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Toutes les séries de Yves Viollier

3 livres
6 lecteurs

Jeanne avait tout pour elle : la jeunesse, la beauté, l'argent.

Elle était l'unique héritière des cognacs Lavigne. Et voilà qu'à vingt et un ans, en 1903, elle annonce à sa mère et à son fiancé qu'elle part pour la Pologne. Sa vie d'aventurière va alors se lier étroitement à la fresque de ce pays déchiré. Elle devient préceptrice des grandes familles de l'aristocratie polonaise. Elle est la passagère des grands express transcontinentaux. Embarquée dans un train bondé de soldats en partance pour la guerre russo-japonaise, elle va cacher un premier amour à Nijni-Novgorod.

Elle connaîtra la violence des cosaques faisant taire dans le sang les cris des nationalistes polonais, les émeutes ouvrières orchestrées par les révolutionnaires. Elle rencontrera Stephan Korff, grand industriel papetier, héros de la Résistance, déporté en Sibérie, et son existence en sera bouleversée... Raconté avec une rare minutie et beaucoup de tendresse, c'est le roman superbe de la vie d'une jeune femme du début du XXe siècle.

Son goût de vivre et sa passion pour la liberté ont fait d'elle la Polonaise. L'aventure de Jeanne la Polonaise se poursuit dans deux autres romans : Il neige encore à Varsovie et La Force des larmes.

Tous les livres de Yves Viollier

1937, en Union soviétique, la rencontre improbable d'un jeune communiste français et d'une ballerine russe en quête d'idéaux.

Fierté des chemins de fer soviétiques, la Flèche rouge reliait Leningrad à Moscou.

En cet hiver 1937, ils sont huit cents passagers à bord, dont Pierre, jeune mineur vendéen à qui son syndicat a offert ce voyage, et Maïa, élève du Kirov qui va danser pour la première fois au Bolchoï de Moscou. Lui a dix-sept ans et aspire à s'installer un jour dans ce paradis communiste ; elle en a seize et rêve de fuir ce régime qui a broyé sa famille et d'aller triompher sur les scènes d'Europe et d'Amérique.

Ils ne se seraient jamais rencontrés si une terrible tempête de neige n'avait bloqué le train et ne les avait coupés du monde pendant plusieurs jours.

Le froid, les loups, la faim, la suspicion de leur entourage et les violences de l'histoire : tout va concourir à exacerber les passions dans ce huis clos improvisé...

Deux soeurs : Marie, quatre-vingt-un ans ; Aminthe, soixante-dix-neuf ans. Deux vieilles demoiselles qui réussissent à vivre dans une entente fragile entre le chat, le carillon et le piano de leur grande maison de famille. Mais voici leur paix menacée : pour cause de rénovation du quartier, leur maison doit être détruite. Elles refusent, elles se révoltent.

Déboussolées, elles se jettent dans des folies, dont une extravagante virée à bord de leur vieille 4L, à travers les marais, qui attire sur elles l'attention de tout le pays. Et les souvenirs qui les hantent depuis leur enfance explosent, leurs amours ratées, leurs mensonges. Pourtant, elles ne perdent pas pied : si elles doivent abandonner leur maison, ce sera comme elles l'entendent...

Cette histoire toute simple pourrait être dramatique. En réalité, parce que ces deux vieilles originales ont autant de caractère que d'humour, elle est à la fois émouvante et drôle. Elles sont irrésistibles, Marie et Aminthe : onn les aime ; on voudrait les prendre par la main pour leur faire traverser les rues et ce qui leur reste de vie. On les accompagne pas à pas avec un sourire ravi qui vient du coeur.

Deux enfants. Deux enfants dans la Vendée des années 1880. Lui, Augustin, vit chez son oncle métayer ; il est orphelin : sa mère est morte en le mettant au monde sans avoir dit qui était son père. Elle, Elise, est élevée au château des Etablières. Tout les sépare... Un jour, pourtant, ils se retrouveront par-delà les épreuves, les révélations douloureuses, les séparations, et la guerre même. L'histoire de cet amour s'inscrit dans un temps et un pays qui n'ont rien oublié des violences de 1793. La vie est rude, la société rigide. Il faudra à Augustin tout son courage. toute sa passion de la terre et des bêtes, et l'ardeur du sentiment qui le possède, pour secouer le poids du passé et devenir l'homme nouveau qu'Elise espérait. Sur quoi roulent les saisons, les travaux, les bonheurs et les peines. Un roman sobre et juste, qu'emporte un flot généreux et où l'émotion naît de la vie même.

Ils étaient les héros de 'La Flèche rouge'. Pierre, du fond de ses Deux-Sèvres, adorait Staline et l'Union soviétique tandis qu'à Moscou, Maïa, la danseuse, rêvait de s'enfuir de Bolchoï et d'aller se produire à Paris et à Londres. A l'occasion d'un voyage organisé par le Parti communiste français, Pierre rencontra Maïa et ils tombèrent follement amoureux. L'Histoire se chargea de réduire à néant leurs rêves et leur passion commune. Dix ans plus tard, marié et père d'un petit garçon, Pierre est heureux. Il est en paix avec lui-même, bien que l'image d'une adorable ballerine russe continue de le hanter. Quand l'occasion se présente de retourner à Moscou, il sait qu'il commet une erreur mais il ne peut résister : il part. Là-bas, il retrouve Maïa et une passion toujours intacte...

