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Une lettre d'amour, amour charnel, amour passion, dévastateur, amour qui déçoit, qui meurtrit, amour qui brise les crédulités, amour vrai, amour feint... l'amour ce grand fourre-tout qui naît, qu'on sollicite, sur lequel on mise, qui transporte, s'essouffle, trompe, s'use et périclite.
La très longue lettre d'amour d'un homme à celle qu'il a désirée comme un fou, qu'il a aimée ou cru aimer, une sorte de bilan, de rétrospective des moments qu'il a partagés avec elle, la remise en question de celui qui a souffert d'avoir trop aimé, d'avoir été remplacé, un homme qui crie sa douleur, l'extériorise, la libère. C'est un homme meurtri qui cherche à retrouver dans la littérature, leur histoire d'amour, un homme qui s'accuse de tous les maux de la terre, se trouve une avalanche de défauts : « méchant, égoïste, menteur, capricieux, manipulateur, infidèle, violent, de mauvaise foi, brouillon, dispersé, velléitaire, jaloux »... et comme si cela ne suffisait pas, il rajoute dans sa liste pourtant déjà longue, « imprévisible, désagréable, susceptible, excessif, immature, impatient, irascible, stressé, égocentrique, hypocondriaque, bordélique, prétentieux, bavard, influençable, instable, paresseux, inconstant, taciturne, caractériel, intolérant, pas fiable, impulsif... ». C'est aussi un homme qui se rend à l'évidence et qui n'est pas tendre dans sa façon de le faire, ni envers elle, ni envers lui-même.
C'est une réflexion sur l'amour, le couple, l'infidélité, le bonheur, la communication, la solitude, la haine, la désillusion... leur histoire d'amour, ce « malentendu », celui qu'il a éprouvé et qui lui a fait ouvrir les yeux, sur elle, sur lui, sur eux, sur ses peurs, ses craintes, ses envies, ses doutes, ses certitudes. Sans doute lui a-t-il écrit tout ce qu'il n'a pu lui dire, elle qui lui reprochait de ne jamais parler...
Alors oui, il frappe fort Yann Moix et la métaphore est reine... c'est tellement bien écrit, rédigé en apnée ou en apesanteur, c'est selon, un rythme à couper le souffle, une lettre que l'on lit sans reprendre sa respiration, un très bel exercice de style, une performance à laquelle j'ai été sensible...
Une simple lettre d'amour
Au final, j'ai été un peu déçue...Je pense que le paragraphe que j'avais lu m'avait tant touchée que je m'attendais à quelque chose de bouleversant, d'extraordinaire. "Rompre" est remarquable mais il ne m'a pas apporté "l'aide" que j'espérais. On y parle de la rupture, certes mais d'une manière un peu particulière car l'homme interrogé est lui même un peu particulier. Effectivement il y a quelques extraits qui m'ont parlée, dans lesquels je me suis reconnue et qui donc m'ont fait du bien mais dans les trois quarts de l'oeuvre, il est difficile de s'identifier à ce protagoniste aux moeurs parfois étranges, qui provoque des fois volontairement ses malheurs. Petit à petit, on comprend que cet ouvrage ne parle pas seulement de la rupture mais de biens d'autres choses...Je crois que j'aurais préféré que l'auteur n'aille pas chercher compliqué. Qu'il donne la parole à un personnage lambda plutôt qu'à ce type...
L'écriture de Yann Moix est sensationnelle. Ça par contre il est important de le préciser. Il a vraiment une très belle plume.
En fait je pense que "Rompre" est un superbe livre mais j'en attendais trop...
Rompre
Ce livre est un essai traitant plus de l'enfance, et ayant pour "support" Michael Jackson.
Tout ceci découpé en 14 chapitres.
Si l'essai a pour mérite d'aborder le problème "jacksonien" d'un point de vue différent de celui relaté par les magazines, il est à réserver aux lecteurs vraiment curieux, désireux de réfléchir à un "phénomène de société" sous un angle déroutant voire alambiqué!
De mon point vue, Yann Moix cherche avant toute chose à faire une analyse poussée sur l'enfance, en prenant comme exemple Michael Jackson.
Mais malheureusement,.. il se fourvoie.
Cinquante ans dans la peau de Michael Jackson
Lisez Orléans, vous serez émue, et heureux pour lui à la fin de la première partie (j'ai souris).
Orléans
Naissance
J'ai aimé le début parce qu'en plus d'être distrayant, simple et rapide à lire, sans avoir pour autant un style d'écriture digne d'un enfant de 10 ans et/ou de Marc Levy, j'ai été instantanément séduite par l'originalité du livre. J'ai trouvé ça original de par le thème traité, un amour raté, ça change. J'ai aussi trouvé que le type de narration et le style des descriptions, délicieusement ironiques le plus souvent, sont également originaux. Les descriptions sont aussi parfois très justes à mon sens, je les trouve même assez géniales par moment. L'auteur à cette façon de mettre des mots, parfois improbables, sur des concepts larges et compliqués. Et juste ça marche. Par exemple, les "souvenirs troués" pour l'enfance. C'est ça. Il a tout compris.
Je me suis aussi instantanément attachée au personnage de Nestor. Ses excès étaient à la fois drôles et attendrissants, de par leur candeur enfantine...
Sauf que dès la deuxième partie du livre, ça prend plus. Nestor n'est plus un gamin de 10 ans amoureux de sa voisine de classe, il est un adulte. Ses réactions excessives ne sont plus naïves et mignonnes, elles sont juste débiles. Nestor est un parfait "stalker" et passe même pour un psychopathe. Son amoureuse hypothétique, Hélène, passe quand à elle pour une pouf. Pas glorieux, quoi.
