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Extrait ajouté par Fairy-World 2013-05-03T12:24:37+02:00

Puis sa voix m’est parvenue. J’étais si près de lui que, lorsqu’il a parlé, je l’ai sentie vibrer en moi.

— Eh, Clark. Dis-moi quelque chose qui fait du bien.

Par la fenêtre, j’ai contemplé le bleu étincelant du ciel suisse, et je lui ai raconté l’histoire de deux personnes qui n’étaient pas destinées à se rencontrer, et qui ne s’appréciaient guère au début lorsque leurs chemins se sont croisés, mais qui ont fini par découvrir qu’elles étaient en réalité les deux seules personnes au monde faites pour se comprendre mutuellement. Et je lui ai raconté les aventures qu’elles avaient vécues ensemble, les lieux qu’elles avaient visités, et aussi toutes les merveilles insoupçonnées qu’il m’avait permis de découvrir. Pour lui, j’ai invoqué des cieux électriques et des mers chatoyantes, des soirées pleines de rires et de blagues idiotes. Pour lui, j’ai peint un monde loin d’une zone industrielle suisse, un monde dans lequel il était celui qu’il avait toujours voulu être. J’ai peint le monde qu’il avait créé pour moi, un monde dans lequel l’éventail des possibles était largement déployé. Je lui ai dit qu’il avait su guérir ma blessure mieux que personne, et que ne serait-ce que pour cela je lui serais redevable à jamais. Et, à mesure que je parlais, j’ai compris que ces mots seraient les plus importants que je prononcerais jamais, et qu’il était essentiel qu’ils soient bien choisis, que ce ne soit pas de la propagande ou une tentative de le faire changer d’avis, mais bien des mots qui répondent à ses attentes.

Je lui ai dit quelque chose qui faisait du bien.

Le temps s’est ralenti – puis arrêté. Il n’y avait plus que nous. Plus que moi en train de murmurer dans cette chambre vide éclairée par le soleil. Will ne disait presque rien. Il ne répondait pas, n’ajoutait ni moquerie ni petit commentaire. De temps en temps, il hochait la tête et son front venait frotter le mien, ou il murmurait quelque chose à propos d’un bon souvenir.

— Ces six mois ont été les plus beaux de toute ma vie, ai-je dit.

Il y a eu un moment de silence.

— Curieusement, Clark, pour moi aussi.

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Extrait ajouté par coralie13 2014-03-03T11:19:13+01:00

« Bon sang, pourquoi essayez-vous de glisser de la carotte sur ma fourchette ?

J’ai baissé les yeux sur l’assiette. Jusque-là, je regardais la présentatrice à la télévision, en me demandant quelle tête j’aurais si je me teignais les cheveux de la même couleur qu’elle.

— Hein ? Qu’est-ce que vous racontez ?

— Vous en avez écrasé un peu pour la dissimuler dans la sauce. Je vous ai vue le faire.

J’ai rougi. Il disait vrai. J’étais en train de faire manger Will, tandis que nous regardions ensemble les nouvelles de la mi-journée d’un œil distrait. C’était du rosbif avec une écrasée de pommes de terre. Sa mère m’avait donné pour consigne d’accompagner le plat de trois légumes, alors que Will m’avait clairement indiqué qu’il n’en voulait aucun. Je ne crois pas qu’on m’ait une seule fois demandé de préparer un repas qui ne soit pas nutritionnellement équilibré au microgramme près.

— Pourquoi essayez-vous de m’avoir avec la carotte ?

— Je ne fais rien de tel.

— Alors il n’y a pas de carottes sur cette fourchette ?

J’ai regardé les petits morceaux orange.

— Eh bien… si…

Il attendait, sourcils haussés.

— Hmm… Je suppose que je me suis dit que des légumes ne vous feraient pas de mal.

