Yasmina Khadra
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Note moyenne : 7.4/10Nombre d'évaluations : 1 177
7 Citations 624 Commentaires sur ses livres
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- Mohammed Moulessehoul
Les derniers commentaires sur ses livres
J'aime généralement les romans de Yasmina Khadra mais celui ci est inintéressant au possible et même exaspérant. Je n'ai pu le finir ce qui est rare .
Afficher en entierL’atmosphère étouffante et poussiéreuse de Kaboul est merveilleusement bien rendue («on dirait qu’un soupirail de l’enfer s’est entrebâillé dans le ciel»), écrasant aux sens propre et figuré les êtres qui tentent d’y (sur)vivre : exécutions publiques et répression violente sont le lot quotidien d’une «nation bafouée au point que la cravache est devenue une langue officielle». Au milieu de cette noirceur, une touche d’espoir cependant, un fragment de cette humanité que l’on croyait perdue…
Un roman grave et lourd, d’autant plus émouvant qu’il prend racine dans une réalité tangible, et un style littéraire d’une grande beauté : une lecture difficile mais qui vaut le détour.
Afficher en entierAprès avoir lu "Ce que le jour doit à la nuit", qui m'avait profondément touchée, j'ai voulu découvrir un autre livre de cet auteur. Malheureusement, malgré une idée de scénario plutôt bonne au départ (la radicalisation d'un jeune algérien banal), je me suis souvent ennuyée durant ma lecture. Déjà, le fait de connaître la fin dès le premier chapitre n'a pas fonctionné pour moi et a enlevé tout le suspens potentiel, Spoiler(cliquez pour révéler)tout l'espoir qu'il s'en sorte que j'aurais pu avoir au fil des pages et qui aurait pu me tenir en halène. Ensuite, j'ai trouvé le personnage principal malheureusement peu attachant (pas assez développé ?), en total opposition avec celui de "Ce que le jour doit à la nuit", qui m'avait fait vivre des émotions profondes et que j'avais l'impression de comprendre. Ce manque d'attachement au personnage a donc limité l'impact de l'intrigue, à savoir de voir quelqu'un de "bien"/attachant dériver jusqu'à commettre des horreurs et nous choquer.
Afficher en entierMon cinquième je crois, et c'est une nouvelle fois beaucoup d'émotions.
Ce livre pourrait aussi bien s'appeler "Engrenage fatal" ou "Descente aux enfers" Tout est tellement prévisible et tout est tellement vrai.
Quel talent!
Afficher en entierC'est une histoire simple et jolie. Sauf que toute la gloriole qui entoure Nestor à la fin du roman est exagérée et même utopique. Cependant cette mise en valeur ne fait que cacher un être totalement désintéressé et qui veut le bonheur des autres. J'aime le style d'écriture de Yasmina Khadra. Le langage est direct et sans détour. Et au passage on chope quelques petites formules de bien être....A lire facilement!
Afficher en entierCher Vous,
Cœur-d’Amande, c’est Nestor… un p’tit gars de Montmartre, que tout le monde connait et que tout le monde aime… Dont son surnom tiré du fameux « Kalb el louz », petit gâteau algérien tendre et sucré.
La vie de Nestor est organisée autour de son travail chez Edwin, le marchand de chaussures, ses amis du quartier et sa grand-mère qu’il chérit et protège de tous les aléas de la vie extérieure.
Aussi, quand Edwin lui annonce qu’il ne peut pas le garder pour raison économique, Nestor prend conscience que de nouveau son bateau va prendre l’eau.
Et ce n’est pas peu dire aux vues des événements qui vont s’enchaîner…
… Et pourtant, même quand la vie s’acharne contre lui, Nestor ne perd jamais totalement pied. Certes, il lui arrive de mettre genou à terre mais il finit toujours par retrouver son optimisme légendaire et par trouver des solutions.
«Si on arrive à prendre son pied là ou l’on traîne l’autre, on aura compris comment dépasser ce qui nous empêche d’avancer. »
Enfin, presque toujours… parce que la deuxième partie de ce roman emprunt d’une grande humanité ne va pas épargner notre Cœur-d’Amande.
Avec ce roman, Yasmina Khadra quitte ses sujets de prédilection que sont la guerre et/ou les intrigues politiques pour offrir à son lecteur un roman populaire, intime, doux, tendre et émouvant.
L’intrique se déroule entre la Butte Montmartre, si emblématique, le Sud de la France et la Norvège… mais le Paris populaire et solidaire décrit par l’auteur reste le centre émotionnel de la vie de Nestor.
Elle est surtout desservie par une galerie de personnages impayables, au même titre que le personnage principal d’ailleurs, tous plus hauts en couleur les uns que les autres.
Mais ce qu’il ressort de cette drôle de communauté, pas vraiment gâtée ni par la nature ni par la vie, est la solidarité et l’entraide indéfectible quand l’un des leurs ne va pas bien.
320 pages qui font sourire, rire, pleure un peu aussi…
… Cœur-d’Amande est un petit bijou de tendresse, d’humanité, d’humour et d’amour.
http://cecibondelire.canalblog.com/2024/11/coeur-d-amande-de-yasmina-khadra.html
Afficher en entierNafa Walid, jeune algérien, rêve de célébrité et de cinéma. La réalité est moins scintillante : relative pauvreté de sa famille, chômage pour lui, traîtrise de certains de ses amis, envie de liberté, implantation progressive des intégristes islamiques…
Peu à peu et presque malgré lui, il devient l’un des émirs islamiques par déception, par lâcheté, par faiblesse… Manipulé, incapable d’affirmer une réelle volonté, il subit les événements de sa vie jusqu’à la chute finale.
