Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 819
Membres
1 008 384

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Toutes les séries de Yasmina Khadra

10 livres
1 086 lecteurs

Les éditions Pocket sont très heureuses de vous présenter un recueil de nouvelles inédites publié au profit des Restos du Coeur.

13 auteurs pour 13 nouvelles centrées autour d’un thème commun : un repas. Intrigues policières, réunions de famille qui dérapent, retrouvailles inattendues… Du noir, de la tendresse, de l’humour, de l’absurde, à chacun sa recette.

Toute la chaîne du livre se mobilise avec Pocket autour de ce projet entièrement bénévole, dont les profits seront reversés à cette association. Notre souhait est d’atteindre 300 000 exemplaires vendus et ainsi distribuer 1 million de repas.

http://www.pocket.fr/livres-poche/evenements/13-a-table-avec-les-restos-du-coeur/

5 livres
32 lecteurs

Alger en hiver. Ce jour-là, le commissaire Llob est d'humeur maussade, et le coup de téléphone qu'il reçoit n'arrange rien. Un mystérieux correspondant le prévient qu'il va commettre un crime.

Le Dingue au bistouri, comme la pressé ne tarde pas à le surnommer, frappe ainsi les premiers coups de sa sinistre carrière de tueur en série. Est-ce un fou ? Un pervers ? Llob ne le croit pas.

Chaque meurtre est froidement prémédité, minutieusement exécuté, et toujours signé. L'homme torture ses victimes, leur arrache le coeur et dépose une étoile noire sur le cadavre. II doit encore tuer cinq personnes.

Et le commissaire sait qu'il ira jusqu'au bout. Commence alors un dialogue de fous entre Llob et le Dingue, triste et tragique rejeton d'Alger la désolée.

1 livres

Premier tome des œuvres complètes de Yasmina Khadra dans la nouvelle collection grand format Julliard, ce volume réunit cinq romans majeurs explorant la complexité des sociétés musulmanes, déchirées entre féodalisme et modernité.

Depuis plus de quinze ans, Yasmina Khadra explore inlassablement l'affrontement meurtrier entre l'Orient et l'Occident. Sans répit, il milite pour l'intelligence et le triomphe de l'humanisme. Le souffle romanesque qui traverse ses romans, son style plein de trouvailles linguistiques, où le français est sans cesse enrichi par la poésie et la culture arabes, donnent à son œuvre une dimension universelle.

Les Agneaux du seigneur (1998) : Yasmina Khadra dresse le portrait d une société algérienne dominée par le mal. Avec cette chronique imaginaire d'un paisible village de montagne, happé par l'engrenage meurtrier, on comprendra comment des garçons tranquilles deviennent des tueurs en série.

À quoi rêvent les loups (1999) : à travers l'itinéraire de Naja, un personnage d'autant plus terrifiant qu'il est un jeune homme ordinaire que tout va pousser à devenir un intégriste islamiste et un monstre, Yasmina Khadra décrit avec un réalisme méticuleux l'évolution tragique et sanglante de la société algérienne depuis la fin des années 80.

Les Hirondelles de Kaboul (2002) : dans la capitale afghane de l'an 2000, alors que les talibans font régner sur le pays un régime atroce, quatre personnages survivent dans des conditions morales et matérielles abominables. La lapidation d'une femme va faire basculer le destin de tous les protagonistes dans la tragédie...

L'Attentat (2005) : Amine, Israélien d origine palestinienne, a toujours refusé de prendre parti dans le conflit qui déchire son pays. Jusqu'au jour où un kamikaze se fait exploser dans un restaurant de Tel-Aviv. C'est à l'hôpital qu'il apprend la nouvelle : sa femme, dont il doit reconnaître le corps mutilé, est accusée d'être l'auteur de cet attentat.

Les Sirènes de Bagdad (2006) : un jeune Irakien, né dans un village au mode de vie archaïque, voit son père jeté dans la rue à demi nu par des GI. Sans repères ni ressources, miné par la honte, il devient une proie rêvée pour les Islamistes radicaux, et décide de se sacrifier pour la Cause. Une descente aux enfers dans le gouffre irakien.