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C'était en 1937. À l'occasion d'un voyage en train reliant Saint-Pétersbourg à Moscou, Pierre et Maïa tombaient fous amoureux l'un de l'autre. Ils avaient dix-sept ans. Il était français et communiste ; elle dansait au Bolchoï. La Seconde Guerre mondiale a broyé leur passion naissante...

1950. Pierre partage désormais son existence avec Hélène. Mais, quand l'occasion se présente de retourner à Moscou, il ne peut résister : il part retrouver Maïa. Là-bas, les deux amants renouent, l'espace d'une nuit, avec la force dévastatrice de leur amour. Et, déjà, Pierre doit rentrer, la mort dans l'âme.

Lorsqu'en 1954 Maïa décide de profiter du passage du Bolchoï à Paris pour fuir l'URSS, Pierre l'aide sans hésiter. Ce qu'il ignore, c'est que l'Histoire, une fois de plus, s'apprête à les rattraper...

Renée et Bernard Villebois ont hérité d'une grande maison - une bâtisse du XVe siècle, abandonnée depuis longtemps, où tout est à refaire. L'événement fait resurgir un passé enfoui... L'aubaine se transforme en cauchemar.

Une lettre anonyme est adressée à Renée : «Fille de Boche, fille de Boche...», suivie de plusieurs autres courriers et d'attentats... Il est vrai que Renée est née des amours de sa mère avec un jeune officier allemand, à la veille de la Libération. Qui la poursuit de sa haine cinquante ans plus tard ? Qui est le corbeau ? Pourquoi cet acharnement ? Ils font face jusqu'à manquer, l'un et l'autre, y perdre la vie. Peut-être que sans la maison à reconstruire, ils se seraient abandonnés, mais la maison est là, qui chaque jour renaît de sa ruine. Et reconstruire le «château» de Tourtras, c'est se reconstruire soi-même...

Yves Viollier est un Vendéen, mais c'est un amoureux de la Charente; de sa lumière, de sa douceur. Dans ce nouveau roman, il plante son décor et installe ses personnages dans un village et une maison situés sur un promontoire qui domine la vallée : toute la Charente est sous les yeux du lecteur.

Vers 1930, tout le monde vit heureux dans la belle ferme vendéenne de La Malvoisine. Mais un jour, Eugène, le patron, meurt. La "mal bête" vient de frapper et elle s'acharne sur tous les habitants de la ferme, les emportant tous les uns après les autres, sauf un enfant, le narrateur.

1927. La Malvoisine, une ferme-épicerie vendéenne, semble prospérer tranquillement. Eugène et sa femme Églantine y vivent et y travaillent avec leur fils de six ans, le petit Maurice, le grand valet et la vieille tante. Lorsque Eugène tombe malade et meurt subitement, le docteur incrimine la tuberculose. Mais, peu à peu, tous les habitants de la Malvoisine succombent mystérieusement les uns après les autres. Dans la région, les esprits s'échauffent et l'imagination se déchaîne. "La male bête" est-elle en train de s'acharner sur la Malvoisine ? La ferme est-elle maudite ?

De 1919 à 1993, le bouleversant roman d'une famille de pionniers à la française.

Paru en 1994, grand succès de librairie, Les Pêches de vigne, une histoire de pionniers à la française qui s'écoule sur près d'un siècle, est l'un des « romans charentais » d'Yves Viollier, inspiré par l'histoire de certains de ses aïeux qui émigrèrent de Vendée.

Lorsqu'en 1919 Antoine Gendreau revient chez lui, tout son univers a basculé : son épouse Edmée est morte de la grippe espagnole, le bétail est décimé, la ferme périclite. Lui, le fils aîné, décide alors, pour ses parents et ses frères, de prendre la seule décision capable de les sauver : quitter leur Vendée natale pour émigrer, non loin, en Charente. Là où le ciel est plus doux, la terre plus riche.

Pour ces paysans, cela représente un terrible déracinement... Il leur faudra tout reconstruire, vivre d'autres amours, faire fructifier la terre pour, un jour peut-être, cultiver leur vigne et distiller leur propre cognac...

(Source : Presses de la Cité)

Quand Yves Viollier, vendéen du bocage, raconte la Vendée de la mer... et les rivalités entre «maraîchins» et «étrangers».

