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Toutes les séries de Wilkie Collins

Tous les livres de Wilkie Collins

Nul doute que Wilkie Collins n’ait donné avec Sans nom (1862) l’un de ses plus intraitables chefs-d’oeuvre : celui en tout cas qui privera le mieux de sommeil le lecteur assez téméraire pour s’y plonger, pour s’y perdre. De tous ses romans, celui que préférait Dickens… et celui dont se sera peut-être le plus directement inspiré Charles Palliser pour ourdir la trame diabolique de son Quinconce. C’est aussi le plus noir : portrait et itinéraire d’une femme dépossédée de toutes ses espérances (et même de son identité) à la suite d’un complot fomenté par des gens du meilleur monde. Elle se battra, se salira les mains, fera le terrible apprentissage de la liberté… et nous tiendra en haleine huit cents pages durant au fil d’une intrigue qui ne nous épargne rien. Prétexte, pour l’auteur, à décorseter la bonne société victorienne avec un sadisme tout hitchcockien. Après La Dame en blanc et Pierre de lune, qui connaissent l’un et l’autre un joli succès en « poche », passage d’un nouveau Wilkie Collins en collection « Libretto » : Sans nom, l’un des plus hitchcockiens parmi les romans de celui qui fut, à la fin du siècle dernier, l’inventeur du « thriller ».

Une étrange tristesse, mêlée au célèbre humour cher à Collins, plane sur ces huit récits (livrés ici dans une traduction nouvelle) où l'écrivain se fait un malin plaisir de soulever, avec toute l'inconvenance souhaitable, le voile pudique où se drape la société victorienne de son temps, si prompte à cacher ses turpitudes sous les apparences de la vertu.

On peut lire ces histoires comme autant de condensés des romans qui ont fait la gloire de Collins. Leur ambition n'est pas moindre, ni leur incroyable force de persuasion, ainsi que le notait justement Borges : " A vrai dire le genre policier se prête moins au roman qu'à la nouvelle ; Chesterton et Poe, son inventeur, ont toujours préféré la seconde. Collins, soucieux que ses personnages ne soient pas les simples rouages d'un jeu ou d'un mécanisme, nous les présente comme des types humains parfaitement crédibles.

" Si crédibles qu'ils en viennent bientôt à compromettre le lecteur.

Publié en 1854.

Cache-cache annonce déjà le très trouble climat de La Dame en blanc. Collins y distille ses plus délicieux poisons. Fondé, selon la bonne habitude de l'auteur sur le thème de la révélation d'un secret de famille du genre inavouable, le roman est surtout prétexte à la mise à nu d'un sentiment dérangeant le désir de vengeance qui ne laisse en repos comme bien l'on devine, ni les personnages ni le lecteur.

Mystère, ambiguïté, humour (noir ou non) : les trois ingrédients du suspense selon Collins sont là, que reprendra plus tard à son compte Alfred Hitchcock... " disciple " tardif du grand romancier.

1845 : On donne un bal à la mairie de Londres pour célébrer le départ de deux navires vers le pôle Arctique, lancés à la recherche du mythique passage du Nord-Ouest et menés par sir John Franklin. 1854 : L'Angleterre est sous le choc. Une enquête vient de révéler le sort de l'équipage dépêché neuf ans plus tôt par-delà le Groenland. Après un terrible hivernage au milieu de L'océan gelé, les hommes ont gagné à pied la terre ferme, bientôt décimés par la faine et le froid. Nécessité fait loi : les explorateurs les plus résistants, livrés à eux-mêmes en pleine nature et soumis à l'impératif de survie, en sont arrivés aux pires extrémités... Des gentlemen anglais, civilisateurs du genre humain. dans le rôle de cannibales ! Le thème avait de quoi tenter un romancier tel que Collins...

• Les fantômes des victoriens

Les fantômes traditionnellement sont anglais : la période victorienne (1837-1901) constitue l'âge d'or de ce personnage vénérable de la littérature anglaise.

Virginia Woolf définit parfaitement le cadre de leur résurrection : "ils n'ont rien de commun avec les violents spectres d'antan (vieux loups de mer barbouillés de sang, dames décapitées (…) ils ont leur origine en nous (…) ils sont présent chaque fois que l'étrange fait vibrer l'ordinaire".