Ma réponse était à la fois le fruit d’une certaine déférence envers Mme Traynor, et celui de l’habitude. Il m’arrivait bien souvent de faire manger Thomas. Et lui, impossible de lui faire avaler le moindre légume s’il n’était pas savamment réduit en purée au milieu de pommes de terre, ou subrepticement dissimulé dans des pâtes. Chaque petite bouchée verte qu’il ingurgitait était pour nous une victoire.

— Alors, si je comprends bien, vous pensez qu’une petite cuillère de carotte va améliorer ma vie ?

Ainsi formulée, mon entreprise paraissait pour le moins idiote. Mais j’avais appris combien il était important de ne jamais paraître désarçonnée par ce que Will pouvait dire ou faire.

— D’accord, vous marquez un point, ai-je répondu d’une voix égale. Je ne le referai plus.

À cet instant, alors que je m’y attendais le moins, Will Traynor a explosé de rire, secoué par une incontrôlable cascade sonore.

— Ah, pour l’amour du ciel, dit-il en secouant la tête.

Je l’ai fixé, les yeux ronds.

— Et qu’est-ce que vous avez glissé d’autre en cachette dans ma nourriture ? Bientôt, vous allez me dire d’ouvrir la bouche pour avaler « une cuillère pour maman » de choux de Bruxelles réduits en purée.

J’ai réfléchi un instant.

— Non, ai-je répondu, la mine sérieuse. Moi, je fonctionne uniquement avec madame Fourchette. Et « madame Fourchette » n’a rien à voir avec une « cuillère pour maman ».

C’était Thomas qui m’avait raconté ça, sur un ton catégorique, quelques mois auparavant.

— C’est ma mère qui vous a poussée à faire ça ?

— Non. Écoutez, Will, je suis désolée. Je… je n’ai pas réfléchi.

— Vous êtes fidèle à vous-même.

— D’accord, d’accord. J’enlève ces maudites carottes, puisqu’elles vous contrarient à ce point.

— Ce ne sont pas ces maudites carottes qui me contrarient. C’est le fait qu’une folle qui appelle les couverts « monsieur et madame Fourchette » essaie de me les faire avaler en douce.

— Mais c’était une plaisanterie. Écoutez, je vais simplement retirer les carottes et…

Il s’est détourné.

— Je n’ai plus faim. Faites-moi juste un thé, a-t-il lancé par-dessus son épaule comme si j’avais quitté la pièce. Et n’essayez pas d’y glisser une saleté de courgette. »

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Extrait ajouté par anonyme 2014-09-27T19:29:23+02:00

"A consommer de préférence avant le 19 mars 2007".

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Extrait ajouté par Aurel_T 2014-02-26T11:31:45+01:00

Personne ne veut entendre parler de la peur, de la douleur, ou de l'angoisse d'être terrassé par une infection stupide qui frappe au hasard. personne ne veut entendre ce que ça fait de savoir qu'on ne pourra plus jamais faire l'amour, plus jamais manger un plat préparé de ses mains, jamais porter ses enfants dans ses bras. Personne ne veut savoir que, parfois, je deviens tellement claustrophobe à être coincé dans ce fauteuil que la perspective d'y passer une journée de plus me donne envie de hurler comme un fou.

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Extrait ajouté par Fairy-World 2013-05-03T12:18:54+02:00

— Et de mon point de vue, mère, en tant qu’homme de trente-cinq ans, je n’ai de compte à rendre à personne si je veux passer la nuit à l’hôtel. Pas même à mes parents.

Elle les a regardés tous les deux sans rien dire, puis s’en est allée en marmonnant quelque chose au sujet de la « moindre des politesses ».

Louisa paraissait un peu secouée, mais Will s’est approché pour lui murmurer quelque chose. C’est là que j’ai compris. Elle a rosi et s’est mise à rire – le genre de rire qu’on a quand on sait qu’on ne devrait pas rire. Un rire de conspirateur. Puis Will s’est tourné vers elle et lui a dit de prendre son après-midi. De rentrer chez elle, de se changer, et peut-être de faire une petite sieste.