Mais pour moi, ce livre n'est pas juste excessif dans le caractère de ses personnages, mais en tout. On en fait trop, tout le temps, et ça devient très vite lassant.
Le style d'écriture, par exemple. C'est certes un livre visiblement très travaillé, très soigné, on y a passé du temps. Mais ça se voit trop ! L'auteur est trop appliqué, il y a trop de figure de style, trop de maniérisme, on manque cruellement de naturel et de fraicheur. Bref, heureusement que le livre ne fait que 200 pages parce que c'est d'un lourd.
Pareil pour les descriptions. Si j'ai pu déjà dire que j'en ai adoré certaines, mais d'autres je m'en serais bien passé. On passe parfois une éternité sur un seul et même sujet, c'est tout bonnement interminable. Sans rire, toute la partie 4 du livre, 15 chapitres, parle de cul ! Tout y passe, préliminaire, acte en lui-même, l'après, pratiques courantes, moins courantes, parfois trash, car oui disons le clairement, il y a une scène scatophile dans ce livre, à deux ou tout seul, pas à trois, l'auteur m'a déçu, il manque un peu d'imagination finalement, d'un point de vue masculin ou féminin... Waouh. Et tout ça pour quoi ? Dire que le sexe fait partie de la vie de couple. Je ne crois pas que c'était nécessaire d'en faire autant.
Puis enfin, ce qui m'a le plus gêné dans ce livre, c'est que j'ai pas compris ce que l'auteur à voulu raconter. Une histoire d'amour raté. Oui. Mais encore ? Bah pas grand chose.
C'est autobiographique ? Peut-être un peu, mais juste un peu, car vu le coté excessif de Nestor ce n'est pas possible. C'est quoi le sens profond de ce livre ? Je sais pas. Le message ? Je sais pas. La réflexion sur la vie de couple qu'on veut faire partager ? Je sais pas, que les jolies filles ne finissent pas avec les moches, je crois. Ce truc qui fait qu'on se souvienne d'un livre parce qu'il nous a apporté quelque chose qui pourra nous servir dans notre vie ? J'ai rien vu de ce genre. J'ai donc trouvé le texte plat et fade.
Après je suis peut-être passée à coté de quelque chose, ce n'est pas impossible. Hélène est un personnage de la mythologie grecque. Nestor aussi. Je dois y voir un lien ? Une métaphore trop subtile pour moi ? J'ai vraiment cherché à comprendre un éventuel message caché, mais je n'ai pas trouvé. Peut-être que quelqu'un pourra m'expliquer, mais dans l'immédiat, j'ai trouvé ce livre sans aucun intérêt.
Jubilations vers le ciel
Naissance
Le problème est que ces digressions , à tendance un peu élitiste et/ou nombrilistes sont de plus en plus pesantes et rendent la lecture laborieuse, puis carrément ennuyeuse . Donc plus on avance , plus on a l'impression qu'on est passé à coté d'un chef d'oeuvre de 500pages pour ne garder qu'un pavé terriblement lourd de 1200.
Je ne peux pas le classer dans la liste "pas apprécié " car il y a des passages remarquables et une créativité hors norme( Ah le Salon de la maltraitance!)mais il n'y avait pas besoin d'en rajouter autant pour prendre la mesure et du talent et des souffrances de l'auteur. Même avec des circonstances atténuantes l'impression qui domine est celle d'une écriture sublime altérée par un égo surdimensionné.
Naissance
Naissance
Naissance
Une belle plume, une très belle surprise.
Yann Moix réussit à se glisser dans la peau d'un fonctionnaire nord-coréen.
Les dialogues hermétiques font penser à ces plateformes téléphoniques où l'on tourne en rond comme des poissons dans un bocal.
C'est plus un interrogatoire qu'une entrevue chaque mot pèse et les nuances n'exitent pas chez les uns. Un choc des cultures et du langage aussi. Précision et parcimonie chez l'un, nuances et acceptation chez l'autre.
De l'humour : serment du jus de pomme au lieu de Jeu de Paume. Ne dis pas c'est pas faux mais Ce n'est pas faux pour changer.
En quatre-vingt seize pages et avec beaucoup d'empathie, l'auteur nous offre une réflexion sur notre peuple et ses incohérences, nous sommes tolérants mais nous avons guillotiné notre roi. Toute notre société est pointée du doigt.
Côté nord-coréen, on se rend compte et on comprend qu'un peuple mourant de faim qui grâce à un homme peut manger à sa faim lui en soi reconnaissant et lui voue un culte.
Les États-Unis ne jouent pas le beau rôle avec leur mentalité va-t-en guerre.
Il y a tant de réflexions apportées par ce texte que je ne peux que vous le conseiller.
Pour ma part je vais lire d'autres livres de cet auteur et essayer d'en apprendre plus sur la Corée du Nord don't j'ignore absolument tout.
Visa offre une lecture rapide, jubilatoire comme je les aime. Bref un coup de coeur.
Cette fiction sort le 2 mai, merci aux editions Grasset
#Visa #NetGalleyFrance
Visa
Naissance
Cinquante ans dans la peau de Michael Jackson
Au-delà d'une biographie (bien succincte dans ce livre finalement), il s'agit bien plus ici de vie spirituelle dont il est question. Et comment une jeune femme née juive arrive à s'intéresser au catholicisme pour s'y investir pleinement, comment ces deux religions sont compatibles et non antagonistes et pourquoi, et quelle est la place spirituelle d'Israël dans le monde (et c'est finalement plus ici que se place l'hommage attendu dans ce livre).
Surprenant, mais intellectuellement stimulant.
Mort et vie d'Edith Stein
Bref, ce roman est non seulement limite dans son récit mais en plus de cela l'affaire Polanski n'est même pas traité plus de cinquante pages et encore, je suis généreuse. C'est un livre à fuir.
La Meute