Malaises, névrose, adultères condamnés, misère sociale, alcoolisme, maladies mentales, crimes crapuleux, usure, spéculation effrénée constituent bien le revers des choses dans cette époque prude et moralisatrice. D'une façon générale, le fantastique a valeur de symptôme et permet de mettre à mal la morale dominante et les valeurs sociales.

Onze récits marquants – pour la quasi totalité, inédits en français – ont été retenus (voir la liste ci-dessous) ; ils offrent un contraste saisissant avec les romans bourgeois ou aristocratiques de l'époque, pleine de fausse sentimentalité. Les fantômes de ces dix écrivains sont comme les figurants décentrés, dédoublés, d'une société inquiète, oppressive, il s'agit rarement d'un simple divertissement littéraire.

Ce volume contient :

Wilkie Collins, Neuf heures !

Charles Dickens, Le Fantôme dans la chambre de la mariée

Joseph Sheridan Le Fanu, Le Fantôme et le rebouteux

Patrick Kennedy, Les Fantômes et la partie de foot-ball

Anonyme, Le Spectre de la visiteuse

Sir Arthur Conan Doyle, Comment c'est arrivé

Vincent O'Sullivan, Quand j'étais mort

Bernard Capes, La Maison qui s'est évanouie

Arthur Quiller-Couch, La Chance du Laird

George Moore, Un théâtre dans la lande

E.M. Forster, L'Omnibus céleste

On le sait, en France, depuis qu'Edmond Jaloux a fait paraître ses Histoires de fantômes anglais. Et les collectes récentes des érudits britanniques publiés chez Ash Tree Press l'ont confirmé en démontrant que le filon était même d'une richesse insoupçonnée. Trois anthologies françaises le prouvent également à leur tour. La première, Les Fantômes des victoriens, s'en tient strictement à son intitulé et mêle les auteurs connus - Wilkie Collins, Charles Dickens, Joseph Sheridan Le Fanu, Conan Doyle, E. M. Forster - à d'autres qui le sont peu ou pas. Aux premiers, on doit les meilleurs textes du lot (ce qui tendrait à justifier le bien-fondé des hiérarchies littéraires !), à l'exception toutefois de celui qui en est incontestablement la perle : « La chance du laird », d'Arthur Quiller-Couch, intrigante histoire d'honneur militaire et de malédiction écossaise qui se déroule à l'époque napoléonienne.

La deuxième, Les Fantômes des victoriennes, déborde un peu du cadre fixé puisqu'elle comporte une formidable histoire de lycanthropie (« Fourrure blanche », de Clemence Houseman), une fausse histoire de vampire et une histoire de malédiction (« Les hommes de marbre », d'Edith Nesbit). Mais l'ambition de l'anthologiste semble plus d'avoir voulu rendre compte de l'importance des auteurs féminins dans la vague victorienne de littérature fantastique que de se limiter à son thème de prédilection. Ce qui ne l'a nullement empêché de nous offrir un florilège passionnant de ghost stories, parmi lesquelles on distinguera « Salomé », d'Amelia Edwards, et surtout « La fenêtre de la bibliothèque », de Margaret Oliphant, qui est indéniablement l'un des chefs-d'oeuvre du genre.

Jacques Baudou, Fantômes à gogo, Le Monde, 1er juin 2000.

Le héros de cette histoire est un jésuite, le père Benwell qui, loin d’avoir les meilleures intentions du monde, va se révéler au fil de l’histoire être une créature des plus machiavéliques. Ce prêtre aux manières doucereuses, au discours subtil et à l’entêtement implacable, mène la danse d’un ballet qui l’associe à un trio de personnages particulièrement attachants dans leur aveuglement et leur soumission psychologique : le trop confiant Lewis Romayne, sa jolie fiancée Stella Eyerecourt et un jeune jésuite sous influence…

Publié en 1872, juste après Pierre de lune et le très mal-pensant Mari et Femme, Pauvre Miss Finch, introuvable dans les librairies de langue française depuis un siècle et plus, révèle un Collins en grande forme, tout à la noirceur intime de son projet - mieux " hitchcockien " que jamais.

