoles, avec en toile de fond la vieille culture gaélique et le drame d'une nation qui a failli mourir.
Étudiante en arts visuels à l’université, Wendy évolue dans les milieux hip de Montréal : cafés troisième vague, boutiques de stylistes mode et spectacles de groupes punk émergents. Du Mile-End à Saint-Henri, cette vingtenaire branchée est aussi à l’aise avec le jargon de l’art conceptuel (d’ailleurs, elle vient d’être acceptée dans une résidence de création renommée) qu’avec l’argot de la rue. Cependant, elle perd totalement ses moyens quand vient le moment de communiquer avec les hommes qui l’attirent, les artistes qui l’intéressent, ou pire : le mélange des deux!
On tient Waverley (1814) pour le premier roman historique. C'est aussi le premier roman de Walter Scott, et un coup de maître. D'emblée, Scott trouve sa manière ; il ne se perd pas dans le détail des événements - de la bataille de Culloden (1746) il ne montre qu'une escarmouche -, mais s'intéresse aux mours, aux mentalités, aux hommes et aux communautés. Edward Waverley, jeune Anglais qui rejoint le parti Stuart en rébellion contre la dynastie hanovrienne découvre en même temps que le lecteur les Highlands, la vie des clans, le charme orageux des âmes et des paysages. Comme le lecteur, il est séduit. Comme lui, il rêve ce rêve collectif qu'est l'histoire de l'Écosse au XVIIIe siècle. Rêve tragique, folle aventure d'une nation en quête de son intégrité perdue. Le Nain noir (1816), dont l'héroïne persécutée semble sortir d'un roman gothique, se situe après un désastre national, l'Acte d'union entre l'Écosse et l'Angleterre (1707) ; si l'héroïne échappe (grâce au Nain) à un sort peu enviable, les complots jacobites avortent. Le Cour de Mid-Lothian (1818) mêle l'histoire de Jeanie Deans - paysanne simple et sublime qui pour sauver sa sour condamnée à mort fait à pied le voyage de Londres - aux troubles de 1736, qui voient les émeutiers écossais exécuter leur compatriote Porteous, que la reine d'Angleterre avait gracié. Ces romans n'ont pourtant rien de textes militants. L'Écosse des Stuart est une cause perdue, et Scott le sait. Perdue pour l'Histoire, non pour la littérature. Les vaincus de Culloden sont d'inoubliables figures romanesques.