Tous les livres de Yasmina Khadra

Ghachimat est un village de l'Algérie d'aujourd'hui : on se connaît depuis l'enfance, on se jalouse et on se jauge. On s'affronte en secret pour obtenir la main d'une fille. On déteste ceux qui ont réussi, on méprise ceux qui sont restés dans la misère. On étouffe sous le joug d'une tradition obsolète. On ne s'émeut guère des événements qui embrasent la capitale. Mais il suffit du retour au pays d'un enfant fanatisé, pour que les habitants de Ghachimat basculent dans le crime collectif, portés par le ressentiment et la rancœur. Et c'est ainsi que, progressivement, des garçons bien tranquilles deviennent des tueurs en série...

En 1964, un jeune adolescent algérien entre dans une école militaire oranaise. Son père, officier lui-même, a pour lui les plus hautes ambitions. Excellente recrue, le futur soldat se découvre néanmoins des dons inattendus. On se méfie d'un cadet passionné par le théâtre et la littérature. Comment le métier des armes peut-il s'accorder avec celui, si étrange, d'écrivain ? Trente ans plus tard, le nom de Yasmina Khadra apparaît dans les librairies. Au plus fort de la tragédie algérienne, ses romans policiers témoignent de l'horreur. Qui massacre des innocents par milliers ? Pourquoi ne veut-on pas entendre la vérité ? Dès lors, l'auteur masqué se devait de révéler sa véritable identité. Voici le récit de la plus singulière des aventures, celle d'un enfant de troupe qui allait devenir ce témoin gênant, cet accusateur, ce grand écrivain.

Un écrivain, c'est d'abord un homme, une famille, un pays, une vocation. L'aventure personnelle de Yasmina Khadra vaut tous les romans. Dans les années 90, son nom éclate dans l'univers du polar noir. Qui se cache derrière ce pseudonyme, qui signe ces intrigues d'une extrême violence dans le contexte de la guerre civile algérienne et de ses massacres sauvages ? Lorsqu'en 2001 il révèle enfin sa véritable identité - Mohammed Moulessehoul, officier supérieur dans l'armée de son pays - il passe brutalement du rang d'auteur culte à celui de suspect. Car l'opinion française, divisée et fluctuante au sujet de la responsabilité du carnage, se retourne contre lui. L'imposture des mots est le récit lucide et passionné de cet étrange et trouble procès, de l'affrontement entre une conscience et une intelligence si jamais en retard d'une imposture.

La première fois que je l'ai vue, je sortais de la prison de l'école, ma couverture enroulée sur l'aisselle, mon oreiller sous l'autre bras. Elle était belle comme un rêve impossible, presque irréelle dans son tailleur blanc, les mains croisées sur la poitrine et le regard insaisissable. je ne me souviens pas d'avoir vu créature plus fascinante avant.

"Elle était ce que Dieu, dans Son immense générosité, pouvait concevoir de mieux. Si j'étais parvenu à la mériter, j'aurais été le plus heureux des hommes. Mais le Diable la voulait pour lui tout seul. Depuis, mes jours me sont devenus étrangers et mes nuits des concubines ingénues."

Enfermé dans sa solitude et hanté par les souvenirs douloureux de son enfance, un homme se souvient. Un roman poignant et dérangeant qui décrit de l'intérieur le mécanisme qui pousse un être simple à la folie meurtrière.

Dans un pays saigné à blanc par la guerre civile, lorsque l'Algérie se décomposait sous les coups de ses propres enfants, Yasmina Khadra a voulu témoigner à chaud de cette tragédie. Il l'a fait par le roman, au risque de son existence, en donnant chair et vie au personnage du commissaire Llob, homme intègre au milieu du chaos et qui tient droit lorsque tout vacille. Réunir en un seul volume quatre des enquêtes de ce flic hors des normes permet une évocation forte, pleine d'amour et de violence, de ce qu'a été, en Algérie, la terrifiante décennie des années 1990.