Au début du XXe siècle, les «étrangers», venus du Limousin ou d'ailleurs, travaillent à surélever la digue pour protéger la terre du Marais poitevin, sous le regard, toujours soupçonneux, des «maraîchins». Jean-Marie, un de ces «étrangers», s'éprend d'une fille d'origine guyanaise, Lilas. Ce qu'il ne sait pas, c'est qu'en l'épousant, il va se retrouver au coeur de vieilles haines entre deux familles du pays... Grands travailleurs, ils acquièrent une gabare qu'ils baptisent «Le Lilas de mer». Ils connaissent alors une période de labeur intense, mais de bonheur aussi. Jusqu'au jour ou une tempête jette la gabare sur la côte, emportant tous leurs espoirs de réussite. Désespéré, Jean-Marie se met à boire. Une nuit, on retrouve à la sortie d'un bistrot son compagnon de beuverie mort, la gorge tranchée. Accusé, Jean-Marie est incapable de se défendre: il est condamné aux travaux forcés et déporté à Cayenne. C'est le curé de Saint-Nicolas, convaincu de son innocence, qui mènera son enquête et parviendra à mettre la justice sur la voie du véritable assassin. Mais peut-être n'aurait-il pas dû se mêler de cette affaire...Dans ce pays étrange et envoûtant, c'est l'amour, le courage et la détresse des humbles qu'évoque Yves Viollier. Une histoire riche, complexe, généreuse, conduite avec rigueur par la grâce d'une écriture ferme et dense.

Accrochés à leur Petite Eglise comme le chêne de leur bocage à son talus, ils sont encore quelques centaines à vivre et à pratiquer selon les traditions antérieures au Concordat. Ils n'ignorent pas qu'ils forment un îlot sans cesse menacé, que les gens tout autour vivent autrement. Le mariage est le ciment qui soude leur communauté, la fidélité leur orgueil. Ils n'ont pas connu un divorce depuis deux cents ans. Aussi, quand Danièle, la fille de l'un des principaux responsables de la dissidence, quitte sa maison, son mari, ses enfants, l'émotion est considérable. Toute la tribu va se mobiliser pour la retrouver et la ramener. En se demandant si la Petite Eglise ne vit pas le commencement de la fin. Naturellement, cela se passe en Vendée.

Qui a tué ? Qui, le 12 juin 1856, a tué cinq personnes au château de Fontfroide ? On les a retrouvées, effondrées, le nez dans leur assiette de daube - une daube relevée d'un cognac mêlé de cyanure, comme l'enquête devait vite le révéler.

Il fallait un coupable : on en a trouvé un, vite fait. Vingt-deux ans plus tard, un jeune homme, avec toute sa famille adoptive, des Vendéens de la Petite Eglise, arrive sur un domaine proche de Fontfroide pour les vendanges. Au milieu de ces Vendéens trapus, sombres de poil, il surprend : il est blond, élancé, d'une certaine distinction naturelle. Il s'appelle Ange, parce que sa mère, la maîtresse de Fontfroide morte empoisonnée avec les siens en juin 1856, s'appelait Angéline.

Mais qui était son père ? L'enquête lui sera difficile, plus difficile encore l'élucidation de la ténébreuse affaire du meurtre au cyanure. Comment savoir vraiment dans cette Charente secrète qui vit derrière ses murs et ses porches clos au milieu des vignes ? Beaucoup plus, beaucoup mieux que l'histoire d'un crime. Une plongée dans la vie profonde de la province française, il y a un siècle : ténèbres et lumière, rudesse et tendresse...

Yves Viollier, Vendéen amoureux de la Charente, fait vivre ce monde inconnu, sans doute toujours vivant, avec une passion vibrante.

Depuis sa naissance, Clotilde est assaillie par des images de violences, associées à un visage de femme dont elle ne connaît que le nom : Setima. Longtemps suivie par des psychiatres, Clotilde a réussi à surmonter ce cauchemar. Devenue photographe, elle a rencontré Marc avec qui elle a adopté un enfant. Ils se sont installés dans la Vendée de son enfance et, si tout semble aller au mieux, Clotilde n'ignore pas que les fantômes qui la tourmentent sont toujours aux aguets. Quand les bulldozers du Mans mettent au jour un charnier et que les ossements des Vendéens massacrés dans la ville en 1793 s'étalent à la une des journaux, elle sait que le temps est venu de régler définitivement ses comptes avec le passé. Car ce sont bien des images de cette nuit atroce du 13 au 14 décembre 1793 qui la hantent depuis sa naissance…

Dans ce roman lumineux, Yves Viollier a croisé avec une rare maestria le destin de deux femmes exceptionnelles.

La fin héroïque et misérable de la première insurrection vendéenne vécue à travers l'aventure des gens de Château-Fromage, les villageois du précédent livre de Y. Viollier«La Chasse aux loups».

En 1793, dans le petit village vendéen de Château-Fromage, les fils du meunier Guillaume prennent la tête de la rébellion contre les Républicains. Le village entier est derrière eux…

Yves Viollier évoque l’histoire authentique de ses ancêtres dans cette époque méconnue et troublée. Il nous fait partager avec passion le combat de ces hommes épris de justice et de liberté.

Marie n'a rien vu venir. Quand son fils Simon est revenu d'Haïti, très affaibli par la malaria, elle n'a pas mesuré son malaise. Dévasté par la misère et la violence qu'il a rencontrées pendant sa mission humanitaire, rongé par l'impuissance et la culpabilité de ne pas avoir pu faire plus, Simon a sombré. Jusqu'à vouloir commettre l'irréparable. Bouleversée dans son rôle de mère, ébranlée dans sa foi, Marie doit se reconstruire. Une épreuve qui va changer sa vie.

