Wendy Guerra
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Note moyenne : 6.75/10Nombre d'évaluations : 4
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Les derniers commentaires sur ses livres
Ce livre m'a beaucoup marquée et je m'en souviens encore très bien après plusieurs années.
L'écriture de Wendy Guerra se lit très bien et elle raconte à travers ce livre, l'histoire de Nieve.
Nieve est une enfant qui devient femme aux fils des pages, ce livre a de particulier qu'on s'identifie au personnage, qu'on grandit en même temps que Nieve et qu'on vit ses peines et ses déceptions avec elle. Cela dû probablement au fait de l'écriture du roman qui ressemble à celle d'un journal.
Afficher en entierhttp://sweetie-universe.over-blog.com/2017/09/roman-un-dimanche-de-revolution-w.guerra.html
C’est sur une femme seule, dépressive et fragile que s’ouvre ce roman. Cleo, poétesse cubaine reconnue partout sauf sur son île, ne s’est pas remise du décès de ses parents dans un accident. Elle survit plus qu’elle ne vit, totalement ignorée des siens. Un appel d’Espagne lui annonçant qu’elle a remporté un prix littéraire va secouer sa léthargie. Loin de la lourdeur de La Havane, elle va retrouver un souffle de vie. Mais ses voyages pour s’échapper de Cuba et de sa répression ne l’aideront pas éternellement. En effet, elle ne trouve pas sa place, et c’est là le drame de sa vie. A Cuba, on l’évite et on la qualifie de dissidente. A l’étranger, les Cubains exilés ne lui font pas plus confiance car ils la pensent espionne pour le compte du régime autoritaire cubain. Elle est constamment scrutée et les incursions dans sa vie privée vont loin. Peut-être est-ce pour cela qu’elle s’accroche à cet acteur hollywoodien, Geronimo, qui prétend avoir des informations sur sa famille et veut en faire un film révélant la vérité.
Je n’ai pas apprécié cette lecture. J’ai trouvé la narration trop lente puisqu’elle est sans cesse interrompue par les constantes interrogations de Cleo. Le récit en devient confus, peut-être aussi confus que l’est la vie de cette héroïne. Le style d’écriture de Wendy Guerra me plaît, pourtant. Les phrases ont un rythme et une poésie très agréables. Les images employées sont inédites et illustrent parfaitement les sentiments. Grâce aux mots de l’auteur, on parvient à ressentir l’oppression étouffante que vivent les cubains. Pourtant, le rythme de l’écriture est totalement cassé par la structure du récit. Cela donne une sensation de langueur que j’ai trouvé plaisante au cours des premières pages mais qui m’a finalement lassée.
Je me suis donc ennuyée, alors qu’il se passe des tas de choses intéressantes dans la vie de cette poétesse. Elle voyage, rencontre des personnes plus ou moins aimables, est fréquemment « perquisitionnée » à son domicile, reçoit la visite d’une célébrité qui l’apprécie, enquête sur sa famille, fréquente un acteur hollywoodien, … Mais au final, à travers la brume des émotions et des introspections de Cleo, je n’ai pas réussi à entrer vraiment dans le livre. J’ai attendu jusqu’aux derniers mots une chose qui n’est jamais arrivée. Je termine ce livre avec la très désagréable envie de dire « Tout ça pour ça ? ». Néanmoins, j’ai trouvé particulièrement intéressant de découvrir la rudesse de la vie à Cuba, ou plus précisément à La Havane. La surveillance constante, selon un système très élaboré, la nécessité de se fondre dans la masse, la difficulté de trouver sa place lorsqu’on n’est pas d’accord avec le régime.
Un dimanche de révolution n’a pas réussi à m’accrocher. La narration est à l’image du personnage principal, floue et confuse, pleine d’incertitudes. Je regrette particulièrement de ne pas en savoir plus sur la famille de Cleo et de rester, comme elle, dans l’ignorance.
Afficher en entierIl y a beaucoup de Wendy Guerra dans le personnage de Cleo, en particulier son regard sur Cuba, son régime totalitaire et cette ambiance de fin de règne qui ternit toute l'île. La critique est virulente, comme la douleur et la colère du personnage, qui voudrait tant être libre d'être Cubaine et se retrouve étrangère partout. Une quête de vérité et de liberté, aussi incertaine que l'avenir de Cuba.
http://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.fr/2017/12/je-suis-une-orpheline-pestiferee-une.html
Afficher en entierOn parle de Wendy Guerra ici :
2017-08-02T15:13:25+02:00
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Biographie
Wendy Guerra est une cinéaste, poète et romancière cubaine née à La Havane en 1970.
Après une formation de cinéaste, elle a écrit des poèmes dont deux recueils, publiés, ont été primés.
Elle a suivi l'atelier d'écriture que le romancier colombien Gabriel Garcia Marquez anime tous les ans à Cuba.
Son style très expressif est remarquable, avec des paragraphes courts pour servir le regard acéré d'une petite fille sur la vie et la répression. Pour exemple cette citation : « Nous vivons entre l'interdit et l'obligatoire ». Son roman Todos se van a reçu le prix des éditions Brugera, et les critiques du journal El País le priment meilleur roman de langue espagnole 2006. Puis, le Prix Carbet des Lycéens 2009.
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