Coincée entre une décharge publique et la mer, hors du temps et de toute géographie, l'Olympe des Infortunes est un terrain vague peuplé de vagabonds et de laissés-pour-compte ayant choisi de tourner le dos à la société. Là vivent Ach le Borgne, Junior le Simplet, Mama la Fantomatique, le Pacha, sa cour de soûlards et bien d'autres personnages aussi obscurs qu'attachants. C'est un pays de mirages et de grande solitude où toutes les hontes sont bues comme sont tus les secrets les plus terribles. Ach le Borgne, aussi appelé 'le Musicien' parce qu'il sait, en quelques accords de banjo, faire chanter la lune, a pris sous son aile un jeune et naïf va-nu-pieds qui lui voue une admiration sans limites. Auprès de Ach, Junior s'initie à la philosophie des Horr. Le Horr est un clochard volontaire qui a pris le parti de vivre en marge de la ville en rejetant toutes ses valeurs : argent, travail, famille. Refusant jusqu'à la mendicité, le Horr se croit libre de toute attache. Mais lorsqu'une affection, souvent plus profonde qu'il n'y paraît, vient à naître entre les membres de cette communauté d'ivrognes et de bras-cassés, tout détachement s'avère alors bien illusoire.

La guerre est terminée, Abou Seif est rentré chez lui, auprès de sa femme, mais son passé le hante et c'est désormais contre lui-même qu'il doit se battre.

Algérie, dans les années 1930.

Les champs de blés frissonnent. Dans trois jours, les moissons, le salut. Mais une triste nuit vient consumer l'espoir. Le feu. Les cendres. Pour la première fois, le jeune Younes voit pleurer son père. Et de pleurs, la vie de Younes ne manquera pas. Confié à un oncle pharmacien, dans un village de l'Oranais, le jeune garçon s'intègre à la communauté pied-noire. Noue des amitiés indissolubles, françaises, juives : "les doigts de la fourche ", comme on les appelle.

Et le bonheur s'appelle Emilie, une "princesse" que les jeunes gens se disputent. Alors que l'Algérie coloniale vit ses derniers feux, dans un déchaînement de violences, de déchirures et de trahisons, les amitiés se disloquent, s'entrechoquent. Femme ou pays, l'homme ne peut jamais oublier un amour d'enfance...

Dans un Kaboul caniculaire, parmi les ruines du désastre et celles des esprits, deux hommes et deux femmes cherchent un sens à leur vie : un bourgeois déchu, une avocate interdite d'exercer, un geôlier s'amenuisant à l'ombre des exécutions publiques et une épouse aux prises avec une maladie incurable.

À travers leur quête de la dignité humaine, le martyre d'une nation traumatisée par les guerres et la folie, livrée aux sortilèges des gourous et à la tyrannie des taliban.

Et pourtant, là où la raison semble perdue, l'amour refuse de céder et se réclame du miracle. Mais qu'est-ce que le miracle dans un pays où « les liesses sont aussi atroces que les lynchages » ?

Dans ce roman magnifique qui est aussi un hymne à la femme, Yasmina Khadra a su mettre au jour avec lucidité la complexité des comportements dans les sociétés musulmanes déchirées entre le féodalisme et la modernité.

Yasmina Khadra a déjà publié quatre ouvrages aux éditions Julliard, dont À quoi rêvent les loups (1999) et L'Écrivain (2001, prix d'Académie). Il est traduit dans une douzaine de pays, où il a séduit un vaste public.