Au soir du 27 février 2010, la tempête Xynthia atteint les côtes françaises. Pour Julie, épuisée par le travail, le mauvais temps n’est qu’un tracas supplémentaire. Guillaume et Alexandra, enfants du pays, considèrent, eux, qu’il s’agit d’un simple coup de vent : inutile de tirer leur petite fille du sommeil. Quant aux Montauran, en vacances avec leurs petits-enfants, ils en ont vu d’autres. Et pourtant, dans quelques heures, tous vont devoir faire preuve d’un courage et d’une solidarité extraordinaires pour tenter de sauver leur vie.

En ce temps-là, la Vendée fournissait des bataillons d'enfants au séminaire.

Et les prêtres recruteurs faisaient l'éloge des " familles nombreuses ". François Devineau, l'aîné des garçons d'une famille de paysans de La Rabatelière, fut ordonné prêtre le dimanche 28 juin 1953. Bien sûr, son comportement avait suscité quelque inquiétude chez ses maîtres. Non sans raison. Quand devenu vicaire, il s'enfonça dans le péché, le curé sortit son confessionnal sur la place de l'église et y mit le feu ! François fut déplacé dans une autre paroisse.

Tout contact lui fut interdit avec celle par qui le scandale était venu. Aujourd'hui, les blessures semblent s'être cicatrisées. Et François est revenu prendre sa place à la table familiale.

"À quelles noces étranges avait-elle été conviée, la petite fiancée de dix-huit ans, auxquelles nous ne participerions pas ? "

Cinquante mètres à parcourir, cinquante mètres connus par coeur : le mur du jardin du voisin ou l'on va ramasser les escargots, le petit chemin ou l'on jouait aux billes, et cette angoisse à chaque pas nouveau qui nous rapproche de l'endroit ou la foule s'est amassée." Mon Dieu, pourvu que ce ne soit rien, elle nous attend peut-être sur le bord de la route, pâle d'émotion, son Solex disloqué non loin de là... Elle en sera quitte pour quelques recommandations supplémentaires de papa ! Et même si elle a une jambe cassée, on la lui plâtrera..." Sur la voiture des pompiers, tourne sans arrêt un feu orange lancinant. " Mon Dieu, faites qu'elle n'ait rien de grave !..." Les gens groupés ne parlent pas ou bien alors à demi-mot. J'en ai entendu dire, quand ils s'écartaient pour nous laisser passer : " C'est son frère !..." Et rien qu'au ton de leur voix, j'avais compris.Je ne voulais pas le croire, je ne le pouvais pas ! Elle était là, couchée sur la route mouillée qui, dans la nuit, à la lumière des réverbères et des autos marchant au pas, avait des reflets d'acier bleu violent. Elle ne bougeait pas. Yves Viollier qualifie ce bref récit de " chronique ". Chronique intime et familiale, écho direct d'un drame. La mort accidentelle de sa soeur, Claudine, âgée de dix-huit ans, un soir de janvier 1972. La mère, le père, la grand-mère, les enfants(dont Yves, l'aîné), frappés dans leur chair... Les veillées, l'inhumation, dans la déroute des esprits et des coeurs. Yves Viollier raconte, pleure et prie avec les siens, fait revivre sa soeur. Avec une sobriété, une pudeur, une émotion exemplaires. Rien n'effacera, jamais, la mort de Claudine.

" On peut passer des heures a contempler les sables et les marais, et vivre avec eux, jour après jour, profiter des changements de la lumière sur leur chair nue. Tout d'un coup on se rend compte qu'on ne les connaît pas du tout et qu'on ne les- connaîtra jamais. C'est comme prétendre toucher et embrasser ensemble l'espace et le temps. C'est ce que pense Olivier Gallagaire. C'est pourquoi il revient au Gois pour s'en imprégner et, peut-être, y découvrir les secrets qui le concernent. Il n'est pas sûr. Il hésite.. Toute sa vie il a fait comme ces voiliers posés devant lui sur le sable, il a louvoyé. Il veut croire qu'un jour, comme la mer se retire, les voiles du mystère auquel il se heurte finiront par s'écarter devant lui et qu'il verra sa vérité toute nue. Il espère seulement qu'il ne sera pas trop tard. "

Au début des années 1930, l'amour a chassé ses parents de leur Irlande natale. Et c'est en France, au cœur du marais breton, que naîtra Olivier Gallagaire. Quatre fois le destin frappera le personnage exceptionnel de ce roman profond et tragique. Mais le destin est étrange, le dernier coup porté sera un coup de grâce au plus beau sens du terme.

Ils étaient six à la ferme de Malvoisine. Une belle ferme Vendéenne, bien assise entre les talus et les arbres de son bocage. Si vous vous donniez la peine d'y faire le détour, vous pourriez être tranquille, la porte de la maison et de la cave étaient toujours ouvertes. Et puis, voila qu'un tantôt, qui n'aurait jamais du voir le jour, Eugène s'est mis entre les brancards de sa charette à bras pour aller vendre son épicerie aux fermes alentours. Il ne s'en doutait pas qu'il était en train d'empoigner les rênes du malheur, et d'emporter avec lui tout le bazar et son train de la Malvoisine : du petit Maurice au pépé, de la vieille tante à Eglantine, ils étaient tous marqués de la vilaine patte du "mauvais mal". Même Armand et sa belle Odile, qui se débattent comme de beaux diables fous d'amour, auront bien du mal à s'en sortir. La Malvoisine est-elle définitivement condamnée ?