Lucilla, une jeune fille du meilleur monde. aveugle depuis la petite enfance, est amoureuse d'Oscar. un brave garçon dont la beauté et les vertus se résument pour elle an son d'une voix, et à la ferveur de quelques caresses. Opérée de la cataracte. elle va recouvrer la vue... sans se douter qu'à la faveur d'un complot un autre va prendre la place d'Oscar en se faisant passer pour lui. N'en disons pas plus.

Précisons seulement qu'en retrouvant l'usage de ses beaux yeux la chère enfant va découvrir tout un monde chaudement illuminé, délicieusement coloré, qui pratique à toute heure le faux-semblant, le mensonge, la trahison et ces mille et une formes de tromperie que se réservent l'un à l'autre ces êtres dits normaux qui ont la chance de se pouvoir regarder dans le blanc des yeux...

Mistress Norcross, jeune veuve, épouse James Smith et tout semble aller pour le mieux lorsque l'arrivée d'une lettre anonyme vient bouleverser ce tableau idyllique...

Rarement on avait vu une plus heureuse union que celle du recteur de Pendilly et d'Emily, son épouse dévouée. Mais que cache cette femme apparemment au-dessus de tout soupçon ? Anne Rodway s'est prise d'affection pour la jeune Mary Mallinson, qui se sent condamnée à une fin proche. Sinistre pressentiment : deux policiers la ramènent morte, tenant dans sa main un morceau de cravate... N'est-il pas étrange que l'oncle George ait disparu la même semaine que sa nièce ? Et comment expliquer que depuis ce jour, Charley, son neveu, n'a plus eu le droit de prononcer son nom ? Avec Wilkie Collins et ce recueil de nouvelles inédit en volume, la vie n'est que drame et tromperies, et l'amour cache toujours le mensonge...

Sur le front franco-allemand, pendant la guerre de 1870, le hasard réunit deux jeunes Anglaises. Lorsqu'un obus frappe l'une d'entre elles, l'autre décide aussitôt d'usurper son identité pour rompre avec un passé infamant et vivre enfin une vie meilleure. Au début, tout se passe pour le mieux. Mais, très vite, les événements vont prendre un tour inattendu¿

On peut faire confiance au génial Collins (1824-1889), rival et ami de Dickens, pour mettre les nerfs de ses lecteurs à vif. Ce féministe convaincu dresse ici l'un de ses plus beaux portraits de femmes : celui de Mercy, pécheresse repentie et amoureuse, confrontée à toutes les bassesses et à toutes les hypocrisies de la société victorienne, mais qui finit néanmoins par accepter les plus durs sacrifices pour faire triompher le bon droit et la vérité.

En 1881, la jeune Emily Brown et sa meilleure amie Cecilia Wyvil sont pensionnaires dans une école pour jeunes filles. Peu avant les vacances estivales, Emily, apprend qu'une jeune professeur est renvoyée. Avant de partir, cette jeune femme confie à Emily, qui est orpheline, qu'elle a connu son père mais se refuse à lui en dire beaucoup plus. Quelques temps après, grâce à Cecilia, Emily a quitté la pension et trouvé un travail de secrétaire chez sir Jarvis Redwood. Malheureusement, Emily doit rapidement se rendre à Londres, sa tante est gravement malade. Et là, elle découvre qu'on lui cache quelque chose sur lé décès de son père. Décidée, obstinée, Emily fera tout pour découvrir les véritables causes de cette mort.

Walter Wilding, riche négociant en vin, mène une vie heureuse auprès de sa mère, à qui il doit sa fortune et sa réussite sociale.

A la mort de celle-ci, la découverte d'un terrible secret va bouleverser son existence : il n'est pas son vrai fils !

Rongé par la culpabilité d'avoir usurpé l'identité - et l'héritage - d'un autre, Walter décide de se lancer à la recherche de ce mystérieux double.

Mais qui est donc le véritable Walter Wilding ?

William Wilkie Collins (1824-1889) n’est pas seulement l’auteur de somptueux romans victoriens et le père du roman policier britannique. Nouvelliste de talent, il est aussi journaliste à ses heures. Et fin observateur de ses contemporains. En quête du rien est le portrait primesautier, drôle et absurde d’un homme condamné à l’inactivité et au calme dans une société qui en est dépourvue. Ou comment la tranquillité peut finir par rendre fou.