— Je ne peux quand même pas faire le tour du château en compagnie de quelqu’un qui vient si manifestement de faire la « promenade de la honte », le walk of shame, comme disent les Américains.

— Un walk of shame ? ai-je fait, sans parvenir à dissimuler ma surprise.

— Oui, mais pas celui d’un prévenu qu’on conduit au tribunal, a répondu Louisa en me souffletant de son écharpe. L’autre, celui de la jeune fille qui rentre chez elle au petit matin.

Elle a attrapé son manteau pour partir.

— Prenez la voiture, a dit Will. Ce sera plus simple pour revenir.

J’ai regardé Will pendant qu’il la suivait des yeux jusqu’à la porte de derrière.

J’aurais parié à deux contre un, rien que sur ce regard.

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Extrait ajouté par Carobutterfly 2013-04-02T12:40:43+02:00

C,est cette dimension. De la maternité Qu'on ne saisit jamais vraiment tant qu'on a pas été mère soi-même, qui fait que ce n'est pas l'homme adulte que l'on voit- ce rejeton maladroit , mal rasé, malodorant et aux idées bien arrêtées- avec ses contraventions, ses chaussures mal cirées et sa vie Amoureuse compliquée. Non, ce qu'une mère voit, ce sont toutes les personnes que son fils a été au fil de sa vie rassemblée en un seul et unique individu.

J'ai regardé Will et j'ai vu le poupon que je tenais dans mes bras, complètement gaga, incapable d'imaginer que j'avais donner naissance à un autre humain. J'ai vu le bambin qui me donnait la main, le garçonnet essuyant ses larmes de rage après avoir été rudoyé par un camarade. J'ai vu les vulnérabilités, l'amour, l'histoire. Et c'est ça qu'il me demandait de faire disparaitre- le petit enfant en même temps que l'homme. Tout cet amour, toute cette histoire.

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Extrait ajouté par SlythKhaleesi 2016-03-07T20:46:29+01:00

" On n'a qu'une vie, Clark. C'est le devoir de chacun de la vivre aussi intensément que possible. "

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Extrait ajouté par SlythKhaleesi 2016-03-07T21:16:58+01:00

" Certains jours, Clark, tu es plus ou moins l'unique chose qui me donne la force de me lever. "

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Extrait ajouté par coralie13 2014-03-03T11:24:08+01:00

« Apparemment, Will et moi avions fini par trouver une manière plus décontractée de vivre ensemble. Grosso modo, il se montrait impoli et grossier à mon égard, et, de temps à autre, je lui rendais la monnaie de sa pièce. Il m’ordonnait sur un ton brutal de faire telle ou telle chose, et je lui répondais que, s’il y tenait vraiment, il n’avait qu’à me le demander gentiment. Il jurait et me disait que je lui « cassais les bonbons », et je lui répliquais qu’il n’avait qu’à se passer de casse-bonbons pour voir comment il s’en sortirait. Ça manquait un peu de spontanéité, mais cela semblait fonctionner pour lui comme pour moi. Parfois, il paraissait presque soulagé de constater que quelqu’un était disposé à le rudoyer, à le contredire ou à lui dire qu’il se comportait comme un mufle. J’avais l’impression que, depuis son accident, tout le monde marchait sur des œufs autour de lui – à l’exception de Nathan, à qui Will témoignait un respect systématique, et qui devait d’ailleurs être immunisé contre d’éventuelles remarques acides. Nathan était une sorte de véhicule blindé ayant pris forme humaine.

— Faites en sorte qu’il se moque de vous le plus souvent possible.

J’ai posé ma tasse dans l’évier.

— Je crois que c’est dans mes cordes. »

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Extrait ajouté par manelya 2014-07-19T23:49:01+02:00

" J'avais besoin de lui dire, sans passer par les mots, que les choses peuvent changer, que les plantes peuvent pousser ou faner, mais que la vie continue. Que nous appartenons tous au même grand cycle, un vaste schéma que seule la conscience peut embrasser. "

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