Chrysostome Lhermite dit «Totome» et Louis Malidin dit «Lili» sont amis depuis les bancs de l’école laïque qu’ils fréquentaient. Mais leur amitié est mise à mal quand Totome décide de se marier à l’église avec la jolie Maria. La lutte entre les deux camps se radicalise, jusqu’au drame. Parviendront-ils à se réconcilier avec le temps ? Drôle et tragique, ce grand roman est une belle leçon de tolérance.

"Gilbert Prouteau est parti ! L'échappée belle durant les Jeux Olympiques de Londres. C'était en août 2012. Il avait 95 ans. Il laissait avant de partir un livre inédit. Les mots de passe, ici publié et complété de sa biographie. sous la direction de sa fille Isabelle Prouteau et du journaliste Philippe Gilbert. Le poète-sportif-journaliste-romanciermetteur en scène n'a pas oublié de dire au revoir dans ce "testament".

avec des mots, d'amour et d'espoir. d'ordre et de passe... Le Vendéen polémiste délivre clans ce livre posthume des aphorismes, des adages, des proverbes. des sentences et des citations avec une exubérance que l'âge ne lui avait pas fait perdre.

Car s'il est un homme qui délivrait des "Mots de passe" avec jubilation, ce fut bien lui. ce poète à la mémoire de tourne-disque, cet auteur de 50 livres et de 15 films, dont l'inoubliable "Dieu a choisi Paris" avec Belmondo.

Comme l'écrit dans sa préface Yves Viollier qui a bien connu son aîné vendéen. "il me semble en le lisant entendre son rire, je vois ses yeux avides et malins".

Toutes ses curiosités de poète sont là, la femme, l'amour. l'infidélité, la nature, la mort aussi, qu'il voyait venir d'un regard goguenard et craintif aussi. Gilbert Prouteau est parti en nous donnant de la joie. Car les mots peuvent tout !" Philippe Gilbert.

Pour les gens passionnés des traditions, de l'art de vivre durant l'ancien temps selon les différentes régions, ce livre est pour vous... Si vous voulez vivre dans une époque hélas disparue en Vendée...

Yves Viollier que tout le monde connais par le biais des Sœurs Robin, les noces de Claudine, la trilogie des Saisons en Vendée etc... est un auteur à la bibliographie dense et toujours de qualité...

Je veux vous parler de la Cabane à Satan. C'est l'histoire de 2 gamins qui vont grandir ensemble dans une belle amitié. Chrisotome (Totome) et Louis (Lili) et ce malgré leurs différences (l'un est mulotin et l'autre est laïque). Tout irait pour le mieux dans ce village dont l'ambiance peut rappeler les frasques de PEPONNE et DON CAMILLO (en l’occurrence CADOR le curé et M. Nouzille le prof de l'école publique), une sorte de guerre de religion... Jusqu'à qu'un affreux drame déchire à tout jamais cette quiétude....

Monsieur VIOLLIER a du se régaler d'écrire ce livre car on y trouve tout ce qui fait la tradition vendéenne, les fêtes, les expressions bien de chez nous... Avec le talent fabuleux de narrateur, pas de temps mort... La devise doit être : Pas une page sans émotion...

L'automne 1793 fut le moment le plus violent, le plus impitoyable de la guerre de Vendée. Mais fut aussi à l'origine d'un chef-d'oeuvre.

Le 17 octobre, au soir de la bataille de Cholet ou 25 000 républicains avaient pris le dessus sur 40 000 Vendéens découragés, les Vendéens repliés sur la Loire décidèrent de massacrer 5 000 prisonniers républicains enfermés dans l'église de Saint-Florent-le-Vieil. C'est à cet instant que le général Bonchamps, mortellement blessé, donna cet ordre qui le rendit célèbre : « Grâce ! Grâce aux prisonniers. »

Parmi les prisonniers se trouvait un soldat nommé Pierre-Louis David. Cet homme fantasque, un peu ivrogne, était parti à la guerre en compagnie de son fils de cinq ans, comme cela se faisait à cette époque. Au milieu de la foule qui attendait sur le parvis que l'horreur s'accomplisse, le petit garçon ne comprit pas ce qui se passait mais il entendit le cri désespéré du général et se retrouva comme par miracle dans les bras de son père.

Trente ans plus tard, cet enfant effaré, devenu le célèbre sculpteur David d'Angers, créerait une oeuvre magnifique en hommage à l'homme qui sauva son père. D'un bloc de marbre de Carrare, il arracherait la magnifique sculpture que l'on peut admirer aujourd'hui dans l'abbatiale de Saint-Florent.

Ce sont ces trois histoires indissolublement liées qu'Yves Viollier nous raconte ici avec sa verve et son talent singuliers.