Présentation de l'éditeur : Contre quelle malédiction se battent les descendants de la famille Monkton ? Pourquoi le dernier d'entre eux, vivant jusque-là reclus, ajourne-t-il subitement un mariage inespéré pour se rendre en Italie ? Que représente pour lui cet oncle disparu dans un étrange duel sans que l'on puisse retrouver son corps ? Une certitude demeure : l'héritier des Monkton semble à son tour dévasté par une incommunicable obsession...

un recueil de nouvelles des fertiles écrivains de cette époque, wilkie collins et charles dickens sur le thème des voyageurs en période de noël pour certaines des nouvelles, dépeignant comme il se doit un panel de personnages typiques du XIX ème.

Basil, son of a father who values the family pedigree and who would not let him marry below his station, falls in love at first sight with a girl he sees on a bus. He follows her and discovers she is Margaret Sherwin, only daughter of a linen draper. He persuades her father to let him marry her secretly. He agrees on the condition, that, as his daughter is only seventeen, they live apart for the first year. At first the secret works, but then the mysterious Mannion, whose emotions cannot be read in his face, returns from abroad. On the last night of the year Basil follows Margaret and Mannion and discovers them in flagrante delicto. The tension up to this point is beautifully controlled by the writer. Basil has suffered estrangement from his dear sister Clara because of Margaret, only to discover she is not what he thought. He attacks Mannion in the street and tries to murder him, but succeeds only in mutilating his face by pushing it into the fresh tarmacadam in the road. Margaret goes to visit Mannion in hospital, catches typhus from another patient and dies. Basil has lost everything, including his relationship with his family. Mannion swears revenge and Basil flees from him to Cornwall. The dénouement is worthy of Conan Doyle, set among whirlpools and cliffs near Lands End.

Selon Borges et Henry James, sur ce point d'accord, s'il fallait se résoudre à ne lire qu'un seul livre de Collins – ce qui est en soi une contrainte insupportable – il faudrait que ce soit Armadale : car ces 800 pages foisonnantes embrassent à peu près tous les registres où se complaît d'ordinaire l'écrivain, humour bien noir compris. Un livre dont l'unique but, prévenons tout de suite l'innocent lecteur, est d'égarer celui qui aura eu l'imprudence de l'ouvrir. Résumons : Tous deux s'appellent Allan Armadale : l'un est tout ce que l'autre n'est pas ; l'un sait, surtout, ce que l'autre ne sait pas – et l'un des deux, semble-t-il, est de trop sur cette terre. A partir du thème éternel de la rivalité entre Caïn et Abel (amour et haine confondus), Wilkie Collins brode une intrigue au fil de laquelle le lecteur est convié à toutes les conjectures, c'est-à-dire à tous les égarements : 800 pages de déambulation à l'intérieur d'un labyrinthe où les personnages et le destin rivalisent d'imagination – et de perversité –, 800 pages de machinations, de complots et de mensonges, au terme desquelles, délicieusement mis à mal, nous espérons malgré tout découvrir ce qu'il est convenu d'appeler la vérité. Conclusion de Henry James : « Il introduit dans l'espace romanesque le plus mystérieux des mystères : celui qui se cache derrière nos portes. » Passage en collection « Libretto » d'Armadale, selon Borges le plus grand roman de Wilkie Collins (l'inventeur du thriller). 800 pages de frissons et d'égarements garantis. Selon Michel Le Bris, préfacier enthousiaste de l'ouvrage : « L'indécence au service du suspense

Vengeance, meurtre et complot sont les ingrédients de cette intrigue qui entraine le lecteur dans une aventure magistralement orchestrée par Wilkie Collins, le précurseur des romans à suspense.Mais c'est aussi l'histoire d'un amour troublant et émouvant entre la jeune Iris et Lord Harry, un amour auquel elle devra renoncer mais qui resurgira brusquement dans sa vie, l'entrainant dans des mésaventures insoupçonnées.