[Source : Éditions Julliard 2002]

Médecin à Francfort, Kurt Krausmann mène une existence ordinaire, limitée à ses allers-retours entre son cabinet de consultation et son appartement bourgeois. Jusqu'au drame familial qui va le précipiter dans le désespoir. Afin de l'aider à surmonter son chagrin, son meilleur ami, Hans, un riche homme d'affaires versé dans l'humanitaire, lui propose de l'emmener sur son voilier jusque dans les Comores, pour les besoins d'une bonne cause. Au large des côtes somaliennes, leur bateau est assailli par des pirates. Kurt et Hans sont enlevés puis transférés dans un campement clandestin. Dans leur geôle improvisée, se trouve déjà Bruno, un otage français que tout le monde semble avoir oublié, et qui tente péniblement de concilier sa passion pour le continent africain avec l'angoisse de sa captivité. Une détention à l'issue incertaine, des conditions de vie innommables, une promiscuité dangereuse avec des mercenaires sans pitié, c'est le début d'une descente aux enfers dont personne ne sortira indemne. Mais parce que le drame est propice aux revirements de situation, c'est aussi pour Kurt le début d'une grande histoire d'amour.

Il se faisait appeler Turambo, du nom de son village natal. Il avait pour lui sa candeur désarmante et un direct du gauche foudroyant. II connut la gloire, l'argent et la fièvre des rings, mais aucun trophée ne faisait frémir son âme mieux que le regard d'une femme. De Nora à Louise, d'Aïda à Irène, il cherchait un sens à sa vie. Mais dans un monde où la cupidité règne en maître absolu, l'amour se met parfois en grand danger.

Une splendide évocation de l'Algérie de l'entre-deux-guerres, où Yasmina Khadra met en scène, plus qu'une éducation sentimentale, le parcours obstiné d'un jeune prodige adulé par les foules.

[Source : Pocket, 2014]

Avec El Kahira ou La Cellule de la mort, Mohammed Moulessehoul (Yasmina Khadra) a construit son héros - un nationaliste condamné à mort aux premières heures de la révolution algérienne - à partir de plusieurs témoignages recueillis auprès d'anciens locataires des cellules CAM (condamnés à mort). Condensé de plusieurs expériences de cet enfer vécu par ces derniers, peu importe alors le nom du condamné, son village, sa langue. C'est désormais résister à la guillotine non pour y échapper mais pour y aller en restant homme.

"Le coup parti, le sort en fut jeté. Mon père tomba à la renverse, son misérable tricot sur la figure, le ventre décharné, fripé, grisâtre comme celui d'un poisson crevé... et je vis, tandis que l'honneur de la famille se répandait par terre, je vis ce qu'il ne me fallait surtout pas voir, ce qu'un fils digne, respectable, ce qu'un Bédouin authentique ne doit jamais voir – cette chose ramollie, repoussante, avilissante ; ce territoire interdit, tu, sacrilège : le pénis de mon père... Le bout du rouleau ! Après cela, il n'y a rien, un vide infini, une chute interminable, le néant..."

Connu et salué dans le monde entier, Yasmina Khadra explore inlassablement l'histoire contemporaine en militant pour le triomphe de l'humanisme. Après Les Hirondelles de Kaboul (Afghanistan) et L'Attentat (Israël ; Prix des libraires 2006), Les Sirènes de Bagdad (Irak) est le troisième volet de la trilogie que l'auteur consacre au dialogue de sourds opposant l'Orient et l'Occident. Ce roman situe clairement l'origine de ce malentendu dans les mentalités.

Yasmina Khadra est traduit dans vingt-deux pays. Son roman L'Attentat sera adapté aux États-Unis par Focus Features, producteurs, entre autres films, du Secret de Brokeback Mountain (huit nominations aux Oscars 2006).

[Source : Éditions Le Grand Livre du Mois 2006]

Le corps d'une étudiante est découvert dans les bois de Baïnem, près d'Alger. Chargée de l'enquête, la commissaire Nora Bilal est loin de se douter que son pronostic vital est engagé. Dans un pays où les intrigues et les fausses pistes dépassent l'entendement, où l'exercice du pouvoir et la corruption s'érigent en sacerdoces, quel sort réserve-t-on à ceux qui osent croire que la loi est au-dessus de tous, surtout lorsque la loyauté est incarnée par une femme ?

Loin de se limiter au thriller politique, Qu'attendent les singes est une formidable radioscopie d'une Algérie qui, après avoir été laminée par le terrorisme islamiste, se retrouve livrée sans emballage aux ogres de l'infamie.