" Il nous faudrait beaucoup de chance pour nous en sortir, dit Augustin. La chance ce n'est pas le fort de la famille. Elise haussa les épaules. - En travaillant, on peut y arriver. On n'est pas plus bêtes que les autres ! - Tu serais prête à travailler comme une paysanne ! - Tu m'en crois incapable ! s'emporta-t-elle. Tu crois que je me suis tournée les pouces aux foins, aux moissons, à l'école pendant ces trois ans ! Il avait ployé le dos, comme si ces cris lui faisaient mal.

Elise lui prit la main : - On va gagner la Trézanne ensemble. Elle est folle, pensa Augustin. On n'y arrivera pas. Mais cette folie lui donnait envie de vivre.

" Et, rescapé de la guerre, la Grande, Augustin se jette dans un nouveau combat. La guerre lui a enlevé un bras, la paix lui donne Elise, la tendre, l'intelligente, l'indomptable Elise.

Ensemble, à force d'amour, de confiance et de travail, ils affrontent et dépassent les défis de la vie - et d'abord l'infirmité de leur fils, dont pourtant ils se savent responsables - pour déboucher sur la reconquête des terres de la Trézanne et la reconnaissance publique de leur succès.

Long chemin, traversé de joies et de peines, d'une guerre à l'autre. Car voici l'autre, en effet...

Ils sont treize frères et sœurs. Ils sont heureux, épanouis, libres. Ils ont réussi leur vie. Tous, garçons et filles, éprouvent la même violente émotion quand on évoque devant eux le souvenir de leur mère. Elle s'appelait Reine... Née dans les années 1920, orpheline à sept ans, élevée par un père aimant et sous la protection affectueuse et vigilante des religieuses, son destin était tout tracé. Mariée à vingt ans à un jeune homme sournois et cruel, elle deviendra une mère Courage soumise à la volonté de Dieu. Son quotidien fut pénible et ses souffrances muettes, étouffées par le conformisme et la rigueur religieuse... Mais jamais elle ne laissera triompher l'adversité.

Né d'une rencontre inattendue, ce nouveau roman poignant et inspiré d'Yves Violler retrace l'itinéraire exemplaire ? proche par bien des côtés d'un chemin de croix ? d'une femme animée par une foi absolue, et par l'amour qu'elle porte à ses enfants.

Hiver 1794. Chargées par le gouvernement révolutionnaire d’anéantir le soulèvement vendéen, les colonnes infernales du général Turreau sèment la terreur et la désolation sur leur passage. Promises au massacre, deux mille personnes – hommes, femmes, enfants, vieillards – doivent fuir leurs fermes incendiées. Elles trouvent refuge au coeur de l’impénétrable forêt de Grasla.

L’hiver est particulièrement rigoureux cette année-là. Chaque jour est un combat, chaque nuit une épreuve. Pourtant les réfugiés survivent. Mieux, en dépit de la neige et des pluies incessantes, en dépit des privations et des morsures du froid, ils réinventent un monde, construisent des huttes, une église, et même un hôpital au coeur de la forêt. Livrés à eux-mêmes au milieu du chaos, ils donnent naissance à une véritable ville…

Parce qu'il avait soif d'aventure et de conquêtes spirituelles, Donatien Vernageau voulait devenir missionnaire. Ordonné prêtre à vingt-six ans, il revêt la soutane blanche et débarque sur l'île anglaise de la Dominique, entre la Martinique et la Guadeloupe. Il laisse derrière lui ses paysages vendéens et une famille tendrement aimée encore marquée par la guerre. Dans sa paroisse perdue de Notre-Dame-dela-Soie, il découvre un pays exubérant où le soleil et le rhum rendent un peu fou. Il s'attache très vite à ce peuple naïf et généreux, à ce monde plein de sorciers et de démons familiers. Mais voilà justement que le diable s'en mêle. Il apparaît un jour sous les traits d'une jeune Négresse hardie et belle comme le péché. Avec "Notre-Dame des Caraïbes", histoire d'un petit paysan qui voulait servir Dieu au risque de se perdre, s'achève la trilogie des "Saisons de Vendée", au cœur de l'œuvre d'Yves Viollier.

Il y a un an, en octobre 1996, paraissait un petit livre intitulé L'École de Brive, son histoire, ses acteurs, où se faisait entendre la voix de huit écrivains qui constituent cette équipe désormais fameuse : Michel Peyramaure, Claude Michelet, Denis Tillinac, Gilbert Bordes, Yves Viollier, Jean-Guy Soumy, Colette Laussac, Martine Marie Muller. Ils disaient leurs origines et leurs sources, leur attachement à un passé toujours vivant qui ne cesse d'irriguer un présent incertain. Ils disaient le bonheur d'écrire et de publier au sein d'un groupe qu'animent seules la confiance et l'amitié. Cette année, pour que se manifeste une nouvelle fois cet esprit, pour les voir de nouveau réunis, nous leur avons demandé de raconter leurs rentrées des classes. En toute liberté. Et cela fait des histoires étonnantes, réelles ou plus ou moins imaginaires, où chacun se dévoile. Les cancres et les bons élèves, les fortes têtes, les fantaisistes et ceux qui, devenus professeurs, portent un regard stupéfait sur les enfants qu'ils furent. Ils sont tous là, tous les huit, six garçons et deux filles. La traditionnelle photographie de classe sous le préau s'anime. Ils ont l'air malin, ces gamins. Si les petits cochons ne les mangent pas..., on en fera peut-être quelque chose... Des écrivains et, pour nous tous, des amis.