Présentation de l'éditeur

Quand la nuit tombe fut publié en 1856. W. Wilkie Collins réunit six nouvelles de jeunesse qui ont pour fil conducteur le journal de Leah. Celle-ci est l’épouse de Mr Kirby, un peintre atteint de cécité, obligé de gagner sa vie en écrivant des contes qu’il dicte à sa femme à la tombée de la nuit. Vengeances, complots, machinations, amours contrariées, le lecteur retrouve ici tout l’art de la démesure de W. Wilkie Collins, dans des décors propices à ces aventures échevelées, les bals masqués italiens et la France de la Terreur…

Deux de ces nouvelles, Une lettre volée et La Dame de Glenwith, ont paru dans Histoires regrettables.

Dans la fournaise de l'été, en ce milieu du XIXe siècle, William Hartright, jeune professeur de dessin émérite, s'apprête à quitter Londres pour enseigner l'aquarelle à deux jeunes filles de l'aristocratie, dans le Cumberland.

Il laisse derrière lui la vie trépidante de la ville et ses étranges incidents, comme cette rencontre en pleine nuit avec une jeune femme terrorisée, toute de blanc vêtue, semblant fuir un invisible danger...

Mais la campagne anglaise, malgré ses charmes bucoliques, n'apaise pas le jeune William autant qu'il le souhaiterait. La demeure de Limmeridge recèle en effet de bien lourds secrets, et lorsque resurgit la mystérieuse dame en blanc, il est bien difficile d'affirmer qu'il ne s agit pas d'un présage funeste...

Collins aura mis plus de vingt ans avant de se décider à publier pour la librairie ce court roman où il avait logé la quintessence de son méchant esprit et de sa mauvaise éducation. Rien de moins que l'histoire d'un escroc - du genre sympathique - racontée par lui-même. Un peu son Barry Lyndon, si l'on veut... mais en beaucoup plus immoral. Dans sa préface à l'édition de 1879 qu'il avait refusé d'expurger, il annonçait sans illusion : " Il se peut que les pisse-vinaigre relèvent dans certains passages de ces confessions imaginaires un ton de gaieté presque tapageuse... ". La volée de bois vert par laquelle la critique bien-pensante de l'époque accueillit son livre dut le réjouir plus que le surprendre. L'essentiel pour lui - et pour nous qui le lisons aujourd'hui, le cœur transporté d'aise à chaque nouvelle vachardise que distille le texte -, l'essentiel n'était-il pas que certaines choses fussent dites, écrites, et que la bonne société victorienne en prît un bon coup pour son grade ? Mission accomplie, et haut la main. Dans un registre certes différent de celui qu'exploite d'habitude le romancier - on tremble, sans doute, mais on rit plus encore. Et si crime il y a bien (Collins, comme Hitchcock, ne serait plus lui-même si ses personnages n'enfreignaient pas la loi à un moment ou à un autre), c'est du côté du criminel que nous sommes forcés cette fois de nous ranger. Ce qui, l'on s'en doute, n'est pas pour nuire à notre plaisir.

Même si l'on semble découvrir aujourd'hui seulement les grands romans victoriens que sont La Femme en Blanc, La Pierre de Lune ou Armadale, leur auteur Wilkie Collins, a toujours été lu et apprécié en France, un pays qu'il visita souvent et où il avait eu la chance de trouver un traducteur qui était aussi un amis, Emile Forgues...

Si les nouvelles qui composent La Reine de Coeur ne sont pas inédites en français, elles ont toujours été publiées "hors contexte" et de façon disparate. L'écrin de ces récits est, lui, inédit. Car La Reine de Coeur n'est pas seulement un recueil, c'est aussi un hommage de Collins aux Mille et Une Nuits et au bel art de la narration. Trois frères, trois vieux gentlemen campagnards, offrent à une jeune fille des contes chers à leur imagination, afin qu'elle prolonge son séjour jusqu'au retour de leur neveu et fils, amoureux de cette "reine de coeur"...

Le bizarre, le drôle, le ténébreux, le fantastique alternent, soir après soir, et la jeune fille patientera jusqu'au retour de son soupirant, charmée, tel le sultan, par ces trois insolites Shéhérazade.