Alger - fin des années 80. Parce que les islamistes qui recrutaient dans l'énorme réservoir de jeunes gens vulnérables ont su l'accueillir et lui donner le sentiment que sa vie pouvait avoir un sens, parce que la confusion mentale dans laquelle il était plongé l'a conduit à s'opposer à ses parents, à sa famille, à ses amis et à perdre tous ses repères, parce que la guerre civile qui a opposé les militaires algériens et les bandes armées islamistes fut d'une violence et d'une sauvagerie incroyables, l'abominable est devenu concevable et il l'a commis.

Dans un restaurant de Tel-Aviv, une jeune femme se fait exploser au milieu de dizaines de clients. A l'hôpital, le docteur Amine, chirurgien israélien d'origine arabe, opère à la chaîne les survivants de l'attentat. Dans la nuit qui suit le carnage, on le rappelle d'urgence pour examiner le corps déchiqueté de la kamikaze. Le sol se dérobe alors sous ses pieds : il s'agit de sa propre femme.

Comment admettre l'impossible, comprendre l'inimaginable, découvrir qu'on a partagé, des années durant, la vie et l'intimité d'une personne dont on ignorait l'essentiel ? Pour savoir, il faut entrer dans la haine, le sang et le combat désespéré du peuple palestinien...

Cet ouvrage a reçu le prix des Libraires.

[Source : Éditions Pocket 2013]

Dans «Les chants cannibales» qui renferme une signification a priori dense et révélatrice, Yasmina Khadra, établi en France, se raconte à voix feutrée, et, par moments, forte et violente de clarté. Il écrit aussi des histoires qui sont autant de fragments mémoriels d’une actualité encore chaude de ses remous internes. C’est pour ainsi dire comme si l’auteur, qui baigne dans un environnement étranger, écrivait alors que son être profond et son esprit d’écrivain impénitent étaient encore en Algérie.

«J’espère que les chants cannibales» traduiront la palette de mon écriture qui change en fonction des atmosphères et des rythmes que j’essaye d’articuler autour de mes personnages. Mes nouvelles n’ont pas la même structure ni le même ton. C’est une façon, pour moi, de domestiquer mes sujets et de bousculer ma vocation de romancier jusque dans ses derniers retranchement», écrit l’auteur en guise de présentation au recueil.

Un hymne à la musique, à l'amour et à l'irréductible joie de vivre du peuple cubain.

Juan del Monte Jonava ne vit que pour chanter. Au Buena Vista Café, en plein cœur de Cuba, sa voix solaire lui a valu le surnom de « Don Fuego », la gloire de la rumba. Or, à presque 60 ans, son étoile s’est ternie. Le régime castriste, lui aussi, a vieilli. Il s’ouvre au monde, à l’argent, à la modernité. Le Buena Vista a changé de propriétaire. Et Don Fuego en est réduit à courir le cachet. Sa rencontre avec Mayensi, rousse incendiaire et mystérieuse de 40 ans sa cadette, fera rejaillir le feu de la passion dans les veines du sexagénaire… Au point de le consumer ?

source : éditions Pocket

" Longtemps j'ai cru incarner une nation et mettre les puissants de ce monde à genoux. J'étais la légende faite homme. Les idoles et les poètes me mangeaient dans la main. Aujourd'hui, je n'ai à léguer à mes héritiers que ce livre qui relate les dernières heures de ma fabuleuse existence. Lequel, du visionnaire tyrannique ou du Bédouin indomptable, l'Histoire retiendra-t-elle ? Pour moi, la question ne se pose même pas puisque l'on n'est que ce que les autres voudraient que l'on soit. " Avec cette plongée vertigineuse dans la tête d'un tyran sanguinaire et mégalomane, Yasmina Khadra dresse le portrait universel de tous les dictateurs déchus et dévoile les ressorts les plus secrets de la barbarie humaine

Yasmina Khadra avait déjà évoqué dans des livres son passé, notamment en 2001 dans l'Ecrivain ou l'année suivante dans L'imposture des mots (Julliard), mais ici pour la première fois il accepte de raconter les détails de ses origines, de son engagement dans l'armée et ce qu'il a vécu et vu des horreurs de cette guerre contre le terrorisme en Algérie. Il se confie à Catherine Lalanne en 6 longs chapitres passionnants :

1. les origines de sa famille ;

2. son engagement dans l'armée et sa vocation d'écrivain ;

3. La compagnie des femmes ;

4. sa vision de l'islam ;

5. son appartenance double aux deux rives de la Méditerranée et une lettre émouvante adressée aux enfants algériens et français.

