Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 943
Membres
1 008 984

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Tous les livres de Zakhar Prilepine

Ce recueil de nouvelles permet à Zakhar Prilepine de nous parler à sa façon, qu’on a pu qualifier de “brutale”, d’amour, des femmes, de la guerre, de mecs avec des histoires de chien qu’on mange bravement alors que c’est du porc, de filles délurées… Il y a un ton Prilepine, à coup sûr celui d’un grand écrivain. Les héros de Zakhar Prilepine sont des jeunes gens des années 1990 qui boivent énormément, se sentent “paumés” et sont profondément las. Mais, “c’est toute la Russie qui est lasse : ses pierres, ses arbres, ses maisons, ses routes, ses croyances sont fatigués. Même si l’horizon est bouché, même si les riches ne voient pas la pauvreté autour d’eux, c’est tout de même la Russie.” C’est dans cette Russie-là, horrible mais forcément aimée, que Prilepine nous entraîne

A travers ces onze nouvelles, il nous parler d’amour et de guerre, des femmes et des “mecs”, de comment on devient un homme, de la campagne qui se meurt (“Un Village mortel”), toujours à sa façon qu’on a pu qualifier de “brutale”. La série des nouvelles “entre mecs” (“Récit de garçons”) est souvent tristement comique avec des histoires de voitures déglinguées, de chien qu’on mange bravement alors qu’on découvrira le lendemain que c’était du porc (“Viande de chien”), de filles délurées… pour devenir tragique quand l’action se passe en Tchétchénie (“Le Meurtrier et son jeune ami”, “Slavtchouk”) portée par des personnages particulièrement réussis comme Roubtchik ou le Primate. Mais dans cet univers masculin au possible, deux nouvelles (“Gilka” et “Ma Fille”) montrent un Prilepine nostalgique à jamais de la tendresse des femmes. Avec une force d’évocation qui subjugue, une écriture brutale mais somptueuse, Zakhar Prilepine s’inscrit dans la grande tradition du roman russe. Il promène sur le monde un regard toujours tendre, étonné, émerveillé et plein d’humour, tout en faisant entrer dans ses romans une réalité brûlante, dérangeante, loin de l’image lisse, heureuse et conquérante que souhaite donner la Russie d’elle-même. Il y a un ton “Prilepine”, à coup sûr celui d’un grand écrivain.

Le jeune narrateur du Singe noir – le singe noir désignant un jouet d’enfant –, journaliste et écrivain moscovite, est envoyé enquêter sur un laboratoire ultrasecret où un professeur “s’occupe” d’enfants meurtriers. “Savez-vous que, dans la Chine antique, certains empereurs confiaient aux enfants le soin de torturer… Car les enfants ne connaissent pas les catégories du bien et du mal.”

Le narrateur est à un moment de sa vie où tout bascule. L’atmosphère à son travail est de plus en plus pesante ; père d’enfants en bas âge, une fille et un garçon, sa vie conjugale est un naufrage ; sa maîtresse, genre obsédée sexuelle, le trompe effrontément ; enfin il tourne autour d’une prostituée qui tapine aux abords de la place des Trois-Gares, quartier de Moscou on ne peut plus mal famé.

On comprend alors qu’il se lance à corps perdu dans cette dangereuse enquête qui le conduit sur les lieux du massacre, perpétré par des jeunes, de tous les habitants d’un immeuble. Une barbarie qui lui rappelle celle des bandes d’enfants, au Moyen Âge, et aujourd’hui, des enfants-soldats d’Afrique. Mais tout cela est-il bien réel ? Approcher de si près des secrets d’État fait-il perdre la raison ou, pour finir, toute cette histoire n’est-elle que le fruit de l’imagination malade du narrateur ? Reste un trouble profond : si même les enfants que l’on croyait innocents sont habités par le Mal, où va le monde ? “L’enfant est tout”, disait Mitia Karamazov, à quoi quelqu’un ajoutait que l’humanité tout entière est comme un enfant qui aurait oublié son enfance. Alors ?

Surnommé San’kia par son grand-père chez qui il vient se réfugier après une manifestation qui a mal tourné, Sacha est un héros sans père.

Le sien est mort, tombé dans l’alcool. Et de fait, c’est toute une génération sans pères, jeunes gens paumés à la recherche de ceux dont ils pourraient être les fils, que raconte Prilépine.

Reste la mère, et l’amour. Tout dans ce roman sombre et prenant est voué à l’échec car, dans cette Russie qui – aujourd’hui, comme hier – écrase les plus faibles, ces enfants du régime ont juste la liberté de se fracasser la tête contre les murs.

A une autre époque Sacha aurait pu être ouvrier ou ingénieur, aujourd’hui il ne peut être que révolutionnaire, comme le héros de La Mère de Gorki. Zakhar Prilépine déploie une force d’évocation subjuguante, une langue somptueuse, un humanisme forcené. Pas étonnant qu’en quelques années il soit devenu l’un des écrivains russes les plus populaires.

Le Péché est une gourmandise littéraire. Prilepine s’est fait une joie de rassembler dans ce « roman en nouvelles » les fragments de la vie de Zakhar – double de l’auteur –, jeune trentenaire, plein de force et de volonté de vivre, aux prises avec la réalité russe.