Avec "Monkton le fou", "La Femme du rêve", "Le Secret de famille", "Fauntleroy", et six autres contes, Collins recrée pour le lecteur fasciné l'univers tragi-comique, lourd de secrets, de traditions et de contraintes mystérieuses, de l'Angleterre victorienne.

Lorsqu'on est la fille d'une épouse déchue, abandonnée pour une autre, peut-on espérer réussir dans une Angleterre victorienne dure envers les faibles

Elevée par la meilleure amie de sa mère, la jeune Anne Silvester devient préceptrice de Blanche, qu'elle aime comme une sœur. Mais alors que le destin semble lui sourire, elle est déshonorée par un jeune athlète arrogant, le beau Geoffrey Delamayn qui, pour la séduire, lui a promis le mariage. Une promesse qu'il n'a, bien sûr, aucune intention d'honorer. Au contraire, il veut épouser Mrs Glenarm, une veuve qui possède la précieuse qualité d'être riche

De mensonge en tromperie, c'est vers le désespoir que s'achemine l'orpheline quand, soudain, la vérité semble vouloir se faire jour : et si, enfin, justice lui était rendue ? C'est compter sans les noirs desseins que Geoffrey élabore à son encontre, et la rencontre d'Hester Dethridge, meurtrière énigmatique qui pourrait se révéler une surprenante alliée..

Titre :

Courtes nouvelles pour lire dans le metro,

Recueil de nouvelles d' Une dizaines d' auteurs de tous bords.

Dans le train qui l'emmène en voyage de noces à Ramsgate, Valéria Woodville pense aux semaines qui ont précédé son mariage : sa rencontre avec Eustache, ses rapides fiançailles avec lui, l'inquiétude de son oncle pour ce projet de mariage faute d'informations sérieuses sur la situation personnelle d'Eustache, l'opposition de la mère d'Eustache à ce projet. Installés à Ramsgate, Valéria et Eustache rencontrent par hasard la mère de celui-ci. Quand il présente Valéria à sa mère, celle-ci se tourne alors vers lui avec mépris et indignation et lui déclare plaindre sa jeune épouse. Valéria va découvrir qu'Eustache ne lui a pas tout dit sur sa vie d'avant leur mariage. Elle n'aura de cesse de découvrir le secret qui entache le passé de son mari...

Cien años antes de que Alfred Hitchcock mereciera en el cine el título de “maestro del suspense”, William Wilkie Collins lo ostentó en la literatura, con obras ya clásicas como “La piedra lunar”y “La dama de blanco”, precursoras de la novela policíaca y de intriga. Pero el escritor londin ense también dejó constancia de su genio en el relato corto, del que son buen ejemplo estas cinco piezas maestras. “Una cama sumamente extraña”, que figura entre sus mejores cuentos, narra la aterradora aventura de un estudiante británico en París, víctima de una original y demoníaca conspiración criminal. “El caldero de aceite” nos lleva a una pequeña aldea de Francia, descorriendo el velo de la idílica cotidianidad para mostrarnos su reverso oscuro y brutal. Parodia del folletín decimonónico, “La cuna fatídica” incide en el conflicto clásico de los niños intercambiados en la cuna para construir un delicioso e hilarante cuadro de costumbres. Finalmente, “El capitán y la ninfa” y “¡Vuela con el bergantín!” son relatos aventureros, de sesgo romántico el primero y de suspense, una vez más, el segundo.

When Francis Raven is roused from his sleep on the eve of his birthday and confronted by the sight of a woman trying to stab him, he is unsure whether she is real or an apparition. Years later, against the wishes of his mother, he marries Alicia, a woman with a strange resemblance to the mysterious visitor, who ends up attacking him on his birthday, before vanishing from his life. Is Francis's wife a ghost, a demon or a living human being? And will the prophecy of the night-time visitation be fulfilled one day?

Dans le décor paradisiaque d'une terre polynésienne encore vierge de toute présence européenne, une femme mène un combat héroïque. Enceinte du grand prêtre Iolani qui règne en maître absolu sur l'île de Tahiti, Idia s'est juré d'échapper à la coutume exigeant le sacrifice du premier-né. Alors, elle fuit avec son enfant et la fidèle Aimata, déjouant l'un après l'autre les terribles pièges que lui tend Iolani. L'odyssée cauchemardesque de l'héroïne se pare de toutes les couleurs d'un récit de suspense original. Au fil de ce roman découvert à New York en 1991, les lecteurs retrouveront toutes les composantes de l'univers du génial Wilkie Collins, l'un des pères fondateurs du roman policier: anglais. Une galerie de personnages intrigants, des situations retorses, un goût pour le mystère le plus prenant, le tout nimbé d'une aura d'exotisme très prisé du public victorien.

