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- Tu n'aurais jamais mis ces seins si près de moi si je n'étais pas cloué dans un fauteuil, a-t-il murmuré.
- Mais si vous n'aviez pas été dans ce fauteuil, vous n'auriez jamais regardé mes seins.
- Hein ? Bien sûr que si.
- Non. Vous auriez été bien trop occupé à regarder les grandes blondes avec des jambes interminables et des cheveux magnifiques. Celles qui sont capables de détecter un compte en banque garni à des kilomètres à la ronde. Et puis, de toute façon, je n'aurais pas été ici. J'aurais été en train de servir des verres, là-bas. J'aurais été l'une des invisibles.
- Alors ? Je n'ai pas raison ?
- Si. Mais, pour ma défense, Clark, il faut dire que j'étais un con fini.
[...]
- Certains jours, Clark, tu es plus ou moins l'unique chose qui me donne la force de me lever.
source site "dans notre petite bulle"
Afficher en entier"Alors voilà. Nous y sommes. Tu es gravée dans mon cœur, Clark. Tu l'as été dès le premier jour où tu es arrivée, avec tes fringues à la con, tes blagues moisies et ton incapacité absolue à dissimuler ce que tu ressens. Tu as changé ma vie infiniment plus que cet argent ne pourra changer la tienne."
Afficher en entier" - Je sais que nous pouvions le faire, ai-je ajouté. Je sais que ce n'est pas ce que tu aurais choisi, mais je sais aussi que je peux te rendre heureux. Et tous ce que je peux dire, c'est que tu as fait de moi quelqu'un que je n'aurais jamais imaginé devenir, même dans mes rêves les plus fous. Tu me rends heureuse même quand tu dépasse les bornes. Je préfère être avec toi - même dans cette version de toi-même que tu imagines diminuée - qu'avec n'importe qui d'autre au monde."
Afficher en entier" C'est comme de regarder à travers un entonnoir (...). Le monde s'est rétréci et il n'y a plus que lui et moi."
Afficher en entier" - On n'a qu'une vie, Clark. C'est le devoir de chacun de la vivre aussi intensément que possible."
Afficher en entier"Je voulais sincèrement compatir à sa douleur. Lorsque je le voyais assis devant sa fenêtre à contempler le lointain devant lui, il me renvoyait l'image d'une tristesse infinie. J'ai fini par comprendre au fil des jours que, en plus d'être coincé dans son fauteuil et d'avoir perdu toute autonomie physique, l'interminable litanie des problèmes du corps, des risques, des gênes et de la perte de dignité rendait sa vie insupportable. A sa place, je serai terriblement malheureuse."
Afficher en entierVous savez, on n’est d’aucune utilité à quelqu’un qui ne veut pas être aidé.
Afficher en entierCertaines erreurs… ont des conséquences plus graves que d’autres. Mais tu ne dois pas laisser cette nuit-là devenir ce qui te définit.
Afficher en entier- [...] Épargnez-moi vos analyses psychologiques, a-t-il lancé sur un ton cinglant. Allez donc lire vos putains de magazines à scandales, ou faire ce que vous faites quand vous ne préparez pas du thé.
[...]
- Ce n'est pas la peine de vous comporter comme un con.
[...]
- Quoi ?
- Vous avez traité vos amis comme de la merde. Soit. Ils l'ont probablement mérité. Mais moi, je viens ici chaque jour pour faire de mon mieux. Alors j'apprécierais que vous ne me pourrissiez pas l'existence.
Will a écarquillé les yeux. Un instant s'est encore écoulé avant qu'il ne prenne la parole.
- Et si je vous disais que je ne veux pas de vous ici?
- Ce n'est pas vous qui m'employez, c'est votre mère.Tant qu'elle ne me dit pas qu'elle ne veut plus de moi je reste. Pas parce que je tiens particulièrement à vous ou parce que j'aime ce boulot idiot ou parce que je veux bouleverser votre vie mais parce que j'ai besoin de l'agent que je gagne. D'accord?
[...]
- Très bien.
Afficher en entierLe regard de Will a parcouru ma robe de bas en haut. C'est à cet instant seulement que j'ai vu qu'il avait passé une chemise et une veste. Rasé de près, les cheveux bien peignés, il était étonnamment séduisant. Je n'ai pas pu m'empêcher de sourire en le voyant. Ce n'était pas tant à cause de son allure; c'était parce qu'il avait fait l'effort.
- C'est la bonne, a t-il dit, d'une voix neutre et bizarrement mesurée. Mais laissez tomber la petite veste, a t-il ajouté à l'instant où j'ai arrangé l'échancrure de mon décolleté.
Il avait raison. Depuis le début je savais que les deux n'étaient pas bien assortis. J'ai retiré le boléro, que j'ai soigneusement replié pour le déposer sur le dossier d'une chaise.
- L'écharpe aussi.
Ma main a volé toute seule se poser sur ma gorge.
- L'écharpe? Pourquoi?
- Ça ne va pas. Vous donnez l'impression de vouloir cacher quelque chose.
- Mais c'est... Sans elle, on ne voit que mon décolleté.
- Et alors? a t-il répliqué en haussant les épaules. Ecoutez, Clark. Si vous portez une robe comme celle-ci, il faut le faire avec confiance. Vous devez vous glisser dedans et l'habiter à la fois physiquement et psychiquement.
- Bien sûr, Will Traynor, il n'y a que vous qui puissiez expliquer à une femme comment elle doit porter sa robe.
Mais j'ai enlevé l'écharpe.
Nathan est parti préparé le sac de Will. J'en étais encore à chercher ce que je pourrais bien lui dire au sujet de sa condescendance, quand je me suis retournée et que j'ai vu qu'il ne m'avait pas quittée des yeux.
- Vous êtes superbe, Clark, a t-il dit d'un ton posé.
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