Les épisodes se succèdent dans un ordre imposé par la mémoire, lorsqu’elle se plaît à donner de la force et de la brillance à de menus faits de notre vie, en apparence insignifiants, et épars dans le temps.

Tour à tour adolescent, en vacances à la campagne chez ses grands-parents, où il éprouve ses premiers émois sexuels pour sa jeune cousine, puis videur dans une boîte de nuit, joyeux fossoyeur dans un cimetière, qui se soûle gaiement avec ses compagnons après les enterrements, Zakhar promène toujours un regard tendre, étonné, émerveillé et plein d’humour sur le monde. Et sur cette Russie tant aimée, bien que tout y soit glacé et que les saisons y aient toujours un goût de neige.

Cette Russie souvent dure, brutale, intolérable, qui le fait souffrir mais pour laquelle il ne cesse de se battre. Il manquait à la littérature russe, depuis des années, cette façon de rire à travers les larmes, et de pardonner malgré tout !

Zakhar Prilépine, que beaucoup considèrent en Russie comme le Maxime Gorki de notre temps, est, à 38 ans, l’auteur d’une dizaine de romans traduits dans plusieurs langues. San’kia, le plus célèbre d’entre eux, a fait de lui un gourou de la jeunesse. Ni ses idées politiques radicales ni son engagement dans le mouvement national-bolchevique de Limonov ne détournent de lui des millions de lecteurs.

C’est qu’il empoigne la terrible réalité russe des « années zéro », de 2000 à aujourd’hui, sans pathos ni faux-semblants, avec une lucidité implacable servie par un immense talent. Il était temps d’offrir aux lecteurs français son Je viens de Russie, recueil de miniatures écrites à la volée, sur les genoux de l’actualité.

Autant que le sous-texte de ses romans, elles forment un condensé merveilleusement spontané de ses émotions, de ses colères et de ses intuitions. Ainsi, ose-t-il avouer avec humour ses pulsions régicides dans « Comment je n’ai pas tué Eltsine »

.

Il y est donc question de politique, de littérature, d’histoire, d’amour, d’impressions de voyage, de tout ce qui le fait vivre et écrire à cent à l’heure. Il dit mieux que personne l’effroi que ressent la grande majorité des Russes devant « le magma incandescent qui cherche la sortie », autrement dit la menace d’effondrement général qu’il nomme Terra Tartarara.

Mais, en contrepoint de cette version possible d’Apocalypse now, il dit tout son bonheur de « venir de Russie », ses sensations d’enfance provinciale qu’il garde aussi fraîches que la délicieuse brûlure de la neige dans les bottes.

L’unité du livre tient à cet alliage subtil de pressentiments funestes et de jubilation infinie d’appartenir à cette terre.

Nul ne sait quand les guerres commencent ni quand elles finissent vraiment. Mais si les guerres s'arrêtent, c'est bien qu'il y a un dernier jour. Zakhar Prilepine raconte, dans son premier roman, le chemin parcouru jusqu'à ce jour.

Un chemin qui va mener Egor Tachevski, le narrateur, à travers Groznyï et la Tchétchénie, en se perdant de temps en temps dans les champs de son enfance et les souvenirs de sa douce Dacha.

Et terrible est ce chemin, jusqu'au dernier jour.

Salué comme un des meilleurs livres de Prilepine, c’est la quintessence de son œuvre que ce recueil nous offre, revisitant à travers huit nouvelles ses thèmes de prédilection : la violence sociale et politique, la figure du père, le rapport aux femmes…

Prilepine ose et assume le romanesque pour raconter les Camps des Solovki à destination spéciale – genèse du Goulag – à travers l’histoire d’amour d’un détenu et de sa “gardienne”. Un vrai roman russe dans la lignée du Docteur Jivago de Pasternak ou de la Saga moscovite d’Axionov, un grand livre, dans une langue dense, tenue, charnelle de l’écrivain le plus populaire actuellement dans son pays.

Ce livre est sur le Donbass et pour le Donbass. Dans ce livre je n'y suis pas, ou presque : mon Donbass à moi restera hors-champ. Mon rôle ici a été d'écouter et de regarder. Les personnages principaux de ce livre sont ceux qui ont vécu et fait cette histoire.

Roman d'autofiction fantasmagorique inspiré de son expérience personnelle, Certains n'iront pas en enfer a été écrit après le retour de Zakhar Prilepine du Donbass. Imprégné d'une indéniable mélancolie il permet de magnifier La réalité métamorphosée en une "fiction d'événements". Zakhar, l'alter ego de l'écrivain, évoque ainsi La vie de tous les jours des combattants à Donetsk, Les opérations militaires, Le quotidien dans les tranchées et Les quelques moments de liberté. Prilepine offre ici un texte éclectique, impressionniste, une œuvre littéraire qui permet de mieux comprendre les raisons de son engagement, son état d'esprit et ses occupations pendant les années de guerre. Il retrouve sa plume imagée et concise, chaleureuse et facétieuse à la fois, et une force d'évocation captivante. Sa prose romanesque est aussi Le prétexte pour créer un double fantasmé et omniprésent. Roman de La fraternité et de la solidarité, Certains n'iront pas en enfer dit la cruauté des temps mais aussi Les moments de pure grâce au détour d'une rencontre ou d'une rue, dans la grande lignée des écrivains russes toujours prêts à défendre leurs idées.

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode