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L'ex plus beau métier du monde
L'ex plus beau métier du monde
Oui, l’éducation nationale n’est pas le pire endroit du monde où exercer son métier, mais est-ce une raison pour ne pas constater ce qui ne va pas de l’intérieur et rêver de l’améliorer ?
Ici, sans concession et avec de nombreux témoignages à l’appui, l’auteur montre pourquoi les profs démissionnent, pourquoi le système est cassé et pourquoi les profs n’en peuvent plus. Un balayage assez vaste de tout ce qui dysfonctionne dans le monde de l’éducation et qui détruit à petit feu même ses agents les plus motivés. L’éducation nationale va mal, et malheureusement ça n’est pas prêt de s’arranger.
L'ex plus beau métier du monde
Le réalisme et la critique sont frappants, mais c'est peut-être justement trop. Là où je pensais entrer dans un roman dramatique je suis en fait tombée dans une critique franche et nette de nombreux pans de la société - peut-être trop de pans différents, et une critique peut-être un peu floue dans l'ensemble.
L'écriture est très bonne et juste, mais le scénario m'a laissée frustrée.
En effet, si certains aspects sont hyper-développées au point d'en devenir presque répétitifs, d'autres en revanche sont sous-développés à mon sens.
En clair, "Le Hussard Noir" est un livre à prendre plus comme un essai sur notre société actuelle et notre rapport aux médias et aux réseaux, plus que comme une fiction qui va nous faire passer par toutes sortes d'émotions.
Le hussard noir
Ici il s'associe à Marie Pellan , professeur de lettres en zone d'éducation prioritaire) pour nous raconter l'histoire de Thomas Debord, professeur qui va prendre une de ses classes en otage pour dénoncer les dysfonctionnements de l'Education Nationale .
Le récit est rythmé bien que quasi tout le roman se passe dans une salle d'un préfabriqué .
J'ai aimé la description de l'emballement des réseaux sociaux où chacun donne son avis, interprète à sa façon chaque information. C'est tellement notre réalité d'aujourd'hui !
J'ai apprécié aussi d'approcher l'envers du décor d'un négociateur du RAID qui doit se plonger dans la tête du preneur d'otages. D'ailleurs , je crois que c'est le personnage qui m'a le plus touché .
Le seul point négatif serait peut être l'épilogue . Mais après relecture , non ! en fait il reflète bien la réalité!
J'ai passé un bon moment de lecture et je remercie les Editions Flammarion pour l'envoi de ce livre
Le hussard noir
Point Final
Un vrai coup de coeur.
http://aureliebouquine.blogspot.fr/2015/11/point-final-de-william-lafleur.html
Point Final
Son écriture est assez simple et pas très personnelle, il est surtout dans le narratif. L'histoire était inspirée de la situation catastrophique de l'éduc nat dont il est un témoin direct en tant que prof, et c'est très clairement une extériorisation de ses fantasmes de mettre un coup de pied dans la fourmilière, de claquer les dirigeants, bref, de mettre un terme à tout ça.
Le stress de la situation du perso ne se fait pas ressentir. Il est enfermé avec des élèves dans une classe, il a un flingue, des flics entourent le bâtiment, mais j'ai pas ressenti de pression, de tension. Je me demandais comment ça allait finir, mais j'étais pas happé.
On sent aussi qu'il n'osait pas prendre publiquement parti. Il ne va pas au bout de son avis et pourtant on sent qu'il aurait pu (il hésite pas à le faire sur fb). Il fait genre de dénoncer le "mauvais journalisme" avec des poncifs mais sans analyse poussées des médias, ce qui aurait pu arriver puisqu'une perso est journaliste. Tout part des problèmes de l'éducation nationale et pourtant il hésite à détailler. J'irais pas jusqu'à dire que c'est creux, mais on sent qu'il a délibérément choisi de ne pas creuser. Auto-censure ou censure de son éditeur, là est la question.
Bien évidemment le politiquement correct l'a obligé à nous donner une fin amère.
Seul point positif, la justesse avec laquelle il humanise les élèves.