Au grand dam de sa famille, lord Montbarry décide de rompre ses fiançailles avec une honorable jeune fille pour épouser la sulfureuse comtesse Narona.

Fuyant l'Angleterre victorienne du XIXe siècle, les jeunes époux partent s'installer dans les brumes d'un lugubre palais vénitien, où Montbarry décédera dans d'étranges circonstances. Transformé en hôtel, le palais deviendra alors le théâtre d'autres phénomènes inexpliqués...

Quand un créateur d'ambiances et de personnages génial - Dickens - croise son talent avec celui d'un formidable inventeur d'intrigues - Wilkie Collins (La Dame en blanc, La Pierre de lune) -, cela donne Voie sans issue.

Cette histoire très romanesque d'enfant abandonné retrouvé puis perdu à nouveau s'avère vite un roman d'énigmes " cavalcadant " comme on n'en fait - hélas - plus, et qu'un Dumas, pris aux sortilèges du polar, n'aurait pas désavoué. Emotions, frissons et passions sont au rendez-vous !

En cette nuit d'août 1829, sur la côte déchiquetée des Cornouailles, la résidence d'été des Treverton n'est plus que silence et ténèbres. Le manoir tout entier est suspendu aux battements du coeur de la maîtresse de maison, qui rend bientôt son dernier souffle, laissant derrière elle un époux désespéré, une fillette en pleurs - Rosamond - et beaucoup de questions sans réponses. Que contient, par exemple, cette mystérieuse lettre confiée par Mrs Treverton à sa femme de chambre Sarah, à charge pour elle de la remettre à son mari après sa mort ? Et quel terrible secret Sarah préfère-t-elle dissimuler dans la demeure familiale avant de s'éclipser, s'opposant ainsi aux dernières volontés de la défunte ? Avant de fuir le manoir, Sarah laisse toutefois une lettre pour Mr Treverton, dans laquelle elle admet l'existence d'un secret... sans en dévoiler la teneur. Secret suffisamment effroyable pour que, des années plus tard, la domestique brise le silence afin d'empêcher Rosamond Treverton de retourner sur les lieux de son enfance en quête de vérité, au risque d'y perdre son âme...

" La Pierre de Lune se vengera ! " Mais que veut dire le Brahmane mourant qui lance cet anathème sur la famille Verinder ?

Vous le saurez en pénétrant dans le monde à tiroirs de ce roman dont l'héroïne, Rachel, une intrépide jeune fille de 18 ans, partage la vedette avec le Sergent Cuff, un policier de Scotland Yard aux manies surprenantes... et un diamant baptisé Pierre de Lune.

Une enquête dans le plus pur style Collins, que vous vivrez aussi en compagnie du très étrange Gabriel Betteredge et de la non moins excentrique Miss Clack. Le poète T.S. Eliot disait de ce roman de Wilkie Collins qu'il était " le premier, le plus abondant et le meilleur de tout ce que l'Angleterre a produit en matière de roman d'énigme. "

Crime for Christmas is a glorious collection of festive frissons for those who tire of days and nights filled with goddwill ...

There are contributions from Thomas Hardy and Arthur Conan Doyle from the Victorian Age ; classic murder mysteries from Agatha Christie and Edgar Wallace, and contemporary crimes from Ellis Peters and H. R. F. Keating. Of particular note is Wilkie Collins' Mr Wray's Cash Box, reprinted for the first time since it was originally published in 1852.

Only a Christmastide could Sherlock Holmes discover the connection between a missing goose and a jewellery robbery ; only Miss Marple could follow so convoluted a murder trail as that which baffles the police at the Keston Spa Hydro ; only H. C. Bailey's Reggie Fortune could possibly uncover ther murderer who so brutally disrupted the children's home annual Party.

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