4ème de couverture.

À Angeac, au coeur de la Charente, il y a Antoinette Besse, dite Toinou, 92 ans, qu’Yves Viollier rencontre au début des années 1980. Près d’un siècle de mémoire qu’elle va lui confier. L’enfance, le choeur des loups et le Périgord noir. Les générations, les drames, l’exode, la terre dure et exigeante. Les secrets et les guerres, les saisons et les champs, le froid mais jamais la faim, les privations mais rarement les manques. Les légendes et les rumeurs, la marque du crime de Hautefaye. Une langue, une existence, une époque. La vie que Toinou raconte, la sienne, c’est celle d’un monde presque englouti. Mais qu’il ne faut pas oublier.

J'ai sa photo, là, sur mon coeur.

1977. Au coeur des trois jours et des trois nuits de juin qui précèdent son mariage, Zhida, jeune médecin, revit sa rencontre au lycée de Luçon avec la rousse Gabrielle. Et tandis qu'on cuisine et tend les nappes, il se rappelle son enfance éblouie au Cambodge puis l'exil, quand son père l'envoie en pension en France, à huit ans, avec son petit frère. Il se souvient des retours à Phnom Penh, l'été, et de ceux qui l'ont accueilli, petit garçon et adolescent, en France. Il rêve de sa mère disparue dans les ténèbres de la barbarie khmère. Et il attend son père dont il n'a cessé

de chercher la reconnaissance et l'affection. Demain, tous ceux qui ont fait de sa vie un destin seront réunis, en cortège, autour de lui et de Gabrielle. Même l'absente.

Elle a tout de suite aimé les mains de Joseph dans les siennes. C’était il y a soixante-treize ans lors d’un bal de noces dans la campagne vendéenne. Désormais les mains de Joseph ne la caresseront plus. On vient de l’enterrer, presque centenaire en ce jour de mai 2016. Au fil des heures d’une longue nuit défilent pour Églantine tous les souvenirs liés à Joseph ; d’abord paysan, il fut tour à tour tonnelier, charpentier, menuisier puis ébéniste ; un artisan respecté qui avait l’amour du bois, de l’ouvrage bien fait… Ils ont traversé plus d’un demi-siècle d’histoire, auprès de leurs enfants, partageant tout, des plus beaux instants aux blessures indélébiles.

À cette vie à fois modeste et accomplie qu’ils ont forgée à quatre mains, Joseph et Églantine ont donné sens, amour.

Jeanne se souvient. L'été 1960 s'achève, elle a sept ans. L'Assistance publique les a confiées, elle et ses deux demi-sœurs, à mademoiselle Eugénie qui vit avec ses parents au château des Marguerites. Jeanne a connu les coups et les brimades, avant. Ici, elle goûte, le cœur à peine apprivoisé, à une certaine insouciance : soigner les bêtes, déguster la bonne brioche chaude...

Un jour, tous se pressent autour d'un bébé dans son berceau drapé de blanc. « Ta petite sœur », a murmuré Mademoiselle, les yeux brillants.

Jeanne, petite marguerite, voudrait juste qu'on l'aime, un peu, vraiment, beaucoup. Mais elle comprend qu'on ne lui dit pas tout...

A partir de certains éléments de la vie d'une peintre qui a existé, Yves Viollier a tissé une histoire bouleversante autour de la filiation, de la création, du secret, le long des eaux douces de la Venise verte.

Le père et la fille se tenaient par la main, les yeux fermés. On aurait dit qu'ils dormaient.

" On les a trouvés ainsi que je le raconte dans leur maison des Ombrages. C'était après la Grande Guerre, au Gué-des-Marais. En ce temps-là, on ne pardonnait pas le suicide. Alors, le père et la fille !

Louise, jeune artiste-peintre au talent précoce, exposait déjà dans les salons en compagnie des plus grands. Elle avait un bel avenir. La loi du silence a pesé sur le village. Des bruits ont couru sans que le mystère soit élucidé.

Je suis allé tourner dans ce pays d'eau et de ciel aux couleurs changeantes qu'on appelle Venise verte. J'ai lu les journaux de l'époque et recherché des tableaux de celle qui m'a inspiré cette histoire, et que j'ai prénommée Louise. J'ai visité sa maison que j'ai baptisée Les Ombrages. Et j'ai essayé de remonter par le roman les chemins d'un destin qui les a décidés à se prendre par la main. Pour qu'ils revivent. Et que nous apprenions à les connaître. Afin, peut-être, que nous les aimions.

Recueil de 5 nouvelles :

La mémoire des pierres, de Cl. Michelet

L'enfant roi, de Viollier

La photographie, de Soumy

Y vivre et y mourir, de Laussac

Détruire Fontfroide, de Peyramaure

Vingt auteurs, écrivains, historiens, universitaires, auteur pour la jeunesse, critiques littéraires, en hommage à Samuel Paty, racontent celui ou celle qui a contribué à faire d'eux ce qu'ils sont aujourd'hui.