Pas facile de résister à la montée du totalitarisme ou de l’intégrisme sans une morale bien ancrée et bien trempée… leçon à retenir dans notre société « bof » !
Afficher en entierL'auteur nous plonge directement dans la guerre irakienne et son impact sur la population même la plus éloignée. Ce point de vue irakien, anonyme, est boulversant : comment passe-t-on de quelqu'un qui ne supporte pas la violence à celui qui entre dans la résistance et qui n'hésitera tuer s'il le faut.
La plume est simple mais elle nous embargue très facilement dans cette histoire et dans ce pays dûrement touché par la guerre.
Afficher en entierQuelle merveille que ce roman de Yasmina Khadra ! Pour une première lecture de cet auteur, j’ai été littéralement conquise. Ce livre est une alliance parfaite entre une plume d’une rare élégance et une histoire profondément émouvante. La qualité de l’écriture m’a particulièrement marquée : chaque phrase semble sculptée avec soin, apportant poésie et profondeur à chaque page.
L’intrigue, quant à elle, est magnifiquement menée. Yasmina Khadra parvient à entrelacer les destins individuels et l’Histoire avec un grand H, nous transportant dans une Algérie à la fois lumineuse et tourmentée. Les allusions historiques sont subtilement intégrées, enrichissant le récit sans jamais l’alourdir. J’ai aimé suivre les épreuves, les amours et les dilemmes des personnages dans ce contexte si bien restitué.
Ce roman dépasse la simple lecture : il interroge, touche et invite à la réflexion sur les thèmes de l’identité, des liens humains et des fractures du passé. Une œuvre que je recommande sans hésitation, autant pour sa beauté littéraire que pour la puissance de son propos.
Afficher en entierL'auteur a une très jolie plume, c'est fluide et se lit facilement, donc forcément, on tourne les pages rapidement et sans se forcer. Les personnages sont plutôt touchants et intéressants, donc on suit Nestor jusqu'au bout. Mais je trouve quand même que trop de sujets sont abordés sans être traités. Était-il nécessaire d'introduire autant de choses ? La maladie était déjà bien assez et peut-être qu'avec le deuil, ça aurait suffi. Là, tout finit par perdre en importance. Toutes les idées auraient été intéressantes, surtout vu la plume de l'auteur, mais il aurait fallu choisir et se concentrer sur celle retenue au lieu de se perdre ainsi et nous avec. C'était agréable, mais je finis un peu perplexe.
Afficher en entierOn parle de Yasmina Khadra ici :
2018-03-17T13:33:29+01:00
2018-01-01T12:42:09+01:00
2017-06-27T17:00:44+02:00
2012-03-17T14:21:31+01:00
2012-03-16T21:59:58+01:00
2011-10-30T00:41:30+02:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Yasmina Khadra
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Pocket : 23 livres
Julliard : 22 livres
Mialet Barrault Éditeur : 4 livres
Gallimard : 3 livres
Lizzie - Univers audio : 3 livres
Après la lune : 2 livres
J'ai lu : 2 livres
Glénat : 2 livres
Biographie
Yasmina Khadra est un pseudonyme : derrière ce double prénom féminin se cache un homme, officier supérieur de l’armée algérienne : Mohamed Moulessehoul.
Il choisit ce pseudonyme pour échapper à une forme d'autocensure perceptible dans ses premiers textes, mais aussi pour rendre hommage à son épouse (Yasmina et Khadra sont ses deux premier prénoms) et au courage des femmes algériennes.
Né dans le Sahara algérien d’un père infirmier et d’une mère nomade, Yasmina Khadra est confié dès l’âge de neuf ans à une école militaire. Il en ressort sous-lieutenant en 1978 pour rejoindre les unités de combat.
Durant son engagement, il publie en Algérie et sous son vrai nom des nouvelles et des romans. En 2000, après trente-six ans de vie militaire, il décide de quitter l’armée pour se consacrer à la littérature et vient s’installer en France avec sa famille.
L’année suivante, il publie L'Ecrivain où il révèle sa véritable identité, puis L'imposture des mots, livre dans lequel il justifie sa démarche.
Auteur notamment de nombreux polars, Yasmina Khadra est internationalement reconnu ; ses romans sont traduits dans vingt-cinq pays.
Yasmina Khadra bouleverse les points de vue purement occidentaux sur la réalité du monde arabe, dans des romans qui critiquent la bêtise humaine et la culture de la violence. Il évoque son Algérie natale, sa beauté et sa démesure, mais aussi la fureur qui y sévit au nom de Dieu, les lâchetés et les inadmissibles compromissions. Les hirondelles de Kaboul, sur l’Afghanistan, Les sirènes de Bagdad (2006), sur la guerre en Irak, ou encore L'attentat (2005), sur la descente aux enfers d’une Palestinienne entraînée vers le terrorisme, abordent eux aussi le problème de la violence, dans une écriture lyrique et dépouillée, alliant la beauté et l’insoutenable.
L'attentat a obtenu le Prix Découverte Figaro Magazine-Fouquet's, le Prix des libraires 2006. le Grand Prix des Lycéens, et le Grand Prix des Lectrices Côté Femmes.
En 2008, Khadra publie un roman dans le cadre de la rentrée littéraire, Ce Que le Jour Doit a la Nuit (Julliard).
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