Jamais Yasmina Khadra n'avait parlé et écrit aussi librement sur son rapport au féminin, à l'islam, ni n'avait directement évoqué la situation de la jeunesse algérienne et française.

Vendredi 13 novembre 2015. L’air est encore doux pour un soir d’hiver. Tandis que les Bleus électrisent le Stade de France, aux terrasses des brasseries parisiennes on trinque aux retrouvailles et aux rencontres heureuses. Une ceinture d’explosifs autour de la taille, Khalil attend de passer à l’acte. Il fait partie du commando qui s’apprête à ensanglanter la capitale.

Qui est Khalil ? Comment en est-il arrivé là ?

Dans ce nouveau roman, Yasmina Khadra nous livre une approche inédite du terrorisme, d’un réalisme et d’une justesse époustouflants, une plongée vertigineuse dans l’esprit d’un kamikaze qu’il suit à la trace, jusque dans ses derniers retranchements, pour nous éveiller à notre époque suspendue entre la fragile lucidité de la conscience et l’insoutenable brutalité de la folie.

(Source : Julliard)

Sarah et Driss forment un couple parfait. Elle, fille de la bonne société Tangerine. Lui, l'étoile montante de la police. Jusqu'au jour où un intrus s'invite dans leur foyer, ligote, dénude et profane le corps de Sarah. L'outrage est de ceux qu'on ne lave pas facilement. Mais sur qui pèse-t-il le plus ? Sur Sarah, qui se mure dans le silence ? Ou bien sur son mari, qui s'estime à jamais bafoué ? Paranoïa, vengeance, quête de vérité... Que sauver d'abord ? L'honneur ? Ou les apparences ?

Jérôme ATTAL • Laetitia BALLY • Frédéric BAPTISTE • Catherine BARDON • Alain BENTOLILA • Ariane BOIS • Xavier-Marie BONNOT • Françoise BOURDIN • Françoise BOURDON • Michel BUSSI •Cécile CABANAC • Virginie CAILLÉ-BASTIDE • Annabelle COMBES • Jean-Paul DELFINO • Joseph DENIZE • Isabelle DÉSESQUELLES • Victor DIXEN • Samuel DOUX • Julien DUFRESNE-LAMY • Jim FERGUS • Isabelle FILLIOZAT • Sophie FONTANEL • Lorraine FOUCHET • Anne-Marie GAIGNARD • Karine GIEBEL • Raphaëlle GIORDANO • Héloïse GUAY DE BELLISSEN • Serena GIULIANO • Anne ICART • Claude IZNER • Philippe JAENADA • Jean-Joseph JULAUD • Maïa KANAAN-MACAUX • Yasmina KHADRA • Étienne KLEIN • Fouad LAROUI • Caroline LAURENT • Arnaud LE GUILCHER • Guillaume LE QUINTREC • Marc LEVY • Henri LOEVENBRUCK • Sophie LOUBIÈRE • LOUISON • Albane LINŸER • Murielle MAGELLAN • Charlye MÉNÉTRIER MCGRATH • Bernard MINIER • Nadine MONFILS • Viviane MOORE • Fabien OLICARD • Erik ORSENNA • Fabrice PAPILLON • Camille PASCAL • Pierre PELOT • Alain REY • Gwenaële ROBERT • Tatiana de ROSNAY • Romain SLOCOMBE • François-Henri SOULIÉ • Danielle STEEL • Christiane TAUBIRA • Colin THIBERT • Marjorie TIXIER • Rachel VANIER • Illustration de Stéphane MANEL

Les bénéfices seront reversés à la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France.