Vingt témoignages saisissants et émouvants qui disent les grandeurs et les servitudes de l'enseignement.

Ce recueil se veut un hommage à ces professeurs, ces "éveilleurs" sans lesquels, nous ne serions pas devenus ce que nous sommes. À travers des histoires personnelles, c'est toute une profession qui est célébrée par ces 20 personnalités qui sont tout autant des "éveilleurs".

Mohammed Aïssaoui, Claude Aziza, Françoise Bourdon, Michel Bussi, Laure Buisson, Kamel Daoud, Marie-Laure Delorme, Franz-Olivier Giesbert, Marie-Rose Guarniéri, Christian Laborie, Philippe Labro, Sébastien Lapaque, Susie Morgenstern, Martine Marie Muller, Anthony Palou, Josyane Savigneau, Jean-Guy Soumy, Yves Viollier, Michel Winock, Sylvie Yvert.

Et Héloïse d'Ormesson a offert un extrait magnifique de Jean d'Ormesson, de son livre Qu'ai-je donc fait.

Les bénéfices de ce livre iront à la Fondation Egalité des chances – Institut de France dont le président d'honneur est Edgar Morin : "Enseigner la compréhension entre les personnes comme condition nécessaire de la solidarité de l'humanité.'

En neuf souvenirs, Antoine, l’alter ego de Yves Viollier, nous tend ce miroir qui renvoie à des histoires qui sont autant de diamants de la mémoire. Ce ton si juste du romancier, c’est autant celui du poète que celui du mémorialiste des vies ordinaires, celles qu’ont vécu nos aïeux.

Antoine ne veut rien perdre du temps de l’enfance et des chemins creux de Château- Fromage. C’est son socle. Tout part de là. Sa mémé Lise le prenait par la main et lui ouvrait les yeux au monde. Il pédalait sur son vélo et éprouvait ses premiers émois auprès de Cocotte, la garde-barrière. Son horizon tutoyait l’infini.

Et les voix, les gestes, les bonheurs et les souffrances de ceux qui l’ont aidé à grandir sont autant de diamants de la mémoire. Olympe qui aimait les hommes, Irma qu’on a mal aimée, Marcellin que l’amour a fui, Henri qui est allé le chercher de l’autre côté de la terre.

C’est le regard du mémorialiste des vies ordinaires qu’Yves Viollier pose avec douceur sur ses personnages.

J'ai posé la question à mon oncle, la dernière fois que nous nous sommes vus, il y a plus d'un an, il était encore en pleine forme. " Est-ce que tu as parlé à tes amis ? " Il m'a répondu : "Je n'ai pas encore osé... " Roger Martin les a séduits. Il a été accueilli dans ce bourg dont le narrateur est le maire, comme un amide toujours. Veuf, à plus de soixante-dix ans, il avait besoin d'une famille.

Et tous lui ont ouvert les bras. Il est devenu le père, le grand-père, le vieil homme que les jeunes aiment bien. La déception a été aussi violente que l'amour et l'amitié avaient été doux. Le fil du temps s'est tendu. Roger, en jeune homme, est alors apparu dans sa vérité. L'Occupation avait été ce théâtre où il a joué un rôle funeste. Ecrivain de l'épure, Yves Viollier, avec ce texte chaleureux et glaçant à la fois, dont le sujet est dessiné avec la plus grande humanité, pourrait prendre pour sienne la devise simenonienne : " Comprendre et ne pas juger".

C'est un voyage particulier. Un retour pour Simon à Mauthausen, lui qui s'est tu pendant 65 ans. Qui n'a jamais voulu se considérer comme un héros, qui s'est tourné au retour du camp vers la vie, vers Claude, son amour depuis l'enfance. Les démons il y a peu sont venus habiter ses nuits. Signe qu'il lui fallait enfin retourner à Mauthausen, alors que le temps de vivre s'amenuise. Ce séjour de Simon et Claude va durer 2 jours et 3 nuits, éclairé par les petits gestes, les attentions, l'amour si bouleversant quand il est au long cours. Et si sous le manteau de neige immaculé reposent les souffrances indicibles, ce qui scintille pour toujours dans sa mémoire, ce sont les lueurs d'humanité.

Les maisons ont un passé, des souvenirs, des secrets, des blessures, des amoureux et des ennemis, un destin et une âme.

Elles vivent et meurent aussi. La bicoque de Dordogne où travaille Michel Peyramaure serait du genre maléfique. Le manoir de Claude Michelet est en piteux état, mais sa renaissance est pour bientôt. Denis Tillinac rêve sur la maison de Claire, une jeune fille d'autrefois. YvesViollier se souvient d'un château vendéen dont l'inscription affirmait qu'il existerait jusqu'à la fin des temps. Quant à Jean-Guy Soumy, le Creusois mélancolique, il sait que les vieilles demeures cachent parfois - comme dans les romans - de véritables trésors.

Huit histoires, surprenantes ou poétiques, où huit écrivains, parmi les préférés du public, tous de la grande maison de Brive, rivalisent d'imagination et de talent.

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