Le hussard noir
Le gros problème à mon sens dans l’histoire, est que le narrateur ressasse trop, et nous dit comment penser : Oui il faut taper sur les membres du gouvernement, des dictateurs ! Oui les journalopes sont des rapaces ! Oui Snapchat c’est de la merde ! En soi je suis d’accord, mais il faudrait tout de même nous laisser interpréter un minimum, non ?
J’ai donc tendance à penser qu’il s’agit d’une histoire dans le même style que La journée de la Jupe, mais si je ne devais choisir qu’un des deux, ça serait la journée de la jupe.
Le hussard noir
Le hussard noir
Point Final
Il m'a rappelé un livre où le narrateur tuait son lecteur, c'est aussi surprenant que ça.
Point Final
Quand on lit le résumé, on se dit « tiens, quel sujet bizarre, c'est de mauvais goût ». L'idée est plutôt étrange et malsaine. Pourquoi ? Parce que pour mieux observer ses proches,voir comment ils réagissent et ce qu'ils pensent de lui, un homme simule sa propre mort. Il met en place un système de vidéo surveillance pour espionner sa femme et ses enfants, épier leurs faits et gestes et même contrôler leur activité sur leur ordinateur. De jour ou de nuit, il les observe, viole leur intimité, consigne tout par écrit. Le lecteur est donc mis au courant en temps réel, rien ne lui échappe, et c'est justement le but de l'auteur, que ses lecteurs l'accompagnent dans son observation. Dit comme ça, c'est sûr, ça peut choquer mais il faut voir que même absent et dans un rôle peu sain, ce père et mari participe à sa manière à une étape de leur vie. Il prend conscience de certaines choses, en apprend sur ses enfants et sur lui-même.
Au-delà d'un thème inhabituel et très particulier, il y a une réflexion sur la famille, l'existence, le vide qu'on ne peut combler et les impressions d'un homme qui découvre les siens et se découvre. Il en est ainsi jusqu'à la fin qui est totalement imprévisible.
In fine, j'ai trouvé tout ceci intéressant et ce que je percevais comme dérangeant s'est transformé en une envie de savoir.
Point Final
Point final écrit par William Lafleur. Il est publié par les Editions Michel Lafon et coûte 14,95€. Ce roman n’est pas très épais, 173 pages, et possède une police d’écriture relativement grande. Autrement dit, ce roman se lit plutôt rapidement. Ce qui m’a attiré chez ce livre, en plus de son résumé intrigant, est la couverture noir et blanc, qui ne représente pas vraiment quelque-chose.
Point final est le genre de roman qu’on ne sait pas si on l’a apprécié avant de l’avoir finis. Mon problème est que même après l’avoir terminé, je ne sais qu’en penser. L’histoire est originale, déstabilisante, intrigante tout en étant dérangeante. Le lecteur est lui-même dans une position de voyeurisme qui dérange… et pourtant, on veut savoir. La question de la véracité du récit se pose : Cela est-il vraiment arrivé ? Cela pourrait-il vraiment se produire ? L’auteur contrôle parfaitement nos pensées, à nous, lecteurs. Et on est pris dans un engrenage qui fait qu’on l’on souhaite aller jusqu’au bout de notre lecture, et rapidement.
Cependant, une fois le livre refermé, j’ai eu l’impression de rester sur ma faim. Celle-ci, surprenante avec un joli retournement de situation, nous laisse un goût amer de tout ça pour ça ?
Sans pour autant me convaincre, ce livre a su m’intriguer. Court et précis, ce roman est déstabilisant et je ressors de cette lecture sans trop savoir quoi en penser.
Point Final
En résumé, c'est un livre qui m'a dérangée tout le long de la lecture, mais qui rend dans un certain sens addict. On veut savoir comment tout cela va se terminer, même si on se sent gênés d'entrer dans l'intimité de ces personnages qui pensent avoir perdu un membre de leur famille, une partie de leur cœur. Je conseille cette lecture, même si elle est dérangeante, parce qu'elle pose la base de la question que tout le monde se pose au moins une fois dans sa vie : et si ça m'arrivait ?
Point Final