(Source : Lisez!)

Lorsqu’une femme claque la porte et s’en va, elle emporte le monde avec elle. Adem Naït-Gacem l’apprend à ses dépens. Ne supportant pas le vide laissé par le départ de son épouse, l’instituteur abandonne ses élèves et, tel un don Quichotte des temps modernes, livré aux vents contraires de l’errance, quitte tout pour partir sur les chemins. Des rencontres providentielles jalonnent sa route : nain en quête d’affection, musicien aveugle au chant prophétique, vieux briscards, galériens convalescents et simples d’esprit le renvoient constamment aux rédemptions en lesquelles il refuse de croire. Jusqu’au jour où il est rattrapé par ses vieux démons.

À travers les pérégrinations d’un antihéros mélancolique, flanqué d’une galerie de personnages hors du commun, Yasmina Khadra nous offre une méditation sur la possession et la rupture, le déni et la méprise, et sur la place qu’occupent les femmes dans les mentalités obtuses.

(Source : Julliard)

"Mon histoire avec le livre, le désert et les Hommes, c'est l'histoire d'un partage, l'histoire d'un amour vieux comme le monde, l'amour du rêve…"

Ainsi parle Yasmina Khadra qui entreprend de raconter le désert, comme il l'a connu dès son enfance, en Algérie. Dans cet exercice d'autofiction, le célèbre romancier emmène le lecteur dans l'immensité des lieux, si arides en apparence et pourtant si vivants, où la musique rythme la poésie et les mirages accouchent toujours d'oasis…

Yasmina Khadra a toujours montré un intérêt passionné pour tout ce qui touche à son pays d’origine et s’est d’ailleurs exprimé de nombreuses fois, faisant fi des menaces ou du danger, à travers des articles de presse ou ses romans. Dans cet ouvrage, Yasmina Khadra, l’Algérien qui écrit en français, livre un véritable cri d’amour à son pays.

De Constantine au Grand Sud, en passant par Oran, Alger, Tizi Ouzou, Rio Salado, Zahara, Yasmina Khadra nous tend la main et nous emmène à la découverte de son Algérie. À la manière d’un impressionniste, entre récit autobiographique et fable poétique, il nous offre un texte d’une intensité rare.

C’est à Reza, photographe humaniste, qu’il a confié le soin de mettre en images ses souvenirs et de nous révéler un pays qu’il souhaite toujours plus libre et tolérant. Destination après destination, rencontre après rencontre, Yasmina Khadra et Reza subliment une Algérie qui célèbre en juillet 2012 ses cinquante ans d’indépendance.

"L’Algérie a toujours été plurielle avec ses pieds-noirs, Algériens, Français, Espagnols, Grecs, Juifs, Berbères, Touareg... C’est quand on essaie de la réduire à une seule identité qu’elle s’effrite." Yasmina Khadra

"A l’époque où j’ai écrit Houria, j’étais encore soldat, je l’ai écrite avec beaucoup de censure, et lorsque je suis passé dans la clandestinité en 1989, j’ai acquis une sorte d’impunité qui allait avec mon inspiration."

Avec El Kahira ou La Cellule de la mort, Mohammed Moulessehoul (Yasmina Khadra) a construit son héros - un nationaliste condamné à mort aux premières heures de la révolution algérienne - à partir de plusieurs témoignages recueillis auprès d'anciens locataires des cellules CAM (condamnés à mort).

Condensé de plusieurs expériences de cet enfer vécu par ces derniers, peu importe alors le nom du condamné, son village, sa langue. C'est désormais résister à la guillotine non pour y échapper mais pour y aller en restant homme.

A l'Enclos de la Trinité, un trou perdu dans l'Etat mexicain de Chihuahua, Elena et Diego s'aiment depuis l'enfance. On les appelle les " fiancés ". Un jour, Elena est sauvagement agressée sous les yeux de Diego, tétanisé. Le rêve se brise comme un miroir. Elena s'enfuit à Ciudad Juárez, la ville la plus dangereuse au monde. Diego doit se perdre dans l'enfer des cartels pour tenter de sauver l'amour de sa vie.

Pour l'amour d'Elena s'inspire librement d'une histoire vraie.

Autoproclamées "pisseuses de niveau international", Dominique et Marie-Pierre passent leurs journées à s'amuser, à embêter les garçons et à admirer Mlle Alberti, leur jolie maîtresse. Quand elles apprennent qu'elle a été jetée par la fenêtre, elles mènent l'enquête.

En quatre textes courts et denses, La Maîtresse en maillot de bain nous plonge dans l'univers de l'enfance, tendre et cruel.

Ce recueil de nouvelles de Mohammed Moulessehoul, entièrement consacré aux rêves impossibles de l'enfance algérienne dans les premières années de la conquête coloniale, est gorgé de poésie qui fouille et recouvre, peint et dénonce les désastres affectifs contenus dans la nouvelle qui donne titre au recueil "La fille du Pont".

Garçons de ferme, khemmas, joueur de flûte, les jeunes protagonistes découvrent l'amour, l'amitié et la beauté dans un monde d'expropriation et de violence.

L'allégorie qui construit l'univers du "Privilège du Phénix" partage ses espaces, dans "La fille du Pont", avec la réalité historique.

"Le Privilège du Phénix", "La fille du pont" et "El Kahira ou La cellule de la mort" constituent une fresque de la terre algérienne, de la conquête coloniale à la guerre de libération.

comprend les titres de la série

• Le Dingue au bistouri

• Morituri

• Double blanc

• L’automne des chimères

• La part du mort

---

Cette édition numérique non commerciale des enquêtes du commissaire Llob a été réalisée à partir du volume Gallimard : Le Quatuor algérien.

La première enquête : Le dingue au bistouri est absente du recueil Gallimard pour des raisons de droits sans doute. Elle a été rajoutée pour faire une compilation exhaustive.

La part du mort est le dernier titre paru, cependant l’histoire se déroule après Le dingue au bistouri. Ce roman a été écrit après la période militaire de l’auteur, il est plus long et plus élaboré. Certaines coquilles évidentes ont été corrigées, de même certains noms propres orthographiés différemment selon les ouvrages.

La première fois que je l'ai vue, je sortais de la prison de l'école, ma couverture enroulée sur l'aisselle, mon oreiller sous l'autre bras.

Elle était belle comme un rêve impossible, presque irréelle dans son tailleur blanc, les mains croisées sur la poitrine et le regard insaisissable. Je ne me souviens pas d'avoir vu créature plus fascinante avant.

« J'ai vécu ce que j'avais à vivre et aimé du mieux que j'ai pu. Si je n'ai pas eu de chance ou si je l'ai ratée d'un cheveu, si j'ai fauté quelque part sans faire exprès, si j'ai perdu toutes mes batailles, mes défaites ont du mérite – elles sont la preuve que je me suis battu. »

Algérie, 1914. Yacine Chéraga n'avait jamais quitté son douar lorsqu'il est envoyé en France se battre contre les « Boches ». De retour au pays après la guerre, d'autres aventures incroyables l'attendent. Traqué, malmené par le sort, il n'aura, pour faire face à l'adversité, que la pureté de son amour et son indéfectible humanité.

Les Vertueux est un roman majeur, la plus impressionnante des œuvres de Yasmina Khadra.

[Source : Éditions Mialet-Barrault 2022]

Le docteur Amine Jaafari est un chirurgien reconnu à Tel Aviv, où il vit avec son épouse Sihem, palestinienne, comme lui. Après un attentat particulièrement meurtrier, la police israélienne l'informe que le kamikaze est... sa propre femme ! Brisé par cette révélation, Amine décide d'aller à la rencontre de ceux qui ont poussé celle qu'il croyait connaître à commettre le pire. Il va alors se confronter à une réalité qu'il avait refusé de voir, lui, l'Arabe si bien intégré du bon coté du mur...

[Source : Éditions Glénat, 2012]

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode